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mercredi 7 décembre 2022

Y aura-t-il une opération fêtes de fin d'année en France ?

 La question que chacun se pose en cette fin d’année 2022 est de savoir si nos autorités sanitaires compétentes en France organiseront ou non cette année une opération de contrôles appelée Opération Fêtes de Fin d‘année ou OFFA.  

En effet, il est de tradition, que lors des Opérations Fêtes de fin d’année (OFFA), les contrôles renforcés concernent les produits festifs consommés surtout pendant les Fêtes de fin d'année.

Il est hélas à craindre, en raison de la restructuration des services compétents ou police sanitaire, que comme l’Opération Alimentation Vacances durant l’été, il n’y ait pas d’OFFA cette année …

Selon le site du ministère de l’agriculture, il n’y a plus d’opérations quelle qu'elle soit depuis 2019 ...

Mais, il y a des pays comme en Belgique, où cette opération existe toujours, «En pleine saison des marchés de Noël, l’AFSCA dresse un premier bilan rassurant des contrôles effectués cet été auprès des exploitants ambulants», source AFSCA.

Le lecteur attentif du blog aura noté qu’en Belgique, il ne s’agit pas de fêtes de fin d’année mais pour l’agence sanitaire belge, de marchés de Noël. Noël n’est pas un mot tabou ...

«Au vu de ces résultats rassurants de l’été», selon l’AFSCA, l’agence «a toutes les raisons de penser que les opérateurs actifs sur les marchés de Noël vont accorder suffisamment de vigilance aux règles de sécurité alimentaire.»

Cela étant, le blog estime tout de même que la situation n'est que très moyennement rassurante ; en effet, cet été, en Belgique, «sur les quelques 750 contrôles déjà effectués cette année, 42% des opérateurs contrôlés ont reçu un avertissement et 8,26% d’entre eux ont reçu un procès-verbal d’infraction.» Pas mal, non ?

Pas d’OFFA donc encore cette année en France, bien triste période pour la sécurité des aliments, heureusement qu’il nous reste des bougies pour nous éclairer ...

Complément
C’est bien ce que je rapportais, pas d’opération fêtes de fin d’année, voire même plus du tout, mais un petit communiqué publié le 7 décembre 2022 par Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), «Marchés de Noël : comment bien acheter pour éviter les pièges ?»

Vous aimez l'ambiance des marchés de Noël ? Vous avez l'habitude d'y dénicher des cadeaux originaux ? Découvrez les conseils prodigués par la DGCCRF en cette fin d’année pour éviter les pièges sur la provenance des produits du terroir, de l’artisanat local… Service-Public.fr détaille les points de vigilance à privilégier sur les marchés de Noël.

samedi 3 décembre 2022

Europol et l'Espagne mènent une enquête sur une fraude à la viande de cheval

«Europol et l'Espagne mènent une enquête sur une fraude à la viande de cheval», source article de Food Safety News du 2 décembre 2022.

Les autorités européennes ont découvert un réseau qui vendait de la viande de cheval potentiellement dangereuse dans au moins quatre pays.

L'opération a été coordonnée par Europol et la Garde civile espagnole (Guardia Civil). Une vidéo est visible sur YouTube.

L'opération Yucatán visait la vente de viande de cheval impropre à la consommation. La viande était vendue sur les marchés espagnol, belge, allemand et italien.

En Espagne, 35 personnes ont été arrêtées et six entreprises ont fait l'objet d'une investigation. Les autorités espagnoles ont saisi une demi-tonne de viande de cheval dans des boucheries car elle présentait un risque pour la santé publique. Plus tôt cette année, il a été révélé que six arrestations avaient été effectuées par la police fédérale belge, soit un total de 41 arrestations pour la vente de viande de cheval potentiellement dangereuse. Les autorités n'ont signalé aucune maladie connexe.

Les informations sur la traçabilité des animaux ont été modifiées en modifiant les documents d'enregistrement, de transfert et d'identification. Le gang est accusé des crimes suivants, fraude alimentaire, blanchiment d'argent et fraude documentaire.

Des inspections menées par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) et l'Inspection du bien-être animal en Belgique ont révélé des preuves d'altération des passeports et des puces électroniques des animaux.

Opération en cours depuis 2019
Une seule expédition illégale pourrait générer jusqu'à 35 000 euros pour les transporteurs, avec un chiffre d'affaires estimé à 4,5 millions d'euros, a dit Europol.

Les suspects avaient des fonctions différentes allant de l'abattage des animaux sans les contrôles nécessaires, en passant par le transport, des vétérinaires fournissant de faux documents et des boucheries, qui vendaient la viande.

L'accusé a acquis des chevaux de toute l'Espagne gratuitement ou jusqu'à 100 euros par animal, qui ont atteint des valeurs proches de 1 500 euros lorsqu’ils étaient vendus. Ces chevaux n'étaient pas destinés à la chaîne alimentaire. Un site d'exploitation bovine a été créé en 2019 pour exporter la viande vers d'autres marchés européens. La ferme d'élevage limitait l'entrée et la sortie des chevaux.

Des officiers espagnols ont fait une descente dans les installations clandestines de Valence et ont trouvé 80 chevaux, qui avaient été maltraités et souffraient de diverses maladies non traitées en raison du manque de soins vétérinaires. L’élevage a été fermé et les chevaux ont été enlevés mais un a dû être abattu.

Les animaux ont enduré de mauvaises conditions dans ces installations d'élevage, un manque de nourriture et d'eau, ainsi que des situations stressantes pendant le transport, ont indiqué les autorités.

Le dernier rapport du Réseau d'Alerte et de Coopération (ACN) mentionne également la fraude aux documents équestres. En 2020 et 2021, plusieurs pays de l'UE ont tenté de lutter contre l'introduction illégale de chevaux dans la chaîne alimentaire. Les animaux exclus n'ont plus de valeur marchande en fin de vie. Les trafiquants falsifient les passeports de ces chevaux pour les réintroduire dans la chaîne alimentaire.

Les éditions précédentes de l'opération annuelle Opson, coordonnée par Europol et Interpol, ont inclus des actions sur les passeports des chevaux et la viande de cheval dans des pays comme la Belgique et l'Espagne. Des investigations ont conduit à des saisies de viande et d'animaux vivants et à des poursuites judiciaires dans plusieurs pays européens.

dimanche 13 novembre 2022

Les «mauvaises herbes» peuvent-elles contaminer notre assiette?

«Les «mauvaises herbes» peuvent-elles contaminer notre assiette?», source article de SPF Santé Publique de Belgique.

Il existe en effet un risque de contamination de notre alimentation par des substances toxiques contenues dans certaines « mauvaises herbes », que ce soit via les graines (ex. la contamination du sarrasin par des semences de pomme épineuse (Datura) ou la contamination des graines de cumin par des graines d'héliotrope), les feuilles (contamination des herbes séchées, des tisanes et des compléments alimentaires) ou encore le pollen. Il est donc important de prendre des mesures pour protéger la santé.

Après des années de recherche, d'avis scientifiques et de discussions, de nouvelles normes sont entrées en vigueur pour deux types de toxines de ce type d’herbes : les alcaloïdes tropaniques et les alcaloïdes pyrrolizidiniques.

Ces normes ont été fixées suite à l’évaluation scientifique faite par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de la toxicité de ces plantes et du danger encouru par les consommateurs exposés à ces toxines.

Les alcaloïdes tropaniques produisent des effets néfastes aigus et rapides sur le système nerveux humain. Quant aux alcaloïdes pyrrolizidiniques, ils peuvent agir comme cancérogènes génotoxiques et provoquer ainsi, à long terme, certains cancers.

Une méthode de prévention similaire s'applique à ces deux groupes de toxines. Il s'agit de reconnaître les mauvaises herbes à risque et de les éliminer à même le champ afin d’obtenir une récolte exempte de toute contamination. Un tri minutieux de la récolte avant la transformation est également indispensable. Afin d'éviter la contamination par les alcaloïdes tropaniques, il est primordial de lutter contre la pomme épineuse (Datura), de plus en plus invasive en Belgique. En ce qui concerne la prévention des alcaloïdes pyrrolizidiniques, différents groupes de plantes sont impliqués, par exemples  le séneçon (Senecio), la bourrache (Borago) et l'héliotrope (Heliotropium) dont l'abondance dépend de la région géographique.

Les recherches financées par le SPF Santé Publique ont contribué à rassembler les connaissances nécessaires à l’établissement de ces normes, qui renforcent désormais le niveau de protection de la santé des consommateurs et apportent la sécurité juridique nécessaires à leur contrôle. Ces normes sont également applicables aux produits importés.

Plus d’infos :
Nitrates et toxines endogènes des plantes (article du SPF Santé publique)

NB : La photo est de Wikipédia, Datura stramonium, aspect général.

jeudi 10 novembre 2022

A propos d'un rappel de beurre en France pour cause de présence de Listeria monocytogenes

Il y a beurre et beurre ...

Il y a quelques mois le blog vous avait proposé une information concernant le Potentiel de croissance de Listeria monocytogenes dans le beurre fermier à base de lait cru.

L’article traitait d’un avis du Comité scientifique de l’AFSCA (Avis 03-2022) sur le «Potentiel de croissance de Listeria monocytogenes dans le beurre fermier à base de lait cru», 22 pages.

Le Comité scientifique constate que le processus de production du beurre au lait cru présente des risques de croissance de L. monocytogenes car on ne peut exclure la présence de ce pathogène dans le lait cru. Il est important d’appliquer un bon plan HACCP. Concernant la modification du CCP sur le contrôle de l’acidification, le Comité scientifique propose l’adaptation suivante : atteindre un pH inférieur ou égal à 5,2 dans la crème maturée au plus tard 14 heures après le début de la maturation. Le Comité scientifique propose qu’en suivant les BPF et les recommandation du plan HACCP (avec le CCP proposé) et donc en ayant une acidification suffisamment rapide et mesurée de la crème, le beurre produit à partir de lait cru avec un pH < 5,2 peut éventuellement être considéré comme produit de catégorie 1.3 du règlement (CE) N°2073/2005.  

Le 9 novembre, RappelConso nous informe du rappel de beurre pasteurisé de la marque Coopérative beurrière pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Voir photo.
Il ne s’agit donc pas ici de production de beurre au lait cru.

Ici, seule l’absence de maîtrise des bonnes pratiques d’hygiène en fabrication sont en cause, en d’autres termes, il s’agit vraisemblablement d’une recontamination du produit après pasteurisation. Je pencherais pour l’étape de conditionnement. De la surveillance en perspective pour nos inspecteurs ...

Important. Ce rappel est tardif, mais mieux vaut tard que jamais. Ce beurre pasteurisé a été commercialisé du 20/10/2022 au 24/10/2022 ; dans ces conditions, il vous faut vérifier dans votre congélateur, si une ou plusieurs plaquettes de ce beurre sont encore présentes.

jeudi 27 octobre 2022

De la fréquence des inspections en Belgique dans des entreprises alimentaires. Quid en France ?

Le Comité scientifique auprès de l’AFSCA a publié un avis intéressant. Il s’agit de l’Avis 15-2022 dont l’objet est le projet d’arrêté royal fixant les fréquences d’inspections nécessitant la présence d'un agent de l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire dans les établissements du secteur de la transformation des viandes et des poissons.

Résumé
Avis 15-2022 du Comité scientifique institué auprès de l’AFSCA sur un projet d’arrêté royal fixant les fréquences d’inspections nécessitant la présence d'un agent de l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire dans les établissements du secteur de la transformation des viandes et des poissons.

Contexte & question
Le Comité scientifique est amené à donner un avis sur le projet d’arrêté royal fixant les fréquences d’inspections nécessitant la présence d'un agent de l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire dans les établissements du secteur de la transformation des viandes et des poissons dans le cadre du programme de contrôle de l'Agence.

Ce projet d’arrêté fait partie des actions à entreprendre dans le cadre du «Protocole d’accord dans le secteur de la viande : organisation de l’expertise et revalorisation des contrats des chargés de missions» signé le 23/12/2021 par le Ministre de l’Agriculture, l’administrateur délégué de l’AFSCA, les représentants des organisations vétérinaires et les représentants des secteurs concernés.

Méthode
L’avis repose sur l’opinion d’experts ainsi que sur des analyses statistiques des mesures prises par l’AFSCA (2018-2021).

Résultats
L’évaluation des courbes de tendances du nombre de mesures prises (avertissements, procès-verbal d’infraction et retrait ou suspension d’autorisation, d’agrément ou d’enregistrement) durant la période 2018-2021 a montré qu’il n’y a pas eu de détérioration de la situation. L’évaluation a aussi montré que le nombre d’avertissements restait stable dans le temps et que le nombre de procèsverbaux d’infraction dressés pour les secteurs d’activités ayant plus de 100 opérateurs avait diminué de façon significative sur les quatre années étudiées.

Conclusions
Le Comité scientifique remet un avis favorable sur le projet d’arrêté royal fixant les nouvelles fréquences des inspections dans le secteur de la transformation des viandes et poisson et rédigé dans le sens des recommandations de l’audit HFAA* et de l’avis précédent du SciCom 20-2017. Le Comité scientifique a formulé un certain nombre de remarques et de recommandations en vue d’améliorer le projet d’arrêté royal et d’en évaluer les effets a posteriori.

Recommandations
Il est recommandé de suivre l'évolution dans le temps des proportions d’opérateurs recevant des mesures de l’AFSCA (avertissements, procès-verbaux d'infraction et retrait ou suspension d'autorisation, d’agrément ou d’enregistrement) par activité. Le Comité scientifique recommande que le bilan de ce suivi soit effectué régulièrement après une période de 2 ou 3 ans.
*Rapport final d’un audit effectué en Belgique du 11 juin 2019 au 21 juin 2019 afin d’évaluer les contrôles officiels relatifs à la production de denrées alimentaires prêtes à être consommées.

Commentaire
Le blog publie ce type d’Avis car il souhaiterait bien que l’Anses se penche enfin sur la fréquence des contrôles et des inspections de nos autorités sanitaires dans les entreprises alimentaires, si toutefois la sécurité des aliments est encore une priorité de l'Anses ...

A titre d’exemple, le blog signale que depuis le début de l’année 2022, il y a eu 10 243 inspection en restauration commerciale en France (source Alim’confiance Open Data au 27 octobre 2022), une misère ….

mercredi 26 octobre 2022

Des scientifiques observent un arrêt au déclin de Salmonella dans deux pays

«Des scientifiques observent un arrêt au déclin de Salmonella dans deux pays», source article de Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Des chercheurs se sont penchés sur certains des facteurs potentiellement à l'origine d'un blocage de la chute d'un type de Salmonella dans deux pays européens.

L'incidence de Salmonella Enteritidis a connu un déclin à long terme, mais cette tendance s'est stabilisée en 2012. Explorer les raisons de la tendance à la stagnation est important pour identifier les opportunités de rétablir le modèle de déclin, ont dit des chercheurs dans Eurosurveillance, «Changing epidemiology of Salmonella Enteritidis human infections in the Netherlands and Belgium, 2006 to 2019: a registry-based population study».

L'étude visait à identifier les facteurs qui pourraient expliquer la tendance des infections de 2006 à 2019 dans deux pays voisins de l'UE. Il a montré qu'une incidence accrue était associée à la saison, aux individus plus jeunes, aux cas liés aux voyages et à la survenue d'épidémies potentielles.

Salmonella Enteritidis est responsable respectivement d'environ 30% et 20% de tous les cas de salmonellose en Belgique et aux Pays-Bas. La déclaration de salmonellose n'est pas obligatoire aux Pays-Bas. Le système de surveillance couvre 62% de la population néerlandaise.

Au total, 5 377 cas à Salmonella Enteritidis de 2006 à 2019 ont été rapportés aux Pays-Bas, dont 188 ont été exclus en raison de données manquantes sur l'âge et le sexe. En Belgique, 8 819 cas ont été rapportés, dont 541 omis en raison de données manquantes.

Différences par pays
Le nombre de patients était le plus élevé en été dans les deux pays. Aux Pays-Bas, la plupart des patients étaient âgés de 15 à 59 ans, tandis qu'en Belgique, les tranches d'âge de 0 à 4 ans et de 15 à 59 ans comptaient le plus de cas.

Aux Pays-Bas, la proportion de cas signalés avec des antécédents de voyage connus était de 17% et en Belgique, elle était de 5%, sur la base des données à partir de 2013.

Dans les deux pays, l'incidence de l'infection à Salmonella Enteritidis a considérablement diminué jusqu'en 2015, date à laquelle une tendance à la hausse a commencé. Les épidémies potentielles ont également augmenté après 2015.

Aux Pays-Bas, le taux de cas d'infection invasive était significativement plus élevé de 2015 à 2019 que de 2006 à 2014.

En Belgique, il y a eu plus de cas d’infection dans les tranches d'âge de 5 à 14 ans et de 15 à 59 ans en 2015 à 2019 par rapport à 2006 à 2014.

L'une des plus grandes épidémies à Salmonella Enteritidis liées aux œufs de Pologne a été signalée en 2016, qui a fortement touché les Pays-Bas et la Belgique. Deux autres épidémies se sont produites en 2019 : l'une liée aux œufs d'Espagne qui a touché les deux pays et l'autre liée à Lahmacum, une pizza turque, qui ne se trouvait qu'aux Pays-Bas.

Avant 2016, aucune grande épidémie n'avait été détectée aux Pays-Bas et en Belgique. L'introduction du séquençage du génome entier (WGS) en 2016 a permis d'identifier des clusters d'épidémies parmi des cas qui, autrement, auraient été manqués.

Des recherches futures devraient se concentrer sur des domaines tels que le degré d'urbanisation et le statut socio-économique. Une prochaine étape consisterait à explorer les facteurs au niveau de la production animale primaire et des niveaux de pathogénicité des souches qui pourraient potentiellement jouer un rôle dans les tendances observées, ont déclaré les scientifiques.

Dans la conclusion, les auteurs notent,
L'incidence de Salmonella Enteritidis ne diminue plus aux Pays-Bas ou en Belgique. Alors qu'une augmentation statistiquement significative a été observée aux Pays-Bas à partir de 2015, la Belgique a montré une tendance similaire, mais pas (encore) statistiquement significative. Bien que la situation puisse changer dans les années à venir, il a été démontré que la pandémie de COVID-19 a également eu un impact significatif sur cette maladie ainsi que sur d'autres maladies infectieuses. mesures de santé publique et modification des comportements de recherche de soins et de diagnostic. Quoi qu'il en soit, notre étude a montré qu'une incidence accrue de Salmonella Enteritidis était associée à la saison, en particulier à l'été et à l'automne, aux individus plus jeunes, aux cas liés aux voyages, à la résistance aux antimicrobiens et à la survenue d'épidémies potentielles. En particulier, la survenue d'épidémies potentielles dans les deux pays et d'infections invasives aux Pays-Bas a augmenté après 2015, ce qui pourrait expliquer en partie la tendance observée de l'incidence de Salmonella Enteritidis. Bien que l'effet de ces facteurs sur l'incidence de Salmonella Enteritidis puisse varier selon la situation, ils offrent des opportunités pour l'identification de cibles d'intervention et une enquête plus approfondie sur les causes possibles de la tendance à la stagnation de Salmonella Enteritidis. Pourtant, d'autres facteurs au niveau de la production primaire (animale) et des niveaux génomiques des agents pathogènes doivent être davantage élucidés.

vendredi 21 octobre 2022

Le site de Barry Callebaut en Belgique revient à la normale après une crainte liée à Salmonella

«Le site de Barry Callebaut revient à la normale après une crainte liée à Salmonella», source Food Safety News.

Une chocolaterie de Barry Callebaut en Belgique a repris ses activités à pleine capacité après une crainte de la contamination par Salmonella plus tôt cette année. Voir les épisodes précédents sur le blog ici -aa.

Le nettoyage de l'usine de Wieze touche à sa fin, elle a donc repris son fonctionnement normal après l'arrêt des opérations fin juin.

«Je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude à nos clients pour leur compréhension pendant cette période difficile, et à tous nos employés qui ont travaillé sans relâche pendant des semaines pour remettre l'usine de Wieze en service», a déclaré Peter Boone, PDG de Barry Callebaut.

La société avait précédemment averti que l'incident devrait avoir un impact financier important lorsque les chiffres des résultats annuels seront publiés en novembre.

Mondelez était l'une des nombreuses entreprises touchées, car elle est approvisionnée par Barry Callebaut. L'alerte signifiait qu'elle devait limiter la disponibilité au détail de plusieurs gammes de biscuits.

Barry Callebaut a déclaré que l'opération de nettoyage était d'une ampleur «sans précédent» et qu'il s'agissait d'un processus qui prenait du temps. Sur le site de Wieze, les employés sont formés pour reconnaître les problèmes de sécurité des aliments. Cela a permis d'identifier rapidement le risque, d'entreprendre une analyse des causes profondes et de lancer le processus de nettoyage.

Chronologie des incidents
Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans le système de lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Le lot en cause provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif à Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine. Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé qu'aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Le 8 août, les premières lignes de production nettoyées et désinfectées ont été rouvertes et au cours des semaines suivantes, les opérations ont été progressivement portées à leur capacité normale.

Commentaire
La question est de savoir comment a-t-il été procédé à cette désinfection aurait été utile. Les personnels ont-ils utilisés ou testés l’efficacité des huiles acidifiées contre Salmonella dans les environnements à faible humidité ?

vendredi 7 octobre 2022

Belgique: Exercice de simulation européen d’épidémie alimentaire

«Sciensano coordonne un exercice de simulation européen d’épidémie alimentaire en Belgique», source Sciensano du 28 septembre 2022.

Les 7 et 8 septembre 2022, Sciensano a coordonné un exercice de simulation européen d’épidémie alimentaire de salmonellose. Les conclusions de cet exercice vont être utilisées pour continuer à optimaliser la gestion des grandes épidémies alimentaires dans notre pays.

L’exercice de simulation a été développé par le One Health European Joint Program (OH-EJP) en collaboration avec l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) et l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments). Dans ce cadre, une attention particulière a été accordée au principe One Health : le lien indissociable entre la santé de l’homme, de l’animal et de l’environnement.

Une trentaine de représentants des organisations qui jouent un rôle dans la gestion de telles épidémies alimentaires dans notre pays se sont réunis pendant deux jours pour suivre étape après étape une épidémie nationale de salmonellose fictive mais réaliste. Une bonne collaboration et un bon échange de données sont dans ce contexte essentiels pour pouvoir détecter rapidement la source de l’épidémie et prendre des mesures. Une grande attention a également été accordée à une communication claire et uniforme.

«Au cours de l’exercice, il est clairement apparu que chaque partenaire connaît son propre rôle ainsi que celui des autres et que la collaboration se déroule bien. Les partenaires ont d’ailleurs déjà travaillé très efficacement ensemble plus tôt cette année lors de la réelle épidémie de salmonellose dans une chocolaterie d’Arlon», explique Jorgen Stassijns, coordinateur de crise chez Sciensano. «L’exercice a permis aux participants de comprendre que l’utilisation d’une plateforme numérique partagée pour l’échange de données et la communication peuvent encore améliorer la collaboration. L’importance de réunir systématiquement une équipe de gestion des épidémies a également été mise en évidence.»

Pratique à partir d'un foyer de cas réel
Une trentaine de représentants d'organisations qui jouent un rôle dans la gestion de tels foyers en Belgique se sont réunis pendant deux jours pour suivre pas à pas un faux, mais réaliste, incident national de salmonellose.

Il a impliqué le SPF Santé publique, l'Agence des soins et de la santé (Zorg en Gezondheid) et l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

La réunion a couvert l'échange de données pour détecter rapidement la source de l'épidémie et prendre des mesures. Une attention particulière a également été accordée à une communication claire et uniforme.

La véritable épidémie causée par Salmonella Typhimurium monophasique du chocolat Kinder de Ferrero a rendu malades plus de 450 personnes entre décembre 2021 et juin 2022. Les opérations de l'usine ont été suspendues en avril mais ont redémarré en septembre.

Au moins un exercice de formation a lieu chaque année impliquant la simulation d'un incident ou d'une situation de crise avec la participation de la Commission européenne, de l'EFSA et des autorités nationales.

dimanche 11 septembre 2022

Belgique : La survie de 4 entreprises alimentaires sur 10 est en jeu. Même problèmatique en France !

«Les crises successives mettent en péril la survie de 4 entreprises alimentaires sur 10», source FEVIA (Fédération de l'industrie alimentaire belge) du 7 septembre 2022.

Deux entreprises alimentaires belges sur trois ont lancé leurs fusées de détresse financière ces derniers mois et 4 sur 10 risquent même de sombrer en cas de nouveau coup dur économique. Telles sont les conclusions inquiétantes d’une étude sur la résistance aux chocs que la fédération du secteur Fevia a commandée à Graydon. Bart Buysse, président de Fevia, appelle donc les responsables politiques et les partenaires de la chaîne à agir maintenant face à la gravité de la situation : «La combinaison de coûts historiquement élevés pour les matières premières, l’énergie et les salaires devient intenable pour nos entreprises, surtout si elles ne peuvent pas les répercuter sur leurs clients, principalement les supermarchés. Nos entreprises fournissent des emplois et des investissements dans notre pays depuis des années, mais aujourd’hui, elles ont besoin d’un soutien et de solutions concrètes. Nous le signalons depuis des mois. L’heure est grave. Ne pas agir maintenant c’est de la non-assistance à personne en danger !»

En bonne santé avant la crise du COVID, aujourd’hui en danger
Avec le score de résistance aux chocs, Graydon calcule la mesure dans laquelle une entreprise peut absorber un ou plusieurs chocs. Pour le secteur des boissons et des aliments, il apparaît que 87% des entreprises étaient en très bonne santé avant la crise du COVID. Aujourd’hui, 66% des entreprises alimentaires belges ne sont pas suffisamment résistantes aux chocs.

Pour 40% des entreprises, la situation est aujourd’hui carrément précaire. L’impact de la guerre en Ukraine et le cumul d’explosions des coûts des matières premières, de l’énergie et des salaires n’y sont bien sûr pas étrangers. Le manque de réserves – épuisées par les crises successives – pourrait faire sombrer ces entreprises en cas de nouveau choc. Comme 97% des entreprises alimentaires belges sont des PME (avec moins de 100 employés), ce sont elles qui sont le plus exposées.

L’explosion des coûts est intenable pour les entreprises alimentaires
L’étude de Graydon montre clairement que les entreprises alimentaires n’ont pas encore totalement digéré les conséquences négatives de la crise du COVID. D’un côté, la part des entreprises alimentaires belges ayant un score de résistance aux chocs alarmant a diminué grâce aux mesures de soutien corona. D’un autre, beaucoup de ces entreprises sont restées dans la zone de danger, entre autres à cause de l’impact du variant Omicron.
Entre-temps, presque tous les coûts ont atteint des sommets sans précédent. La comparaison de l’évolution des prix sur la période de janvier à août 2022 avec les mêmes périodes en 2021 et 2020 – au cours desquelles nos entreprises étaient déjà confrontées à des pénuries et à de fortes hausses de prix – montre que la situation risque de devenir intenable pour de nombreuses entreprises alimentaires :
Par ailleurs, une enquête auprès des membres de Fevia montre qu’à peine la moitié des entreprises alimentaires a obtenu une augmentation des prix de la part des supermarchés en 2022. De plus, dans la plupart des cas, elle représentait moins de la moitié de l’augmentation des coûts. Les membres de Fevia s’inquiètent aussi des marges infimes qu’il leur reste pour investir et innover. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit même d’une pure question de survie.

En outre, une indexation des salaires de plus de 10%, prévue en janvier 2023, attend encore les entreprises alimentaires belges. Cela risque de les rendre moins compétitives, car les augmentations de salaires dans les pays voisins, vers lesquels notre pays exporte traditionnellement beaucoup, sont beaucoup plus faibles. Avec la lasagne fiscale en Belgique, cela encourage aussi de plus en plus les achats transfrontaliers.

Pour information, selon ce site, «Les ‘lasagnes fiscales’ belges poussent les consommateurs à l’étranger» près de 4 Belges sur 10 achètent des boissons moins chères au-delà des frontières. Il s’agit donc d’une ‘lasagne de taxes’ qui touche l’alimentation et les boissons, et qui explique pour partie l’exode physique du consommateur à l’étranger.
Même écho du côté français avec l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires) avec ce communiqué du 30 août 2022, «Disponibilité et flambée des prix – demain des rayons vides si la production alimentaire n’est pas préservée coûte que coûte».

Le contexte est connu de tous : perspective d’ici cet hiver d’une coupure totale du gaz russe qui impliquerait un rationnement d’énergie et des coupures de courant auxquels s’ajoute une explosion des prix. L’ANIA tire la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, les entreprises alimentaires sont très inquiètes pour le maintien de leur production. Une problématique énergétique qui vient fragiliser encore davantage un secteur agroalimentaire pris en étau entre la nécessité d’une juste rémunération des agriculteurs et la guerre des prix incessante que se mènent les distributeurs.

«Comment répondre à l’angoisse d’un patron de PME qui, en 2021 payait 2,5 millions d’euros au titre de l’énergie, qui en paye… 6,5 millions en 2022 et qui en payera… 14 millions en 2023 ? Quelles réponses lui apporter ? A aujourd’hui nous n’en avons pas…»
Jean-Philippe André, Président de l’ANIA.

dimanche 28 août 2022

Mais qui peut bien en vouloir aux petits écoliers français ? La crainte de Salmonella les prive de leurs biscuits favoris ...

La rentrée scolaire risque d’être difficile pour nos petits écoliers, plusieurs mises en garde ayant été faites, l’Anses a ouvert le bal avec «Mieux encadrer la présence de substances dangereuses dans les fournitures scolaires», l’agence ne dit pas vraiment comment d’où des spéculations ici et là.

L’AFSCA de Belgique nous informe, «En route avec l’AFSCA pour une rentrée scolaire en toute sécurité alimentaire», il s’agit de conseils pour les repas de la pause de midi.

Et il faudra aussi compter, pour cette rentrée, sur le manque de profs ...

Bref, rentrée compliquée. Mais, il y a pourtant un autre souci qui est en train de priver les petits écoliers français et cela tourne autour de Salmonella ...

En juin 2022, le blog vous avait parlé dans «Le groupe Barry Callebaut impacté par une contamination à Salmonella dans son usine de Wieze».

En juillet 2022, le blog apprenait, «Exit Salmonella, Barry Callebaut reprendra ses activités début août, as usual ?»

Voici donc que Salmonella fait encore parler avec cette information en France, «Alerte à salmonelle dans une usine de production de biscuits», source CNEWS du 27 août 2022.

Ce n’est donc pas en raison de la guerre en Ukraine, que les petits écoliers français sont privés de leurs biscuits préférés, Mikado, Oreo, Pépito, Pim’s, Granola ou encore Petit Écolier …

Les nutritionnistes peuvent donc remercier, pour un moment seulement, Salmonella qui prive les enfants d’un de leur goûter préféré.

Plusieurs marques de biscuits risquent de se faire rares dans les rayons en raison d'une alerte à la salmonelle de leur fabriquant, le géant Mondelez, qui a dû mettre à l'arrêt certaines lignes de production.

Je précise bien arrêt préventif pour éviter de se retrouver sur la sellette comme Ferrero ou encore Buitoni Nestlé ...

Après les pizzas, les biscuits. Pépito, Pim’s, Granola ou encore Petit Écolier… toutes ces marques de biscuits bien connues du grand public se font de plus en plus rare en magasin à cause d’un risque de salmonelle détectée dans leur fabrication.

Contacté par Olivier Dauvers, expert en grande consommation, le service consommateur du géant alimentaire Mondelez a expliqué «qu'une usine a été arrêtée en Belgique pour un grand nettoyage». Il s'agit de l'unité de production de Wieze de son fournisseur en cacao Barry-Callebaut. «Notre fournisseur en cacao nous a alerté sur la présence possible de salmonelle», poursuit l'industriel.

Une perte du chiffre d'affaires
Pour précaution, Mondelez a préféré nettoyer ses sites industriels plutôt que se retrouver dans une situation comme Ferrero et les Kinder contaminés à la salmonelle. Des sites comme Cestas en Gironde sont concernés.

De quoi provoquer des ruptures de stock qui ont commencé début août en grande distribution et qui s'accélèrent. A ceci s’ajoute une perte du chiffre d’affaires étant donné la part de marché de Mondelez en France qui est de 39% dans le segment des biscuits sucrés. Le groupe espère néanmoins «une reprise de production dans les prochaines semaines».

Selon le blog d’Olivier Dauvers, auquel j’emprunte la photo en haut d’article, «Pourquoi les rayons se vident des biscuits Mondelez…».

Il suffit de traîner en magasin pour s’en rendre compte. Les rayons biscuits se vident dangereusement en ce moment, particulièrement les références Mondelez : Pépito, Pim’s, Granola, Petit Écolier et autre stars des tablettes. Dans la majorité des cas, aucune communication clients (après tout, ils commencent à s’habituer aux ruptures !). Parfois, une affiche, comme ici, dans ce Market de la Riviera. Et, surtout, un numéro de téléphone. Au bout du fil, le service consommateurs de Mondelez et… l’explication (qui n’est pas un conflit commercial avec une enseigne même si, à vue de nez, Carrefour me semble plus concerné que les autres).

En fait, l’industriel ne livre plus ses références depuis plusieurs semaines et «probablement pour plusieurs mois encore». En cause, «une usine qui a été arrêtée en Belgique pour un grand nettoyage». Et au curieux qui cherche à comprendre (j’ai pas eu beaucoup à me forcer), la réponse fuse : «Notre fournisseur en cacao nous alerté sur la présence possible de salmonelle.» Le fournisseur en question ? Barry. Voilà pourquoi les rayons biscuits se vident.

Pour autant, pas de rappel prévu. «Vous pouvez consommer sans inquiétude les produits que vous trouvez encore en rayon.» Quant à la gestion «low profile» de la situation (que m’ont confirmé des commerciaux de la maison), elle s’explique. Pas question de vivre un «Kindergate». Ça se comprend !

Difficile rentrée donc pour nos petits écoliers, à moins de faire des stocks de Pépito ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 3 août 2022

45 personnes malades en Belgique dans une intoxication liée à l'eau potable

Le site de la revue Marie-Claire nous informe le 29 juillet 2022 sur «Eau contaminée, chaîne du froid brisée : comment éviter les intoxications alimentaires en voyage ?»

Maux de ventre, vomissements, diarrhées et déshydratation, si ces mots rappellent la gastro, quand ils apparaissent dans un pays étranger, ils sont plutôt synonymes d'intoxication alimentaire. Une médecin généraliste nous délivre ses conseils pour rester loin des bactéries et toxines lorsque l’on voyage.

à l’étranger, notre sensibilité aux bactéries, virus et parasites est exacerbée et la probabilité d’être confronté aux agents pathogènes s'accroît. «Par exemple, lorsque le climat d’un pays est plus chaud, cela favorise le développement des bactéries et la conservation des aliments peut être défaillante»

Prenons donc un exemple d’un pays étranger où il fait plutôt chaud en ce moment …

L’actualité récente nous informe d’une intoxication alimentaire de 45 personnes des Pays-Bas en Belgique, liée à l’eau potable du château Saint-Hubert.

Cela a même fait l’objet d’une notification au RASFF de l’UE par les Pays-Bas le 3 août 2022.

Les symptômes sont les suivants : douleur abdominale, crampe abdominale, diarrhée (plus de fois de selles liquides), nausee, fatigue.

Ah les voyages à l'étranger !

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