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samedi 11 septembre 2021

Mise à jour de la fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments de l'Anses, relative à Salmonella spp.

L’Anses s’est autosaisie le 30 mars 2016 pour effectuer la mise à jour de la fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments, relative à Salmonella spp. Cette fiche a été mise en ligne le 6 septembre 2021, c'est cool 5 ans pour la mise à jour ...

Elles sont oujours très utiles ces fiches microbiologiques de l’Anses et elles mérient une large diffusion. Voici quelques élements qui ont retenu mon attention dans cette dernière édition.

Recommandations pour la production primaire

La mise en place de mesures strictes de prévention/correction des contaminations dans les élevages d’animaux de production, notamment de porcs, de bovins et de volailles, y compris dans les élevages des animaux reproducteurs, contribue à la maîtrise des risques d’infection et de dissémination des salmonelles dans les filières de production. La vaccination est possible. Certaines mesures de prophylaxie peuvent être envisagées pour lutter spécifiquement contre la présence de certains sérotypes (p. ex. S. Enteritidis, S. Typhimurium) dans des filières de production particulières (p. ex. volailles productrices d’œufs de consommation). Par ailleurs, le règlement (CE) 2160/03 impose la mise en place de programmes de maîtrise de certains sérotypes dans les filières avicoles (poules pondeuses, poulets et dindes). La maîtrise de la qualité microbiologique de l’eau utilisée dans les filières de productions végétales est un élément indispensable pour lutter contre les contaminations.

Épidémiologie

Dans ce volet, on peut lire,
Les salmonelloses non-typhiques sont surveillées dans le cadre de la déclaration obligatoire des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) et par le centre national de référence (CNR).

Suit des tableaux pour indiquer l'importance de Salmonella comme cause de TIAC. Mais peut-on dire qu’il n’y a pas que les TIAC en France ?

C’est la même tendance quel’on retrouve dans une note de service récente de la DGAL, publiée dans le bulletin officiel du 2 au 9 septembre 2021, très intéressante par ailleurs, qui concerne la Conduite à tenir dans les établissements d’abattage de volailles présentant des résultats non-conformes au regard du danger Salmonella spp.

Pourtant, si on lit les données de Santé publique de France à propos des cas annuels de salmonellose, on apprend qu’il y a «198 000 cas annuels de salmonelloses en France dont 183 000 par transmission alimentaire».

Recommandations aux opérateurs

L’attention des opérateurs doit être portée sur :
- les démarches de sélection des matières premières de qualité microbiologique définie (cahier des charges matières premières, qualification des fournisseurs etc.) ;
- la mise en œuvre et le suivi permanent des bonnes pratiques d’hygiène à toutes les étapes de la chaîne alimentaire, y compris pour la maîtrise des contaminations environnementales.

Recommandations aux consommateurs

Mesures générales d’hygiène domestique :
- Il est recommandé de bien se laver les mains :
- après avoir manipulé des œufs crus, des viandes crues, des légumes non lavés ;
- après un contact avec un animal.
- L’entretien (grattage, lavage à l’eau chaude et au détergent) des surfaces de travail et des ustensiles doit être rigoureux et s’effectuer immédiatement après chaque utilisation.
- Il est recommandé de cuire à cœur (70°C) les aliments et en particulier les viandes de porc et de volailles, ainsi que les viandes hachées.

Mesures spécifiques concernant les œufs :

- Il est essentiel de conserver les œufs toujours à la même température afin d’éviter le phénomène de condensation d’eau à leur surface. Les œufs ne doivent en aucun cas être lavés avant d’être stockés, le lavage permettant la pénétration des micro-organismes.
- Les préparations à base d’œufs sans cuisson (mayonnaise, crèmes, mousse au chocolat, pâtisseries, etc.) devraient être consommées sans délai après leur préparation ou maintenues au froid pour être consommées dans les 24 heures.
- Il est recommandé aux personnes âgées, aux personnes immunodéprimées, aux jeunes enfants et aux femmes enceintes de ne pas consommer d’œufs crus ou peu cuits.
- Il est également recommandé aux personnes âgées, aux personnes immunodéprimées, aux jeunes enfants et aux femmes enceintes d’éviter les contacts avec les reptiles de compagnie.
Avis aux lecteurs
Voici une liste des rappels du 10 septembre 2021, 18 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 13
- Listeria monocytogenes: 4, fromage de tête, salade traiteur, et trois produits au rappel en un seul avis: grattons, pain de côte - poitrine roulée - jambons cuits.
- Salmonella: 1, bulots cuits

Total de la semaine du 6 au 10 septembre 2021: 46 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 29
Listeria monocytogenes8
- allergènes: 4
Salmonella2
- corps étrangers: 1
Bacillus cereus: 1
Escherichia coli O157: 1

dimanche 5 septembre 2021

Champignons et risques d'intoxication, suivez les recommandations !

Le ministère de la Santé et l’Anses nous informent très utilement, «La saison des champignons en avance cette année: soyez vigilant face aux risques d’intoxications».

Déjà trois personnes décédées suite à une intoxication en 2021

Les risques d’intoxications sont multiples: confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de champignons comestibles en mauvais état ou mal cuits. Entre le 1er juillet et le 29 août 2021, 330 cas d’intoxication ont déjà été rapportés aux centres antipoison, dont trois de forte gravité pouvant menacer le pronostic vital, et trois décès sont d’ores et déjà répertoriés.

Bilan de la saison passée

L’Anses assure la surveillance saisonnière des intoxications par des champignons à partir des données des Centres antipoison.
Le bilan de la saison passée montre qu’entre le 1er juillet et le 31 décembre 2020, plus de 1 300 intoxications ont été rapportées aux Centres antipoison, particulièrement au mois d’octobre (56 % des cas), lorsque les conditions météorologiques associant précipitations, humidité et fraicheur ont favorisé la pousse des champignons et leur cueillette. La majorité des intoxications était liée à des champignons cueillis mais dans 4,5% des cas, ils avaient été achetés sur un marché ou dans un commerce. Si les personnes s’étaient le plus souvent intoxiquées au cours d’un repas, 3 % des cas faisaient suite à l’ingestion, par un enfant ou un adulte présentant des troubles cognitifs comme la maladie d’Alzheimer ou une déficience intellectuelle, d’un morceau de champignon non comestible trouvé dans le jardin ou la cour de l’école. Dans quelques cas, la confusion avec une espèce comestible était liée à l’utilisation d’une application digitale de reconnaissance de champignons.

NB: L’Anses fournit pas moins de 12 recommandations pour éviter les accidents … il faut les suivre !

Mise à jour du 9 septembre 2020. On lira l'article de Joe Whitworth dans Food Safety News, Wild mushrooms linked to hundreds of illnesses, three deaths in France

mercredi 12 mai 2021

Compléments alimentaires à base de plantes contenant de la coumarine : attention à la surconsommation, selon l'Anses

L'Anses nous avait déjà informé à propos des compléments alimentaire,

Voici que l'Anses met en garde selon une information du  12 mai 2021 contre les Compléments alimentaires à base de plantes contenant de la coumarine : attention à la surconsommation.

L’Anses a évalué le risque lié à la teneur en coumarine de certaines plantes pouvant être consommées en particulier dans les compléments alimentaires. Composé naturel odorant présent dans certaines plantes comme la cannelle, la coumarine est utilisée dans l’alimentation comme épice ou ingrédient aromatisant naturel. Consommée à de fortes doses, la coumarine peut provoquer des atteintes hépatiques. Afin d’éviter un dépassement de la dose journalière tolérable (DJT) fixée par l’Efsa, l’Agence recommande que l’apport de coumarine par les compléments alimentaires soit inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Par ailleurs, elle déconseille la consommation d’aliments riches en cannelle et de compléments alimentaires contenant de la coumarine par les personnes ayant des antécédents de maladie du foie.

La coumarine, un composé présent dans certaines plantes à des teneurs variables

Composé naturel odorant, la coumarine est utilisée dans certains produits cosmétiques et ménagers (parfums, désodorisants d’intérieur…) mais aussi dans l’alimentation. La coumarine est présente à l’état naturel dans certaines plantes telles que la cannelle, la fève tonka et le mélilot. La teneur en coumarine dans ces plantes ou leurs huiles essentielles est très variable et ces plantes peuvent être utilisées dans les compléments alimentaires sans qu’aucune teneur limite en coumarine ne soit indiquée.

L’Agence s’est autosaisie pour évaluer l’exposition alimentaire de la population à la coumarine et le risque de dépassement de la dose journalière tolérable (DJT).

Un risque de dépassement de la DJT chez les forts consommateurs de compléments alimentaires

Environ 40 % des adultes et 43 % des enfants sont exposés à la coumarine à travers leur alimentation, notamment par la consommation de condiments (herbes, épices), de sauces, de viennoiseries, de pâtisseries, de gâteaux ou encore de biscuits sucrés.

L’Agence fixe un apport journalier de coumarine dans les compléments alimentaires

Afin d’éviter un dépassement de la DJT pour les populations les plus exposées, l’Anses recommande un apport de coumarine dans les compléments alimentaires inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg.

L'Anses demande

Eviter la consommation d’aliments riches en cannelle et de compléments alimentaires riches en coumarine pour les personnes ayant des antécédents hépatiques, et, 

L'Agence déconseille aux personnes ayant eu des antécédents de maladie du foie ou prenant des médicaments pouvant provoquer des effets indésirables hépatiques, de consommer des aliments riches en cannelle ou des compléments alimentaires contenant de la coumarine.

Référence. Avis de l'Anses relatif à l’évaluation du risque d’hépatotoxicité lié à la teneur en coumarine de certaines plantes pouvant être consommées dans les compléments alimentaires ou dans d’autres denrées alimentaires.

mardi 15 décembre 2020

L'Anses, le principe de précaution et la protection du consommateurs pendant les Fêtes de Noël et du Jour de l'An

Le principe de précaution fait des ravages au sein de l'Anses, mais pas seulement au sein de l'Anses, comme je l'avais indiqué dans un article à propos des Listes de courses de Noël et du Nouvel An : Ne pas oublier la liste des très nombreux rappels de produits alimentaires et une liste de recommandations sans fin …

L'Anses nous avait déjà indiqué à propos des Fêtes de fin d'année, un rappel de nos recommandations

L'Anses revient de nouveau, cette fois-ci, avec « Plantes décoratives - leur ingestion peut être toxique pour les Hommes comme pour les animaux ».

Pendant les fêtes de fin d’année, le houx, le gui ou encore le poinsettia sont utilisées pour décorer les gâteaux, l’intérieur de sa maison ou son jardin. L’ingestion de baies ou de feuilles par les enfants ou les animaux peut s’avérer toxique et provoquer des symptômes plus ou moins graves en fonction des quantités consommées. En cas d’ingestion, l’Anses vous recommande d’appeler au plus vite un Centre antipoison.

Le houx : une plante toxique pour les Hommes comme pour les animaux

Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelles pour les animaux

Enfin, le Poinsettia (Euphorbia pulcherrima) ou «étoile de Noël», dont les feuilles se parent de couleurs rouges ou plus claires à la fin de l’année, est une plante décorative très appréciée pendant les fêtes. La mise à la bouche d’une feuille peut provoquer des troubles digestifs sans gravité chez l’enfant. En revanche, chez votre animal de compagnie, le mâchonnement de plusieurs feuilles ou de tiges peut avoir des conséquences plus importantes : troubles digestifs, salivation excessive….

Le blog peut aussi indiquer aussi sans modération les recommandations suivantes:

ne pas manger ou porter à la bouche le sapin de Noël, bien positionner le sapin de Noël, faire attention aux prises de courant pour les guirlandes lumineuses, attention au sapin qui prend feu, au monoxyde de carbone, à l'allumage de bougies, au feu de cheminée, pour les piles, attention au piles bouton pour les jeunes enfants, et surtout bien surveiller les enfants ... 

On peut ainsi continuer pendant longtemps ... merci donc l'Anses qui est, comme chacun le sait, ne l'oublions pas, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ... à suivre ...



Sans être comique, cet avis indique tout de même que la communication sur les recommandations du HCSP doit être positive, engageante, responsabilisante mais rassurante envers la population pour limiter un effet anxiogène.

Ah bon !

dimanche 6 décembre 2020

Syndrome hémolytique et urémique pédiatrique en France : L'incidence en 2019 est la plus élevée observée depuis le début de la surveillance

Santé publique de France publie le 3 décembre 2020 les données 2019 de la surveillance du syndrome hémolytique et urémique pédiatrique.
Le dispositif de surveillance du syndrome hémolytique et urémique pédiatrique permet de suivre l’évolution de cette maladie grave, mais peu fréquente en France (100 à 160 cas signalés/an).
En fait, comme nous allons le voir, il n'y a pas eu entre 100 à 160 cas signalés/an, mais 168 cas en 2019, c'est-à-dire le nombre le plus élevé depuis que la surveillance existe ...

Incidence annuelle du SHU pour 100 000 personnes-années chez les enfants de moins de 15 ans (flèches : épidémies survenues). France, 1996-2019. 

Incidence élevée de syndrome hémolytique et urémique pédiatrique en 2019
En 2019, 168 cas de syndrome hémolytique et urémique pédiatrique ont été notifiés à Santé publique France. L’incidence annuelle du SHU pédiatrique était de 1,46 cas/105personnes-années (PA) chez les enfants de moins de 15 ans, incidence la plus élevée observée depuis le début de la surveillance. L’incidence est maximale chez les enfants de moins de 3 ans, et diminue avec l’âge. Cette incidence en 2019 est la plus élevée observée depuis le début de la surveillance (5,78 cas/105personnes-années ).

A noter, que le sérogroupe le plus fréquemment observé en 2019 était O26 (49 % des 127 cas de SHU avec la présence de gènes stx confimée) comme en 2018, suivi par le sérogroupe O80 (17 % des cas). Le sérogroupe O157 représente seulement 8 % des cas en 2019. 

Epidémie liée à la consommation de fromages au lait cru : des messages de prévention à renforcer
L’incidence annuelle élevée en 2019 s’explique en partie par la survenue d’une épidémie d’infections à E. coli producteur de Shiga-toxines (STEC) O26 survenue au printemps en lien avec la consommation de fromages au lait cru. Cette épidémie a fait l’objet de mesures de gestion (retrait-rappel des fromages). Elle souligne, avec les cas groupés investigués en 2018 liés à la consommation de reblochon au lait cru, le risque associé au lait cru et aux fromages au lait cru et le besoin de privilégier des messages de prévention auprès des populations sensibles dont les jeunes enfants. 
Pour la grande majorité, aucune source commune de contamination n’a été identifiée. Une investigation a permis d’identifier comme source de contamination commune la consommation de fromages Saint Félicien et Saint Marcellin au lait cru, conduisant à des mesures de contrôle.

Cliquez sur l'image
pour l'agrandir
Comme il est rapporté dans la conclusion de l'article, « La sensibilisation du public et des professionnels de santé sur ce sujet doit être améliorée afin de prévenir la survenue de nouvelles épidémies. »

Mais pourquoi seulement le lait cru et les fromages au lait cru et ne pas y associer la cuisson à cœur des steaks hachés pour les enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées.  

Le ministère de l'agriculture a diffusé le 9 juillet 2020 une recommandation à propos de la Consommation de fromages à base de lait cru : rappel des précautions à prendre.

jeudi 26 novembre 2020

L'Anses et les compléments alimentaires 'naturels' pour cheveux à mâcher


Les recommandations de l'Anses de cet avis sont celles qui vous sont proposées dans la dernière actualité de l'Anses du 26 novembre 2020, bis repetita donc

Nous allons voir pourquoi cette recommandation de l'Anses ci-après est nécessaire mais non suffisante …

Commercialisé par la société HairBurst, le produit Chewable Hair Vitamins® est un complément alimentaire, sous forme de gommes à mâcher, utilisé notamment pour la vitalité des cheveux.
Dans le cadre de son dispositif de nutrivigilance, l’Anses a reçu en 2019 deux signalements d’hépatites aiguës menaçant le pronostic vital susceptibles d’être liées à la consommation de ce complément alimentaire. Les deux femmes, de 29 et de 36 ans, ont dû être hospitalisées et l’une d’elles a dû recevoir une greffe du foie en urgence. Toutes les deux prenaient un contraceptif oral.
Selon l’Anses, la responsabilité du complément alimentaire dans la survenue de ces deux hépatites aiguës sévères était très vraisemblable. Plusieurs hypothèses sont possibles : un effet complexe de la combinaison des nombreux ingrédients du produit, une interaction avec d’autres substances, notamment celles contenues dans les contraceptifs oraux, ou encore une éventuelle contamination ou adultération, c’est-à-dire un ajout d’une substance de façon frauduleuse.
Recommandations de l’Anses relatives à la consommation de compléments alimentaires :
  • Signaler à un professionnel de santé tout effet indésirable survenant suite à la consommation d’un complément alimentaire.
  • Respecter les conditions d’emploi fixées par le fabricant.
  • Eviter des prises multiples, prolongées ou répétées au cours de l’année de compléments alimentaires sans avoir pris conseil auprès d’un professionnel de santé (médecin, diététicien…).
  • Etre très vigilant vis-à-vis des allégations abusives.
  • Etre très vigilant quant à l’achat de produits vendus dans les circuits non traditionnels (internet, salles de sport…) et sans conseil individualisé d’un professionnel de santé.
Ces produits ne sont pas que vendus dans les circuits non traditionnels, ils sont aussi vendus, par exemple, chez Séphora,
Chewable Hair Vitamins ou Vitamines Pour Cheveux À Mâcher de marque HAIR BURST, aussi appelées « bonbons gomme », ces vitamines sont des pastilles à la fraise et au cassis, qui contiennent des ingrédients clés pour la santé des cheveux.
Mais quand va-t-on rappeler aux fabricants et aux distributeurs de mettre des recommandations très strictes encadrant ce type de produit et de cesser des allégations non fondées et parfois dangereuses… c'était un message à l'attention de la DGCCRF ...

Parmi les FAQs d'Hairburst, il est rapporté,
Les vitamines produisent-elles des effets secondaires négatifs?
Hairburst est 100% naturel. Par conséquent, aucun effet secondaire connu ne découle de sa prise. Si vous pensez que quelque chose dans les ingrédients peut ne pas être en accord avec vous, consultez votre médecin.
C'est extraordinaire, naturel signifie, pour Hairburst, sans danger !
Puis-je prendre Hairburst si je suis enceinte ou si j'allaite?
Oui, vous pouvez prendre nos vitamines pour les cheveux pour les nouvelles mamans, cette formule a été spécialement adaptée pour les femmes qui allaitent ou qui sont enceintes.
La réponse est non, selon l'Anses !

Dans la dernière publication de la DGCCRF du 10 mars 2020 sur le Contrôle des allégations nutritionnelles et de santé sur les sites internet de compléments alimentaires, il était rapporté, 
La règlementation est peu respectée, quelle que soit la taille de l’entreprise
Les enquêteurs ont contrôlé 95 sites internet proposant l’achat en ligne de compléments alimentaires et ont constaté de nombreux manquements à la réglementation. Le taux moyen de non-conformité (76%) est important.
Les principales anomalies constatées portaient sur l’utilisation d’allégations de santé non autorisées ou employées de manière non conforme (64 % des sites contrôlés concernés), l’utilisation d’allégations thérapeutiques interdites (49 % des sites contrôlés), l’emploi d’allégations dites «générales» non associées à des allégations de santé dûment autorisées (23% des sites contrôlés). 
Y'a encore beaucoup de boulot à faire, peut-être aussi renforcer la législation  ... car un rapide examen pour que la dérive de ces sites Internet se poursuit ...

jeudi 29 octobre 2020

Alimentation pendant la grossesse et la période d’allaitement, selon l'OSAV de Suisse

Une alimentation optimale pendant la grossesse et la période d’allaitement est primordiale pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est pourquoi l’
OSAV a formulé des recommandations pour cette phase de vie particulière.
La brochure et le dépliant sur l’alimentation pendant la grossesse et la période d’allaitement sont disponibles dans une nouvelle édition, mise à jour et refondue pour une meilleure lisibilité. L’OSAV y recommande par exemple d’éviter pendant la grossesse les pousses, les salades et fruits prédécoupés et emballés, et les fruits de mer peu cuits ou crus. En ce qui concerne les huiles, matières grasses et fruits à coque, les nouveaux textes mettent l’accent sur les aliments à consommer plus souvent, comme les noix et les huiles végétales de colza, d’olive, de noix et de lin.

Une vidéo est aussi proposée ici.

Hygiène
Les aliments crus peuvent par nature être contaminés par des germes. Au cours de la grossesse, vous devriez donc particulièrement respecter les règles d’hygiène suivantes : se laver soigneusement les mains et bien nettoyer les ustensiles de cuisine ; préparer les aliments crus et non lavés séparément des autres aliments ; conserver les aliments d’origine animale au réfrigérateur ; cuire suffisamment la viande, la volaille, les œufs et le poisson.

Allergies
N’évitez des aliments que lorsque votre médecin a détecté chez vous une allergie ou une intolérance. Dans le cas contraire, vous ne feriez que vous priver inutilement.

Allaitement
L’allaitement constitue l’alimentation la plus naturelle et la plus adéquate pour votre enfant. Il lui offre les meilleures chances de bien débuter dans la vie. Pendant les quatre à six premiers mois, l’idéal serait de nourrir votre enfant exclusivement avec du lait maternel.

Quelques exemples à prendre en compte pendant la grossesse
Boissons
  • Limitez votre consommation de boissons contenant de la caféine, comme le café, le thé noir, le thé vert, le thé froid, le cola et les boissons prêtes à la consommation à base de café au lait. 
  • Par exemple maximum 2 tasses de café ou 4 tasses de thé noir ou vert par jour. Évitez les boissons énergisantes et les boissons contenant de la quinine, comme le tonic et le bitter lemon.
Fruits et légumes
  • Nettoyez soigneusement les légumes, les salades, les herbes aromatiques et les fruits à grande eau.
Lait et produits laitiers
  • Évitez  le lait cru, les fromages à pâte molle et mi-dure à base de lait de vache, de brebis ou de chèvre (lait cru ou pasteurisé), la féta, les fromages à pâte persillée (fromages bleus), comme le gorgonzola.
  • Les aliments recommandés sont par exemple, le lait pasteurisé ou UHT, le yogourt, le kéfir (à base de lait pasteurisé), le fromage frais, comme la mozzarella, le séré et le cottage cheese (à base de lait pasteurisé), le fromage à pâte dure (à base de lait cru ou pasteurisé)
  • Viande, poisson, œufs
  • Évitez les produits animaux crus ou non cuits à cœur, comme la viande crue, les saucisses crues, comme le gendarme ou le salami, le jambon cru, le poisson cru, comme les sushis, et les fruits de mer crus, le poisson fumé, comme le saumon et la truite, les produits contenant des œufs crus, comme le tiramisu.
  • Ne mangez pas de foie durant les trois premiers mois de grossesse. La forte teneur en vitamine A du foie peut provoquer des malformations au début de la grossesse.
  • Ne consommez du thon frais et du brochet de l’étranger qu’occasionnellement.
  • Les poissons recommandés sont par exemple, le saumon, le thon en boîte, les sardines, les anchois et le hareng.
  • Variez les différentes sortes de poissons.
  • Ne consommez pas de gibier, comme le chevreuil, le cerf ou le sanglier. Le plomb que cette viande pourrait contenir peut entraîner des lésions du système nerveux de votre enfant.
Boissons alcoolisées
  • À éviter

samedi 3 octobre 2020

La caféine, une substance pas si anodine, selon l'Anses

 
L'Anses communique sur La caféine, une substance pas si anodine.

Caféine : quels effets sur l’organisme ?

La caféine agit principalement en contrant l’effet sédatif dû à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau. Ses effets sur le sommeil sont bien connus : retard d’endormissement, diminution du temps et de la qualité du sommeil. La caféine est d’ailleurs recherchée pour ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil. Les conséquences sur le sommeil sont très variables suivant l’âge des sujets, leur sexe et leurs habitudes de consommation.

L'Anses rapporte aussi « des risques de développement de comportements addictifs » et demande faire « attention aux mélanges avec l’alcool ou pendant l’activité physique ».

Les recommandations de l’Anses sont les suivantes :

Dans le cadre de son évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites « énergisantes », l’Anses s’est intéressée au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés. Au vu des résultats de son travail, l’Agence recommande :

  • de modérer la consommation de boissons caféinées,
  • de préférer les boissons contenant naturellement de la caféine (thé, café, ...) aux boissons artificiellement enrichis (boissons énergisantes...),
  • de ne pas associer alcool et caféine,
  • d’éviter d’associer caféine et activités physiques,
  • d’être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine chez les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et adolescents, les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies (troubles cardio-vasculaires, psychiatriques et neurologiques, insuffisance rénale, maladies hépatiques sévères…).

NB : On lira l'article scientifique de l'Anses sur la caféine, mis à jour le 8 juin 2016.

dimanche 12 juillet 2020

COVID-19 et Corée du Sud : Des centaines de drones illuminent le ciel pour adresser un message de distanciation sociale et de lavage des mains

« Des centaines de drones s'envolent dans le ciel de la Corée du Sud pour adresser un message de distanciation sociale et de lavage des mains », source Doug Powell du barfblog.

La Corée du Sud a tout fait pour le coronavirus.

Plus de 300 drones se sont envolés dans le ciel en Corée du Sud pour rappeler à la population l'importance de pratiquer la distanciation sociale et le lavage des mains.

Cela s'est traduit par une exposition spectaculaire sur la rivière Han samedi.

Les drones formaient un masque blanc et des cercles rouges étaient utilisés pour symboliser les particules de coronavirus, qui ont coûté la vie à près de 300 personnes dans le pays.

Des messages de soutien et des images des personnels de santé sont également apparus lors d’un affichage de 10 minutes organisé par le ministère des terres, des infrastructures et des transports.

L'une des images a dit «Thanks To Challenge», qui faisait référence à une campagne sur les réseaux sociaux sud-coréens qui a été créée pour dire merci aux personnels de santé du pays.

Il n'y avait pas foule pour regarder l'événement car cela n'a pas été annoncé à l'avance.

Le gouvernement a mis en ligne une vidéo de l'événement sur YouTube: «Merci pour les efforts de la population et du personnel médical.»

«Nous exprimons notre gratitude et notre respect à tous ceux qui souffrent de Covid-19.»

Cet évènement survient après que la Corée du Sud ait été félicitée pour sa réponse au virus, contenant rapidement l’épidémie initiale, bien que le pays ait connu des cas sporadiques depuis causés par de petits rassemblements et des pratiques de vente à domicile.

Selon le Mirror, la Corée du Sud n'a signalé aujourd'hui que 68 cas de coronavirus et 33 d'entre eux sont importés.

Cependant, le pays se prépare à une deuxième vague potentielle d'infections et cet événement avec des drones est là sans aucun doute pour rappeler aux citoyens qu'ils n'étaient pas encore sortis l’auberge.

Summer times is Salmonella times ...

Je relaie bien volontiers ce tweet d'EUFIC, Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation à propos de Salmonella.
  • Portez une attention particulière à la sécurité des aliments. Avec Salmonella, de nombreuses maladies d'origine alimentaire augmentent au cours de l'été, et la raison est double:
  • Les bactéries se multiplient plus rapidement dans des températures plus chaudes,
  • La manipulation sûre des aliments est plus difficile lors de la préparation des aliments à l'extérieur.
L'image montre les cas rapportés de salmonellose dans l’UE entre 2013 et 2018.
Par ailleurs, l’Anses rappelle ses recommandations à propos du barbecue et des infections alimentaires
Chaque année, l’Anses observe une recrudescence des cas d’infections alimentaires pendant l’été. Sont suspectées les pratiques d’hygiène liées aux repas pris à l’extérieur, comme les pique-niques ou les barbecues. L’Agence fait donc le point sur les précautions à prendre lors de la cuisson de viande au barbecue.
  • Conserver les viandes destinées à être cuisinées dans la partie la plus froide du réfrigérateur et les sortir au dernier moment.
  • Bien se laver et se sécher les mains avant et après la manipulation de viande crue.
  • Utiliser une planche pour découper la viande crue et une 2ème planche pour les autres aliments afin d’éviter le transfert des microorganismes de la viande crue sur des crudités par exemple.
  • Cuisson des volailles
    • Les volailles doivent être toujours consommées bien cuites à cœur : la chair ne doit pas être rose ni s'accrocher à l'os. Il est conseillé de précuire à la casserole les gros morceaux avec os avant de les passer au barbecue. Les marinades ayant éventuellement servi à la viande ne doivent pas être consommées sans avoir été cuites séparément afin d’éliminer les bactéries issues de la viande crue.
  • Cuisson des saucisses et viandes hachées :
    • Viandes hachées, boulettes, saucisses doivent être cuites à cœur car des bactéries pathogènes peuvent survivre si la cuisson n’est pas assez complète.
  • Ne pas utiliser les plats et ustensiles qui ont servi à découper et à transporter les viandes crues pour les servir une fois cuites.
  • Lors d’un barbecue ou d’un pique-nique, ne pas conserver les restes d’aliments plus de deux heures à température ambiante avant réfrigération.
  • Assurer un nettoyage régulier des grilles de cuisson et des bacs de récupération des graisses dans le cas des barbecues électriques.
  • Enfin, de manière générale, afin d’éviter la contamination de tous les consommateurs, il est recommandé de s’abstenir de manipuler les aliments ou les ustensiles en cas d’infection bactérienne, virale ou parasitaire (symptômes de gastro-entérite par exemple).
NB : Le recours à un thermomètre est aussi utile pour s’assurer de la cuisson des viandes …

dimanche 5 juillet 2020

Irlande et Nouvelle-Zélande : les autorités sanitaires émettent des avertissements sur la présence de toxines dans des coquillages

« Des autorités émettent des avertissements sur la présence de toxines dans des coquillages », source article de Joe Whitworth paru le 5 juillet 2020 dans Food Safety News. Article adapté par mes soins.

Les autorités irlandaises et néo-zélandaises ont émis des avertissements concernant la consommation de coquillages collectés au cours de la semaine écoulée.

Le Marine Institute en Irlande a détecté des quantités de composés naturels dans des coquillages qui peuvent provoquer des maladies chez les consommateurs. Des niveaux accrus ont été constatés au cours des dernières semaines lors d'un programme de surveillance systématique des coquillages à l'échelle nationale le long des côtes sud-ouest et ouest.

Les phycotoxines dont toxines lipophiles comprenant les diarrheic shellfish poison (DSP)  des coquillages peuvent entraîner une maladie temporaire de type gastro-instinale et d’autres toxines amnésiantes ou ASP (Amnesic Shellfish Poison) peuvent entraîner des troubles neurologiques potentiellement graves. Les coquillages avec des niveaux toxiques de PSP ne sont pas différents de ceux qui sont sûrs à consommer.

La présence des composés est normale à cette période de l'année et est due aux espèces microscopiques de phytoplancton, communes dans les eaux côtières en été en raison de la longueur du jour plus longue et des températures plus chaudes. Les toxines qu'elles produisent peuvent s'accumuler dans les mollusques filtreurs et rendre les consommateurs malades.

Évitez la récolte publique
Le problème a conduit à la fermeture temporaire de certaines zones de production commerciale de coquillages. Toutes les récoltes commerciales dans les zones touchées ont cessé et des produits sûrs provenant d'autres parties du pays sont disponibles auprès de fournisseurs agréés de détaillants et de restaurants.

L'Institut, le Laboratoire national de référence (LNR) pour les biotoxines marines, gère conjointement le programme de surveillance avec la Food Safety Authority of Ireland et la Sea Fishery Protection Authority.

Dave Clarke, directeur du programme de sécurité des coquillages du Marine Institute, a dit que le programme de surveillance est conçu pour protéger le consommateur et garantir des mollusques irlandais de haute qualité sur les marchés internationaux et nationaux.

« Cet été, jusqu'à présent, des niveaux élevés de phytoplancton toxique et de toxines dans les mollusques et coquillages ont nécessité des fermetures temporaires jusqu'à ce que le problème disparaisse. Nous recommandons fortement au public d'éviter de cueillir leurs propres coquillages le long du littoral et de ne s'approvisionner que dans un établissement de vente au détail agréé », a dit Clarke.

Alors que des personnes commencent à retourner sur la côte, le risque de récolte publique de coquillages tels que moules, palourdes, coques ou huîtres pour leur propre consommation augmentera. Cependant, il est déconseillé et seuls les crustacés provenant de détaillants agréés doivent être consommés, selon le Marine Institute.

Nouvelle-Zélande et avertissements précédents
Le ministère des Industries primaires (MPI) a émis un avertissement sanitaire avisant le public de ne pas collecter ni consommer les coquillages récoltés de Cape Kidnappers à l'embouchure de la rivière Mohaka.

Des tests de routine sur des échantillons de coquillages de cette région ont montré des niveaux de toxines PSP supérieurs à la limite de sécurité de 0,8 milligramme par kilogramme fixée par le MPI. Il n'y a pas de conchyliculture commerciale dans la région affectée.

L'agence a averti que les moules, les huîtres, les tuatua, les pipi, les toheroa, les coques, les pétoncles, les catseyes, les kina (oursins) et tous les autres mollusques bivalves ne devraient pas être consommés. Le pāua, le crabe et les écrevisses peuvent être consommés si les intestins ont été enlevés avant la cuisson.

Les symptômes du PSP apparaissent généralement entre 10 minutes et trois heures après l'ingestion et peuvent inclure un engourdissement et une sensation de picotement autour de la bouche, du visage, des mains et des pieds, des difficultés à avaler ou à respirer, des étourdissements, des maux de tête, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, une paralysie et une insuffisance respiratoire. Il peut être mortel dans les 12 heures.

Les symptômes du DSP commencent généralement dans les 30 minutes suivant l'ingestion et durent environ une journée. Ils comprennent la diarrhée, les vomissements, les nausées et les crampes abdominales.

En juin, l'équipe de santé environnementale du Highland Council a identifié des niveaux plus élevés de biotoxines de mollusques bivalves à la suite d'une surveillance de routine à Kyles of Scalpay, au large de la côte est de l'île de Skye.
La consommation d'articles tels que les moules, les coques, les huîtres ou les rasoirs de ces régions peut présenter un risque pour la santé. La cuisson ou la congélation n'élimine pas la toxine.

Selon Comhairle nan Eilean Siar (Western Isles Council), Comhairle nan Eilean Siar a également poursuivi ses travaux de surveillance au nom de Food Standards Scotland pour identifier des niveaux élevés de toxines des crustacés à Traigh Mhor à Barra.

Des avis pour avertir le public ont été affichés à divers endroits sur le rivage. Des pêcheurs commerciaux de mollusques ont été contactés dans ces zones et des mesures ont été prises pour reporter la récolte jusqu'à ce que les niveaux d'algues diminuent.

France
Selon le RASFF de l’UE, il y a depuis le début de l’année 2020, 45 notifications pour des coquillages de France contaminés, la plupart étant à cause de la présence de norovirus ; deux notifications des 18 juin et du 19 mai 2020 concernaient la présence de DSP dans des coquillages de France.