Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« La
Nouvelle-Zélande indique
que sa
stratégie alimentaire aidera à concentrer les ressources »,
source
Food
Safety News.
La
Nouvelle-Zélande a dévoilé une stratégie et un plan d'action pour
aider à concentrer ses ressources afin de pouvoir répondre
rapidement aux problèmes actuels et se préparer aux menaces
émergentes.
La
stratégie définit un plan d'action à l'horizon 2024 et comprend
cinq priorités:
1.
Veiller à ce que le système de sécurité alimentaire de classe
mondiale de la Nouvelle-Zélande demeure solide.
2.
Soutenir de manière proactive les consommateurs dans leurs choix
alimentaires.
3.
Contribuer activement à une nouvelle réflexion dans les forums
internationaux.
4.
Travailler en partenariat véritable avec les Maoris.
5.
Etre
innovant
et tourné vers l'avenir pour relever de nouveaux défis.
Bryan
Wilson, directeur général adjoint de New Zealand Food Safety, en a
parlé lors du premier sommet de l'organisation sur la sécurité
alimentaire à Auckland. La sécurité alimentaire de la
Nouvelle-Zélande fait partie du ministère des industries primaires
(MPI).
Réduire
les maladies d'origine alimentaire dans un contexte plus large
« C'est
le début de beaucoup plus de travail pour nous assurer de suivre le
rythme des attentes changeantes des consommateurs, des chaînes
d'approvisionnement alimentaires complexes et de la science en
constante évolution », a-t-il déclaré.
« La
réduction des maladies d'origine alimentaire sera toujours le cœur
de métier de la sécurité alimentaire en Nouvelle-Zélande. La
stratégie nous permet de considérer ce travail dans un contexte
plus large afin que nous puissions faire notre part pour réaliser la
vision selon laquelle l’aliment
néo-zélandais donne
confiance
et est
reconnu
par tous, partout. »
« Les
cinq priorités qui sous-tendent notre stratégie jusqu'en 2024 nous
ouvriront la voie pour minimiser les risques d'origine alimentaire
pour les consommateurs et répondre à leurs attentes par d'autres
moyens, par exemple en les informant sur l'origine et l'authenticité
de leurs aliments. »
Les
participants au sommet d’une journée cette semaine ont entendu
Damien O’Connor, ministre pour
la sécurité alimentaire; Ray Smith, directeur général du
MPI; Dr Guilherme da Costa, président de la Commission du Codex
Alimentarius et Dr Amy Kircher, directrice du Food Protection and
Defence Institute, Université du Minnesota.
La
Nouvelle-Zélande exporte des produits alimentaires dans plus de 200
pays. Depuis le début de l’année 2018 jusqu’à juin 2018, la
valeur des importations de produits alimentaires a atteint 6,9
milliards de dollars néo-zélandais (4,5 milliards de dollars
américains), 80 % des aliments fabriqués étant exportés. Le
pays héberge également deux comités du Codex: l'hygiène de la
viande et les produits laitiers.
Wilson
a déclaré que la stratégie a été testée avec des partenaires,
des consommateurs, des clients, des co-régulateurs et des
représentants de l'industrie.
« La
stratégie nous aidera à concentrer nos ressources sur ce qui est
important afin de pouvoir répondre rapidement aux problèmes
actuels, prévoir et se préparer aux menaces émergentes »,
a-t-il déclaré.
« Il
est important de noter que la stratégie et le plan d'action ne sont
pas une fin, mais un début. Nous surveillerons et examinerons
activement nos progrès chaque année. La bonne nouvelle est que les
aliments de la Nouvelle-Zélande jouissent déjà
d’une excellente réputation au pays et auprès de nos partenaires
commerciaux. »
Consultation
et sécurité sanitaire des œufs
Entre-temps,
New
Zealand Food Safety sollicite des
commentaires sur les modifications proposées aux avis sur les
exigences applicables aux agences reconnues et aux personnes
(Requirements
for Recognized Agencies and Persons Food Notice).
La
Food Act 2014, entré en vigueur en mars 2016, a introduit une
approche fondée sur les risques pour gérer la sécurité sanitaire
des aliments. Cela exige que les entreprises aient
la responsabilité de s'assurer que leurs
aliments soient
sûrs et appropriés, et que des
vérificateurs spécialisés vérifient que les règles alimentaires
soient
respectées.
En
mai 2017, les
Requirements
for Recognized Agencies and Persons Food Notice
fixe
les règles applicables aux personnes et aux organisations qui
souhaitent pouvoir exercer des fonctions de vérification en vertu du
Food
Act 2014. L'avis s'applique aux vérificateurs individuels et aux
agences pour lesquelles ils travaillent, tels que les conseils et les
entreprises privées.
En
juillet 2019, la New Zealand Food Safety a lancé un processus de
vérification à distance pour les entreprises alimentaires et un
processus de reconnaissance pour devenir vérificateur à distance.
Les
projets de modifications reflètent les changements dans le secteur
de la vérification depuis mai 2017. Les commentaires doivent être
soumis avant le 20 décembre 2019.
Enfin,
le modèle du programme de gestion des risques (PGR pour risk
management program) pour les œufs
a été revu afin de mettre à jour les exigences législatives
actuelles.
Le
format révisé définit ce que les opérateurs doivent savoir, ce
qu'ils doivent faire, les enregistrements dont ils ont besoin afin
de le
montrer à
leur
vérificateur et les exigences réglementaires pertinentes.
Le
modèle reflète l'avis sur les produits d'origine animale: les
spécifications des produits destinés à la consommation humaine
sont entrées en vigueur le 2 décembre 2019. Le modèle de RMP pour
la récolte, le mirage ou le conditionnement des œufs s'appliquera à
partir du 3 février 2020 et les opérateurs devraient le mettre en
œuvre à partir de cette date.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.