Au Canada, il y a pour faire du commerce avec les États-Unis d'Amérique des exigences d'exportation pour les produits de viande et de volaille.
Désormais, il va y avoir prochainement de nouvelles exigences pour l’utilisation de viande importée dans des produits destinés aux États-Unis, selon une nouvelle information de l’Agence canadienne d’inspection des aliments du 11 mai 2021.
Les exigences d'exportation ont été mises à jour pour indiquer que les importateurs sont tenus d'obtenir une attestation supplémentaire des autorités compétentes du pays exportateur lorsque des produits de viande importés sont utilisés pour fabriquer des produits de viande destinés à l'exportation vers les États-Unis. Cette attestation sera exigée pour chaque envoi d'importation à partir duquel des produits de viande seront utilisés dans la production destinée aux États-Unis. Veuillez consulter l'annexe Q mise à jour pour plus de détails.
Les exploitants sont tenus de modifier leurs programmes de contrôle concernant l'utilisation de viande importée dans les plus brefs délais. À compter du 1er juillet 2021, la certification des produits fabriqués avec des produits de viande importés ne sera pas délivrée si l'attestation requise n'est pas mise à la disposition du personnel de l'ACIA.
En raison de ces changements, les exigences de certification pour l'exportation de viande bovine et porcine vers les États-Unis seront mises à jour dans les semaines à venir.
Même schéma si j’ose dire en France, selon une instruction technique de la Direction générale de l’Alimentation (DGAL/SDASEI/2021-253) du 7 avril 2021, «Conditions d'agrément des établissements exportant des viandes et produits carnés vers les États-Unis d'Amérique (USA)».
La présente note de service détaille les exigences spécifiques pour l'exportation de viandes et produits carnés vers les USA. Elle apporte des précisions par rapport à la version précédente (DGAL/SDASEI/2019-718 du 18/10/2019) sur les produits carnés cuits non stables à température ambiante. Ces dispositions s'ajoutent aux exigences générales prévues par l’instruction technique DGAL/SDASEI/2014-393 du 20/05/2014.
Pour mémoire la note DGAL/SDASEI/2019-718 du 18/10/2019 citée ci-dessus est abrogée.
On aurait pu penser que l’Union européenne aurait pu servir à quelque chose, eh bien, pas du tout ! On nous dit,
Un accord vétérinaire a été signe entre l’Union européenne et les États-Unis en 1998. Les viandes et produits a base de viande entrent dans son champ d’application. Ainsi les échanges de viandes et produits à base de viande entre les États membres, notamment la France, et les États-Unis sont encadres par cet accord. Cependant, malgré cet accord, le dispositif européen de sécurité sanitaire des viandes et produits à base de viande (réglementation et système d’inspection) n’est pas reconnu équivalent au dispositif des États-Unis. Chaque État membre doit donc négocier bilatéralement avec les États-Unis la reconnaissance de son système d'inspection.
Et il n'y a pas que dans le domaine de la sécurité des aliments où les Etats-Unis jouent au gendarme ...