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mercredi 21 septembre 2022

Autriche : Trois décès dans une épidémie à Listeria

«Autriche : Trois décès dans une épidémie à Listeria», source article de Joe Whitworth paru le 20 septembre 2022 dans Food Safety News.

Les autorités autrichiennes enquêtent sur une épidémie pluriannuelle à Listeria liée à trois décès.

Käserei Gloggnitz a rappelé un certain nombre de produits en relation avec l'incident.

Des analyses des cas groupés par l'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité alimentaire (AGES) ont révélé que huit cas d’infection se sont produits depuis 2020 en raison d'une souche identique de Listeria. Trois personnes sont décédées entre 2020 et 2022.

L’AGES ne donnera aucun détail démographique sur les personnes malades ou une ventilation des cas par an, mais a déclaré que les enquêtes étaient en cours, des échantillons étant actuellement séquencés du génome entier, et les résultats étaient attendus d'ici le milieu de la semaine.

Le ministère des Affaires sociales, de la Santé, des Soins et de la Protection des consommateurs (BMSGPK) a demandé à l'AGES d'enquêter sur la suspicion d'épidémie d'origine alimentaire dans plusieurs États.

Les premières découvertes indiquent une entreprise en Basse-Autriche. Les produits qui ont déjà été libérés sont rappelés et les articles nouvellement produits ne peuvent être mis sur le marché qu'après un résultat négatif pour Listeria et l'approbation des autorités alimentaires.

Le rappel par Käserei Gloggnitz couvre tous les produits de kajmak, du yaourt à boire et de fromage à la crème en raison d'une contamination potentielle par Listeria monocytogenes. Kajmak est un type de fromage.

En 2021 en Autriche, 38 cas de listériose invasive confirmés en laboratoire ont été signalés. La mortalité à 28 jours (= mortalité globale dans les 28 jours suivant le diagnostic) pour la listériose invasive était de 18,4% (7 cas sur 38).

Mise à jour du 26 septembre
Selon Joe Whitworth de Food Safety News du 26 septembre, Austrian officials find Listeria at company linked to outbreak.

mardi 23 août 2022

Des responsables italiens tentent de trouver la source d'une épidémie mortelle à Listeria

Brève mais importante information, «Des responsables italiens tentent de trouver la source d'une épidémie mortelle à Listeria», source article de Joe Whitworth paru le 23 août 2022 dans Food Safety News.

Deux personnes sont décédées dans une éclosion à Listeria en Italie qui pourrait être liée à du fromage.

Les autorités italiennes ont signalé que 33 personnes avaient été touchées et que deux décès faisaient partie de l'épidémie. Le fromage Asiago Pressato est une piste d'enquête alors que les enquêteurs tentent de trouver la source.

Un porte-parole de l'Italian National Institute of Health (ISS) a dit à Food Safety News que l'investigation sur l'épidémie en était à un stade précoce lorsqu'on lui a demandé des détails.

«Le ministère de la Santé (Ministero della Salute), avec l'ISS, l'Istituti Zooprofilattici Sperimentali (IZS) et toutes les autorités régionales coordonnent l'enquête, recueillant toutes les informations sur les cas et les sources potentielles d'exposition. L’étude sur les aspects épidémiologiques et les corrélations génomiques est en cours», a-t-il dit.

Le porte-parole a ajouté que le fromage était utilisé dans le cadre d'une recette contenant de nombreux autres ingrédients qui font également l'objet d'une investigation en tant que source de l'épidémie.
L'IZS est composé de 10 instituts à travers le pays et est impliqué dans des activités de diagnostic, de surveillance épidémiologique, de recherche et de formation liées à des domaines tels que les maladies transmissibles et la sécurité des aliments.

En 2020, 224 souches de Listeria monocytogenes de 15 des 20 régions italiennes ont été envoyées à l'ISS.

L'Italie a enregistré trois épidémies et 147 cas de listériose en 2020 contre 202 cas en 2019, selon le rapport de l'Union européenne One Health Zoonoses.

Une notification au RASFF de l’UE par l’Italie le 2 août 2022 informait une éclosion à Listeria monocytogenes ST155 avec 33 cas et de deux décès.

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vendredi 24 juin 2022

Danemark: Trois foyers de cas à Listeria avec des origines inconnues. Huit décès rapportés

«Danemark: Trois foyers de cas à Listeria avec des origines inconnues. Huit décès rapportés», source article de Joe Whitworth paru le 24 juin 2022 dans Food Safety News.

Les autorités danoises enquêtent sur trois éclosions distinctes à Listeria monocytogenes qui ont touché près de 30 personnes et huit décès rapportés.

Le Statens Serum Institut, la Danish Veterinary and Food Administration (Fødevarestyrelsen) et le DTU Food Institute tentent de trouver les sources de ces éclosions.

Une éclosion avait déjà été signalée mais le Statens Serum Institut a mis à jour le nombre de personnes malades. Cet incident a touché neuf personnes, toutes ont été hospitalisées et quatre sont décédées. Cinq cas sont des hommes et quatre sont des femmes.

Les patients sont âgés de 33 à 93 ans et tous avaient une maladie sous-jacente ou un autre problème du système immunitaire avant l'infection qui les rendait particulièrement vulnérables, comme la méningite ou la septicémie. Huit sont originaires de la région de Hovedstaden du pays. Les dates de prélèvements vont du 13 mai au 6 juin 2022.

Le séquençage du génome entier a révélé que les souches étaient étroitement apparentées et de séquence type (ST) 37.

S'exprimant plus tôt en juin, Nikolas Hove de Fødevarestyrelsen a dit qu'il était rare de voir autant de cas d'infections à Listeria en si peu de temps et que les responsables s'efforçaient de déterminer quels aliments étaient à l'origine de la maladie, afin que l'épidémie puisse être arrêtée.

Fødevarestyrelsen a écrit à un certain nombre de grandes organisations industrielles appelant leurs membres à renforcer la surveillance interne de Listeria. S'ils trouvent la bactérie dans l'environnement ou les produits, ils peuvent la faire typer gratuitement au laboratoire de Fødevarestyrelsen.

Deux autres foyers de cas
Lors de la deuxième éclosion, 12 personnes ont été infectées par le même type de Listeria depuis octobre 2020. Deux cas ont été signalés en 2020, neuf en 2021 et un en 2022.

Les patients sont sept hommes et cinq femmes de plus de 70 ans et ils vivent à travers le pays. Trois personnes dans l'éclosion sont décédées et toutes ont été hospitalisées.

Le séquençage du génome entier de bactéries isolées de personnes malades a révélé qu'elles étaient étroitement apparentées et de séquence type 11.

Le Statens Serum Institut est chargé de séquencer les isolats des patients et de les interroger, eux ou leurs proches, pour identifier les sources possibles d'infection.

Le Danemark enregistre en moyenne quatre cas de listériose par mois.

Lors de la troisième éclosion, sept personnes ont été infectées par le même type de Listeria depuis octobre 2021. Un cas a été enregistré en 2021 et il y en a eu deux en avril, un en mai et trois en juin 2022.

Les malades sont quatre hommes et trois femmes de plus de 50 ans et ils vivent dans tout le pays. Une personne est décédée et tous les malades ont été hospitalisés.

Le séquençage du génome entier a été utilisé lors de l'éclosion impliquant des isolats de patients atteints de séquence type 8.

Le Statens Serum Institut a demandé si d'autres pays avaient des cas à Listeria correspondants via le réseau du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), mais aucun pays n'a encore répondu en disant qu'il avait des infections avec les mêmes souches épidémiques.

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jeudi 9 juin 2022

Neuf décès de nourrissons signalés à la FDA lors de l'investigation chez Abbott Nutrition

«Neuf décès de nourrissons signalés à la FDA lors de l'investigation chez Abbott Nutrition», source article de Phyllis Entis du 8 juin 2022 paru dans eFoodAlert.

Cet article a été initialement publié par eFoodAlert et est publié ici avec la permission de l'auteure.

Entre le 1er décembre 2021 et le 3 mars 2022, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a reçu neuf (9) rapports de décès de nourrissons parmi des bébés nourris avec des préparations en poudre pour nourrissons fabriquées par Abbott Nutrition à Sturgis, Michigan.

Les rapports de décès de nourrissons ont été inclus dans une liste de 128 plaintes de consommateurs fournies à eFoodAlert par la FDA en réponse à une demande en vertu du Freedom of Information Act (FOIA). (voir Abbott Nutrition consumer complaints file, Redacted).

Deux des décès ont été dénombrés parmi les quatre cas confirmés de l'épidémie à Cronobacter sakazakii identifiés par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis.

Les sept autres décès ont été signalés à la FDA via le système de plainte des consommateurs de l'agence. Deux de ces rapports mentionnaient Salmonella dans la description de la plainte.

En plus des neuf décès, les consommateurs ont décrit vingt-cinq (25) incidents classés dans la catégorie «maladie/blessure mettant la vie en danger» et quatre-vingts (80) cas de «maladie/blessure ne mettant pas la vie en danger».

Quatorze consommateurs ont contacté la FDA pour obtenir des informations ou des éclaircissements sur le rappel d'Abbott.

Les plaintes ont été déposées auprès des bureaux de district de la FDA à travers les États-Unis continentaux.

Salmonella était présent chez deux des nourrissons décédés et a été mentionné dans dix-sept autres plaintes de maladie.

L'un des nourrissons survivants était infecté à la fois par Salmonella et E. coli.

Les symptômes dont souffraient les nourrissons correspondaient pour la plupart à une infection gastro-intestinale: fièvre (31 bébés), vomissements (42 bébés), diarrhée (47 bébés) et sang dans les selles (6). La plupart des bébés souffraient de symptômes multiples.

D'autres symptômes signalés comprenaient une perte d'appétit, une éruption cutanée (localisée ou étendue à tout le corps), une léthargie, une déshydratation, une irritabilité, une perte de poids et des difficultés respiratoires.

Certains des nourrissons souffraient d'infections multiples :
- Cronobacter sakazakii et Proteus mirabilis
- Covid-19 et Salmonella
- Clostridioides difficile et Salmonella
- Salmonella, astrovirus et ‘shigelloides’

La FDA n'a pas répondu à la demande de commentaires d'eFoodAlert sur ce qui a été fait pour donner suite aux sept rapports de décès de nourrissons qui n'impliquaient pas Cronobacter sakazakii, ou sur les maladies non mortelles n'impliquant pas Cronobacter.

Selon un porte-parole de l'agence, la FDA, avec le CDC et les partenaires étatiques et locaux, a enquêté sur les plaintes et/ou les rapports des consommateurs, reçus du 20 septembre 2021 au 24 février 2022, concernant des maladies infantiles.

Le porte-parole n'a répondu à aucune des plus de trente plaintes, dont trois décès signalés, reçues par les bureaux du district de la FDA entre le 25 février 2022 et le 3 mars 2022.

Deux de ces trois décès signalés faisaient référence à Salmonella.

L'investigation de la FDA a révélé plusieurs cas à Cronobacter sakazakii dans l'environnement de l'usine de fabrication d'Abbott.

Aucune des cultures récupérées à partir d'échantillons environnementaux ne correspondait génétiquement à la souche qui a infecté les deux bébés pour lesquels le CDC a reçu des cultures. Le CDC n'a pas reçu de cultures des deux autres bébés infectés pour analyse génétique.

Bien qu'il n'y ait aucune preuve directe sous forme de séquençage du génome pour lier sans équivoque l'une des maladies aux préparations pour nourrissons d'Abbott, toutes les plaintes ont un élément en commun.

Chacun des bébés malades a été nourri avec une préparation en poudre de chez Abbott.
La FDA a créé un Incident Management Group (IMG) sous la direction de Frank Yiannas, commissaire adjoint de la FDA pour la politique et la réponse alimentaires.

L'IMG est chargé de gérer l'investigation en cours et de surveiller la chaîne d'approvisionnement des préparations pour nourrissons, et restera en place au moins jusqu'à ce que la pénurie actuelle d'approvisionnement soit terminée, selon le porte-parole de la FDA.

La production ayant désormais repris, sous étroite surveillance, à l'usine Abbott Nutrition de Sturgis, le moment est venu de reconnaître les vies perdues.

Nous savons très peu de choses sur les neuf enfants décédés. Pour des raisons de confidentialité, leurs noms, âges, sexes, lieu de résidence et date de leur décès n'ont pas été divulgués. Ils sont identifiés uniquement par leurs numéros d'identification de plainte uniques.

En leur mémoire
Plainte ID #171222, déposée le 1er décembre 2021. Le nourrisson est arrivé aux urgences en arrêt cardiaque. Cronobacter sakazakii et Proteus mirabilis. Le nourrisson avait consommé une préparation pour nourrissons Similac Pro-Total Comfort (poudre), lot #23495K80.
Plainte ID #172435, déposée le 22 février 2022. Vomissements, organes enflés, difficulté à respirer. Le nourrisson avait consommé Similac Advance, lot #34875K80.
Plainte ID #172477, déposée le 23 février 2022. Cris. Le nourrisson avait consommé Similac Total Comfort Easy-to-Digest Gentle Protein & Prebiotics, et al, préparation pour nourrissons en poudre, lot #34869K80.
Plainte ID #172479, déposée le 23 février 2022. Fièvre, diarrhée, perte d'appétit, vomissements. Le nourrisson avait consumed Similac Préparation pour nourrissons avancée. Numéro de lot non disponible.
Plainte ID #172541, déposée le 24 février 2022. Testé positif pour Cronobacter sakazakii. Le nourrisson avait consommé du Similac PM 60/40, lot #27032K800.
Plainte ID #172585, déposée le 24 février 2022. Aucun détail n’est disponible. Le nourrisson avait consommé du lait maternisé EleCare, numéro de lot non disponible.
Plainte ID #172607, déposée le 28 février 2022. Cause du décès et avis en attente d'études plus approfondies (congénitale). Le nourrisson avait consommé une préparation en poudre pour nourrissons Similac Elecare, lot #34771Z21 1306305
Plainte ID #172632, déposée le 2 mars 2022. Méningite à Salmonella, ventriculite, vomissements, diarrhée, convulsions, bradycardie. Le nourrisson avait consommé la préparation pour nourrissons Similac Pro Advance, lot #25598SHO 0557 015 SIMESPWD.
Plainte ID #172636, déposée le 2 mars 2022. Salmonella. Le nourrisson avait consommé Similac Total Comfort, lot #26834K80.

Puissent-ils reposer en paix.

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samedi 12 mars 2022

Les décès dus à la COVID-19 dans le monde pourraient être 3 fois plus élevés que ceux enregistrés

«Les décès dus à la COVID-19 dans le monde pourraient être 3 fois plus élevés que ceux enregistrés», source article de Stephanie Soucheray de CIDRAP News.

Dans The Lancet, des chercheurs disent que les données sur les décès indiquent que le nombre mondial de décès dus à la pandémie de la COVID-19 pourrait être plus de trois fois supérieur aux enregistrements officiel.

Bien que les décomptes officiels des pays varient, on estime que 5,9 millions de décès dus à la COVID-19 ont été enregistrés dans le monde en 2020 et 2021. L'étude du Lancet a comparé ce nombre aux données hebdomadaires ou mensuelles sur les décès de toutes causes au cours de ces 2 années et jusqu'à 11 ans auparavant. 74 pays et 266 États et provinces, à l'aide des sites Internet gouvernementaux, de la base de données mondiale sur la mortalité, de la base de données sur la mortalité humaine et de l'Office statistique européen.

La surmortalité a été calculée comme la mortalité observée moins la mortalité attendue. Les auteurs ont également exclu de leurs calculs les taux de mortalité hebdomadaires pendant les périodes d'anomalies, telles que les vagues de chaleur.

Ils estiment que le nombre de décès de la COVID-19 dans le monde est plus proche de 18,2 millions et que le taux de mortalité excessif causé par le virus est de 120 pour 100 000 habitants dans le monde. Certains pays peuvent avoir plus de 300 décès supplémentaires pour 100 000 habitants.

Les points chauds régionaux diffèrent
L'étude a montré de fortes différences régionales en termes de décès excessifs, les taux les plus élevés étant observés en Amérique latine andine (512 décès pour 100 000 habitants), en Europe de l'Est (345 décès pour 100 000), en Europe centrale (316 décès pour 100 000), en Afrique australe (309 décès). pour 100 000) et Amérique centrale (274 décès pour 100 000). Mais plusieurs territoires en dehors de ces régions, y compris des parties de l'Asie et plusieurs États du sud des États-Unis, avaient également des taux élevés.

Les auteurs ont dit que les décès excédentaires estimés les plus élevés au niveau national se sont produits en Inde (4,1 millions), États-Unis (1,1 million), Russie (1,1 million), Mexique (798 000), Brésil (792 000), Indonésie (736 000) et Pakistan (664 000). Ensemble, ces pays ont représenté près de la moitié des décès dus à la COVID-19 observés au cours des 2 dernières années.

«Nos résultats indiquent que le plein impact de la pandémie a été bien plus important que ce que suggèrent les statistiques officielles», ont dit les auteurs.

Les pays avec le moins de décès en excès étaient l'Islande (48 décès de moins pour 100 000), l'Australie (38 décès de moins pour 100 000) et Singapour (16 décès de moins pour 100 000).

Les vrais chiffres sont essentiels pour prendre des décisions
«Comprendre le véritable nombre de décès de la pandémie est essentiel pour une prise de décision efficace en matière de santé publique. Des études menées dans plusieurs pays, dont la Suède et les Pays-Bas, suggèrent que la COVID-19 était la cause directe de la plupart des décès excessifs, mais nous n'en avons actuellement pas assez des preuves pour la plupart des pays», a dit l'auteur principal de l'étude, Haidong Wang de l'Institute for Health Metrics and Evaluation, dans un communiqué de presse du Lancet.

«Des études supplémentaires aideront à révéler combien de décès ont été causés directement par la COVID-19, et combien sont survenus en conséquence indirecte de la pandémie.»

Les auteurs de l'étude suggèrent également que l'énorme écart entre le nombre officiel de décès et l'estimation fournie par le nombre de décès excédentaires indique la nécessité de renforcer les systèmes d'enregistrement des décès dans le monde.

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mercredi 2 mars 2022

Nouveau décès d'un nourrisson lié aux préparations infantiles aux Etats-Unis

Voici hélas une suite de l’article, Etats-Unis: Quatre bébés infectés par Salmonella et Cronobacter liés à du lait maternisé«Le rappel de préparations infantiles s'étend à la suite d'un autre décès de nourrisson», source CIDRAP News.

Le fabricant de préparations infantiles liées aux infections à Cronobacter sakazakii et Salmonella Newport, dont l'une a été fatale, a élargi son rappel après avoir reçu un rapport selon lequel un deuxième bébé est décédé après avoir consommé les produits de l'entreprise.

Abbott Nutrition a déclaré que le rappel élargi comprend,  désormais un lot de Similac PM 60/40, qui a été fabriqué à l'usine de Sturgis, Michigan, qui a fabriqué les deux autres formules alimentées qui ont été rappelées le 17 février.

La société a déclaré avoir pris des mesures après avoir appris le décès d'un nourrisson qui avait été testé positif pour Cronobacter sakazakii et qui avait été nourri avec Similac PC 60/40 du lot rappelé. L'affaire fait l'objet d'une enquête, mais jusqu'à présent, la source de l'infection du bébé n'a pas été déterminée. «Nous voulons exprimer nos sincères condoléances à la famille», a déclaré Abbott dans un communiqué.

Il a ajouté que des analyses de routine à l'installation de Sturgis ont identifié C. sakazakii dans des zones sans contact avec les produits. Abbott a également déclaré que les analyses sur les produits conservés de trois patients touchés par Cronobacter étaient négatifs, tout comme les analyses de produits pour Salmonella du bébé qui avait une infection à Salmonella Newport.

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vendredi 5 novembre 2021

COVID-19: La pandémie est marquée par des décès prématurés et des années de vie perdues

«La pandémie est marquée par des décès prématurés et des années de vie perdues», source article de Marie Van Beusekom dans CIDRAP News.

Plus de 28 millions d'années de vie supplémentaires ont été perdues dans 31 pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur, et 33 pays ont connu une baisse de l'espérance de vie, au milieu de la pandémie de COVID-19 en 2020, conclut une étude publié dans le BMJ.

Une équipe dirigée par des enquêteurs de l'Université d'Oxford a effectué une analyse chronologique des données sur les décès toutes causes confondues de la base de données sur la mortalité humaine de 2005 à 2020 afin d'estimer les années de vie perdues en excès et les changements d'espérance de vie associés à la pandémie dans 37 pays avec des données de décès.

Les diminutions de l'espérance de vie ont été estimées comme la différence entre l'espérance de vie attendue et observée à l'aide du modèle de Lee-Carter, et les années de vie perdues supplémentaires ont été estimées à l'aide de la différence entre les années de vie observées et attendues perdues à l'aide de la table de mortalité standard de l'Organisation mondiale de la santé. .

Les auteurs ont noté que les années de vie perdues avaient diminué chez les hommes et les femmes dans la plupart des pays, à l'exception du Canada, de la Grèce, de l'Écosse, de Taïwan et des États-Unis, de 2005 à 2019.

Plus d'hommes que de femmes sont morts prématurément

Tous les pays, à l'exception de la Nouvelle-Zélande, de Taïwan et de la Norvège, qui ont observé des gains d'espérance de vie en 2020, ont enregistré une baisse de l'espérance de vie chez les hommes et les femmes. Le Danemark, l'Islande et la Corée du Sud n'ont connu aucun changement dans l'espérance de vie.

Les baisses les plus marquées de l'espérance de vie ont été observées en Russie (hommes, -2,33; femmes: -2,14), aux États-Unis (hommes, -2,27; femmes, -1,61), en Bulgarie (hommes, -1,96; femmes, -1,37) , Lituanie (hommes, -1,83; femmes, -1,21), Chili (hommes, -1,64; femmes, -0,88) et Espagne (hommes, -1,35; femmes, -1,13).

Taïwan, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l'Islande, le Danemark et la Corée du Sud étaient les seuls pays qui n'ont pas connu d'années de vie perdues en 2020. Les 31 pays restants ont observé plus de 222 millions d'années de vie perdues, soit 28,1 millions de plus que attendu (hommes, -17,3 millions; femmes, -10,8 millions).

Les années de vie les plus perdues pour 100 000 personnes ont été enregistrées en Bulgarie (hommes, -7 260; femmes, -3 730), en Russie (hommes, -7 020; femmes, -4 760), en Lituanie (hommes, -5 430; femmes, -2 640) , les États-Unis (hommes, -4 350; femmes, -2 430), la Pologne (hommes, -3 830; femmes, -1 830) et la Hongrie (hommes, -2 770; femmes, -1 920).

Les années de vie perdues en excès étaient relativement faibles chez les personnes de moins de 65 ans, sauf en Russie, en Bulgarie, en Lituanie et aux États-Unis, où les années de vie perdues en excès étaient supérieures à 2 000 pour 100 000 personnes. Le ratio d'années de vie perdues entre les personnes de moins de 65 ans et de plus de 65 ans était d'au moins 0,2 en Estonie, Canada, Écosse, États-Unis, Lituanie et Chili.

Plus d'années perdues que lors de l'épidémie de grippe de 2015

Les auteurs de l'étude ont noté que les données sur les décès toutes causes confondues sont de meilleures mesures de l'impact réel de la pandémie que les décès signalés par la COVID-19, car elles sont moins sensibles aux erreurs de codage, aux risques concurrents et aux éventuelles erreurs de classification dans la cause du décès; en tant que tels, ils facilitent les comparaisons entre les pays.

«Les années de vie perdues en excès associées à la pandémie de la COVID-19 en 2020 étaient plus de cinq fois plus élevées que celles associées à l'épidémie de grippe saisonnière en 2015», ont-ils écrit. «Nos résultats d'un YLL [years of life lost ou années de vie perdues] comparable ou inférieur aux attentes à Taïwan, Nouvelle-Zélande, Danemark, Islande, Norvège et Corée du Sud soulignent l'importance de politiques efficaces de suppression et d'élimination virales, y compris la santé publique ciblée et basée sur la population. interventions politiques.»

La quantification des effets des différentes interventions politiques sur la réduction des décès prématurés peut éclairer la création de futures politiques, ont déclaré les chercheurs.

«Comme de nombreux effets de la pandémie pourraient prendre plus de temps pour avoir un effet mesurable sur les vies humaines, une surveillance continue et opportune de l'excès de YLL aiderait à identifier les sources de surmortalité et d'excès de YLL dans les sous-groupes de population», ont-ils conclu.


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samedi 28 août 2021

Deux décès dans une épidémie à E. coli pathogène en Finlande

«Deux décès dans une épidémie à E. coli pathogène en Finlande», source article de Joe Whitworth paru le 28 août 2021 dans Food Safety News.

Deux personnes sont décédées en Finlande alors que les enquêtes sur une épidémie à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) se poursuivent.

L'Institut national de la santé et du bien-être (THL) a reçu neuf rapports de cas de maladies infectieuses suspectées à E. coli dans toute la Finlande de juin à août. Sept éclosions à E. coli O103 signalées à l'agence par des municipalités de différentes régions du pays appartiennent au même incident.

Mettant à jour un précédent rapport, l'agence a déclaré que la date de début de l'épidémie avait été fixée à la fin juillet. Ceci est défini en fonction du typage des isolats des patients. Dans le laboratoire de THL du 27 juillet au 24 août, 57 cas à E. coli O103 avec le gène de la toxine shiga 1 (stx1) ont été enregistrés. Parmi ceux-ci, 40 cas groupés sur la base du séquençage du génome entier (WGS) indiquent qu'ils pourraient provenir de la même source.

Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes. L'âge médian est de 37 ans et la fourchette est de 2 à 97 ans.

Décès et hospitalisations signalés

Deux adultes ont eu un diagnostic de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et sont décédés. Les deux étaient sensibles aux infections dues à la vieillesse ou à une maladie sous-jacente. Le syndrome hémolytique et urémique sans découverte de E. coli n'est pas à déclarer en Finlande, mais la mention du SHU peut faire défaut dans les notifications à E. coli. Parmi les patients infectés par E. coli O103 interrogés de 2001 à 2020, aucun n'a été signalé avec un SHU.

La majorité des 33 personnes interrogées lors de l'épidémie actuelle ont mentionné des symptômes, notamment de la diarrhée. Plus d'un tiers d'entre eux ont été hospitalisés. La plupart avaient mangé à l'extérieur de la maison avant de tomber malades.

L'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) et les autorités locales de contrôle des aliments recherchent les sources potentielles d'infection sur la base des informations fournies lors des entretiens.

Une notification d'épidémie a également été envoyée au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) pour voir si d'autres pays ont signalé des infections associées.

Depuis 2016, une moyenne de 200 cas d’infections à E. coli ont été signalées au registre des maladies infectieuses en Finlande chaque année. Plus de la moitié d'entre eux viennent de l'étranger.

E. coli O103 est l'un des types les plus courants du pathogène retrouvé chez les patients en Finlande. Il a déjà été détecté chez les bovins et le lait cru et a provoqué une épidémie en 2014 imputable à de l'eau contaminée.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 22 mars 2021

Madagascar : 19 personnes dont neuf enfants décèdent après avoir mangé une tortue de mer

Madagascar : 19 personnes dont neuf enfants décèdent après avoir mangé une tortue de mer, source AFP.

Au total, trente-quatre personnes ont été hospitaliées à Vatomandry, dans l'est de l'île, lundi, en raison de cette intoxication alimentaire.

Au moins 19 personnes, dont neuf enfants, sont mortes à Madagascar d'une intoxication alimentaire après avoir consommé de la viande d'une tortue de mer, un animal protégé, a appris l'AFP jeudi 18 mars de sources concordantes.

Trente-quatre personnes ont été hospitalisées à Vatomandry, dans l'est de l'île, depuis lundi, dont dix sont décédées, a annoncé l'Agence de contrôle de la sécurité sanitaire et alimentaire, sans préciser si des enfants se trouvaient parmi les morts.

La consommation de tortue marine pourtant déconseillée

Neuf autres enfants sont morts à leur domicile après avoir consommé de la chair de la même tortue, a précisé le gouverneur de la région. La consommation de tortues marines et de 24 autres espèces de poissons est fortement déconseillée par les autorités sanitaires de la Grande île pendant la saison chaude.

Ces espèces se nourrissent d'algues qui, de novembre à mars, sont toxiques pour ceux qui en mangent la chair. Chaque année, sur les zones côtières de Madagascar, une cinquantaine de familles sont intoxiquées et régulièrement des morts sont à déplorer. En janvier 2018, huit personnes étaient ainsi mortes d'intoxication dans le nord du pays, et huit autres le mois précédent.

NB : Le chelonitoxisme ou chélonitoxication est un type d'intoxication alimentaire qui résulte parfois de la consommation de tortues, en particulier de tortues marines, dans la région de l'Atlantique, Océans Pacifique et Indien.

vendredi 11 décembre 2020

Angleterre : Deux décès par Salmonella liés à des bouchers

Je vous avais rapporté dans la série, «Il faut toujours se rappeler les histoires des personnes derrière des intoxications alimentaires», un exemple avec E. coli O157 et un autre avec Listeria, voici désormais un troisième avec Salmonella.

«Deux décès par Salmonella liés à des bouchers», source BBC et Food Safety News.

Une infection à Salmonella a contribué à la mort de deux personnes qui faisaient partie d'une épidémie en Angleterre en 2018, selon un rapport d'enquête.

Sandra Blake, 68 ans et Stewart Graham, 66 ans, ont tous deux consommé du porc de Chapman and Sons au début de 2018. Le mari de Sandra, Heath, 71 ans, est également tombé malade avec des symptômes similaires, mais a survécu. Les analyses ont confirmé que les trois avaient des infections à Salmonella.

L'enquête a révélé que 28 personnes avaient été touchées et 23 étaient liées aux bouchers de Blackhall Colliery dans le Comté de Durham.

L’enquête du jury du tribunal de première instance de Teesside a appris que le porc du magasin était contaminé par la même souche que celle détectée chez les personnes malades. Karin Welsh, coroner adjoint, a déclaré que Blake et Graham, qui avaient d'autres problèmes de santé, étaient décédés de cas naturels avec Salmonella comme facteur contributif.

Une audience préalable à l'enquête sur les décès a eu lieu en décembre 2019.

Impact personnel

Heath et Sandra Blake ont commencé à se sentir mal en février 2018 avec des symptômes tels que la maladie et la diarrhée. Sandra a reçu la visite d'un médecin généraliste à domicile et a été admise à l'hôpital North Tees mi-février. Elle est décédée deux semaines plus tard.

S'exprimant avant l'enquête, Heath a déclaré: «Sandra manque à nous tous et nous avons du mal à accepter qu'elle ne fasse plus partie de nos vies. Non seulement elle était une épouse merveilleuse et ma meilleure amie, mais elle était aussi une maman et une grand-mère extraordinaires.

Stewart Graham, père de cinq enfants, était un ancien entraîneur du Sunderland Football Club. Il a été retrouvé mort chez lui le 21 février 2018.

Sa fille, Paula Conway, a déclaré: «Lorsque papa a commencé à se sentir mal, tout le monde pensait que cela passerait dans quelques jours et qu'il recommencerait à revenir à la normale dans une semaine environ. Ce qu’il n’a pas fait est encore un énorme choc pour nous. Rien n'a jamais été trop difficile pour papa et il était toujours heureux d'aider, non seulement sa famille, mais aussi d'aider de nombreux enfants grâce à son rôle d'entraîneur de football

En 2018, la société a fermé ses portes et les poursuites pénales contre l'entreprise et ses dirigeants ont été abandonnées en 2019 en raison de problèmes d'échantillonnage de produits.

Les familles de Sandra et Stewart ont demandé aux avocats de la santé publique d'Irwin Mitchell d'enquêter.

Jatinder Paul, associé principal chez Irwin Mitchell représentant les familles, a déclaré: «Les décès évitables de Sandra et Stewart ont eu un impact profond sur leurs familles qui, naturellement, ont encore du mal à accepter ce qui leur est arrivé.»

Jatinder Paul a déclaré qu'il y avait une grande préoccupation dans la région en raison des cas confirmés à Salmonella.

«C’est une condition incroyablement dangereuse, dont les effets ne doivent jamais être minimisés. S'il est normal qu'une enquête approfondie ait été autorisée, ces dernières années, le fait de ne pas connaître toutes les circonstances de la mort de Sandra et Stewart a eu un impact énorme sur leurs proches», a déclaré Paul.

Les avocats agissant pour les deux familles ont déclaré que les affaires civiles liées aux décès avaient toutes deux été réglées.


vendredi 28 août 2020

Un fromager suisse sous enquête après 34 cas de listériose dont 10 décès


« Un fromager suisse sous enquête après 10 décès à la listeria », selon Le Figaro avec l’AFP.
La justice suisse enquête sur un fromager dont les produits infestés de listeria auraient tué dix personnes depuis 2018 et rendu 24 autres malades (soit un total de 34 cas -aa), ont indiqué les autorités jeudi.
Cette enquête fait suite à une plainte pénale déposée en juillet par le chimiste intercantonal à l'encontre de ce fromager installé dans le canton de Schwyz, dans le centre de la Suisse, et qui est désormais fermée. Selon la plainte, «dix des 34 personnes tombées malades sont décédées», a indiqué à l'AFP la procureure de la région de Innerschwyz, Franziska Steiner. Suite à la plainte, «une procédure pénale en rapport avec l'infestation de listeria dans les produits» de la fromagerie a été ouverte, a-t-elle ajouté. 
Le parquet régional, en collaboration avec la police cantonale de Schwyz, enquête désormais pour savoir si le fromager est «responsable» des décès et «s'il a enfreint la loi sur les denrées alimentaires», a-t-elle détaillé, en soulignant que la présomption d'innocence s'applique. Entre les mois de mars et de mai, quatre patients du Centre hospitalier du Valais romand, à Sion, avaient été infectés après avoir consommé un fromage schwyzois, avaient révélé des journaux suisses début mai. L'un des patients, souffrant d'une forme grave de cancer, est décédé, selon l'agence de presse suisse ATS. 
Selon cette même source, le fromage incriminé est du brie. Début mai, la fromagerie avait informé ses clients après avoir découvert de la listeria dans ses produits. La fromagerie avait aussi alerté l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, qui avait lancé une mise en garde auprès des consommateurs.
Plus de 25 articles vendus dans toute la Suisse ont été rappelés et la distribution comprenait également la Belgique et l'Allemagne.

Au cours du même mois, des responsables de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) ont déclaré à Food Safety News qu'au moins 11 personnes avaient été infectées par Listeria avec deux décès et qu'une analyse était en attente pour 10 autres infections pour voir si elles appartenaient aux cas groupés de l’éclosion.

Sur les 11 cas confirmés, cinq étaient des hommes et six étaient des femmes âgées de 66 à 86 ans. Les cas d’infection se sont produits dans sept cantons ou régions du pays. Le fromage était fabriqué à partir de lait pasteurisé.

Le Centre Hospitalier du Valais Romand avait précédemment indiqué que de fin mars à début mai, quatre patients avaient reçu un diagnostic de listériose invasive. Les patients infectés ont consommé du fromage pendant l'hospitalisation mais la marque n'était pas claire. Trois personnes se sont rétablies mais une personne souffrant de problèmes de santé sous-jacents est décédée.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous