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jeudi 1 septembre 2022

A propos de la fermeture d’un restaurant à Lyon

Bruno Longhi m’a signalé qu’à Lyon, il y avait «des manquements graves aux règles d’hygiène» pour le restaurant Amélie Crêpes», selon Lyon Mag.com du 25 août 2022.

La Direction départementale de la protection des populations a ordonné en début de semaine la fermeture administre du restaurant Amélie Crêpes dans le 2e arrondissement pour «manquements graves aux règles d’hygiènes».

Cela fait suite au signalement d’un client qui a entraîné le contrôle du restaurant par un agent assermenté. En cause, un défaut de nettoyage et d’entretien des locaux de préparation et de stockage ainsi que sur divers équipements.

«La poursuite de l’activité de fabrication et de stockage de denrées alimentaires dans les conditions constatées présente une menace pour la santé des consommateurs, en raison de la probabilité importante des contaminations (microbiologique, chimique, physique) et des risques d’intoxication qui en résultent», peut-on lire dans l’arrêté préfectoral.

Le restaurant Amélie Crêpes devra garder ses portes closes jusqu’à une nouvelle vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations.

Parmi les commentaires des internautes suite à la publication de cet article, j’ai retenu cet avis assez pertinent, la sécurité des aliments, c'est comme la sécurité tout court, on ne fait plus que des coups,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème. 

Cela étant, si l’on suit les avis sur cette crêperie qui était notée 2,5 sur 5 sur TripadvisorVoici un avis suite à une visite d’un client en août 2022 qui a noté la présence de souris.

Nous sommes venus manger une crêpe entre amies et après quelques minutes une souris est passer entre nos jambes.
Nous avons changé de table pour nous éloigner et avons signalé le nuisible à une serveuse qui n'a pas semblé très préoccupée, et n'a rien fait pour régler le problème.
S'il y a des souris dans la salle il y en a forcément en cuisine donc restaurant à éviter.

Ce qui semble étonnant, c’est que la non-maîtrise des nuisibles ne figurait pas dans le rapport d’inspection ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 13 juillet 2022

C'est l'histoire de la pénurie de moutarde !

 Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 23 juin 2021

Glyphosate, le processus d'évaluation expliqué par le BfR

«Glyphosate : le rapport d'évaluation ouvert aux commentaires du public en septembre», source communication n°019/2021 du BfR du 22 juin 2021.

Comme toute autre substance active dans les produits phytopharmaceutiques, le glyphosate est régulièrement réévalué dans le cadre de la réévaluation continue des substances actives au sein de l'UE.

L'évaluation portera sur les risques pour la santé humaine et animale, l'environnement et l'efficacité des substances. La tâche de rapporteur était actuellement attribuée à quatre États membres, la France, la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède, en raison des documents de candidature volumineux attendus. Ce groupe d'évaluation du glyphosate (AGG pour Glyphosate Assessment Group) prépare la réévaluation comme base pour les consultations et décisions ultérieures au niveau de l'UE.

L'AGG a publié un résumé de ses travaux et des détails sur les prochaines étapes du processus d'examen par les pairs. Celui-ci peut être consulté sur la page AGG du site Internet de la Commission européenne.

L'EFSA et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont publié une déclaration commune accusant réception du rapport d'évaluation de renouvellement (RAR pour Renewal Assessment Report) de l'AGG et annonçant la date d'une consultation publique parallèle qui débutera en septembre 2021.

Le BfR participera au processus d'évaluation européen dans le cadre du processus d'examen par les pairs et des consultations publiques, tout comme les 22 autres États membres européens qui ne sont pas nommés rapporteurs dans le processus.

Le glyphosate est actuellement approuvé pour une utilisation en tant que substance active dans les produits phytopharmaceutiques dans l'UE jusqu'au 15 décembre 2022. L'approbation actuelle de la substance active glyphosate a été accordée par la Commission européenne en 2017 sur la base de l'évaluation sommaire de l’EFSA. Le résultat de la révision de la classification et de l'étiquetage du glyphosate par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a été inclus dans la décision de la Commission. La République fédérale d'Allemagne a été nommée rapporteur pour les évaluations et appréciations conjointes. Dans cette procédure, le BfR a été chargé d'évaluer entre autres le risque sanitaire du glyphosate.

Depuis la soumission du rapport d'évaluation révisé (addendum) à l'EFSA par l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) en 2015, un grand nombre de nouvelles publications scientifiques ont été publiées. Au cours du processus de renouvellement, celles-ci ont désormais été examinées par les rapporteurs désignés, tout comme les études soumises par l'industrie. Les points vérifiés incluent la disponibilité de nouvelles données ainsi que la fiabilité et la pertinence scientifiques pour l'évaluation du glyphosate en tant que substance active.

Le 12 décembre 2019, les demandeurs, le soi-disant Glyphosate Renewal Group (GRG, un groupe de sociétés s'efforçant de renouveler l'approbation du glyphosate dans l'UE) ont soumis une demande de renouvellement de l'approbation du glyphosate au-delà de 2022 à l'AGG, les autres États membre, l'EFSA et la Commission européenne. Cette demande initie formellement le processus de renouvellement dans l'UE, tel que prévu par le règlement (CE) n°1107/2009.

La demande a été soumise par le GRG et vérifiée par l'AGG pour s'assurer qu'elle répond aux exigences formelles des dispositions légales de l'UE pertinentes (Règlement d'exécution (UE) n°844/2012 de la Commission européenne sur la procédure de renouvellement des substances actives).

Ces dossiers sont contrôlés par l'AGG pour la recevabilité, avant d'effectuer une
évaluation basée sur toutes les données et informations disponibles. Cette évaluation est ensuite envoyée à EFSA, initiant le processus d'examen par des pairs.

Parallèlement à l'évaluation menée par l'EFSA, l'ECHA examinera la classification et l'étiquetage du glyphosate conformément au règlement (CE) n°1272/2008 sur la classification, l'étiquetage et l'emballage (règlement CLP) de l'UE. La classification des produits chimiques est basée uniquement sur les propriétés d'une substance. Il ne tient pas compte de la probabilité qu'il entre en contact avec cette substance (exposition). L'exposition est considérée comme faisant partie du processus d'évaluation des risques dirigé par l'EFSA.

L'AGG a publié un résumé de ses travaux et des détails sur les prochaines étapes de l'examen du processus de revue par des pairs le 15 juin 2021. Celui-ci peut être consulté sur la page AGG du site web de la Commission européenne.

lundi 15 mars 2021

Surveiller les publications en ligne des consommateurs pourrait contribuer à améliorer la sécurité des aliments, selon une nouvelle étude

«Surveiller les publications en ligne des consommateurs pourrait contribuer à améliorer la sécurité des aliments, selon une nouvelle étude», source communiqué de la Society for Risk Analysis.

Les informaticiens utilisent l'exploration des textes des avis de consommateurs en ligne pour identifier les aliments qui présentent des risques pour la santé.

Selon le Centers for Disease Control (CDC), environ 48 millions de cas de maladies d'origine alimentaire sont contractés aux États-Unis chaque année, provoquant environ 128 000 hospitalisations et 3 000 décès. Dans certains cas, la source est bien connue, comme un lot de viande bovine hachée contaminé qui a infecté 209 personnes par E. coli en 2019. Mais 80% des cas d'intoxication alimentaire sont d'origine inconnue, ce qui rend impossible d'informer les consommateurs d'aliments dangereux.

David Goldberg, professeur en systèmes de management de l'information à l'Université d'État de San Diego, souhaite améliorer la traçabilité et la communication des produits alimentaires à risque. Dans une nouvelle étude publiée par la revue Risk Analysis, son équipe de recherche propose un nouveau système de surveillance de la sécurité des aliments (FSMS pour Food Safety Monitoring System) qui utilise les commentaires des consommateurs publiés sur des sites Internet pour identifier les produits associés aux maladies d'origine alimentaire.

Les chercheurs ont utilisé une technologie d'intelligence artificielle appelée text mining (en Français, fouille de textes ou l'extraction de connaissances) pour analyser les commentaires et les critiques de deux sites Internet : Amazon.com, le plus grand distributeur au monde en e-commerce et IWasPoisoned.com, un site où les consommateurs alertent les autres consommateurs sur les cas d'intoxication alimentaire. La base de données comprenait 11 190 avis sélectionnés au hasard sur Amazon avec des articles dans la rubrique «épicerie et aliments en conserve» achetés entre 2000 et 2018, ainsi que 8 596 avis sur des produits alimentaires publiés sur IWasPoisoned.com. Ces deux ensembles de données ont permis aux chercheurs de tester les outils d'exploration de texte avant d'analyser 4,4 millions d'avis supplémentaires sur Amazon.

Les ordinateurs ont été programmés pour reconnaître les mots associés aux maladies d'origine alimentaire tels que «malade», «vomissement», «diarrhée», «fièvre» et «nausée». Cela a abouti à une liste de produits signalés comprenant des marques spécifiques de barres protéinées, de tisanes et de protéines en poudre. Deux des produits signalés par les ordinateurs avaient déjà été rappelés.

Une étape finale importante du système de surveillance a été un examen manuel par un groupe de 21 experts en sécurité des aliments. Leur travail consistait à vérifier le niveau de risque d'un produit et à proposer une stratégie de correction pour le fabricant. Par exemple, dans le cas d'une réaction allergique, les experts recommandent d'enquêter sur des ingrédients alternatifs ou de réviser le conditionnement du produit pour inclure un avertissement au consommateur.

Dans ses travaux futurs, Goldberg espère créer un moyen d'alerter les consommateurs sur les risques liés aux produits alimentaires lorsqu'ils font des achats en ligne. Les critiques d'Amazon peuvent attribuer des étoiles aux produits et publier des commentaires, mais il est difficile et chronophage de trier ces critiques à la recherche de risques pour la santé. «S'il y avait un panneau qui apparaissait sur leur écran, cela les rendrait plus informés en tant que consommateurs et leur permettrait de prendre une décision d'achat qui pourrait finalement les rendre plus en sécurité», dit Goldberg.

mardi 26 janvier 2021

La surveillance des avis en ligne des consommateurs pourrait contribuer à améliorer la sécurité des aliments, selon une nouvelle étude

«La surveillance des avis en ligne des consommateurs pourrait contribuer à améliorer la sécurité des aliments, selon une nouvelle étude», source Society for Risk Analysis via EurekAlert!

Des informaticiens utilisent l'exploration de textes des avis en ligne des consommateurs pour identifier les aliments qui présentent des risques pour la santé.

Selon les Centers for Disease Control (CDC), environ 48 millions de cas de maladies d'origine alimentaire sont contractés aux États-Unis chaque année, provoquant environ 128 000 hospitalisations et 3 000 décès. Dans certains cas, la source est bien connue, comme un lot de viande hachée bovine contaminée qui a infecté 209 personnes par E. coli en 2019. Mais 80% des cas d'intoxication alimentaire sont d'origine inconnue, ce qui rend impossible d'informer les consommateurs des aliments dangereux.

David Goldberg, professeur assistant en management information systems à l'Université d'État de San Diego, souhaite améliorer la traçabilité et la communication des produits alimentaires à risque. Dans une nouvelle étude publiée par la revue Risk Analysis, son équipe de recherche propose un nouveau système de surveillance de la sécurité des aliments (FSMS pour Food Safety Monitoring System) qui utilise les commentaires et avis des consommateurs publiés sur des sites Internet pour identifier les produits associés à des maladies d'origine alimentaire.

Les chercheurs ont utilisé une technologie d'intelligence artificielle appelée text mining (fouille de textes ou «extraction de connaissances) pour analyser les commentaires et les critiques de deux sites Internet : Amazon.com, le plus grand distributeur de commerce électronique au monde, et IWasPoisoned.com, un site où les consommateurs alertent les autres sur les cas d'intoxication alimentaire. La base de données comprenait 11 190 avis sur Amazon sélectionnés au hasard sur des articles alimentaires «d'épicerie et de conserve» achetés entre 2000 et 2018, ainsi que 8 596 avis sur des produits alimentaires publiés sur IWasPoisoned.com. Ces deux ensembles de données ont permis aux chercheurs de tester le text mining avant d'analyser 4,4 millions d'avis supplémentaires sur Amazon.

Les ordinateurs ont été programmés pour reconnaître les mots associés aux maladies d'origine alimentaire comme «malade», «vomissement», «diarrhée», «fièvre» et «nausée». Cela a abouti à une liste de produits signalés comprenant des marques spécifiques de barres protéinées, de tisanes et de protéines en poudre. Deux des produits signalés par les ordinateurs avaient déjà été rappelés.

Une étape finale importante du système de surveillance a été un examen manuel par un groupe de 21 experts en sécurité des aliments. Leur travail consistait à vérifier le niveau de risque d'un produit et à proposer une stratégie de réhabilitation pour le fabricant. Par exemple, dans le cas d'une réaction allergique, les experts recommandent d'enquêter sur des ingrédients alternatifs ou de réviser l'emballage du produit pour inclure un avertissement au consommateur.

Dans ses travaux futurs, Goldberg espère créer un moyen d'alerter les consommateurs sur les risques liés aux produits alimentaires lorsqu'ils font des achats en ligne. Les critiques d'Amazon peuvent attribuer des étoiles aux produits et publier des commentaires, mais il est difficile et chronophage de trier ces critiques à la recherche de risques pour la santé. «S'il y avait un panneau qui apparaissait sur leur écran, cela les rendrait plus informés en tant que consommateurs et leur permettrait de prendre une décision d'achat qui pourrait finalement les rendre plus en sécurité sanitaire», dit Goldberg.

NB : Il existe une version française de IWasPoisoned.com ici.