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vendredi 22 décembre 2023

La 'légende' du Val d'Oise a encore frappé. Fermeture d'une enseigne de gros à Argenteuil en raison du risque d'intoxication alimentaire

- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Six images sont proposées sur Facebook

Commentaires des internautes
- Des fermetures définitives seraient plus adaptés à ce genre de personne, histoire de mettre tout le monde au pas
- Vu que c'est un grossiste ce serait bien de contrôler aussi ses clients, histoire de pas consommer de la nourriture avariée ou autre.
- Mangez chez vous
- Il y en a trop dans le 95
- Honteux, dégeulasse d’avoir un établissement comme ça
- Il aurait mérité une fermeture définitive
- Dinguerie
- Happy meal à Argenteuil préparez vous ça sera bientôt à votre tour de déguster
- Oh la la la décidément à Argenteuil, il va plus rien rester- Pressing de tous les instants
- Prison ferme
- Le 'plus' c'est pour les blates
- Mais ! Astaghfillulah c’est un pays du tiers monde ou la France ? Je ne comprends pas ??
- non mais la dinguerie ! c'est pas possible ! si ça continue comme ça, on va trouver un scotch à mouches bientôt dans le 95 !
- ah ouais celui là il est vraiment guetto pourquoi en plus de la fermeture, on condamne pas ce genre de manquement, c'est grave.
- Merci pour ce travail ! Punaise on peut plus manger nul part c'est quoi ça
- Pitié ils doivent plus jamais ouvrir c’est immonde
- Je me régale à chaque publication Ne lâchez pas
- À Argenteuil il y en a pas mal à contrôler... Je suis parti manger au kebab en face de l'hôpital, c'était douteux. Mal de ventre le jour suivant.
- Faut relativiser : si les insectes volants sont vendus comme des produits bio, ya pas tromperie et c'est tout frais.
- Avant le weekend, c'est Noël avant l'heure pour notre préfet préféré. Un arrêté. Une fermeture. Efficace. Au prochain. Y'a des guiboles qui doivent trembler.
- ah ouais celui là il est vraiment guetto pourquoi en plus de la fermeture, on condamne pas ce genre de manquement, c'est grave.- Vive le name and shame.
- Bravo pour votre travail
- Oh mon dieu, mais comment on peut encore permettre à ses gens d'exercer à nouveau, il devrait y avoir des listes noires, honnêtement je ne crois pas du tout que le jour où ils vont réouvrir ils vont être irréprochable, en tout cas bravo à toute l'équipe et passez de bonnes fêtes.
- Fermeture définitive interdiction d'ouvrir un commerce suppression du numéro siret c'est inadmissible. Bravo et continuez à diffuser sur Facebook pour que la population le sache. 

vendredi 15 septembre 2023

Belgique : Plusieurs cas de contamination par Shigella dans un restaurant

Ce n’est pas une histoire belge, mais plus sérieusement la présence de
Shigella qui a contaminé de nombreuses personnes à deux reprises. Dans ces conditions, l’AFSCA a ordonné une fermeture temporaire par ‘précaution’. Apparemment le nettoyage serait à l’origine de la contamination puisqu’il est exigé par une entreprise extérieure. Je ne crois que cela soit une garantie d’efficacité, bref, nous verrons ...

«Contaminations par la Shigella dans l’établissement Zandberghoeve à Beernem: L’AFSCA et le Departement flamand Zorg ferment l’établissement par précaution et mènent une enquête approfondie pour identifier la source de contamination», source communiqué de l’AFSCA du 14 septembre 2013.

Ces deux derniers week-ends, des personnes ont été infectées par la bactérie Shigella après une réception au sein de l’établissement Zandberghoeve de Beernem. Afin de protéger le consommateur, une fermeture temporaire de l’ensemble de l’établissement est imposée par mesure de précaution. L’AFSCA exige également un nettoyage de l’ensemble du bâtiment par une firme externe et prélève des échantillons de l’environnement de travail. Le Departement Zorg étend l’analyse des échantillons de selles à l’ensemble des membres du personnel.

Joris Moonens, porte-parole du Departement Zorg : «Au départ, les contaminations semblaient se limiter à un groupe d’une cinquantaine de personnes ayant participé à une fête organisée à la «Zandberghoeve» le week-end du 2 septembre. Après un suivi actif du Departement Zorg, aucune autre personne malade n’a été signalée parmi les autres groupes présents dans les salles de la Zandberghoeve ce week-end-là. Mais dans un groupe de 8 personnes ayant fréquenté le restaurant de la Zandberghoeve samedi dernier, nous comptons désormais 6 personnes présentant des symptômes de la shigellose. Chez l’une d’entre elles, ce diagnostic a été confirmé avec certitude. Il est possible que d’autres cas soient identifiés dans d’autres groupes du week-end dernier. Cela indiquerait la présence d’une source de contamination au sein de la Zandberghoeve. Il peut s’agir d’une personne ou d’une denrée alimentaire ou un objet contaminé.».

Hélène Bonte, porte-parole de l’AFSCA : «Nous enquêtons sur la source de contamination en collaboration avec le Departement Zorg. Dans ce contexte, nos contrôleurs ont prélevé des échantillons de nourriture ainsi que des échantillons de l’environnement. À ce jour, l’AFSCA et le Departement Zorg ne sont pas encore parvenus à une conclusion. Afin de protéger le consommateur, nous sommes dès lors contraints de procéder à la fermeture temporaire de l’ensemble de la «Zandberghoeve». L’exploitant est tenu de faire désinfecter l’ensemble des lieux par une entreprise de nettoyage professionnel.»

Le Departement Zorg poursuit son enquête en parallèle afin de détecter d’éventuelles contaminations parmi le personnel. Après la première série de contaminations, des échantillons de selles avaient déjà été prélevés chez les membres du personnel ayant servi ce groupe. L’analyse de ces échantillons par le laboratoire national de référence et Sciensano est en cours. Plusieurs échantillons de selles vont désormais être prélevés chez tous les membres du personnel. Ces derniers ne pourront reprendre le travail que si ces échantillons de selles montrent qu’ils ne sont pas contaminés. Le Departement Zorg va également interroger le personnel et les invités au sujet des points communs et contacts communs entre les groupes au sein desquels des cas de maladie apparaissent.

Sur base des résultats des échantillons prélevés dans l’environnement et auprès du personnel, et après le nettoyage des lieux par une firme externe, l’AFSCA évaluera, en concertation avec le Departement Zorg, quand la Zandberghoeve pourra rouvrir ses portes au public.

jeudi 1 septembre 2022

A propos de la fermeture d’un restaurant à Lyon

Bruno Longhi m’a signalé qu’à Lyon, il y avait «des manquements graves aux règles d’hygiène» pour le restaurant Amélie Crêpes», selon Lyon Mag.com du 25 août 2022.

La Direction départementale de la protection des populations a ordonné en début de semaine la fermeture administre du restaurant Amélie Crêpes dans le 2e arrondissement pour «manquements graves aux règles d’hygiènes».

Cela fait suite au signalement d’un client qui a entraîné le contrôle du restaurant par un agent assermenté. En cause, un défaut de nettoyage et d’entretien des locaux de préparation et de stockage ainsi que sur divers équipements.

«La poursuite de l’activité de fabrication et de stockage de denrées alimentaires dans les conditions constatées présente une menace pour la santé des consommateurs, en raison de la probabilité importante des contaminations (microbiologique, chimique, physique) et des risques d’intoxication qui en résultent», peut-on lire dans l’arrêté préfectoral.

Le restaurant Amélie Crêpes devra garder ses portes closes jusqu’à une nouvelle vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations.

Parmi les commentaires des internautes suite à la publication de cet article, j’ai retenu cet avis assez pertinent, la sécurité des aliments, c'est comme la sécurité tout court, on ne fait plus que des coups,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème. 

Cela étant, si l’on suit les avis sur cette crêperie qui était notée 2,5 sur 5 sur TripadvisorVoici un avis suite à une visite d’un client en août 2022 qui a noté la présence de souris.

Nous sommes venus manger une crêpe entre amies et après quelques minutes une souris est passer entre nos jambes.
Nous avons changé de table pour nous éloigner et avons signalé le nuisible à une serveuse qui n'a pas semblé très préoccupée, et n'a rien fait pour régler le problème.
S'il y a des souris dans la salle il y en a forcément en cuisine donc restaurant à éviter.

Ce qui semble étonnant, c’est que la non-maîtrise des nuisibles ne figurait pas dans le rapport d’inspection ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 6 août 2022

Intoxication alimentaire pour 21 personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin

Source l'Aisne Nouvelle
Dans un précédent article du blog, il était demandé aux personnes de faire attention aux intoxications alimentaiires, car «… à l’étranger, notre sensibilité aux bactéries, virus et parasites est exacerbée et la probabilité d’être confronté aux agents pathogènes s'accroît. «Par exemple, lorsque le climat d’un pays est plus chaud, cela favorise le développement des bactéries et la conservation des aliments peut être défaillante» 

«Vingt-et-une personnes ont été prises en charge ce vendredi 5 août après-midi par les pompiers. Elles étaient en train de manger dans un restaurant marocain de Saint-Quentin quand la plupart ont été prises de vomissements». Source L’Aisne Nouvelle dans une mise à jour au 5 août 2022.

Vers 15h30, la rue Raspail située en plein centre-ville de Saint-Quentin, a été en partie fermée à la circulation. Un gros dispositif de sapeurs-pompiers a été dépêché sur place pour prendre en charge 21 personnes. Il s’agit d’un groupe d’hommes et de femmes d’Essigny-le-Petit venu déguster un bon couscous dans un des restaurants de la ville. Très vite, environ la moitié d’entre eux ont été pris de vomissements. Une victime raconte : «Une personne a commencé à vomir, puis une seconde et une troisième. On a interpellé des pompiers qui passaient à ce moment-là», explique l’homme qui accuse le coup, à sa sortie de l’ambulance des pompiers.

Avec un air dépité, le responsable de L’Arganier d’or qu’il tient depuis huit mois n’écarte aucune hypothèse pour le moment. «Il y a eu des clients du groupe qui ont pris un tajine et pas un couscous, ils sont malades aussi. J’ai aussi appelé d’autres clients qui ne faisaient pas partie du groupe et qui n’ont rien eu.»

Une employée du même restaurant a affirmé n’avoir «rien mangé» mais qu’elle avait aussi eu les mêmes problèmes de santé. De quoi rendre l’affaire encore plus floue.

«Tout ça, c’est bizarre, ajoute le patron. Les services d’hygiène sont passés il n’y a pas longtemps, ils m’ont demandé de changer certains trucs, mais il n’y avait pas de grandes anomalies.»

Le blog a consulté le site Alim’confiance mais n’a rien trouvé sur ce restaurant ...

Sur le site de France3 Hauts de France, les 21 personnes deviennent 23, «23 personnes prises de vomissements et de nausées dans un restaurant à Saint-Quentin, transportées en urgence à l’hôpital».

A Saint-Quentin dans l'Aisne, 23 personnes ont été prises de nausées, de vomissements et de malaise dans un restaurant de la rue Raspail dans l'après-midi du vendredi 5 août. Elles ont toutes été transportées à l'hôpital, dont une en urgence absolue.

Une intoxication alimentaire ?
Selon les sapeurs-pompiers, une intoxication alimentaire est très probablement la cause de ces vomissements soudains. Des relevés de gaz et de monoxyde de carbone au sein de l'établissement se sont révélés négatifs, tandis qu'un examen médical réalisé sur la femme en urgence absolue confirme une intoxication alimentaire la concernant.

L’intervention sur place s'est terminée en fin d'après-midi.

La conclusion vient du site Visa & Voyages, avec un article de Zine Haddadi, «Intoxication alimentaire dans un restaurant marocain en France».

Ce groupe de clients d’un restaurant marocain en France ne s’imaginaient pas vivre une après-midi cauchemardesque alors qu’ils se sont retrouvés pour partager un bon repas dans un restaurant marocain. Venues déguster un couscous dans un restaurant marocain à Saint-Quentin, dans le nord de la France, vingt et une personnes ont été prises de nausées et de vomissements, rapporte ce vendredi 5 août le journal L’Aisne Nouvelle.

Un couscous provoque une intoxication dans un restaurant marocain
L’incident assez insolite a pourtant nécessité le déploiement d’un fort dispositif des pompiers. La rue Raspail, située en plein centre – ville de Saint-Quentin a été partiellement fermée à la circulation.

La dégustation du couscous a viré au cauchemar pour ce groupe de clients. Pas moins de 21 personnes ont été touchées par des symptômes de ce qui semble être une intoxication alimentaire.

Commentaire
En conclusion, pas besoin d’aller dans des pays du Sud pour attraper une intoxication alimentaire, pardon, une suspicion d‘intoxication alimentaire !

Mise à jour du 10 août 2022
Selon le Courrier Picard du 5 août, Quelques jours après, l’enquête, toujours en cours, s’oriente vers une intoxication alimentaire. Le journal indique 21 personnes sont concernées par cet incident.

Mise à jour du 20 août 2022 
Selon le Courrier Picard du 10 août, «Une enquête a été ouverte pour connaître les raisons des vomissements de 21 personnes dans un restaurant marocain du centre-ville de Saint-Quentin, dans l’Aisne. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’une intoxication alimentaire.»

Mise à jour du 23 août 2022
Vous avez été très nombreux à vous intéresser à ce sujet, voici «Saint-Quentin : après l’intoxication collective, le restaurant marocain ferme ses portes», source Courrier Picard du 23 août 2022. Article réservé aux abonnés.

Le 5 août dernier, 21 personnes sortant du restaurant l’Arganier d’or à Saint-Quentin avaient été prises de vomissements. L’enquête de l’ARS donne pour origine de l’intoxication alimentaire une bactérie contaminant les légumes. Vingt-et-une personnes avaient été prises en charge vendredi 5 août après-midi par les pompiers. Elles étaient en train de manger dans le restaurant marocain l’Arganier d’or à Saint-Quentin quand la plupart ont été prises de vomissements. L’agence régionale de santé a mené une enquête qui a confirmé la toxi-infection alimentaire collective.  

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 12 septembre 2021

Une intoxication au monoxyde de carbone causée par la préparation des aliments rend des clients d’un restaurant malades

Photo RTHK
«Une intoxication au monoxyde de carbone causée par la préparation des aliments rend des clients d’un restaurant malades», source Food Safety News. Tous les liens sont de mon fait -aa.

Des autorités de Hong Kong enquêtent sur une intoxication au monoxyde de carbone dans un restaurant qui a nécessité que 14 personnes ont recours à des soins hospitaliers.

Selon RTHK, Le Centre for Health Protection (CHP) du ministère de la S anté a signalé que le groupe a mangé un dîner de «bouillon chaud ou hot pot» en utilisant du charbon de bois comme combustible de cuisson dans une salle d'un restaurant de Wan Chai. Le bouillon chaud est un repas partagé (sorte de fondue chinoise) qui implique un pot de bouillon au milieu de la table avec des éléments tels que des légumes et de la viande pour les cuire.

Les six hommes et huit femmes ont développé des symptômes, notamment une perte de conscience, des étourdissements, des vomissements, des nausées, des maux de tête, un essoufflement et des palpitations environ deux heures après le début du dîner.

Dix des 14 patients, âgés de 23 à 39 ans, sont dans un état stable tandis que les quatre autres sont sortis de l'hôpital.

Les enquêtes ont révélé que pendant que le climatiseur fonctionnait, les fenêtres de la salle à manger étaient fermées et la porte était également fermée pendant une longue période pendant le repas chaud, ce qui peut avoir fait augmenter le niveau de monoxyde de carbone dans la salle.

Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et insipide qui est un sous-produit de la combustion incomplète de tout combustible contenant du carbone, comme le bois, le gaz naturel, l'essence et le charbon de bois. Le CHP a rappelé au public d'utiliser des appareils à combustion ventilés dans une zone bien ventilée pour cuisiner.

Saisie de viande

Pendant ce temps, également à Hong Kong, le Département de l'hygiène alimentaire et environnementale (FEHD) a perquisitionné certains magasins soupçonnés de vendre de la viande réfrigérée comme étant fraîche.

Les agents de la FEHD ont marqué et mis les scellés à environ 270 kg de porc réfrigéré présumé dans deux magasins de produits réfrigérés agréés à Kowloon City Road et Lok Shan Road, à Kwa Wan pour une enquête plus approfondie.

L'agence a également engagé des poursuites contre des licenciés de trois magasins pour des infractions présumées à la réglementation sur la propreté des locaux et la mise à disposition d'aliments.

Un porte-parole de la FEHD a déclaré que s'il s'avérait que des sites enfreignent les conditions de licence pour la vente de viande réfrigérée comme fraîche, le département envisagera l'annulation de leur licence.

«Quiconque vend de la viande réfrigérée sans autorisation commet une infraction et est passible d'une amende maximale de 5 400 euros et de six mois d'emprisonnement. Le département continuera de surveiller de près la vente de viande fraîche au détail et de prendre des mesures d'exécution strictes pour protéger la sécurité des aliments et la santé publique.»

Avis aux lecteurs

Voici une liste des rappels du 10 septembre 2021, 18 produits alimentaires.

- oxyde d’éthylène: 13
Listeria monocytogenes4, fromage de tête, salade traiteur, grattons et trois produits au rappel en un seul avis: pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits.
Salmonella: 1, bulots cuits

Total de la semaine du 6 au 10 septembre 2021: 46 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 29
Listeria monocytogenes8
- allergènes: 4
Salmonella2
- corps étrangers: 1
Bacillus cereus: 1
Escherichia coli O157: 1 

mercredi 9 septembre 2020

Un restaurant utilise des lampes UV pour soi-disant désinfecter les clients, c'est irresponsable !


Vous lirez ces titres de différents médias,

Un portique émettant des UV a été installé. Pour quelle efficacité ?

Il s’agit en fait d’un portique high-tech pour désinfecter les vêtements de ses clients et prendre leur température.
Le restaurant s’est équipé d’un portique high-tech pour désinfecter les vêtements de ses clients et prendre leur température.
Derrière la porte se dresse un portique en inox de plus de 2 mètres de haut, aux lumières led bleues et à la voix de robot. Le client est invité à positionner son visage devant une tablette numérique. « Si c’est vert, vous pouvez y aller ! » lance un salarié, à l’accueil. Cela signifie que la température corporelle, mesurée par reconnaissance faciale et thermographie infrarouge, est normale. Il faut encore patienter avant de s’attabler, le temps d’un passage sous le portique et de faire un tour sur soi-même. La désinfection des vêtements y est assurée, selon la brochure de cet équipement... Un produit est diffusé en aérosol sur les clients.
Ce portique représente cependant un investissement conséquent : 8.000 euros l'unité.

Pourtant, selon Capital citant LCI, 
... la Direction générale de la santé indique que « ni le Haut conseil de la santé publique, ni la société d’hygiène hospitalière, ni l’Anses, ni l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ne recommande pas à ce jour l’utilisation de ‘nettoyeurs UV’ pour la décontamination des objets potentiellement contaminés.
Co-rapporteur de l'avis de l'Anses sur les cabines de bronzage  publié en 2018, Jean-François Doré connaît très bien les dangers des UV. Après avoir fait le tour de différentes annonces de « nettoyeurs » aux UV, le scientifique partage son inquiétude. Son regard s'est notamment arrêté sur « une lampe de désinfection Ozone UV-C 38w » dont les rayonnements assureraient une désinfection de la pièce entière. « Rempli de fautes d’orthographe et d’imprécision, le descriptif me laisse pantois », commence-t-il. 
Et de citer un exemple : « Savez-vous qu’il est prouver (sic) scientifiquement que les rayons UV-C sont efficaces pour éradiquer les microbes, germes et virus dont le coronavirus, MERS, SRAS présents dans l'atmosphère et les surfaces ? » « Or la longueur d'onde de la lampe est de 275 nm. A cette longueur d'onde il n'y a que peu d'effet germicide. Par contre, il peut y avoir production d'ozone et c'est toxique. » Une très mauvaise idée, donc, « comme lampe de chevet », ironise-t-il.

mercredi 12 août 2020

Dans série, tout le monde a un appareil photo, exemple à Ho-Chi-Minh-City et Singapour


Cliquez sur l'image pour l'agrandir
« AEON du Japon s'excuse après la découverte de rats dans une vitrine alimentaire d’un centre commercial de Saigon », source VN Explorer.

AEON est une très grande entreprise de distribution du Japon.

L'entreprise vietnamienne du géant japonais de la distribution AEON s'est excusée après qu'une photo de rats se faufilant sur sa vitrine alimentaire dans un centre commercial de Ho Chi Minh City soit devenue virale sur les réseaux sociaux.

La photo, qui a été publiée sur Facebook par un client le week-end dernier, semblait montrer deux petits rats à l'intérieur d'une enceinte affichant des aliments prêts à servir dans la section Delica du centre commercial AEON de Tan Phu Celadon dans le district de Tan Phu.

La zone, située au rez-de-chaussée du centre commercial, compte plus de 250 places, offrant un menu complet avec plusieurs choix de cuisines vietnamienne et japonaise, allant des bonbons, boissons, café, glaces et gâteaux aux plats prêts à consommer.


« AEON Vietnam souhaite adresser ses sincères excuses [sic] à nos clients pour cet incident. Nous avons rapidement mis en œuvre des contre-mesures pour apporter la tranquillité d'esprit à nos clients et éviter que le même incident ne se reproduise », lit-on en anglais.

La société a dit qu'elle avait temporairement fermé le comptoir alimentaire en question pour nettoyer ses étagères, ses plateaux, ses ustensiles de cuisine et son sol.

Le comptoir ne sera pas rouvert tant que les réparations ne seront pas terminées.

Toutes les autres armoires, comptoirs et étagères de toute la zone Delica ont également été examinées.
Quelques excuses ...

La chaîne de distribution a dit qu'elle se conformait toujours aux exigences et aux procédures d'hygiène et de sécurité alimentaires, tout en s'efforçant d'offrir la meilleure expérience et les meilleurs produits aux consommateurs.

AEON exploite six centres commerciaux au Vietnam, dont deux à Ho Chi Minh-City, deux à Hanoi, un dans la ville nord de Hai Phong et un dans la province méridionale de Binh Duong.

La société japonaise était présente au Vietnam depuis 2009 avant de lancer l'AEON Tan Phu Celadon - son premier centre commercial dans ce pays d'Asie du Sud-Est - cinq ans plus tard.

Autre exemple à Singapour,
La SFA prend des mesures contre un restaurant thaïlandais à Jurong West après que des aliments surgelés aient été laissés à l'extérieur de ses locaux, source Stomp.

La Singapore Food Agency (SFA) prend des mesures d'exécution pour les manquements à l'hygiène détectés dans un restaurant thaïlandais à Jurong West après qu'un client ait repéré des aliments congelés laissés à l'extérieur.

Le client a informé Stomp qu'il avait vu un camion de livraison laisser des aliments surgelés devant Soi Thai Kitchen au bloc 501 Jurong West Avenue 1 à plusieurs reprises.

« Cela se produit depuis un an et les aliments sont laissés là pendant des heures à côté d'une poubelle où l'on voit parfois des rats et des cafards », a dit le client.

« Des résidents accrochent également le linge au-dessus de la zone. C'est super insalubre et dégoûtant. »
En réponse à une question de Stomp, un porte-parole de la SFA a dit: « En vertu du Règlement sur la santé publique environnementale (hygiène alimentaire), toute personne vendant des aliments cuits doit protéger les aliments d'une contamination probable et ne préparer aucun aliment impropre à la consommation. »

« La SFA mène des inspections régulières des établissements de vente au détail de produits alimentaires pour s'assurer du respect de la réglementation, et n'hésitera pas à prendre des mesures coercitives si nécessaire. »

« La SFA a inspecté le restaurant après avoir reçu des commentaires. Nous prenons des mesures coercitives pour les manquements à l’hygiène détectés. Nous avons demandé à l'opérateur de veiller à ce que tous les aliments surgelés soient stockés dans le congélateur ou le refroidisseur et de corriger les non-conformités détectées. La sécurité des aliments est une responsabilité conjointe. »

« Alors que la SFA met en place et applique les mesures réglementaires, les exploitants du secteur alimentaire doivent jouer leur rôle en adhérant à de bonnes pratiques d'hygiène et de préparation des aliments. »

« Les membres du public qui rencontrent un exploitant alimentaire potentiellement délinquant doivent le signaler à la SFA via le formulaire de commentaires en ligne ici»

« Dans le cadre de l'enquête et de la collecte de preuves, la SFA peut engager le fournisseur de commentaires pour plus de détails. »

« La SFA n'hésitera pas à prendre des mesures coercitives contre les exploitants alimentaires délinquants si nous avons obtenu des preuves suffisantes. »

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

dimanche 24 mai 2020

COVID-19: La restauration commerciale peut-elle aller de l’avant ?


C'est bien tenté mais cela ne va pas être simple, pour preuve cet article, « COVID-19: L'industrie de la restauration commerciale peut-elle aller de l’avant ? », source article de Roy Costa, paru le 24 mai 2020 dans Food Safety News.

L'industrie de la restauration aux Etats-Unis est remarquable pour de nombreuses raisons, le travail acharné, de longues heures de travail, la concurrence féroce et le grand nombre d'opérations. Prendre un restaurant a de nombreux défis; environ 60% des nouveaux restaurants échouent au cours de la première année. Et près de 80% ferment avant leur cinquième anniversaire. C'est malheureusement le résultat des difficultés de management des employés, de la maîtrise des coûts alimentaires et des faibles marges bénéficiaires, et il apparaît que vous devez être tout simplement chanceux ou bien avoir des aliments incroyables, un modèle commercial très solide, une excellente gestion et un marketing efficace.

Considérez également que la restauration commerciale est une entreprise à haut risque, et ceux qui ont des problèmes avec des maladies d'origine alimentaire, des problèmes d'hygiène ou la blessure d'un client, encourent une responsabilité, ainsi que la perte de réputation et la confiance des clients.

Avec ces problèmes en toile de fond, le COVID-19 pourrait bien être le dernier problème pour de nombreuses opérations, ce qui est tragique, étant donné que tant d’employés dépendent de cette industrie pour leur subsistance, et que les consommateurs ne peuvent plus profiter de la commodité et d’une grande variété de choix auxquels ils s’attendent.

La FDA a récemment publié « Best Practices for Re-Opening Retail Food Establishments During the COVID-19 Pandemic » (ou Les meilleures pratiques pour la réouverture des établissements de vente au détail d'aliments pendant la pandémie de COVID-19). C'est utile, et l'industrie s'attendait à recevoir de telles lignes directrices. Il incombe désormais aux services de santé locaux et nationaux de promulguer ces lignes directrices dans la réglementation et de commencer à les appliquer.

Le Food Code de la FDA, adopté par la plupart des services de santé, contient déjà de nombreuses dispositions pour la maîtrise des maladies transmissibles, et les dispositions pour l'exclusion ou la restriction d’employés malades, le nettoyage-désinfection et l'hygiène personnelle devraient être des concepts familiers.

Le défi sera de traduire ce qui est connu pour être efficace contre les micro-organismes d'origine alimentaire dans «l'arrière-boutique» en mesures préventives COVID-19 sur le «devant de la boutique». Les clients et leurs habitudes ne peuvent pas être contrôlés par l'opérateur de la même manière que les pratiques des employés, donc un changement de paradigme doit avoir lieu.

Je ne pense pas que quiconque ait pour le moment une réponse parfaite à la transmission aérienne du COVID-19 dans un restaurant, et il est donc probable que nous allons voir des épidémies localisées avec des restaurants comme réponse à une exposition courante. Cela entraînera une exposition de l'entreprise à la responsabilité juridique.

Une législation fédérale est actuellement proposée pour faire face au risque commercial potentiel qui entraînera des poursuites et du COVID-19; mais en même temps, la FDA nous informe des meilleures pratiques pour rouvrir un restaurant. Il est très probable que les services de santé locaux seront bientôt chargés de la réglementation, de l'inspection et de l'investigation des cas groupés de COVID-19 liés aux restaurants. On peut s'attendre à ce que le public dépose des plaintes, surtout s'il a constaté une rupture des protocoles; si une épidémie se produit, les résultats pourraient être dévastateurs pour une marque entière.

Compte tenu des risques pour la santé publique et les entreprises, les restaurateurs et les bars doivent faire preuve de diligence raisonnable et mettre en œuvre des orientations dont nous disposons actuellement. La liste de contrôle suivante est adaptée des recommandations de la FDA sur les meilleures pratiques, avec quelques recommandations supplémentaires:
  1. Informer les employés que s'ils ont été testés positifs pour le COVID-19, ou s'ils ont été en contact avec un cas positif connu, ils doivent divulguer ces informations immédiatement à la direction.
  2. Exclure tout employé présentant des symptômes de maladie transmissible au travail.
  3. Rappeler aux employés de ne pas venir travailler lorsqu'ils sont malades pour une raison quelconque, mais en particulier s'ils ont de la toux, un essoufflement et/ou de la fièvre, et signaler ces symptômes aux membres de la famille et aux contacts étroits.
  4. Tenir un journal des cas de maladie et surveiller la remontée des employés qui appellent en cas de maladie. Contacter le service de santé si vous soupçonnez une éclosion.
  5. Fournir une règle écrite décrivant les procédures de retour au travail conformément aux directives de la FDA.
  6. Afficher la déclaration suivante à l'entrée des invités: «N'ENTREZ PAS si vous êtes connu pour être positif pour le COVID-19 ou si vous avez une toux, un essoufflement ou de la fièvre.»
  7. Maintenir une distance d’environ 2 mètres entre les invités dans les zones de sièges, les zones d'attente, les zones de contrôle ou entre les invités sur les lignes en attente à l'entrée.
  8. Placer des postes de désinfection des mains aux entrées pour les clients et dans les toilettes, surveiller le comportement des client et assurez-vous que les désinfectants soient utilisés.
  9. Supprimer tous les éléments courants des tables, y compris les condiments et les menus.
  10. Arrêter les buffets de salade et les buffets en libre-service.
  11. Maintenir l'équipement de lavage des articles, les températures de lavage et les concentrations de désinfectant appropriées.
  12. Tous les employés en contact avec les clients doivent porter un masque ou un autre revêtement facial.
  13. Les plongeurs et les autres personnes qui manipulent ou nettoient des ustensiles ou des tables usagés doivent porter des gants hygiéniques. Les gants doivent être changés fréquemment, mais surtout entre la manipulation d'articles souillés et le service des aliments.
  14. Effectuer des contrôles de température quotidiens des employés au début de chaque période de repas. Tout employé ayant une température élevée doit être exclu.
  15. Observer les clients en cas de toux ou d'éternuements excessifs, il peut être nécessaire de demander à ces clients de quitter les lieux.
  16. Maintenir un niveau élevé de nettoyage-désinfection des toilettes, toutes les heures ainsi que les boutons d’éclairage et des points de contact courants (poignées de porte par exemple).
  17. Assurez-vous que les lavabos des toilettes aient du savon, de l'eau mitigée, des essuie-mains en papier ou une autre méthode approuvée de séchage des mains.
  18. Utiliser du désinfectant approuvé pour les surfaces en suivant les instructions sur l'étiquette, et nettoyer et désinfecter les tables, les chaises des clients entre chaque client.
  19. Nettoyer et désinfecter tous les soirs les sols de la zone réservée aux clients.
Nous devons reconnaître que, surtout au début, la mise en œuvre de toutes les mesures de prévention du COVID-19 peut être difficile, voire impossible pour certains établissements; cependant, les chances de survie sont meilleures pour ceux qui sont capables de restaurer la confiance du public dans des repas dans leur établissement. Le public s'attend à voir un engagement évident des restaurants envers leur santé et leur sécurité, et les meilleurs de l'industrie prendront la relève.