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jeudi 25 mai 2023

Angleterre : 50 cas dans une épidémie à Cryptosporidium liée à une exploitation agricole

«50 cas dans une épidémie à Cryptosporidium liée à une exploitation agricole», source article de Food Safety News du 24 mai 2023.

Cinquante cas à Cryptosporidium ont été localisés dans une ferme située sur une île au large de la côte sud de l'Angleterre.

La branche sud-est de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a tenté de contacter les personnes qui ont visité Hazelgrove Farm d'avril à début mai sur l'île de Wight.

On pense que les personnes sont tombés malades après être entrés en contact avec des animaux. La ferme a cessé de permettre de caresser les animaux début mai.

Aucun risque permanent
Le Dr Anand Fernandes, consultant en protection de la santé pour UKHSA South East, a déclaré qu'il n'y avait aucun risque permanent pour le public associé à la ferme.

«Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le Conseil de l'île de Wight, le Health and Safety Executive (HSE) et la ferme pour prendre toutes les mesures de santé publique appropriées pour aider à prévenir de nouvelles infections. La ferme a pris des mesures rapides et a volontairement arrêté l'activité de caresses des animaux le 1er mai. Bien que les symptômes de la cryptosporidiose puissent durer plus de deux semaines chez certaines personnes, nous ne nous attendons pas à voir de nouveaux cas directement attribués à la ferme au-delà du 10 mai», a-t-il dit.

Il existe un certain nombre d'infections qui peuvent être associées à la visite de fermes et au contact des animaux, notamment E. coli, Salmonella et Cryptosporidium, a déclaré Fernandes.

«Cryptosporidium, qui est au cœur de cet incident, est un microbe relativement commun qui peut être facilement attrapé en touchant des animaux, nous recommandons donc aux personnes de se laver soigneusement les mains avec du savon et de l'eau chaude et de les sécher après avoir été à proximité d'animaux ou dans des zones fréquentées par des animaux. et avant de préparer ou de manger des aliments. Ceci est particulièrement important si vous avez vous-même été malade avec des symptômes, car les personnes infectées peuvent la transmettre à d'autres en touchant des surfaces ou de les aliments.

Il a été conseillé aux personnes de ne pas aller à l'école et de ne pas travailler pendant 48 heures et de s'éloigner des piscines pendant 14 jours après le dernier épisode de maladie.

Cryptosporidium est un parasite microscopique qui, s'il est ingéré, peut provoquer une cryptosporidiose. La transmission se produit principalement par contact avec de l'eau contaminée, mais peut se faire par la nourriture ou l'exposition à des animaux infectés ou à de l'eau contaminée par les excréments d'animaux infectés. Le risque d'infection peut être réduit par une bonne hygiène des mains.

Le principal symptôme est la diarrhée aqueuse, qui peut varier de légère à sévère. Elle s'accompagne souvent de douleurs à l'estomac, de nausées ou de vomissements, de fièvre et parfois de déshydratation. Les symptômes apparaissent généralement deux à 10 jours après l'infection et durent une à deux semaines.

Incidents liés à E. coli et à Cryptosporidium impliquant un rôle de l’APHA
Pendant ce temps, l'Animal and Plant Health Agency (APHA) a révélé des détails des épidémies dans lesquelles l'agence a été incluse de janvier à mars.

Au cours du premier trimestre de 2023, l'APHA a continué d'aider à lutter contre une épidémie à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157 qui a commencé au trimestre précédent. Les cas à STEC O157 d'incidents antérieurs de l'été 2022 et d'octobre à novembre 2022 avaient une séquence du génome entier (WGS) identique, tous étaient épidémiologiquement liés à la même exploitation agricole.

Au quatrième trimestre 2022, un enquêteur vétérinaire de l'APHA s'est rendu à la ferme à la demande de l'équipe de gestion des incidents. Quarante prélèvements environnementaux frais de sols, de champs, d'enclos et de matières fécales d'une gamme d'animaux ont été collectés.

E. coli O157 n'a pas été détecté dans 39 échantillons, mais il y avait un organisme suspect cultivé par l'APHA dans un prélèvement de porc. Cela a fait l'objet d'une enquête plus approfondie, y compris une analyse WGS qui a confirmé que l'isolat porcin était une souche identique aux cas humains. Les trois porcs, qui étaient tous en bonne santé, dans l'enclos d'où provenait le prélèvement positif, ont été déplacés hors de la ferme vers un autre endroit. L'enclos a été nettoyé et désinfecté sans accès public entre-temps.

Un rapport a indiqué que le risque pour le public pourrait être réduit davantage en améliorant la surveillance du contact avec les animaux, en améliorant les installations de lavage des mains et en améliorant certaines des expositions d'animaux.

En mars, l'APHA faisait partie d'une équipe de lutte contre les épidémies chargée d'enquêter sur un incident de cryptosporidiose lié à un distributeur automatique de lait. L'enquête est en cours donc aucun détail n'est encore disponible.

La détection de Coxiella burnetii dans 11 prélèvements de lait de vache en vrac par PCR dans un laboratoire étranger, dont neuf provenant d’exploitations laitières anglaises et deux de fermes laitières galloises, a été signalée à l'APHA.

jeudi 4 mars 2021

Il était une fois Listeria, les pommes au caramel et les surfaces en contact avec les aliments

«Listeria, les pommes au caramel et les surfaces en contact avec les aliments», source Doug Powell du barfblog.

Résumé
L'épidémie de listériose des pommes au caramel en 2014 a été attribuée à une contamination croisée entre des surfaces en contact avec les aliments (SCA) de l'équipement utilisé pour le conditionnement et des pommes fraîches.

Pour l'État de Washington, premier producteur de pommes aux États-Unis avec 79% de sa production totale destinée au marché du frais, la gestion du risque de contamination des pommes par Listeria monocytogenes dans l'environnement du conditionnement est cruciale.

Les objectifs de cette étude étaient de déterminer la prévalence de Listeria spp. sur les SCA dans les usines de conditionnement de pommes de l'État de Washington pendant deux saisons de conditionnement et d'identifier les types de SCA les plus susceptibles d'héberger Listeria spp.

Cinq usines de conditionnement commerciales de pommes ont été visitées chaque trimestre au cours de deux saisons d'un an de conditionnement consécutives. Une série de 27 à 50 SCA ont été prélevées dans chaque installation pour détecter Listeria spp. à deuxtemps de prélèvements (i) après désinfection et (ii) en cours de fabrication (trois heures d’exploitation de la station de conditionnement, selon un protocole modifié de la méthode du Manuel d’analyse bactériologique de la FDA.

Parmi 2 988 prélèvements testés, 4,6% (n = 136) étaient positifs pour Listeria spp. L'enrobage de cire était l'opération unitaire à partir de laquelle Listeria spp. était le plus souvent isolé. La SCA qui a montré la plus forte prévalence de Listeria spp. étaient des brosses de polissage, les diviseurs et des brosses en acier inoxydable sous les ventilateurs/souffleurs et des rouleaux de séchage.

La prévalence de Listeria spp. sur les SCA a augmenté tout au long du temps de stockage des pommes. Les résultats de cette étude aideront les conditionneurs de pommes à maîtriser la contamination et l'hébergement de L. monocytogenes et à améliorer les pratiques de nettoyage et de désinfection des SCA les plus prévalentes à Listeria.

Importance

Depuis 2014, les pommes fraîches sont liées à des éclosions et des rappels associés à la contamination croisée après récolte par le pathogène d'origine alimentaire L. monocytogenes. Ces situations entraînent à la fois une charge pour la santé publique et des pertes économiques et soulignent la nécessité d'un examen continu du management de l'usine de conditionnement pour éliminer les niches potentielles à Listeria spp. Cette étude évalue la prévalence de Listeria spp. sur des SCA dans des usines de conditionnement de pommes et identifie les SCA les plus susceptibles d'héberger Listeria spp. De telles découvertes sont essentielles pour l'industrie du conditionnement de pommes qui s'efforce de mieux comprendre et e réduire de manière exhaustive le risque de contamination par L. monocytogenes afin de prévenir de futures éclosions de listériose et des rappels.

NB : L'article Prevalence of Listeria species on food contact surfaces in Washington state apple packinghouses, 2021 est paru dans Applied Environmental Microbiology, une revue de l'American Society for Microbiology. L'article en intégralité est disponible ici.

Le blog avait en son temps consacré plusieurs articles à cette contamination assez étonnante, ici.