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jeudi 23 juin 2022

L’activisme politico-écologique menace l’agriculture française, bis !

 Ecoterroristes, imbéciles d'activistes, on se perd en vocabulaire devant cette action ...

On lira dans La France Agricole, Quatre mises en examen suite au blocage d’un train de blé, avec 142 tonnes de blé impropres à la consommation.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice ! 

mercredi 22 juin 2022

L’activisme politico-écologique menace l’agriculture française

«L’activisme politico-écologique menace l’agriculture française» [par Jean-Paul Pelras], source l’agri du 21 juin 2022.

Du saccage des retenues d’eau à celui de certaines productions, en passant par le déversement de trains acheminant des céréales, les visites nocturnes d’abattoirs ou celles d’élevages, les actions, souvent violentes et impunies, visant à dénoncer les pratiques agricoles ou celles de l’agro-industrie, se multiplient sur l’ensemble du territoire français depuis quelques années. Elles sont le fait d’activistes soutenus plus ou moins implicitement par des ONG environnementales, par un syndicat agricole en particulier, par certains partis politiques de gauche, mais aussi par une frange culturelle et intellectuelle impliquée, pêle-mêle, dans la lutte contre le réchauffement climatique, la protection animale, l’usage des pesticides ou encore la précarité. Nous avons affaire ici à des groupes ou à des obédiences qui veulent transmettre un message politique, la dimension économique échappant totalement à ces mouvements et à toute rationalité.

Casser, détruire, démolir, déconstruire et réfléchir après, si tant est qu’ils en soient capables et qu’il reste encore quelque chose à bâtir sur les ruines du saccage. Voilà à quoi pourrait ressembler, in fine, la profession de foi de ces contestataires tous azimuts qui veulent abolir le «modèle» existant sans avoir expérimenté, à l’échelle planétaire, la viabilité du suivant. Cocteau disait: «Les jeunes savent ce qu’ils ne veulent pas avant de savoir ce qu’ils veulent». Formule pouvant effectivement faire mouche, à condition qu’elle soit corrélée à un résultat. Car il n’y a, pour l’instant, aucune preuve, si ce n’est loin des champs et dans certaines théories pseudos-vertueuses, permettant d’affirmer qu’une alternative mondiale à l’agriculture conventionnelle parviendra à nourrir qualitativement, quantitativement et sans «élitisme alimentaire» 9 milliards d’individus à l’aune des années 2050.

Renverser la table de l’agro-industrie pour lui préférer celle de la permaculture, de l’agriculture bio, de l’agroécologie, de l’agriculture vivrière et autre traction animale, sous-entend le retour à des pratiques usitées par nos grands-parents et nos arrières grands-parents. Lesquels ont tout fait pour mécaniser leurs exploitations afin de limiter la pénibilité, adopter des techniques visant à améliorer la productivité, promouvoir un modèle capable de maintenir, voire de développer leur compétitivité. Productivité et compétitivité, deux mots bannis du vocabulaire écologiste qui prône une agriculture où seraient utilisés moins d’intrants. Ce qui induirait une diminution des volumes alors qu’il faudra les augmenter de 50 % si l’on veut, en 2050, fournir 2 700 kcal par jour à tous les habitants de la planète.

Crise ukrainienne oblige, le récent revirement de la Commission européenne, qui souhaitait davantage de verdissement en activant le programme Farm to Fork, apporte des éléments de réponses techniques et politiques non négligeables aux interrogations qui concernent notre autonomie alimentaire. Il n’est subitement plus question de réduire de 50 % l’usage des pesticides, de tripler les surfaces en bio, d’augmenter les jachères, mais au contraire de les abandonner, au moins temporairement, pour “élargir la capacité de production de l’Union”. Des demandes qui émanent des élus et, entre autres, des professionnels de l’agriculture, donc des premiers concernés.

Ceux qui croient savoir et ceux qui savent vraiment
Car ce qui différencie ceux qui idéalisent l’agriculture de ceux qui la pratiquent au quotidien, c’est l’expérience. Cette expérience, souvent transmise de génération en génération que ne détiennent ni les zadistes, ni les wokistes, ni les antispécistes, ni les écologistes militants du grand chambardement dicté, depuis des amphithéâtres climatisés, à l’abri du caprice des éléments, du yoyo des mercuriales, des attaques de ravageurs, de celles des gentils prédateurs, du travail à accomplir 365 jours par an, des lettres d’huissiers et des prêts à rembourser.

«Il faut changer de modèle» répondront certainement, sur un ton traditionnellement peu amène et à la lecture de ce propos, ceux qui n’ont jamais élevé une vache, taillé une vigne ou fait pousser le moindre poireau. Le fossé qui sépare les activistes écologistes du monde agricole conventionnel sera, à ce titre, de plus en plus difficile à combler. Car nous avons, d’un côté, ceux qui croient savoir et, de l’autre, ceux qui savent vraiment. Les premiers sont soutenus par des courants de pensées libertaires, idéologiques, politiques voire médiatiques. Les seconds sont confrontés aux obligations de résultats qu’imposent les bilans de fin de mois. Cette nuance ne supporte ni le fantasme, ni l’approximation, encore moins la nostalgie et l’illusion.

La paupérisation de certains secteurs d’activité agricole, les menaces qui pèsent sur notre souveraineté alimentaire, le découragement du monde paysan confronté à une stigmatisation permanente, doivent être perçus comme autant de signaux alarmants par ceux qui nous dirigent. Déléguer, par pure stratégie politicienne, quelques parcelles de pouvoir aux mouvements écologistes dont leurs représentants sont incapables de dépasser la barre des 5 % lors d’une élection présidentielle, relève d’un manque de discernement évident et d’une très dangereuse irresponsabilité. Cette irresponsabilité qui précipiterait, en seulement quelques années, le déclin irréversible de notre agriculture, mais aussi la dépendance de notre pays et de notre continent aux productions importées non contrôlées.

N’en déplaise à celles et ceux qui, bardés de certitudes politiquement correctes, n’ont jamais chaussé une paire de bottes ou tourné la clé d’un tracteur, nous sommes encore nombreux à vouloir croiser des vaches sur l’Aubrac et à vouloir vendanger nos vignes au pied des Pyrénées. En revanche, nous ne voulons pas que la France devienne, de Bordeaux à Lyon et de Lille à Perpignan, un vaste champ de genêts où «l’intelligence» d’une poignée d’inutiles aurait fini par avoir raison du bon sens paysan.

Aux lecteurs du blog
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samedi 4 juin 2022

L’Obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine

Le Figaro nous propose un entretien avec Yves Roucaute (article réservé aux abonnés).

Le philosophe, dans un livre iconoclaste, démonte une par une les idées fausses de l’écologie punitive et remet l’humain au centre de l’univers.

Assez de ces petits bonshommes verts qui ne cessent de condamner l’humanité pour mieux idolâtrer la planète. Épistémologue, l’universitaire, féru d’art moderne et contemporain, préfère défendre la vraie écologie, celle qui sauve les humains, dotés d’une réelle créativité. Maniant, non sans humour, la science et la réflexion philosophique, l’auteur de nombreux ouvrages publie L’Obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine (Éditions du Cerf).

Il nous explique dans cet entretien, si science sans conscience est ruine de l'âme; une conscience sans science peut être perdue.

La fiche du livre aux éditions du Cerf indique:
Sauver la planète ? Sauver l’humanité, voilà l’urgence pour le philosophe Yves Roucaute !
Aux obscurantistes verts qui font grand commerce de l’idolâtrie, de la culpabilité et de l’apocalypse, il oppose les faits. Et, au tribunal du bon sens et de la lucidité, il convoque ses témoins : l’histoire de la Terre, la grande aventure humaine, les sciences et les technologies.

Avec humour, Yves Roucaute démonte une par une les idées fausses. Les cyclones, séismes et variations climatiques ? Pires hier qu’aujourd’hui. Peut-on vivre en harmonie avec la nature sans la dominer ? Non. Le CO2 ? Rien de diabolique. L’éolien ? Beaucoup de vent pour rien. Le nucléaire ? Une alternative. Les produits bio ? Tous chimiques. La «Transition écologique» ? Une chimère. Le productivisme ? Une évidence. Et la société de consommation ? Une espérance. L’écologie ? Yves Roucaute est pour, mais une écologie non punitive, alimentée par le savoir, tournée vers l’avenir.

Réaliste, la vraie écologie rappelle aux nations que puissance rime avec croissance et décroissance avec décadence. Métaphysique, elle appelle à briser les spiritualismes d’occasion. Morale, elle remet l’humain au centre de l’univers. Voici une ode à la créativité, à la liberté, à la vie apte, enfin, à réenchanter le monde.

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jeudi 24 mars 2022

Activisme écologique: la frustration des enfants gâtés, par Jean-Paul Pelras,

«Activisme écologique: la frustration des enfants gâtés», par Jean-Paul Pelras, article paru dans l’agri le 24 mars 2022.

L’activisme écologiste qui vient encore de frapper avec le déversement d’un train de céréales dans le Morbihan est révélateur d’un clivage qui puise ses racines dans la frustration. Un travail de sape que les syndicats agricoles, à l’exception de la Confédération paysanne, qualifient de terrorisme, avec le saccage des retenues d’eau dans le Lot et Garonne, les destructions de cultures dont sont coutumiers les faucheurs volontaires ou, plus globalement, la stigmatisation que les environnementalistes alimentent à l’égard du monde agricole.

Une stigmatisation qui fait son chemin et récolte une adhésion de plus en plus significative auprès de la population. Cette population à qui l’on montre des superficies cultivées par des «rentiers», des fermes immenses qu’ils ne pourront jamais se payer, des pulvérisateurs qui empoisonnent leurs enfants, des tracteurs qui n’en finissent plus, à perte de vue, d’épandre des engrais ou de labourer leurs champs. Et ce, alors que la plupart de ceux qui les observent doivent se contenter d’une tondeuse à gazon et d’un carré de jardin, le dimanche matin, dans leurs lotissements.

«La jalousie des petites différences» développée par Freud n’est pas étrangère à ces rivalités qui opposent ceux qui possèdent, qui ont investi ou qui ont hérité, à ceux qui doivent trimer toute une vie pour rembourser quelques mètres carrés après avoir pu enfin accéder à la propriété. La notion de capital est toujours sous-jacente et bien sûr souvent fantasmée depuis 1968 et le retour à la terre de ceux qui, bien souvent, n’y avaient jamais mis les pieds. Il fallait alors inventer une autre agriculture, revenir aux fondamentaux et rejeter en bloc le productivisme, le gaspillage, la pollution, l’usufruit, les limites, le servage…

La propriété, voilà le problème
Bové, qui délaissa la charrue pour la politique et troqua son pécule de berger contre celui de député européen, incarna, pipe au bec sur moustache de sapeur, l’image de ce paysan insoumis, pourfendeur d’une certaine malbouffe au pays de la gastronomie, intercesseur de ces idées que la société était prête à écouter pourvu qu’elle soit confortée, depuis son canapé, dans sa position d’insurgée. L’agriculteur plus que le paysan, car ce mot fait davantage rêver les gens, est donc devenu progressivement persona non grata là où, au lendemain de la guerre, chacun se pressait pour pouvoir acheter son sac de blé, son morceau de jambon ou sa caisse de pommes de terre.

Pire, il est devenu celui qui gêne sur la route, qui dérange quand il démarre le tracteur un peu trop tôt, qui gaspille l’eau, qui attire les mouches avec son troupeau. Il dérange moins, en revanche, quand il s’agit d’aller se servir à la nuit tombée dans le verger ou quand il faut aller faire pisser le chien dans le pré d’à côté. Ce qui ne pose d’ailleurs plus aucun problème là où les friches ont fini par remplacer les terres autrefois cultivées, là où l’on vient jeter le bidet cassé et la vieille machine à laver, les capotes et les seringues usagées. Combien de fois entendons-nous dans nos campagnes : “Ils font chier ces paysans à mettre des barbelés partout, à tout clôturer, à creuser des fossés pour nous empêcher de traverser leurs propriétés…”

La propriété, voilà le problème. Surtout quand il s’agit de celle des autres et que, progressivement, ceux qui ont idéalisé la campagne tentent de se l’accaparer. Soit en devenant majoritaire au sein des conseils municipaux, soit en monopolisant le débat par le biais des associations. Les saccages, les intimidations exercées par les mouvements activistes sont, à ce titre, indirectement cautionnés par les pouvoirs publics qui ont démissionné, souvent pour des raisons électoralistes, à l’heure où le vote paysan représente moins d’un électeur sur cent.

L’indignation suscitée par le déversement de ce train de céréales sera ainsi très vite relayée par le prochain reportage télévisé à charge contre les agriculteurs. Dans le Morbihan, à Caussade, à Sivens comme ailleurs, les enfants gâtés qui cassent pour des idées, sans se soucier du jour où ils viendront à manquer, ont avec eux, qu’on le veuille ou non, toutes celles et ceux qui, en ouvrant leurs fenêtres, ne supportent plus, depuis les villes ou dans la ruralité, ni la notion de rentabilité, ni celle de propriété.

Mise à jour du 26 mars 2022. On lira cet article de seppi sur son blog, Allons-nous connaître une vague d'écoterrorisme ?

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mercredi 12 janvier 2022

Importante victoire d'un agriculteur en justice contre des riverains néoruraux

L’éleveur Fabien Le Coidic peut s’installer à Adainville, selon La France Agricole.
Troisième victoire judiciaire pour Fabien Le Coidic. Le tribunal administratif de Versailles a donné raison à cet éleveur bio de vaches bretonnes pie noir qui se bat depuis mars 2020 contre des voisins pour installer son projet agricole à Adainville, dans les Yvelines.

Selon Le Parisien,

Le tribunal administratif a tranché. Dans son jugement rendu vendredi soir, la justice donne raison au couple d’éleveurs qui souhaite installer une ferme d’élevage bio à Adainville, un village de 760 habitants situé dans le sud des Yvelines.  

Au terme du feuilleton judiciaire qui oppose ce couple à son voisinage direct, et notamment à l’éditrice Odile Jacob, le tribunal a estimé que les constructions sur cette propriété agricole de 42 hectares sont «très éloignées des habitations» et que «compte tenu de cette distance importante, les nuisances sonores, olfactives, visuelles ou sanitaires (…) ne se sont pas démontrées».

Au printemps dernier, le Conseil d’État avait rejeté une requête du voisinage, représenté par l’avocate Corinne Lepage (militante de l’environnement, ancienne ministre de l’Ecologie -aa), contre l’installation agricole. La plus haute juridiction de l’ordre administratif français avait pris cette décision dans un contexte législatif particulier de protection des sons et des odeurs des campagnes, depuis la promulgation de la loi du 29 janvier 2021 visant à définir et à protéger le patrimoine sensoriel de la ruralité.

 Le blog est bien d’accord avec la conclusion de l’article d’Olivier Masbou,

«Vaches d’Adainville: revers judiciaire pour les néoruraux défendus par le cabinet Huglo-Lepage contre un agriculteur bio» écrit l’Opinion. «Emblématique des conflits entre l’agriculture et les néoruraux, le guérilla judiciaire autour d’un projet de ferme bio dans les Yvelines a été tranchée en première instance par la justice administrative, donnant tort aux voisins mécontents». Il y a parfois des bonnes nouvelles dans l’actu.  

On lira aussi de seppi, Adainville: le tribunal administratif de Versailles est vache avec des villageois résidents et du dimanche.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie ! 

mardi 7 décembre 2021

Foie gras: course à l'échalotte des soit disant écolos

Après les mairies de Starsbourg et de Grenoble, les soit disant écolos de Lyon se sont lancés dans une course à l'échalotte ... 

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... 

samedi 11 septembre 2021

Les approximations électoralistes des écologiqtes sur le glyphosate

Le blog se retrouve malgré lui dans la campagne électorale avec ce tweet de Gil Rivière-Wekstein à propos d'un écologiste ou supposé tel ..., c'est dommage car ce Monsieur à l'air si sympathique ...

Lire aussi le tweet de Mme Emmanuelle Ducros sur le même personnage si sympathique au demeurant,

Avis aux lecteurs
Voici une liste des rappels du 10 septembre 2021, 18 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 13
Listeria monocytogenes4, fromage de tête, salade traiteur, grattons et trois produits au rappel en un seul avis: pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits.
Salmonella: 1, bulots cuits

Total de la semaine du 6 au 10 septembre 2021: 46 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 29
Listeria monocytogenes8
- allergènes: 4
Salmonella2
- corps étrangers: 1
Bacillus cereus: 1
Escherichia coli O157: 1 

vendredi 18 juin 2021

Les écolo démagos et le glyphosate

  La preuve ci-après, 

Et en plus cet élu EELV avoue ne pas avoir lu le rapport sur le glyphosate ...

 Tweet de François Monboisse sur le véritable sens de l’acronyme EELV,

Énoncer des
Élucubrations toujours plus
Loin de la
Vérité .:)

vendredi 23 avril 2021

Si les écologistes veulent aider les paysans, qu’ils leur fichent la paix !» Par Jean-Paul Pelras

«Si les écologistes veulent aider les paysans, qu’ils leur fichent la paix !» Par Jean-Paul Pelras. Tribune libre parue dans L'Opinion du 23 avril 2021.

«Les agriculteurs, dans leur grande majorité, ne supportent plus les leçons qui leur sont assénées par les mouvements environnementalistes», souligne l’auteur, spécialiste du monde agricole

Quarante-six associations, syndicats ou ONG viennent de signer une nouvelle tribune «Politique agricole commune : à quand un virage agroécologique ?» dans Libération. Quarante-six signataires qualifiés pour sauver la planète qui se retrouvent régulièrement afin de phosphorer sur un nouveau modèle agricole… la plupart du temps inadapté aux impératifs techniques et économiques de la profession.

A bien y regarder, nous avons affaire ici à un club plutôt orienté à gauche, qui bénéficie de l’appui de certains médias peu réputés pour héberger des idées de droite. D’où cette question : l’écologie est-elle devenue un parti politique ? Lequel, avec des scores atteignant difficilement 2 % lors des élections présidentielles (et sans candidat en 2017), s’est progressivement installé dans la sphère politique en s’imposant lors des seconds tours par le jeu d’alliance parfois contre nature, en intégrant les gouvernements successifs, en monopolisant le prisme des médias, en utilisant le relais de personnalités issues de la culture ou des milieux intellectuels. Loin du sol…

«Mal-être». Cette nouvelle tribune réclame, entre autres doléances, un virage agroécologique concernant la future Politique agricole commune, avec une réorientation des soutiens. Ce qui, de facto, va susciter la mise en place de nouvelles contraintes, de nouveaux contrôles, de nouvelles normes coercitives et si peu compétitives dans un contexte où les pays concurrents se frottent les mains en observant nos tribulations agro-environnementales franco-françaises.

Etrange prise de position pour des signataires qui évoquent dans leur tribune «le mal-être paysan». Ce mal-être paysan, multifactoriel bien entendu, résulte également depuis quelques années d’une stigmatisation largement précipitée par la campagne de dénigrement que les écologistes instillent, de reportages calibrés en émissions à charge. D’où ces promeneurs qui se bouchent ostensiblement le nez quand ils voient sortir un pulvérisateur, ces riverains qui portent plainte dès qu’ils croisent une tonne à lisier, ce paysan qui se fait tabasser parce qu’il sulfate pour protéger ses cultures, cet autre qui se fait insulter ou condamner parce qu’il ose viser le loup qui vient de décimer le troupeau, parce qu’il fait trop de poussière quand il laboure, parce qu’il allume des feux pour lutter contre le gel, parce qu’il ne peut plus descendre enlever les embâcles dans les rivières pour éviter l’inondation, parce qu’il ne peut plus curer les ruisseaux sans que la police de l’eau brandisse sa verbalisation, parce qu’il n’a pas laissé de haies pour abriter les oiseaux, parce qu’il ose, infraction suprême, élever des animaux pour produire de la viande et, selon ses détracteurs, accentuer les pollutions.

Et patati et patata… Avec des exemples à n’en plus finir sur l’ensemble du territoire et une exaspération qui va crescendo dans les rangs d’une paysannerie française réduite à sa portion congrue.

La question, puisqu’elle est politique, n’est pas de savoir pourquoi les écologistes veulent imposer leurs dogmes aux agriculteurs, mais plutôt pourquoi les agriculteurs, dans leur grande majorité, ne supportent plus les leçons qui leur sont assénées par les mouvements environnementalistes.

Plutôt que de rédiger des tribunes matinées de compassion en prenant à témoin le contribuable-électeur et en réclamant plus de contraintes, que les écologistes laissent travailler les paysans. Ou bien, d’ici quelques années, le criquet importé, le nugget de fourmi lyophilisé et la tartine de tofu congelé auront remplacé ces productions agricoles locales traditionnelles qui, jour après jour, garantissent sur le plan quantitatif et qualitatif une autonomie alimentaire à 67 millions de Français.

Un challenge que l’écologie politicienne, beaucoup moins rompue au maniement des outils qu’à celui des idées, aura certainement beaucoup de mal à remporter.

Jean-Paul Pelras est écrivain, journaliste, ancien arboriculteur et maraîcher.

mardi 30 mars 2021

La révolution culturelle à l'école, selon Mme Pompili

Heureusement que l'éducation nationale n'a pas le monopole de l'éducation, il y a aussi les parents et la famille ... heureusement ...

Mise à jour du 31 mars 2021On lira l'article de Maxime Tandonnet: «La France populaire sera-t-elle le bouc émissaire de la loi climat?» paru dans Le Figaro du 31 mars ou sur son blog, dont voici un extrait,

Son caractère grandiloquent sidère dès le premier abord. Les mots claquent : « une transformation sans précédent dans l’histoire de notre pays », ou encore « une véritable bascule globale ». La fuite dans l’emphase – par contraste avec la paralysie croissante des outils de la puissance publique – se présente bel et bien comme un fidèle reflet du « nouveau monde ». D’ailleurs son objectif déclaré est ni plus ni moins que de modifier le cours du changement climatique. Ainsi, il repose sur l’idée qu’une loi votée par le Parlement français serait de nature à modifier la composition de l’atmosphère. Or, selon l’agence internationale de l’énergie, la part de la France n’est que de 0,9% des émissions de carbones (28,2% pour la Chine et 14,5% pour les Etats-Unis). Entre les lignes de ce projet de loi transparaît une forme d’arrogance, typique de la France dirigeante actuelle : il suffirait de voter une loi « comme le président de la République s’y est engagé », pour infléchir le cours de la planète.

Ce projet de loi est particulièrement imprégné de l’idéologie dominante dans les sphères du pouvoir. Il est tout dans une logique de pénitence ou de repentance. Son idée maîtresse est celle de l’éternelle culpabilité de la France. Il n’insiste guère sur le contexte planétaire, la part que prennent les autres, infiniment supérieure, à la pollution de l’atmosphère en particulier la Chine. Ce texte moralisateur, présenté comme pragmatique, tient essentiellement dans un message idéologique : la France et les Français sont désignés comme les principaux responsables de la dégradation de l’environnement. Il s’abstient de souligner que la France – la France seule – ne dispose que de marges de manœuvre infimes sinon dérisoires à cet égard.   

L'enbrigadement de nos enfants et l'agribashing se fait aussi sur TF1, 

Mise à jour du 2 avril 2020. L'idéologie en action. Prêtez bien l'oreille avec ces propos de la maire EELV de Poitiers qui considère que l'avion ne doit plus faire partie des rêves d'enfants et la ville de Poitiers ne veut plus soutenir l'aéroclub de Biard ...

Mise à jour du 11 avril 2021

lundi 22 mars 2021

Brèves sur l'eau potable

Lu dans Valeurs Actuelles,

L'écologie contemporaine est une grande pourvoyeuse de contrevérités où l'ignorance du plus grand nombre rencontre les visées idéologiques de quelques-uns. Par chance, la raison, l'honnêteté (et l'humour) en viennent assez facilement à bout, rappelle Jean de Kervasdoué.

Si vous vous sentez vaguement coupable de ne pas croire aux prédictions apocalyptiques qui constituent le moteur essentiel de l'écologie politique, le livre de Jean de Kervasdoué est pour vous. Si vous êtes fatigué de répéter tout le temps que, «si, si», la nature vous importe, mais pas celle invoquée par les Verts, et qui tient largement du fantasme, lisez sans tarder Les écolos nous mentent ! (Albin Michel).

Un exemple est choisi,

Vous aimez les bains mais n'osez plus en prendre car, consommant un gros volume d'eau, ils ne seraient pas écologiques ? «L'eau ne fait que passer, rappelle l'auteur. Si le Français moyen utilise 50 mètres cubes pour l'eau domestique et environ 100 mètres cubes par an (tous usages confondus), cette eau retournera à la rivière, si bien que le débit de la Seine à Mantes-la-Jolie serait le même si Paris n'existait pas.» L'eau ne manquera pas car elle ne disparaît pas. Elle se transforme, se recycle, se traite. En nous acquittant de notre facture d'eau, ce n'est pas le liquide lui-même que nous payons mais le service qui nous le porte, et potable de surcroît, à domicile. «En France, conclut Jean de Kervasdoué, réduire sa consommation d'eau est bien entendu économiquement justifié mais n'a aucune utilité écologique.»

Pendant ce temps, voici ce que nous explique le ministère de l'écologie ... mais cela me semble un petit peu exagéré ...

samedi 20 mars 2021

Mme Pompili expliquant l'écocide ...

Saleté à Paris, est-ce un écocide ?
Vous avez aimé un précédent article, Mme Pompili décroche le pompon, vous aimerez peut-être aussi Mme Pompili expliquant l'écocide ...

Selon Ouest-France du 11 février 2021, «Le Conseil d’État étrille le projet de loi climat du gouvernement».

La haute juridiction administrative a remis un avis sévère sur le texte présenté mercredi en conseil des ministres. Des dispositions du projet de loi climat sont jugées inappropriées voire inutiles.

Rénovation énergétique, vente en vrac, délit d’écocide… «Rarement vu un avis aussi sévère», réagit sur Twitter l’avocat Arnaud Gossement, spécialisé en droit environnemental, à propos de l’avis du Conseil d’État sur le projet de loi Climat et résilience présenté mercredi par Barbara Pompili en conseil des ministres.

On lira pour en savoir plus le volet, Sanction de la réalisation d’un dommage et délit d’écocide, dans l'avis du Conseil d'Etat sur un projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et ses effets.

On constatera aussi les effets pervers de ce qu'est un écocide de la bouche même de la ministre ...

vendredi 19 mars 2021

Et Madame Barbara Pompili décroche le pompon

Le texte ci-après comprend un extrait d'un article d'André Heitz, que je vous recommande, «Loi « Lutte contre le dérèglement climatique » : pénalisons notre agriculture !»

La lutte contre le dérèglement climatique passe par l’alimentation, en particulier par le développement de l’agroécologie, selon nos génies du gouvernement et de l'Assemblée Nationale. Pénalisons, le cas échéant, l’agriculture conventionnelle, celle qui nous nourrit.

Et Mme Barbara Pompili décroche le pompon

On s'arrêtera ici, malgré l'existence d'autres pépites, avec la même conclusion que dans un article précédent : ces gens sont vraiment – mais alors vraiment – hors sol !

Un hors-sol qui frise l'orbite géostationnaire ans le cas de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili :

«Avec cette loi, notre modèle agricole et alimentaire se transformera plus rapidement au profit d’une agroécologie qui irriguera nos territoires. Nous réduirons notre utilisation d’engrais azotés. Nous nous donnerons les moyens de renforcer la lutte contre ce que l’on appelle la déforestation importée. Une alimentation plus saine et plus équilibrée sera encouragée. C’est le projet du titre V, "Se nourrir".»

La lutte contre la déforestation ? Parce que, selon l'article 64, les agents de deux instances gouvernementales et administratives pourront, à l'avenir, échanger des informations « utiles à l’amélioration de la transparence et de la traçabilité des chaînes d’approvisionnement en matières premières agricoles ».

Effectivement, il y a plein d'autres pépites dans son intervention à l'Assemblée Nationale du 8 mars 2021, sans oublier, l'embrigadement des plus jeunes, façon khmers verts,

«Avec cette loi, l’école de la République formera les éco-citoyens du XXIe siècle. Chacun aura accès à une information sérieuse pour faire des choix de consommation éclairés. C’est tout le sens du titre I, «Consommer».»

On est prié d'être d'accord …, mais, vous vous dites certainement, laissons-là faire, il n'y a pas trop de risque, mais alors là, faites très attention, car ...

Voilà un héritage qui fera date dans l’histoire de notre pays ! Ce texte ambitieux, concret, de terrain, gardien de l’esprit de la Convention citoyenne, appartient désormais aux représentants de la nation que vous êtes. À vous de l’enrichir, de le préciser, de le compléter ! Je tiens toutefois à le dire : j’ai bien la «louable intention» de ne pas soutenir ce qui tendrait à réduire son ambition parce que c’est une question d’exigence, de cohérence et de responsabilité. Nous le devons aux femmes et aux hommes qui ont donné de leur temps pour répondre à l’appel du Président de la République. Nous le devons à notre planète, à notre pays, à nos concitoyens, aux futures générations. Vous pouvez compter sur moi pour maintenir ce cap ambitieux et être à vos côtés pour enrichir ce projet fondamental.

Là c'est encore plus que le pompon, si cela est possible ...

Qu'est-ce qu'on peut lui répondre à cette personne hors sol, Non merci, c'est ce qu'il y a de plus policé à ce jour ...

Miss à jour du 11 avril 2021

Mise à jour du 14 avril 2021

vendredi 12 mars 2021

Nouveaux arrêtés anti-pesticides : faut-il stopper la livraison de fruits et légumes dans les communes concernées ?

Je relaie bien volontiers ce communiqué de Sauvons les fruits et les légumes de France du 11 mars 2021, «Arrêté anti-pesticides : faut-il stopper la livraison de fruits et légumes dans les communes concernées ?»

Le 3 mars dernier, 10 communes d’Ile-de-France (Arcueil, Bagneux, Cachan, Gennevilliers, L’île-Saint-Denis, Malakoff, Montfermeil, Nanterre, Savigny-le-Temple et Sceaux) ont annoncé à « avoir pris en commun un nouvel arrêté portant obligation d’élimination des déchets provenant de l’utilisation des produits phytosanitaires ou de pesticides ». Une nouvelle opération de « com’ » anti-pesticides que le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France considère comme une insulte supplémentaire aux producteurs.

Faisant suite à une précédente «version» d’arrêté rejeté définitivement par le Conseil d’Etat en janvier dernier, ce nouveau type d’arrêté entend « se fonder cette fois sur la compétence des maires en matière de réglementation des déchets ».

Sans entrer dans des considérations juridiques, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France relève :

  • Que ces communes d’Ile-de-France n’ont aucune terre agricole sur leurs territoires. Autrement dit, ce nouvel arrêté n’est qu’une opération politique et de communication. En aucun cas ces communes ne peuvent prétendre que les pratiques agricoles représentent un risque pour leurs administrés.

  • Les fruits et légumes achetés et consommés par les habitants de ces communes et par leurs enfants dans les cantines, qu’ils soient issus de l’agriculture biologique ou conventionnelle sont traités avec des pesticides. Ces traitements sont effectués pour garantir aux consommateurs des produits sains et de qualité. Quelle hypocrisie d’interdire les pesticides chez soi mais de bénéficier chaque jour des aliments qu’ils ont contribuer à protéger dans son assiette !!! Les producteurs de fruits et légumes doivent-ils comprendre qu’il faille stopper la livraison de leurs récoltes dans ces communes ?

Face à cette nouvelle opération de communication, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France appelle les maires des communes françaises, et en particulier les maires des communes d’Ile-de-France, à ne pas sombrer dans la démagogie et le populisme. Pour se nourrir en qualité et en quantité, en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle, il est nécessaire de pouvoir protéger les cultures. Vouloir interdire leur usage maîtrisé sur notre territoire, c’est abandonner la souveraineté alimentaire de notre pays. C’est aussi importer des aliments cultivés selon des normes que nous refusons, y compris en matière sociale. Sont-ils prêts à revendiquer ce programme politique ? Il y a mieux à faire, par exemple mobiliser les moyens publics de ces communes pour conforter la consommation de fruits et légumes français et de saison par nos concitoyens.

NB : On lira aussi du blog Alerte Environnement, Quelques unes des villes les plus bétonnées de France interdisent les phytos.