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samedi 16 décembre 2023

Rappels de riz Basmati pour cause de présence d'insectes

On nous dit mais pn ne demande qu’à y croire que, s’agi
ssant de la gestion des alertes alimentaires, la DGAL entreprend «la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées afin de vérifier l’évolution de la situation et de garantir le retour à un niveau de maîtrise satisfaisant de la sécurité sanitaire.
»

Oui mais voilà …

Le 1er décembre 2023, rappel de riz Basmati de marque
Carrefour Extra pour risque de présence d'insectes, larves, etc.), sachet de 1kg.
- N° lot : 322822 ; Date de durabilité minimale 16/08/2025
- Date début/Fin de commercialisation : du 28/08/2023 au 30/11/2023
- Préconisation sanitaire : Pour des raisons de contamination, d'origine externe ou autre, ou par putréfaction, détérioration ou décomposition, il est recommandé par précaution aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au(x) lot(s) décrit(s) ci-dessus de ne pas les utiliser.
- Rappel volontaire sans arrêté préfectoral.

Après Carrefour, voici Leclerc, chacun son tour,

Le 15 décembre 2023, rappel de riz Basmati,
sachet de 1kg de la marque Comptoir du grain pour risque de présence d'insectes, larves, etc.).
- Tous les lots ; Date de durabilité minimale 16/08/2025
- Tous les lots ; Date de durabilité minimale 17/08/2025
- Date début/Fin de commercialisation : du 28/08/2023 au 13/12/2023
- Préconisation sanitaire : Pour des raisons de contamination, d'origine externe ou autre, ou par putréfaction, détérioration ou décomposition, il est recommandé par précaution aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au(x) lot(s) décrit(s) ci-dessus de ne pas les utiliser.
- Rappel imposé par arrêté préfectoral.

Commentaire
Pas très proactif ces rappels vu la la daté de début de commercialisation.
La seule différence entre ces deux rappels est que le second est imposé par arrêté préfectoral.
Les inspections des entreprises concernées ont-elles eu lieu ?
Ces deux rappels ne sont signalés car la cause du rappel n’est pas courante, raison de plus ...

jeudi 9 novembre 2023

Les agences alimentaires britanniques soulignent le manque de personnel dans un rapport sur les normes alimentaires

«Cet article montre que, malgré toute la technologie et la réflexion basée sur les risques, vous avez toujours besoin de troupes sur le terrain», nous dit un tweet de Joe Whitworth de Food Safety News.

«Les agences alimentaires britanniques soulignent le manque de personnel dans un rapport sur les normes alimentaires», source article de Joe Whitworth paru le 9 novembre 2023 dans Food Safety News.

Les agences alimentaires du Royaume-Uni ont soulevé des préoccupations en matière de ressources dans un rapport sur les normes alimentaires.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont publié un rapport examinant les normes alimentaires à travers le Royaume-Uni. Ce rapport a examiné si elles s’étaient améliorées, ont diminué ou sont restées les mêmes en 2022 et il constitue la deuxième analyse de ce type depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne.

Les normes alimentaires sont jugées stables en 2022, malgré les pressions liées à l’inflation, à la pénurie de main-d’œuvre et à la guerre en Ukraine. Cependant, il existe des lacunes dans les rôles nécessaires pour assurer la sécurité des aliments, comme les vétérinaires et les inspecteurs des aliments. Sans suffisamment de personnes possédant les compétences nécessaires pour effectuer des contrôles, il sera plus difficile d'identifier, de surveiller et de répondre aux risques liés à la sécurité alimentaire, laissant ainsi les consommateurs et les entreprises vulnérables, ont dit la FSA et la FSS.

En 2022, la FSA et la FSS ont conseillé aux ministres d'ajouter cinq types de produits à la liste existante des aliments à haut risque non d'origine animale (HRFNAO pour High-Risk Food Not of Animal Origin) et d'augmenter les contrôles sur 13 autres. Trois produits ont été retirés de la liste et les contrôles ont été réduits sur cinq produits.

Des contrôles officiels intensifiés ont été appliqués à 11 reprises, dont cinq fois dans des usines de volailles au Brésil, en raison de la présence de Salmonella. Les problèmes persistants liés à Salmonella Enteritidis dans le poulet polonais ont entraîné une surveillance et un échantillonnage accrus de ces produits.

Manque de ressources

La professeure Susan Jebb, responsable de la FSA, a déclaré que la sécurité sanitaire et les normes alimentaires dépendent de bonnes procédures et de personnes qualifiées pour garantir que des contrôles appropriés soient effectués.

«Il faut du temps pour recruter et développer ces compétences et nous craignons que sans mesures spécifiques visant à renforcer la main-d'œuvre, notamment pour recruter davantage de vétérinaires officiels et d'inspecteurs des autorités locales, il ne soit pas possible de maintenir ces normes élevées à l'avenir. L’incapacité à recruter et à former des professionnels à des postes clés peut avoir des répercussions sur de nombreuses années à venir», a-t-elle dit.

Les données historiques d’inspection n’indiquent pas une réduction du respect par les entreprises des normes d’hygiène alimentaire. Il y avait 39 500 entreprises non notées fin 2022 en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. On a également constaté une diminution des prélèvements par les autorités locales ces dernières années, ce qui rend plus difficile la détection d'éventuels problèmes de sécurité sanitaire et d'authenticité.

L'analyse de la FSA montre une baisse de 14% des postes d'hygiène alimentaire dans les autorités locales d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord au cours de la dernière décennie, avec plus de 13% des postes disponibles vacants. En Écosse, le nombre de responsables de la législation alimentaire qui effectuent des travaux en matière d'hygiène et de normes alimentaires a diminué d'un quart par rapport à 2016. Le nombre de responsables des normes alimentaires au Royaume-Uni a chuté de 45% par rapport à il y a 10 ans, et nombre d'entre eux sont également proches de la retraite. La FSA et la FSS ont déclaré que de tels problèmes peuvent augmenter le risque que des problèmes de sécurité des aliments soient ignorés.

La profession vétérinaire britannique a connu une baisse de 27% du nombre de personnes rejoignant le secteur entre 2019 et 2022, créant des problèmes pour garantir qu'il y ait suffisamment de vétérinaires officiels (VO). Le manque de VO présente des risques pour la santé et le bien-être des animaux, une perturbation potentielle de l’approvisionnement alimentaire national et la capacité d’exporter des produits d’origine animale.

Heather Kelman, responsable de la FSS, a djt qu'il était important de reconnaître les défis à venir et les problèmes potentiels qu'un manque de ressources dans les rôles d'agent de santé environnementale et de VO pourrait causer au système alimentaire.

«Il est essentiel que, ensemble, nous fassions tout ce que nous pouvons pour garantir que nous disposons d'un système d'assurance modernisé pour soutenir les entreprises qui fournissent des aliments sûrs pour tous et que les normes alimentaires élevées du Royaume-Uni soient maintenues, malgré les pressions sur les coûts et la main-d'œuvre que nous avons. continuer à faire face», a-t-elle dit.

Épidémies et criminalité alimentaire

L'analyse des incidents signalés et des épidémies d'origine alimentaire, les résultats des programmes nationaux d'échantillonnage et les renseignements sur la criminalité alimentaire ne suggèrent aucun changement significatif dans les normes de sécurité sanitaire et d'authenticité des aliments au cours de 2022, ont dit la FSA et la FSS.

Entre janvier et décembre 2022, 40 foyers ont fait l’objet d’une enquête. Onze étaient dus à Salmonella, huit à Clostridium perfringens, cinq à Listeria et trois chacun à STEC O157 et trois à non-STEC O157.

Le taux de la plupart des maladies d'origine alimentaire est revenu aux niveaux d'avant la pandémie en 2022. Cependant, les cas de E. coli producteurs de shigatoxine (STEC) O157 ont atteint leur niveau le plus élevé depuis 2015, en grande partie en raison d'une épidémie majeure survenue à l'été 2022. Les cas à Salmonella ont augmenté mais restent inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie de COVID-19. Les infections à Campylobacter et Listeria monocytogenes sont comparables aux chiffres d’avant la pandémie.

En Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, la National Food Crime Unit (NFCU) s'est concentrée sur la lutte contre les menaces dans le secteur de la viande rouge, le détournement de sous-produits animaux dans la chaîne alimentaire et la vente en ligne d'articles tels que la drogue diététique illégale 2. ,4-Dinitrophénol (DNP).

Les enquêtes de la Scottish Food Crime and Incident Unit (SFCIU) ont porté sur des soupçons de fraude liés à de la contrefaçon d'alcool ainsi que la traçabilité et la falsification dans la chaîne d'approvisionnement en viande et l'abattage illégal. Elle s'est également attaquée à la fraude concernant le thé, les confiseries et le miel cultivés en Écosse.

Commentaire

En France, selon le ministère de l’Agriculture, «A partir de 2024, une augmentation de 10% des contrôles est prévue grâce à l’apport de cette délégation. Elle doit aussi permettre d’accroître la fréquence de contrôle des établissements de remise directe de +80% (commerces de bouches, détaillants, GMS, restaurants commerciaux, etc.) se traduisant par la réalisation de 100 000 contrôles annuels.»

Le souci, ce n'est pas dit, quand seront réalisés les 100 000 contrôles annuels, vœu pieux ou volonté d’aboutir ?

Une augmentation de 10% des contrôles en 2024 signifie que nous aurons peut-être atteint les chiffres de 2016 !

mercredi 24 mai 2023

Des gérants d'un restaurant agressent un inspecteur de l'hygiène, fermeture de 30 jours !

Gray : des gérants d'un restaurant agressent un inspecteur de l'hygiène, fermeture de 30 jours

Lors d’un contrôle sanitaire réalisé par des agents de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), des faits de violences verbales et physiques ont été exercés à l'encontre des inspecteurs par les gérants du restaurant Istanbul situé rue Victor Hugo à Gray.

Au regard de ces faits de violences dont ont été victimes des agents de l'Etat, Michel Vilbois, le préfet de la Haute-Saône, a ordonné la fermeture administrative du restaurant pour une durée de 30 jours. «En outre, durant le contrôle effectué, plusieurs constats ont mis en évidence des non-conformités», indique la préfecture.

Le préfet rappelle que «les inspecteurs de la DDETSPP interviennent pour assurer la protection des consommateurs et de ce fait, notamment la qualité des produits. Toute agression verbale ou physique d’un agent de l’État est inadmissible».

A noter que le gérant du restaurant entend contester cette fermeture pour raisons d’hygiène sur sa page Facebook, mais cela ne changera pas les non-conformités observées et encore moins les agressions contre les agents chargés des inspections. 

Plein soutien à nos agents ! Plainte doit être déposée M. Le Préfet !

samedi 6 mai 2023

Femeture d'une boucherie pour manque d'hygiène à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise)

Après une pause pour cause d’activités diverses et variés, le dernier article du blog datait du 25 avril, voici revenir la saison des fermetures administrative avec un établissement alimentaire, en l’occurrence une boucherie ...  

Ont été relevés lors du contrôle :
- denrées animales dont les dates limites de consommation sont dépassées
- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- personnel non suffisamment formé aux bonnes pratiques d’hygiène
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés de dispositifs permettant le nettoyage hygiénique des mains
- la traçabilité des denrées non assurée.

Du fait de ces manquements, et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, la boucherie de cet établissement a fait l’objet d’une fermeture.

N’hésitez pas à cliquer sur «Voir plus » pour découvrir ce qui se passait dans cette boucherie, photos à l'appui, c'est édifiant ...

Un internaute se demande, «J'ai deux questions à poser. Est ce que vous êtes là seul préfecture en France qui fait son travail ? Et est ce que vous communiquez sur toutes les fermetures d'établissement ou seulement certaines car ça en ferait pas beaucoup ...»

On attend toujours une réponse à cette question ...  

dimanche 8 janvier 2023

Choses lues sur l'hygiène alimentaire à Paris en 2023 !

Je n'ai pas trouvé sur le site d'Alim'confiance de quand datait la dernière inspection sanitaire ...
Pour être précis, la Rotonde de Stalingrad est en fait  appelée Rotonde de la Villette, mais ça ne change rien au problème.

samedi 10 décembre 2022

C'est une histoire d'allergènes au restaurant ...

Voici une histoire qui aurait été impossible en France, une inspection concernant la composition d’un produit potentiellement dangereux en raison de la présence d’allergènes non déclarés. En général, chez nous, l’inspecteur s’attache à observer si la liste des allergènes est bien présente, soit sur le menu, soit sur un affichage pour le client consommateur, et cela ne va pas plus loin? Et pourtant, dans cette affaire, on va aussi s’apercevoir qu’à partir d’un problème, la présence d’allergènes, d’autres soucis vont survenir ...

«Le propriétaire d’un restaurant condamné pour avoir vendu un curry dangereux», source North Yorkshire County Council du 9 décembre 2022.

Le propriétaire d’un restaurant du North Yorkshire a été condamné à une amende pour avoir vendu un curry qui aurait pu provoquer une réaction potentiellement mortelle s'il avait été consommé par une personne allergique.

Le curry était décrit comme sans arachide alors qu'en fait, il était fabriqué à partir d'un mélange de fruits à coques contenant de l’arachide.

Raj Uddin Qureshi a comparu devant le tribunal de première instance de York le vendredi 9 décembre, à la suite d'un achat test dans son restaurant par l'un de nos agents des normes commerciales.

L'officier s'est rendu à l'improviste au restaurant Taj Mahal, Trinity Church Square de Richmond, le 6 janvier de cette année pour commander un curry de poulet tikka masala sans arachides «sans fruit à coque, sans arachide» à la suite d'une plainte d'un client. La nourriture a été analysée et la protéine d'arachide a été détectée. L'analyse a révélé que le plat aurait provoqué une réaction allergique chez une personne allergique aux arachides.

Trading Standards a découvert que le restaurant utilisait un mélange de noix contenant des cacahuètes. Une enquête ultérieure a révélé que Qureshi n'avait pas fourni de formation à son personnel concernant les allergènes et n'avait aucun système d'enregistrement des informations sur les allergènes pour les aliments vendus par l'entreprise.

Qureshi a plaidé coupable aux infractions de vente d'aliments ne contenant pas la substance demandée par l'acheteur et de mise sur le marché d'aliments dangereux et préjudiciables à la santé d'une personne allergique aux arachides. Il a également plaidé coupable sur la pratique déloyale consistant à utiliser un menu qui affirmait à tort que le restaurant était noté «5, très bon» en hygiène alimentaire alors qu'aucune note en hygiène n'avait été attribuée. À la suite de la visite de Trading Standards, le restaurant a fait l'objet d'une inspection d'hygiène alimentaire par les agents de santé environnementale du Richmondshire District Council et a reçu une note d'hygiène alimentaire de «1, amélioration majeure requise».

Qureshi a été condamné à une amende de 500 £ (581,10 euros) pour chacune des deux infractions à la sécurité des aliments liées à la vente du curry, à 500 £ pour chacune des deux infractions liées à la fausse note en hygiène alimentaire, et a été condamné à payer une suramende compensatoire de 50 £ (58,11 euros)et des frais de poursuite de £ 500 – un total de 2 550 £ (2 906 euros).

Un membre dirigeant de Trading Standards, Clerc Derek Bastiman, a déclaré: «Le préjudice potentiel qui aurait pu se produire si cet aliment avait été commandé et consommé par une personne allergique aux arachides est très réel. Il y a eu des décès dus à des allergènes alimentaires non déclarés. Il est essentiel que les entreprises alimentaires assument la responsabilité de se conformer à leurs responsabilités légales pour garantir que les consommateurs soient protégés et peuvent se fier aux descriptions et aux allégations qui leur sont données. J'appelle toutes les entreprises à revoir leurs pratiques concernant les allergènes alimentaires. Il n'est pas acceptable de mettre des vies en danger.»

NB : Merci à Joe Whitworth de m'avoir signalé cette information.

samedi 19 novembre 2022

C'est l'histoire d'un restaurant fermé à Cholet après de «graves manquements à l’hygiène»

Apparemment en septembre 2020, selon O.-F., tout allait bien ...

Un nouveau restaurant vient d’ouvrir ses portes, en périphérie, sur le site de l’ancien Décathlon, derrière l’Autre Usine. Il s’agit de Grill’In, une chaîne récemment créée et qui se développe fortement. L’enseigne, qui dispose de quatre restaurants, propose une large gamme de plats : grillades, woks, fruits de mer, plats traditionnels japonais, desserts en tout genre… A Cholet, Grill’Inn présente une grande capacité d’accueil, plus de 400 places assises sur une superficie de 1 200 m². La déco y est soignée.

Oui mais voilà, À Cholet, un restaurant fermé après de «graves manquements à l’hygiène», source O.-F. du 18 novembre 2022.

Jeudi 17 novembre, le restaurant Grill’In, à Cholet, a été fermé administrativement après un contrôle des autorités sanitaires. En attendant que des travaux soient effectués, les portes de ce restaurant avec «buffets à volonté » restent closes. Il s’agit de la seconde fermeture de ce genre depuis le début d’année dans le département de Maineet-Loire.

«Fermé pour traveaux (sic).» Au sud-est de Cholet, le long du périphérique, le restaurant Grill’In a fermé ses portes jeudi 17 novembre et, contrairement à ce qu’indique l’écriteau affiché en vitrine, ce n’est pas uniquement en raison de travaux. Un arrêté préfectoral de fermeture d’urgence a été remis à la direction de ce restaurant avec «buffets à volonté», ouvert en septembre 2020.

Lors d’un contrôle sanitaire organisé mardi 15 novembre, de graves manquements à l’hygiène ​ont été constatés rapporte Camille Dronne, cheffe du service Sécurité sanitaire des aliments (SSA) à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Ce contrôle a eu lieu après un signalement de malade, même si le lien n’est jamais établi de manière formelle, précise cette dernière.

Des carences dans la désinfection et lavage des locaux et des équipements ont été observées. Un autre aspect concerne les températures de conservation : la température du buffet était inférieure aux références réglementaires, la conservation des denrées froides posait aussi problème, mais à moindre niveau, souligne Camille Dronne. Le restaurant ne pourra rouvrir ses portes qu’après une nouvelle inspection qui devrait advenir la semaine prochaine. (...)

Depuis le début d’année, il s’agit de la deuxième fermeture de ce type dans le département.

NB : Photo © Maxime Pionneau.

Complément
Pas d'information sur Alim'confiance, pas d'inspection depuis son ouverture, mais inspection en novembre qui a conduit à sa fermeture.

mardi 15 novembre 2022

Le Canada investit 2,4 millions de dollars dans une entreprise de technologie d’inspection de la viande

«Le Canada investit 2,4 millions de dollars dans une entreprise de technologie d’inspection de la viande», source Meatingplace.

Le gouvernement canadien investit dans une société P&P Optima Inc., qui se spécialise dans le développement de technologies d'inspection des aliments pour les entreprises de transformation de la viande.

Les 2,4 millions de dollars canadiens sont conçus pour soutenir les efforts de P&P Optima de Waterloo, Ontario, pour étendre son système d'imagerie intelligent qui inspecte automatiquement la viande tout au long de sa chaîne de production, a annoncé le ministère d'Agriculture et Agroalimentaire Canada dans un communiqué de presse. Le système d'imagerie hyperspectrale évalue des propriétés telles que la composition des aliments, évaluant des propriétés comme la tendreté, la teneur en protéines, en eau et en matières grasses ou la fraîcheur du produit. Il peut identifier les imperfections et éliminer des corps étrangers tels que le plastique, les os ou le caoutchouc. Grâce à l’apprentissage automatique, ces tâches sont effectuées à la vitesse de la chaîne et en temps réel, générant des informations que les transformateurs peuvent utiliser pour améliorer leurs produits, gérer leurs fournisseurs et optimiser leur production.

L’investissement aidera l’entreprise à construire des unités qui pourront permettre de présenter la technologie innovante aux utilisateurs potentiels. P&P Optica inc. vise à aider les transformateurs à améliorer la salubrité et la qualité de leurs produits, rendre l’approvisionnement alimentaire plus durable et réduire le gaspillage alimentaire.

L’entreprise construira aussi une salle de démonstration pour optimiser sa technologie pour ses clients. Cette technologie d’imagerie hyperspectrale évalue la salubrité et la fraîcheur des produits de viande en analysant la couleur et l’humidité du produit et fournit une panoplie de données utiles aux transformateurs.

Des investissements dans les technologies d’inspection automatisées, comme celle de P&P Optica inc., créent de nouveaux débouchés, stimulent l’économie et contribuent à la viabilité de l’industrie canadienne de la viande.

jeudi 20 octobre 2022

Norvège : Du saumon fumé à l'origine d'une éclosion à Listeria

Voici un cas complexe dinvestigation d’une éclosion de maladies d’origine alimentaire pas simple en Norvège, Listeria retrouvé dans des prélèvements environnementaux mais ce n’est pas la souche épidémique …

«Norvège : Du saumon fumé à l'origine d'une éclosion à Listeria», source article de Joe Whitworth paru le 20 octobre 2022 dans Food Safety News.

Du saumon fumé a été lié à une éclosion à Listeria en Norvège qui a rendu quatre personnes malades.

Des échantillons de patients ont été prélevés entre février et août de cette année et toutes les personnes malades ont été hospitalisées.

Les personnes concernées ont entre 50 et 90 ans. Les patients sont deux femmes et deux hommes qui vivent à Nordland, Trøndelag, Oslo et Viken.

L'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet) a dit que des bactéries ayant le même profil génétique ont été retrouvées dans des échantillons des quatre patients, ce qui indique qu'ils ont été infectés par une source commune. Il y a aussi un cas suspect.

Troll Salmon a rappelé de la truite fumée et du saumon fumé en raison d'une éventuelle présence de Listeria monocytogenes après la découverte du pathogène dans l'environnement de la production.

FHI, les services de santé locaux et les laboratoires de microbiologie, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire ont enquêté pour savoir si les patients avaient une source commune d'infection.

Trois des quatre patients interrogés par l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire ont déclaré avoir mangé du saumon fumé ou de la truite fumée avant de tomber malade et deux d'entre eux ont nommé du saumon fumé du même producteur.

Listeria détecté ne correspond pas à la souche épidémique
Listeria a été retrouvé à de faibles niveaux dans un produit de Troll Salmon plus tôt dans l'année. Ce prélèvement correspondait à une analyse de routine effectuée dans le cadre du programme de surveillance de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments pour les produits prêts à consommer en 2022. Les responsables ont dit que la quantité de Listeria dans le prélèvement était si faible qu'elle ne posait aucun risque pour la santé.

Après une inspection à Troll Salmon, plusieurs prélèvements environnementaux ont été analysés à l'Institut vétérinaire. Listeria monocytogenes a été retrouvé dans certains d'entre eux, mais les isolats ne correspondaient pas à la souche de l'éclosion.

Cependant, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire a demandé à l'entreprise de retirer plusieurs produits du marché.

Le rappel concerne certains numéros de lots de tranches de truite fumée avec des emballages de 250 g, 200 g et 100 g et de tranches de saumon fumé de 250 g, 120 g et 100 g. Les produits ont des dates d'expiration du 17 octobre au 10 novembre 2022.

Près de 20 000 sachets ont été envoyés aux chaînes de distribution Rema 1000, Coop et NorgesGruppen à travers le pays ou vendus en ligne.

Troll Salmon a conseillé aux consommateurs qui avaient acheté les produits de les jeter ou de les rapporter au lieu d'achat. L'entreprise prend des mesures pour retrouver la source de la souche épidémique et un nettoyage supplémentaire du site et de l'équipement a été effectué.

NB : L’image montre un des produits rappelés.

vendredi 2 septembre 2022

C’est l’histoire d’un restaurant qui a été fermé, puis rouvert et de nouveau fermé, après cinq cas d’intoxication alimentaire

«Val-d'Oise: Un restaurant fermé sur décision préfectorale après cinq cas d’intoxication alimentaire», source Bfmtv du 31 août 2022.

Le préfet du Val-d'Oise a annoncé la fermeture de l'établissement, situé dans un centre commercial de Garges-Lès-Gonesse, ce mercredi.

Un restaurant fermé après cinq intoxications alimentaires. La fermeture du «Roi des Gambas 2», un établissement implanté à Garges-Lès-Gonesse, a été ordonnée après le passage de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a annoncé le préfet du Val-d’Oise, ce mercredi.

Cinq personnes intoxiquées
Le contrôle est survenu après l’intoxication alimentaire de cinq personnes. Elles avaient toutes mangé dans l’établissement situé au sein du centre commercial «Le pont de Pierre».

L’opération menée par les services préfectoraux a permis de relever la présence de déjections de rongeurs sur le sol, poursuit le préfet du Val-d’Oise. L’huile de friture noire a également alerté le service.

Un établissement déjà fermé après un premier contrôle
Ce n'est pas la première fois que ce restaurant est épinglé. Le 24 juin dernier, la préfecture du Val-d'Oise annonçait la fermeture de l'établissement après un premier contrôle de la DDPP. «La mesure sera levée dès que l'établissement sera de nouveau aux normes», annonçait alors le préfet du Val-d'Oise.

Commentaire
Tout semble normal pour ce restaurant fermé une première fois, puis rouvert, et enfin de nouveau fermé, ça va continuer longtemps ce jeu du chat et de la souris ! Qui donc est responsable ?
Par ailleurs, sur le site Alim’confiance, on ne trouve pas trace de l’inspection du 24 juin 2022 …

Sur Tipadvisor, un avis d’août d’un client parmi d'autres,

Le Roi de l'insalubrité. Plus jamais ça. Rien a ajouter. Tout est sale. Du sol au plafond, en passant par les cuisines. Ne perdez ni votre argent, ni votre temps. Ni votre intestin.
Je cite à nouveau ce commentaire d’un internaute à propos d’une autre restaurant récemment fermé,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 1 septembre 2022

A propos de la fermeture d’un restaurant à Lyon

Bruno Longhi m’a signalé qu’à Lyon, il y avait «des manquements graves aux règles d’hygiène» pour le restaurant Amélie Crêpes», selon Lyon Mag.com du 25 août 2022.

La Direction départementale de la protection des populations a ordonné en début de semaine la fermeture administre du restaurant Amélie Crêpes dans le 2e arrondissement pour «manquements graves aux règles d’hygiènes».

Cela fait suite au signalement d’un client qui a entraîné le contrôle du restaurant par un agent assermenté. En cause, un défaut de nettoyage et d’entretien des locaux de préparation et de stockage ainsi que sur divers équipements.

«La poursuite de l’activité de fabrication et de stockage de denrées alimentaires dans les conditions constatées présente une menace pour la santé des consommateurs, en raison de la probabilité importante des contaminations (microbiologique, chimique, physique) et des risques d’intoxication qui en résultent», peut-on lire dans l’arrêté préfectoral.

Le restaurant Amélie Crêpes devra garder ses portes closes jusqu’à une nouvelle vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations.

Parmi les commentaires des internautes suite à la publication de cet article, j’ai retenu cet avis assez pertinent, la sécurité des aliments, c'est comme la sécurité tout court, on ne fait plus que des coups,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème. 

Cela étant, si l’on suit les avis sur cette crêperie qui était notée 2,5 sur 5 sur TripadvisorVoici un avis suite à une visite d’un client en août 2022 qui a noté la présence de souris.

Nous sommes venus manger une crêpe entre amies et après quelques minutes une souris est passer entre nos jambes.
Nous avons changé de table pour nous éloigner et avons signalé le nuisible à une serveuse qui n'a pas semblé très préoccupée, et n'a rien fait pour régler le problème.
S'il y a des souris dans la salle il y en a forcément en cuisine donc restaurant à éviter.

Ce qui semble étonnant, c’est que la non-maîtrise des nuisibles ne figurait pas dans le rapport d’inspection ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mardi 26 juillet 2022

Voici venir le temps judiciaire pour l'ancien PDG des glaces Blue Bell

Bill Marler indique sur son blog
 à propos de
son article mis en ligne en mai 2015 et un nouvel article en juillet 2022, «Quelques fois les articles du blog prennent du temps à devenir vrai».

Un grand jury fédéral a inculpé Kruse en 2020 après une investigation de cinq ans. Kruse, a été inculpé séparément le 20 octobre 2020 pour son rôle présumé dans la dissimulation aux clients de ce que l'entreprise savait de la crème glacée contaminée.

En tant que personne morale, Blue Bell a plaidé coupable dans une affaire connexe en 2020 à deux chefs d'accusation de distribution de produits alimentaires contaminés en violation du Federal Food, Drug, and Cosmetic Act..

La société a accepté de payer des sanctions pénales totalisant 17,5 millions de dollars et 2,1 millions de dollars pour résoudre les allégations du False Claims Act concernant les produits de crème glacée fabriqués dans des conditions insalubres et vendus à des installations fédérales, y compris l'armée. Le total de 19,35 millions de dollars d’amendes, confiscations et règlements civils était le deuxième montant le plus élevé jamais payé pour résoudre un problème de sécurité aliments.

Comme je l'ai dit en 2015 :
Après avoir observé l'épidémie à Listeria de chez Blue Bell se dérouler au cours des derniers mois - en particulier après avoir lu tous les 483 de la FDA (formulaire d’observations d’un inspecteur de la FDA 483 -aa), je pense qu'il est temps pour le président et directeur général de Blue Bell de consulter un avocat pénal. Certes, il ne savait peut-être pas que son usine Broken Arrow avait des résultats positifs à Listeria depuis des années, mais la FDA et un avocat américain n'ont pas besoin de savoir pour poursuivre, il suffit de demander aux Jensens et aux DeCosters (noms de dirigeants d’entreprises alimentaires déjà condamnés -aa).

Le Congrès a adopté le Federal Food, Drug, and Cosmetic Act en 1938 en réaction aux exigences croissantes de sécurité publique. L'objectif principal de la loi était de protéger la santé et la sécurité sanitaire du public en prévenant les articles délétères, contaminés ou mal étiquetés d'entrer dans le commerce entre les États. En vertu de l'article 402(a)(4) de la loi, un produit alimentaire est réputé «contaminé» si l'aliment a été «préparé, emballé ou conservé dans des conditions insalubres dans lesquelles il peut avoir été contaminé par des salissures ou dans lequel il peut avoir été rendu nuisible à la santé». Un produit alimentaire est également considéré comme «contaminé» s'il contient ou contient une substance toxique ou délétère susceptible de le rendre dangereux pour la santé. La Loi de 1938 et le Food Safety Modernization Act récemment signé constituent aujourd'hui le principal moyen par lequel le gouvernement fédéral applique les normes de sécurité des aliments.

Le chapitre III de la loi traite des actes interdits, soumettant les contrevenants à la fois à la responsabilité civile et pénale. Les dispositions relatives aux sanctions pénales sont claires :

Les infractions criminelles comprennent la contamination ou le mauvais étiquetage d'un aliment, d'un médicament ou d'un appareil, et la mise dans le commerce entre les États d'un aliment, d'un médicament ou d'un appareil contaminé ou mal étiqueté. Toute personne qui commet un acte interdit enfreint le Food, Drug, and Cosmetic Act. Une personne qui commet un acte interdit «avec l'intention de frauder ou d'induire en erreur» est coupable d'un crime passible d'années de prison et de millions de dollars d'amendes ou les deux.

Une condamnation pour délit en vertu du Food, Drug, and Cosmetic Act, contrairement à une condamnation pour crime, ne nécessite pas de preuve d'intention frauduleuse, ni même de conduite consciente ou délibérée. Au contraire, une personne peut être condamnée si elle occupait un poste de responsabilité ou d'autorité dans une entreprise tel qu'elle aurait pu empêcher la non-conformité. Les condamnations en vertu des dispositions sur les délits sont passibles d'une peine maximale d'un an ou d'une amende maximale de 250 000 dollars, ou les deux.

Le jargon juridique mis à part, si vous êtes un producteur de denrées alimentaires et vendez sciemment ou non des aliments contaminés, vous pouvez (et devriez) faire face à des amendes et à des peines de prison. M. Kruse, je sais que vous êtes avocat, mais vous devriez en obtenir un autre. Les observations des inspections les plus récentes de la FDA dans les installations de production de Blue Bell à Brenham, Texas, Broken Arrow, Oklahoma, et Sylacauga, Alabama, sont disponibles :

«Le procès de Kruse commence lundi avec la sélection du jury», source article de Dan Flynn paru le 25 juillet 2022 dans Food Safety News.

À Broken Arrow, Oklahoma, Blue Bell Creamery a mis à disposition des glaces à volonté pour le 20e festival annuel Taste of Summer. Et une fille de 13 ans du nord du Texas a donné à Blue Bell l'inspiration pour l'une de ses nouvelles saveurs estivales.

Blue Bell a fait l'actualité tout l'été, mais presque aucun article n'est consacrée au procès pénal de son ancien président qui débute une semaine à Austin.

Dans tout le Texas et au-delà, l’entreprise Blue Bell est principalement célébrée pour ces nouvelles saveurs, son soutien aux célébrations locales et le mois de juillet comme mois national de la crème glacée.

Mais l'affaire États-Unis contre Paul Kruse attire l'attention de ceux que le tribunal de district de l'ouest d'Austin a notifiés de se présenter comme juré lundi prochain. Blue Bell domine le marché dans les comtés de l'ouest du Texas où le tribunal prévoit de siéger son jury.

Le juge Robert Pitman a tenu la probable dernière audience préliminaire avec les avocats vendredi dernier. Le tribunal n'a pas publié les documents d'inscription au procès-verbal de cette session. Les documents judiciaires semblent montrer que Pitman a pris des décisions sur au moins trois requêtes in limine.

Selon le dictionnaire juridique, une requête in limine est une requête présentée au tribunal avant qu'un jury n'ait été sélectionné dans une affaire civile ou pénale. Les requêtes in limine demandent au tribunal d'ordonner à la partie adverse, à son avocat et à ses témoins de ne pas parler, ni même de mentionner, certains faits ou éléments de preuve en présence ou à l'audition du jury.

Si la requête est accueillie, nul n'est autorisé à évoquer ces faits sans avoir obtenu au préalable l'autorisation du tribunal, qui doit être demandée hors la présence du jury. Pour explorer ce concept, considérez ce texte comme définition de in limine.

Dans ce cas, les avocats de la défense de Kruse veulent empêcher le gouvernement de présenter des preuves ou des arguments selon lesquels Blue Bell aurait dû rappeler la crème glacée plus tôt ou plus largement qu'il ne l'a fait lors d'une épidémie de listériose en 2015 qui a tué trois personnes et rendu 10 autres très malades.

La défense souhaite également supprimer certaines informations sur les problèmes de nettoyage-désinfection chez Bell Bell des documents du procès. Les questions préalables au procès concernant certains détails des instructions au jury sont également contestées avant le procès.

Quant à cette fille de 13 ans qui a inventé une nouvelle saveur Blue Bell, c'est en buvant une limonade à la fraise qu'elle l'a imaginée. La crème glacée à la fraise tourbillonnée de sorbet à la limonade est la nouvelle saveur

Elle a écrit à Blue Bell dans le cadre d'un projet de classe avec son idée, sans jamais penser qu'ils la mettraient en œuvre. Mais ils l'ont fait.

Un grand jury fédéral a inculpé Kruse en 2020 après une enquête de cinq ans.

Le tribunal fédéral du district de l'Ouest du Texas, basé à Austin, «considère que l'affaire États-Unis contre Kruse est une affaire pénale complexe».

En tant que personne morale, Blue Bell a plaidé coupable dans une affaire connexe en 2020 à deux chefs d'accusation de distribution de produits alimentaires contaminés en violation du Food, Drug, and Cosmetic Act.

La société a accepté de payer des sanctions pénales totalisant 17,5 millions de dollars et 2,1 millions de dollars pour résoudre les allégations liées au False Claims Act concernant les produits de crème glacée fabriqués dans des conditions insalubres et vendus à des installations fédérales, y compris l'armée. Le total de 19,35 millions de dollars en amendes, confiscations et règlements civils était le deuxième montant le plus élevé jamais payé pour résoudre un problème de sécurité des aliments.

Kruse est la seule personne à faire face à des accusations criminelles en raison de l'épidémie de 2015.

Blue Bell Creameries, fondée en 1907 à Brenham, Texas, produit aujourd'hui la crème glacée Blue Bell, une marque texane emblématique.

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