mardi 9 février 2021

Les données 2020 de la FDA montrent les cinq principales catégories de non-conformités dans les entreprises alimentaires

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Les données de la FDA pour 2020 montrent les cinq principales catégories de non-conformités dans les entreprises alimentaires», source Food Safety News.

Les données d'observation des inspections de la FDA pour l'exercice financier 2020 (FDA’s Inspection Observation Data for the Fiscal Year (FY) 2020), illustrant la fréquence à laquelle des non-conformités particulières ont été constatées lors des inspections d'installations alimentaires entre octobre 2019 et septembre 2020, sont publiées.

La société Registrar Corp., basée à Hampton en Virginie, a procédé à cette ventilation des données de la Food and Drug Administration et a fourni une analyse des cinq principales catégories de non-conformités citées par les inspecteurs de la FDA au cours de l'exercice 2020:

1. Programmes de conformité des fournisseurs étrangers

En vertu de la Loi sur la modernisation de la sécurité des aliments (FSMA), la FDA exige que la plupart des importateurs de produits alimentaires développent et maintiennent des programmes de vérification des fournisseurs étrangers (FSVPs pour Foreign Supplier Verification Programs) pour leurs fournisseurs. L'exigence est conçue pour aider à garantir que les fournisseurs soient conformes à la FDA et produisent des aliments de façon sûre.

Lors des inspections FSVP, la FDA attend des importateurs qu'ils présentent des FSVPs complets qui garantissent de manière adéquate la sécurité des aliments des fournisseurs. Au cours de l'exercice 2020, la FDA a cité 514 établissements qui n’ont pas développé de FSVP. Alors que la plupart des inspections des installations alimentaires ont été interrompues pendant la majeure partie de 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, la FDA a continué à mener des inspections FSVP à distance. Les citations liés au FSVP ont augmenté de 51% par rapport à 2019. C'est la troisième année consécutive que l'incapacité à développer un FSVP était la non-conformité d'inspection la plus citée.

2. Analyse des dangers

En 2020, la FDA a cité 104 cas où les installations n'ont pas fourni une analyse des dangers adéquate. L'agence exige de la plupart des installations alimentaires qu'elles identifient les dangers biologiques, chimiques ou physiques potentiels pouvant survenir dans l'installation et établissent des contrôles préventifs pour ces dangers. C'est une autre façon dont la FDA s'assure que les installations respectent les protocoles de sécurité des aliments.

Ces dangers peuvent varier. Par exemple, une installation peut déterminer qu'il est possible que des pathogènes survivent au traitement destiné à les éliminer. Alternativement, l'établissement peut identifier les zones où un nettoyage inadéquat de l'équipement peut entraîner un contamination croisée avec des allergènes.

3. Lutte contre les nuisibles

Lors des inspections des installations, les inspecteurs de la FDA recherchent des signes d'infestations potentielles par des nuisibles. La FDA a cité 98 installations qui n’ont pas réussi à prévenir l’entrée des nuisibles dans leur installation alimentaire ou pour avoir abusé des pesticides d'une manière qui pourrait causer une contamination alimentaire potentielle.

4. Contrôles de la fabrication

Les contrôles de la fabrication, de la transformation, de l'emballage et du stockage représentent 95 des citations d'installations alimentaires en 2020. Cette citation indique qu'une installation n'a pas mené d'opérations dans des conditions qui minimiseraient les risques de croissance potentielle des micro-organismes, de contamination croisée par des allergènes ou de contamination et d’altération des aliments. La FDA exige que les installations fournissent des environnements contrôlés lors de la manipulation des produits alimentaires afin d'éviter les risques potentiels pour la santé des consommateurs.

5. Personnel

La cinquième non-conformité la plus citée lors des inspections alimentaires au cours de l'exercice 2020 était liée à des problèmes de personnel. Celles-ci peuvent inclure des problèmes d’hygiène ou d’autres bonnes pratiques de fabrication liées à la manipulation des produits alimentaires par les employés. La FDA a publié 87 citations pour cette non-conformité.

Nettoyage-désinfection

Bien qu'aucune citation en matière de nettoyage-désinfection ne figure à elle seule dans le top cinq, les citations en matière de nettoyage-désinfection représentent une part importante des non-conformités de l'exercice 2020 lorsqu'elles sont combinées avec d'autres non-conformités. Par exemple:

  • La FDA a cité 81 fois des installations de transformation des produits de la mer pour ne pas avoir correctement surveillé leurs pratiques de nettoyage-désinfection. Celles-ci pourraient inclure, mais sans s'y limiter, une surveillance insuffisante de «la salubrité de l'eau qui entre en contact avec les aliments, l'état et la propreté des surfaces en contact avec les aliments» ou «l'entretien des installations de lavage des mains, de désinfection des mains et des toilettes».
  • La FDA a cité 80 installations pour des problèmes d'entretien et de nettoyage-désinfection de l'entreprise. Celles-ci sont le résultat de l'incapacité à maintenir une installation alimentaire propre et salubre, ce qui peut également constituer des menaces environnementales pour les produits alimentaires. La FDA a cité des installations pour ne pas avoir désinfecté leur équipement 58 fois.
  • La FDA a cité 45 fois des installations concernant le nettoyage-désinfection des surfaces en contact avec les aliments. Cela signifie généralement que les ustensiles et les surfaces utilisés dans la préparation des aliments n'ont pas été correctement nettoyés pour éviter la contamination du produit.

Se préparer pour l'exercice 2021

Alors que les non-conformités au FSVP ont connu une augmentation significative, des autres principales citations ont été émises moins de fois au cours de l'exercice 2020 que de l'exercice 2019. Cela est probablement dû au report temporaire de la plupart des inspections des établissements alimentaires en 2020 en raison du COVID 19.

Pour 2020, les enregistrements d'installations alimentaires de la FDA ont totalisé 241 567 dans le monde. Les inscriptions pour 2021 sont en baisse d'environ 25% à 182 147.

Les experts en sécurité des aliments de Registrar Corp. aident les entreprises à réussir les inspections des installations et à se conformer aux autres réglementations de la FDA.

Des phages peuvent anticiper l'emplacement des bactéries et les détruire avant qu'elles ne provoquent une infection

«Changer la donne des antibiotiques: Des phages peuvent anticiper l'emplacement des bactéries et les détruire avant qu'elles ne provoquent une infection», source Baylor College of Medicine.

Des chercheurs du Baylor College of Medicine et d'autres institutions ont identifié une nouvelle stratégie permettant d'éliminer les bactéries à un endroit précis avant qu'elles ne provoquent une infection. La stratégie utilise un phage, un virus qui infecte et détruit les bactéries, qui peut localiser spécifiquement au même endroit que les bactéries vivent dans le tractus gastro-intestinal. La proximité entre le phage et les bactéries facilite l’attaque du phage et l’élimination ultérieure des bactéries.

Cette stratégie a le potentiel de changer la donne dans la lutte contre les bactéries résistantes aux antibiotiques qui vivent dans des endroits difficiles à atteindre, comme la couche de mucus de l'intestin. L'étude paraît dans la revue mBio (l’article est disponible en intégralité).

«Les phages sont très spécifiques dans leur capacité à infecter et à détruire certaines espèces ou souches de bactéries et pas d'autres, comme les bonnes bactéries. Aux États-Unis, la phagothérapie devient de plus en plus une option disponible pour traiter les infections bactériennes résistantes aux antibiotiques, un grave problème de santé», a dit le premier auteur, la Dr Sabrina Green, directrice de la recherche et du développement pour les laboratoires TAILΦR à Baylor.

Les bactéries résistantes aux antibiotiques, telles que ExPEC ST131, peuvent coloniser l'intestin humain sans provoquer de maladie, mais elles peuvent également sortir de l'intestin et infecter d'autres organes. Par exemple, ces bactéries ont été associées à des infections des voies urinaires, du cerveau, du péritoine, des organes périphériques, du sang et des dispositifs à domicile, tels que les cathéters urinaires, les dispositifs vasculaires, les sondes d'alimentation et les drains des plaies, entraînant 9 millions de cas d'infection par an.


L'équipe a montré dans des travaux antérieurs que les phages peuvent traiter efficacement une infection causée par la bactérie ExPEC ST131. Dans cette étude, ils voulaient voir s'ils pouvaient utiliser des phages pour éliminer ces bactéries afin de prévenir une infection.

Trouver le bon phage
De nombreux phages ont du mal à combattre les bactéries intestinales. L'équipe a découvert qu'il existe un facteur présent dans les intestins des mammifères qui empêche les phages de détruire les bactéries. Ils ont identifié le facteur comme la mucine, des protéines collantes qui forment une couche entre les cellules épithéliales intestinales et la couche de micro-organismes.

Les chercheurs ont estimé que bien que les mucines empêchent de nombreux phages d'infecter les bactéries, certains ont peut-être développé un moyen de contrer l'effet des mucines et, par conséquent, sont capables de cibler les bactéries dans des environnements riches en mucines.

«Nous avons criblé les eaux usées humaines et les excréments d'animaux à la recherche de phages aux propriétés uniques qui facilitent leur capacité à détruire les bactéries en présence de mucines», a dit l'auteur correspondant, le Dr Anthony Maresso, professeur de virologie moléculaire et de microbiologie à Baylor. «Nous avons découvert un nouveau phage appelé ES17 qui se lie aux mucines, et cette propriété semblait améliorer sa capacité à infecter les bactéries dans les environnements riches en mucine, comme l'intestin

D'autres études ont examiné de plus près cette nouvelle interaction phage-mucine. Green, Maresso et leurs collègues ont découvert que le phage ES17 se lie à une molécule particulière appelée le sulfate d’héparane qui peuvent être trouvée non seulement dans les mucines, mais également à la surface de divers types de cellules, y compris les cellules épithéliales. Cela a incité les chercheurs à déterminer si la liaison au sulfate d'héparane sur les cellules épithéliales, que les chercheurs avaient également découvert est le même site de liaison utilisé par la bactérie hôte ES17 ExPEC, contribuerait à la capacité de ES17 à cibler et à détruire les bactéries dans l'environnement intestinal.

«Nous avons testé l'effet du phage ES17 sur son hôte bactérien ExPEC dans un intestin murin, en le comparant à des phages connus pour être incapables d'infecter leur hôte bactérien dans des environnements complexes», a dit Green. «Nous avons constaté que seul ES17 avait la capacité unique de cibler et d'éliminer les bactéries ExPEC dans les modèles animaux.»


Une nouvelle stratégie pour prévenir les infections bactériennes
Pris dans leur ensemble, les résultats suggèrent que la capacité du phage ES17 à se lier au sulfate d'héparane sur des surfaces riches en mucine et directement sur les cellules épithéliales de mammifères sert d’intermédiaire à sa localisation dans les zones profondes de l'intestin où des réservoirs de bactéries peuvent être présents. Les chercheurs proposent que la proximité des bactéries ExPEC facilite l'invasion des phages et l'élimination des bactéries avant qu'elles n'aient la possibilité de sortir de l'intestin et d'infecter d'autres organes.

«Les phages sont des virus qui se spécialisent dans l'invasion et l'élimination de bactéries spécifiques. Ici, nous avons montré le premier phage qui se lie également aux cellules épithéliales humaines et que cette propriété sert d’intermédiaire à un nouveau mécanisme de lutte contre les infections bactériennes que nous appelons le ciblage positionnel, car il permet au phage d'anticiper où les bactéries qu'il cible seront localisées», a dit Maresso . «Nous prévoyons la possibilité que le ciblage positionnel soit la façon dont les médicaments intelligents fonctionneront à l'avenir. Les médicaments ne seront pas simplement distribués dans tout le corps dans l’espoir qu’une partie se terminera au bon endroit. Les médicaments du futur n'iront que précisément là où ils sont censés agir. Notre travail avec les phages est le premier cas dans lequel cela a été réalisé.

Après l'épidémie de listériose en Espagne, un plan de contrôle se met en place

«La stratégie Listeria progresse après une importante épidémie», source article de Joe Whitworth paru le 9 février 2021 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Les responsables d'une région d'Espagne ont fourni une mise à jour d'une stratégie de contrôle de Listeria à la suite d'une importante épidémie en 2019.

La stratégie triennale fait partie d'une série de mesures prises par les autorités, notamment le financement d'un projet et l'organisation d'un événement, pour prévenir une autre épidémie.

Les phases 1 et 2 du plan de contrôle de Listeria monocytogenes en Andalousie ont été élaborées par le ministère de la santé et de la famille.

L'épidémie causée par du porc rôti réfrigéré de marque La Mecha produit par Magrudis a touché plus de 200 personnes. Lors de l'alerte d'août à octobre 2019, trois personnes sont décédées et il y a eu cinq avortements.

Une première phase a couvert le dernier trimestre de 2019. Au cours de cette période, près de 1 500 contrôles officiels ont été effectués, le nombre d'échantillons alimentaires pour la recherche de Listeria doublant à plus de 700 et les échantillons de surface presque triplés à près de 400.

L'objectif était de sensibiliser et d'améliorer la préparation des entreprises de viande contre Listeria. Les autorités ont déclaré que les entreprises avaient désormais une réponse plus agile en cas d'incident, grâce à la mise en œuvre de mesures préventives et à la surveillance des environnements et des surfaces de production.


Seconde phase

Le ministère de la santé et de la famille a élaboré des lignes directrices pour le contrôle de la Listeria dans les produits carnés pour les entreprises andalouses du secteur et celles impliquées dans les contrôles officiels.

La deuxième phase, en 2020, a consisté à caractériser toutes les entreprises et leurs produits en ce qui concerne le risque Listeria et à inclure ces informations dans la base de données officielle des contrôles. Les travaux comprenaient l'évaluation de l'efficacité des contrôles adoptés par les entreprises; vérifier le respect des limites de Listeria et accroître l'efficacité des contrôles officiels.

La phase 2 a été étendue à tous ceux qui mettent sur le marché des aliments à risque de contamination par Listeria, y compris les secteurs du poisson, des produits laitiers et des légumes, soit quelques 2 000 entreprises. Le nombre d'analyses est supérieur à ce qui était prévu en 2019 avec plus de 1 100 échantillons de recherche de Listeria en Andalousie pour 2020. Les résultats analytiques ont montré 11 positifs sur 704 échantillons en 2019 et 15 positifs sur 1 135 échantillons en 2020.

Les systèmes de suivi et de surveillance ont été modernisés avec le séquençage du génome complet des souches de Listeria, la formation et l'utilisation du logiciel FoodChain-Lab. Les travaux sur une troisième phase, couvrant 2021 et au-delà, sont en cours.

Les autorités andalouses avaient préalablement réservé 100 000 euros pour la recherche afin de tirer les leçons de l'épidémie dans la région. Le projet examine les aspects épidémiologiques, microbiologiques et cliniques de l'incident.

Début 2019, près de 700 experts se sont réunis à Séville pour discuter du plus grand incident de Listeria jamais enregistré en Espagne lors du Symposium international sur l'épidémie de listériose andalouse.

Pesticides: Quand la fondation Nicolas Hulot ne connaît pas son dossier !

 Cela commence par ce qu'il convenu d'appeler une fake-news,

Mais cela se poursuit ainsi,

Ou encore,

Mais comme cette fondation presiste, Madame Emmanuelle Ducros insiste,

Malhonnête ou mal informé, Nicola Hulot qui déclare en substance "« quel dommage qu’il n’y ait pas une étude complète sur la sortie du glypho pour voir, culture par culture, comment s’en sortir »?

C'est la journée du mensonge????

Mise à jour du 10 février 2021. On lira cet article de seppi, Pesticides et Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme : mensonge d'ONG ou incurie médiatique ?

L'utilisation des pesticides aurait augmenté de 25 % en dix ans 

Mise à jour du 12 février 2021. On lira dans Le PointLes médias sont-ils en train de précipiter le déclin de l’agriculture française ? Extrait.

Tribune. L’écrivain Jean-Paul Pelras, ancien maraîcher, exhorte les médias à vérifier les informations qu’ils publient sur les sujets agricoles.

Si la question a de quoi surprendre, elle découle pourtant d'un certain constat. Depuis quelques années, défenseurs de l'environnement et journalistes retournent la terre pour en extraire cette portion consubstantielle d'idéologie qui alimente leurs fonds de commerce respectifs. Ils la retournent sans jamais utiliser le moindre outil susceptible d'user les corps et de vider les trésoreries. Car il est désormais inutile de se baisser pour tirer profit de son travail, puisqu'il suffit, en thésaurisant sur la pensée ambiante, de s'occuper de celui des autres. De préférence en le stigmatisant pour que l'affaire soit encore plus rentable.

Prenons pour exemple la dernière saillie de la Fondation Nicolas Hulot rebaptisée « Pour la nature et l'homme » qui communique depuis quelques jours sur l'augmentation de l'utilisation des pesticides. Mis à part Géraldine Woessner pour le journal Le Point et Emmanuelle Ducros pour L'Opinion qui se sont attachées, avec des données étayées, à apporter une contradiction sur certains points du rapport, la quasi-totalité de la galaxie médiatique s'est emparée, sans aucun esprit critique, de cette information forcément à charge contre le monde agricole.

Mise à jour du 16 février 2021. On lira dans les Nouvelles fraîches d'Olivier MasbouQuand Denormandie se paye Hulot ...
Décidement, il me faut prendre l’habitude de complimenter le ministre de l’Agriculture. En principe, ce n’est pas le genre de la maison, mais objectivement, je trouve, et je ne suis pas le seul, Julien Denormandie courageux dans ses réponses au lobby écolo. Son tweet, en réaction au ‘rapport’ de la Fondation Nicolas Hulot sur les pesticides, abondamment repris par la presse dite ‘grande’, en est encore la preuve : « Arrêtons de faire croire que la transition n’est pas en cours ou que l’agriculture s’y opposerait ! C’est dégradant et c’est faux ». ‘Dégradant’ et ‘Faux’, dommage que cette réponse n’ait pas eu autant de reprises que le ‘faux’ et ‘dégradant’ rapport de NH… 

Mise à jour du 17 février 2021. On lira la Lettre à Christiane Lambert : «M. Hulot doit s’excuser !» [par Jean-Paul Pelras].

Mise à jour du 26 février 2021. D'après Mme Emmanuelle Ducros, à lire dans @FranceAgricole, après les manipulations de la Fondation Hulot. Le fantastique cynisme des activistes, le formidable problème de relations publiques de l'agriculture et l'incroyable paresse des médias face à la complexité. Par André Heitz (@SeppiWackes). 

Mise à jour du 2 mars 2021. On écoutera Pascal Perri dans cette vidéo ci-dessous,

La transition écologique voulee par le gouvernement, c'est trop d'eau en hiver et pas d'eau en été. On marche sur le tête !

Le blog notes d'Olivier Masbou du 8 février 2021traite d'un sujet d'actualité, « Que d’eau, que d’eau ! », mais lisez attentivement pour voir les conséquence de ce trop plein d'eau …

Les inondations dans le Sud-Ouest reposent la question des retenues d’eau. Le Premier ministre a été, un peu, chahuté par des agriculteurs à son arrivée à Marmande. Et des acteurs économiques du Lot-et-Garonne de premiers plans prennent la parole.

«Il n’a fallut que 5h30 aujourd’hui pour que passe dans la Garonne à Tonneins l’équivalent des volumes nécessaires pour irriguer la totalité de l’Agriculture du département de Lot et Garonne pendant un an. On s’adapte?» écrit Jean-Luc Reigne, directeur de la coopérative Unicoque (noix et noisettes à la marque Koki), le 3 février sur son compte twitter. Que ce soit dans le Lot-et-Garonne, dans les deux Charente, dans d’autres départements du Sud-Ouest, les agriculteurs ont posté de nombreux messages qui ont tous le même sens. L’eau tombe en abondance, les rivières et les fleuves débordent, les inondations font de nombreux dégâts, et parfois des victimes. Puis c’est la décrue, l’eau s’écoule, s’en va, rejoint l’Océan ou la Mer, laissant derrière elle des traînées de boues. Et l’été prochain, il faudra restreindre, voire interdire, certains usages de l’eau. Les conflits sur l’usage de l’eau sont nombreux de Sivens dans le Tarn au lac de Caussade en Lot-et-Garonne, en passant par les Deux-Sèvres ou la Vienne, avec les projets de bassines, etc…

Dans le Lot-et-Garonne justement, le Premier ministre a failli avoir un accueil mouvementé. La Coordination rurale (CR), puissante dans ce département, a tenté d’empêcher son hélicoptère d’atterrir le 5 février à Marmande. La CR a obtenu un rendez-vous avec un conseiller pour évoquer notamment le dialogue difficile dans ce département avec l’Office français de la biodiversité sur le curage, ou plutôt le non-curage, des fossés et des ruisseaux. Toujours dans ce département, un groupe de 20 acteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire de premiers plans* ont publié une tribune dans la presse locale (La Dépêche du 7 février).

Après avoir évoqué l’importance des débits de ces derniers jours, les signataires rappellent qu’«en 2020, pratiquement aucune autorisation de création de retenue n’a été délivrée sur le territoire du département. C’est la première année depuis 40 ans». Les auteurs veulent défendre «une irrigation efficiente sur le plan économique, environnemental et sociétal qui intègre une gestion pluriannuelle du stockage de l’eau permet de faire des variations du climat un atout pour nos territoires». «La forme du stockage n’est pas la question. Toutes les formes de stockage sont à étudier» du plus grand au plus petit ajoutent-ils. «Cultivons le pragmatisme, sortons des idéologies stériles et génératrices de conflits, prenons la responsabilité d’investir pour notre avenir régional, dans le développement équilibré de la ressource en eau» concluent les auteurs.

Avant de terminer, signalons que dans Le Figaro (4 février), l’ami Eric de la Chesnais rappelle utilement qu’à 200 kilomètres à l’est de Paris, dans la Marne, l’Aube, et la Nièvre, grâce aux agriculteurs, des terres agricoles servent de bassins de rétention pour limiter la montée de la Seine dans la capitale. Avec pour conséquences des pertes de rendements pour les prochaines récoltes. Et on ne leur dit pas toujours merci.

* les signataires de la tribune : Maître Prunille, Koki, Les Paysans de Rougeline – Valprim, Epi de Gascogne, Coufidou, Syngenta, Terres du Sud, Expalliance, Cadralbret, KWS, Terres du Sud, Vallée du Lot coopérative agricole, SES Vanderhave, CER France, VLDC Berticot et Graman, Interbio Nouvelle-Aquitaine, Crédit Agricole, Cuma de Lot-et-Garonne, Chambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, La Coopération Agricole, ACMG.

Et pendant ce temps, selon une information du 7 février 2021, «Sécheresse : en colère, les agriculteurs du Lot privés d'indemnités».

À voir ses champs actuellement imbibés d’eau à Frayssinet-le-Gélat (Lot -aa), difficile de croire que Philippe Valet a connu la sécheresse, il y a sept mois de ça. Pourtant, «c’était le désert, tout était pelé, les bêtes n’avaient rien à manger», explique l’éleveur de vaches allaitantes. Ce n’est pas la première année que les paysans du Lot doivent faire face à la sécheresse pendant l’été. Mais ils en ont assez. La FDSEA et les JA ont déposé un dossier pour ,calamité agricole liée à cette sécheresse au ministère de l’Agriculture.

Je vous le dis, on marche sur la tête dans ce pays ... 

Et en complément, voici aussi un autre exemple en Charente,

lundi 8 février 2021

La crise sanitaire de la covid-19 et sa gestion: le rapport qui dévoile presque tout !

Le blog Hashtable a publié le 5 février 2021 un article, «Gestion de la pandémie : ce rapport que le gouvernement voudrait faire oublier».

Il s'agit du rapport fait au nom de la commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion, 456 pages, enregistré le 8 décembre 2020.

Comme l'indique l'article «Le rapport est roboratif», mais «On trouve de joyeuses pépites» …

Ainsi, j'ai repris quelques uns des exemples choisi et j'en ai ajouté plusieurs autres,

«Des autorités en alerte précoce mais un pays finalement mal préparé et mal équipé», page 29,

«Un défaut de vigilance à l’égard des plus vulnérables qui a conduit à un lourd bilan humain», page 54,

«Les atermoiements des pouvoirs publics dans la gestion des besoins en équipements de protection individuelle», page 72,

«Informé de la situation des stocks en 2018, le DGS a pourtant choisi de ne pas les reconstituer, sans en informer la ministre, et en faisant modifier a posteriori les conclusions d’un rapport d’experts .», page 95,

« Le fiasco des masques a été sciemment dissimulé par le Gouvernement durant la crise », page 109,

«le choix de la réquisition : une méthode contre-productive, qui a dégradé le dialogue entre État et collectivités», page 131,

«une riposte essentiellement hospitalière et des stratégies de soins sans coordination», page 155, c’est ballot d'avoir oublié les médecins généralistes,

«la réactivité des acteurs malgré les embûches administratives», page 165,

«Un système de santé focalisé sur une pathologie au détriment des autres : une crise sanitaire en cache-t-elle une autre ?», page 184,

«L’embolie du système de prise en charge a acculé les soignants à une priorisation des patients préjudiciable aux plus vulnérables», page 220,

«Le temps de la parcimonie : entre manque d’anticipation, contraintes techniques et pesanteurs organisationnelles, une montée en charge lente des capacités à tester», page 263 ; on pourrait aussi ajouter aujourd'hui de faibles capacités à vacciner !,

«Tracer et Isoler : une démarche de santé publique en échec», page 291, on peut même dire que c'est toujours d'actualité ;

«Santé publique France : une agence contestée et débordée par l’ampleur de la crise. Une agence insuffisamment armée et préparée pour affronter une crise sanitaire d’une ampleur inédite», page 346,

«Refaire de la préparation au risque pandémique une priorité de l’action publique», page 368.

Bonne lecture ...

Une étude identifie le «talon d’Achille» des bactéries liées à la maladie de Crohn

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«Une étude identifie le «talon d’Achille» des bactéries liées à la maladie de Crohn», source Weill Cornell Medicine.

La découverte d'un «talon d'Achille» dans un type de bactérie intestinale qui provoque une inflammation intestinale chez les patients atteints de la maladie de Crohn pourrait conduire à des thérapies plus ciblées pour une maladie difficile à traiter, selon des chercheurs de Weill Cornell Medicine et du NewYork-Presbyterian.

Dans une étude publiée le 3 février dans Cell Host and Microbe, les chercheurs ont montré que les patients atteints de la maladie de Crohn présentaient une surabondance d'un type de bactérie intestinale appelée Escherichia coli adhérent et invasif (AIEC), qui favorise l'inflammation de l'intestin. Leurs expériences ont révélé qu'un métabolite produit par la bactérie interagit avec les cellules du système immunitaire dans la muqueuse de l'intestin, déclenchant une inflammation. Interférer avec ce processus, soit en réduisant l’approvisionnement alimentaire des bactéries, soit en éliminant une enzyme clé dans le processus, a soulagé l’inflammation intestinale chez un modèle murin de la maladie de Crohn.

«L'étude révèle un point faible thérapeutiquement ciblable dans la bactérie», a dit l'auteur principal, le Dr Randy Longman de la Division de gastro-entérologie et d'hépatologie et directeur du Jill Roberts Center for Inflammatory Bowel Disease chez Weill Cornell Medicine and NewYork-Presbyterian/Weill Cornell Medical Center.

Pour trouver ce «talon d'Achille», le Dr Longman et ses collègues, dont les Drs. Ellen Scherl et Chun-Jun Guo de Weill Cornell Medicine et collaborateurs le Dr Gretchen Diehl au Memorial Sloan Kettering et le Dr Kenneth Simpson sur le campus de Cornell à Ithaca, ont ciblé un processus que l'AIEC utilise pour convertir un sous-produit de la fermentation du sucre dans l'intestin pour se développer . Plus précisément, l'AIEC utilise du 1,2-propanediol, un sous-produit de la dégradation d'un type de sucre appelé fucose qui se trouve dans la muqueuse des intestins. Lorsque l'AIEC convertit le 1,2-propanediol, il produit du propionate, dont l'étude a montré qu'il interagit avec un type de cellule du système immunitaire appelé phagocytes mononucléaires qui se trouvent également dans la muqueuse de l'intestin. Cela déclenche une cascade d'inflammation.

Ensuite, les chercheurs ont conçu des AIEC génétiquement modifiées pour ne pas disposer d'une enzyme clé dans ce processus appelée propanediol déshydratase. Sans propanediol déshydratase, les bactéries ne déclenchent pas de cascade d’inflammation dans un modèle murin de la maladie de Crohn. La réduction de l'approvisionnement disponible en fucose dans l'intestin de l'animal a également réduit l'inflammation.

«Changer une voie métabolique dans un type de bactérie peut avoir un impact important sur l'inflammation intestinale», a déclaré la co-auteure principale de l'étude, Monica Viladomiu, post-doc en médecine à la Division de gastro-entérologie et d'hépatologie et au Jill. Roberts Institute for Research in Inflammatory Bowel Disease à Weill Cornell Medicine. Maeva Metz, doctorante de l’École supérieure de médecine Weill Cornell des sciences médicales au laboratoire du Dr Longman, est également co-auteur principal.

Cette découverte pourrait conduire à de meilleurs traitements pour la maladie de Crohn, un type de maladie inflammatoire de l’intestin qui touche plus de 4 millions de personnes dans le monde. À l’heure actuelle, les patients atteints de la maladie de Crohn sont souvent traités avec des antibiotiques, qui peuvent tuer les bactéries bénéfiques et dangereuses, provoquant des effets secondaires indésirables. Mais les traitements qui ciblent précisément la cascade inflammatoire découverte par le Dr Longman et ses collègues pourraient aider à réduire l'inflammation tout en préservant les bactéries bénéfiques.

«Si nous pouvons développer de petites molécules médicamenteuses qui inhibent la propanediol déshydratase ou utiliser des modifications alimentaires pour réduire la disponibilité du fucose, nous pourrons peut-être réduire l'inflammation intestinale chez les patients atteints de la maladie de Crohn avec moins d'effets secondaires», a dit le Dr Longman.

L'une des prochaines étapes pour l'équipe consistera à tester des traitements potentiels. Ils prévoient également d'étudier le rôle potentiel d'une enzyme appelée fucosyltransférase 2 dans la protection de l'intestin contre cette cascade inflammatoire. Le Dr Longman a expliqué que de nombreux patients atteints de la maladie de Crohn présentaient des mutations dans le gène qui code cette enzyme, la rendant non fonctionnelle.

«D'un point de vue clinique, c'est intéressant car cela peut nous aider à stratifier les personnes pour qui une intervention ou une autre peut être plus utile», a dit le Dr Longman.

Plats épicés et prévention des maladies infectieuses : peu de preuves selon une étude

«La perfection épicée ne prévient pas une infection», source communiqué de l'Australian National University.

C'est le chef's kiss de la découverte scientifique. Pour information, le chef's kiss fait référence à un geste appelé «al bacio», signifiant «aussi bon qu'un baiser».

La prochaine fois que vous consommerez un tikka masala, vous vous poserez peut-être une question brûlante: les épices sont-elles utilisées dans les plats pour aider à arrêter une infection?

C'est une question sur laquelle beaucoup ont débattu. Et désormais, grâce à une nouvelle étude de l'Australian National University (ANU), nous avons une réponse.

La conclusion rapide est probablement pas.

Le professeur Lindell Bromham et ses collègues se sont demandés pourquoi les pays chauds dans le monde avaient tendance à avoir des plats épicés. Ce modèle a conduit à ce que certains ont appelé la «gastronomie darwinienne», un processus d'évolution culturelle dirigé par le ventre dans les pays aux climats plus chauds.

Pour trouver la réponse à leur question, les chercheurs se sont régalés d'un véritable assortiment de données, en examinant plus de 33 000 recettes de 70 cuisines contenant 93 épices différentes.

«La théorie est que les aliments épicés ont aidé les gens à survivre dans des climats chauds où le risque d'infection par les aliments peut avoir un coût élevé en termes de santé et de survie», a dit le professeur Bromham.

«Mais nous avons constaté que cette théorie ne tient pas.»

«On trouve des aliments plus épicés dans les pays plus chauds, mais notre analyse ne fournit aucune raison claire de croire qu'il s'agit avant tout d'une adaptation culturelle pour réduire le risque d'infection par les aliments.»

L'étude montre plutôt que si l'utilisation d'épices est liée au risque de maladie d'origine alimentaire, elle est également associée à un large éventail de résultats pour la santé. En fait, l'utilisation d'épices est même liée à des causes de décès qui n'ont rien à voir avec le risque d'infection, comme les accidents mortels de voiture.

«Il existe donc une relation significative entre l'espérance de vie et les aliments épicés», a dit le professeur Bromham.

«Mais cela ne signifie pas que la nourriture épicée raccourcit votre durée de vie ou vous fait planter votre voiture. Au lieu de cela, il existe de nombreux indicateurs socio-économiques qui évoluent tous ensemble, et beaucoup d'entre eux évoluent également avec l'utilisation d'épices.»

Le professeur Bromham a dit que, comme le piquant de la cuisine dépend de nombreux facteurs socio-économiques, tels que le produit intérieur brut par habitant et l'espérance de vie, il est difficile de distinguer les principales causes. Cependant, les chercheurs pourraient écarter certaines explications possibles sur les raisons pour lesquelles certaines régions utilisent plus d'épices dans leur cuisine.

«Les aliments plus épicés ne s'expliquent pas par la variation du climat, la densité de la population humaine ou la diversité culturelle», a-t-elle dit.

«Et les modes d'utilisation des épices ne semblent pas être dictés par la biodiversité, ni par le nombre de cultures différentes cultivées, ni même par le nombre d'épices poussant naturellement dans la région.»

Quels que soient les facteurs clés de l'utilisation des épices, une chose est sûre: nos palais et nos assiettes sont bien meilleures pour cela!

L'étude a été publiée dans Nature Human Behaviour, There is little evidence that spicy food in hot countries is an adaptation to reducing infection risk.

A propos de l'évaluation du risque Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer.

La FAO rapporte le 27 janvier 2021 une réunion d'experts pour évaluer le risque Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer.

Une réunion virtuelle de la réunion conjointes d'experts FAO/OMS sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA pour Joint FAO/WHO Expert Meetings on Microbiological Risk Assessment) de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommmer (PAC): attribution, caractérisation et surveillance s'est tenue du 20 octobre au 6 novembre 2020.

Le but de la réunion devait passer en revue les données récentes sur Listeria monocytogenes et déterminer la nécessité de modifier, mettre à jour ou développer de nouveaux modèles et outils d'évaluation des risques pour ce pathogène.

Avant la réunion, un appel public de données et d'experts a été lancé. En outre, des documents de base ont été préparés à l'avance pour consultation par les experts. Les documents comprenaient:
  1. Un examen de deux précédents documents JEMRA publiés en 2004: Risk assessment of Listeria monocytogenes in ready to eat foods: Interpretative summary (Microbiological Risk Assesment n°4) et Risk assessment of Listeria monocytogenes in ready to eat foods: Technical report (MRA5),
  2. Une revue des programmes nationaux actuels de surveillance et de suivi de Listeria monocytogenes,
  3. Une revue des méthodes microbiologiques de laboratoire actuelles pour Listeria monocytogenes, et
  4. Une mise à jour sur les marqueurs de virulence de Listeria monocytogenes. La réunion a examiné les documents de synthèse et d'autres informations sur les épidémies et l'attribution des maladies, la virulence, les facteurs de risque pour la population, les progrès des méthodes de laboratoire et la surveillance.
Les documents sur l'évaluation des risques publiés en 2004 (MRA 4 et MRA 5) se limitaient à un échantillon des aliments PAC (lait pasteurisé, crème glacée, poisson fumé à froid et viandes fermentées) liés à la listériose invasive. Depuis la publication de ces documents, des épidémies de listériose continuent de se produire dans le monde entier associées à des aliments précédemment signalés, mais aussi à de nombreux véhicules alimentaires non signalés auparavant, y compris des fruits et légumes réfrigérés et peu transformés. Le groupe d'experts a conclu que les futures évaluations des risques devraient envisager des véhicules alimentaires supplémentaires et qu'une évaluation complète des risques de la ferme à la table devrait être envisagée.

Alors que Listeria monocytogenes peut infecter n'importe qui, il affecte de manière disproportionnée certaines populations très sensibles. Les experts ont recommandé que les futures évaluations des risques examinent les groupes sensibles sur la base des risques physiologiques et d'autres facteurs socio-économiques.

De nouvelles informations sont apparues sur les variants de la souche de Listeria monocytogenes qui influencent la virulence et la tolérance environnementale. Sur la base d'un panel de gènes spécifiques, les experts ont suggéré un système de classification potentiel des souches de Listeria monocytogenes divisées en trois catégories de risque décroissant pour la santé humaine.

Le groupe d'experts a conclu que le développement et la mise en œuvre de systèmes de surveillance efficaces sont essentiels pour lutter contre Listeria monocytogenes. L'utilisation de méthodes de laboratoire standardisées approuvées pour la culture et l'isolement des souches devrait être la base pour que les isolats humains, alimentaires et environnementaux puissent être davantage caractérisés et inventoriés.

En conclusion, le groupe d'experts a identifié plusieurs lacunes critiques dans le modèle actuel d'évaluation des risques FAO/OMS et a convenu collectivement que la mise à jour du modèle serait utile pour éclairer les stratégies d'analyse des risques, y compris dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Les experts ont préparé de brèves études de cas pour démontrer et mettre en évidence plusieurs principes clés à prendre en compte dans l'évaluation des risques pour Listeria monocytogenes.

Voir un article de presse précédent sur cette réunion.
Écoutez un entretien avec la présidente de la réunion, Catherine Donnelly.

La campagne de vaccination en France, aujourd'hui peut-être ou alors demain ...

Suite des épisodes précédents où hélas, rien n'a vraiment changé, si ce n'est cette guerre des mots sur la gestion des vaccins par la Commission européenne, vue par France 24 et le journal Le Monde,

Pour France 24
Les mésaventures de l'UE sur l'approvisionnement en vaccins ont même provoqué des vives critiques en Allemagne, le pays le plus pro-européen du continent. La gestion par la Commission européenne a été «merdique», a déclaré jeudi 4 février le vice-chancelier et ministre des Finances allemand, Olaf Scholz, lors d'un conseil des ministres.
Pour Le Monde

Vaccination contre le Covid-19 : les ratés et lenteurs de l’UE éclipsent ses succès. Critiquée de toutes parts en raison de la pénurie de vaccins, la Commission européenne traverse l’une des pires crises de son mandat. Elle a pourtant réservé largement de quoi immuniser les 450 millions de citoyens européens et aider les pays pauvres. 

A Berlin, les attaques sont particulièrement virulentes contre la manière dont l’ancienne ministre d’Angela Merkel a géré le dossier. «C’est une honte», a d’ailleurs lancé le vice-chancelier, Olaf Scholz, ce même jour, lors d’une réunion de cabinet.

Terminons par France 24,
«Les commandes ont été passées tard et étaient centrées sur le prix des doses, avant tout : on dirait que l'UE ne considérait pas prioritaire d'avoir le vaccin», explique Nicolas Bouzou, à la tête du cabinet de conseil parisien Astères. 
Au cours de l'été 2020, Bruxelles estimait qu'il n'y avait «pas d'urgence», car «le contraste avec l'état sanitaire désespérant aux États-Unis a fait oublier aux Européens que la pandémie était toujours une urgence qui demandait une stratégie de vaccination décisive», analyse Bruno Maçães, politologue pour le Hudson Institute à Washington et ancien ministre portugais des Affaires européennes, dans le magazine britannique UnHerd. 

Voici une situation au 5 février 2021 selon ce site concernant la France sur les vaccinations anti Covid, 

Autre exemple de la situation en France au 6 février 2021 selon CovidTracker, où l'on s'aperçoit que même quand on a des doses de vaccins, le week-end, c'est relâche !

Une nouveauté dans ce graphe, les deuxièmes doses de vaccin sont désormais comptabilisées. Absent de ce graphe, la situation au 7 février où d'après le ministère de la santé, il n'y a eu que 4143, dimanche oblige ...

La suite au prochain épisode ...

Mise à jour du 9 février 2021. Ce n'est pas pour aujourd'hui, ni demain, mais un jour peut-être ...