Not watched this yet but already some reaction: https://t.co/pHTwqpIMzG https://t.co/k27iBZhc8G
— joewhitworth (@joewhitworth) December 9, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
samedi 9 décembre 2023
Grande-Bretagne : Ça se passe toujours comme cela dans la plus grande usine de dinde ?
mardi 17 octobre 2023
Les études de M. Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses, selon la justice
Peut-on qualifier #Séralini de "fraudeur" ? La réponse est donc oui selon la 17e chambre du Tribunal de Paris. https://t.co/7sLb2refTi
— Gil Rivière-Wekstein (@AEGRW) October 17, 2023
On peut donc désormais dire que les études Séralini sur les fameux "rats aux OGM" étaient frauduleuses. https://t.co/w5Ud7hDAAJ
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) October 17, 2023
J'ai la joie de vous annoncer que la jurisprudence a ENFIN changé : dans le procès en diffamation que m'intentait Gilles-Eric Séralini, pour avoir qualifié de "frauduleuse" son étude de 2012 sur les rats nourris aux OGM, le tribunal vient de prononcer la relaxe. Bonne journée!🎶 https://t.co/ioOJ4RywyP
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) October 17, 2023
Complément
Lisez ce thread @GrainHedger qui raconte l’histoire de la fameuse “étude Seralini”, qui a effrayé les Français sur le glyphosate. Seralini itw par @EnvoyeSpecial pour continuer à en dire du mal.. https://t.co/cHxPbjWYe8
— François Momboisse (@fmomboisse) October 19, 2023
Enfin une victoire pour la science : un tribunal français a rejeté un procès en diffamation intenté contre trois journalistes par le célèbre scientifique militant anti-OGM Gilles-Eric Seralini (vous vous souvenez des rats atteints de tumeurs ?), qui réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts.
Finally a win for science: a French court has dismissed a defamation lawsuit taken against three journalists by the notorious anti-GMO campaigning scientist Gilles-Eric Seralini (remember the rats with tumours?) - who was demanding euro50k in damages. https://t.co/IU2xhCV7BB
— Mark Lynas (@mark_lynas) October 19, 2023
dimanche 11 septembre 2022
Reportage sur l'usine Buitoni de Nestlé, toujours des questions, mais pas de réponse !
Dans ce que France Inter appelle une enquête diffusée le 10 septembre 2022, vous lirez ou écouterez à propos des «Pizzas Buitoni contaminées à l’E. Coli : les révélations des salariés».
RésuméSix mois après le scandale, plusieurs salariés de l’usine Buitoni à Caudry mettent en cause des pratiques que Nestlé leur aurait imposées : la réduction du temps de nettoyage et l’utilisation d’une farine non pasteurisée.
Un autre article de la même radio traite des «Pizzas Buitoni contaminées : de nouveaux dysfonctionnements dénoncés par les salariés».
J’ai sélectionné quelques extraits ci-après, mais rien de bien nouveau ...
Le 1er avril dernier, un arrêté de la préfecture du Nord ordonne l’arrêt de la production «jusqu’à la remise en conformité avec la réglementation en matière d’hygiène».
«En 2012, Nestlé a mis en place une nouvelle manière de gérer le site. On appelle ça la méthode Lean», explique Maryse Tréton de de la fédération CGT de l’agroalimentaire. L'objectif est de réduire au maximum tous les temps qui ne sont pas dédiés à la production. On réduit les temps de nettoyage et les temps de maintenance préventive pour faire de la production au maximum.»
Cette réduction du temps de nettoyage aurait eu d’autres conséquences. Selon les salariés que la Cellule investigation de Radio France a rencontrés, certaines zones de l'usine qui étaient nettoyées au moins une fois par an avant 2015, ne le seraient plus. «Avant, explique l’un d'eux, on fermait l’usine trois semaines au mois d’août. Pendant ce temps, l’entreprise de nettoyage qui avait un contrat avec l’usine pouvait faire du nettoyage de fond. Depuis, Nestlé ne veut arrêter l’usine qu'une seule semaine en été. Donc, l’état général s’est dégradé.»
Pour parer à cette éventualité, il existe un type de farine traitée thermiquement, c’est-à-dire chauffée pour tuer les bactéries. Elle est régulièrement employée pour la fabrication de pâtes crues, plus propice à la présence de bactéries. Et Buitoni, selon des salariés, utilisait ce type de farine jusqu’en 2021 pour fabriquer la pâte de sa gamme Fraîch’Up. Mais ils affirment qu’après cette date, c’est une autre farine non traitée thermiquement qui aurait été utilisée.
«Début 2021, il y a eu changement de farine alors que ça faisait 20 ans qu'on faisait la Fraîch’Up avec la même, nous a-t-on affirmé. On n'avait jamais eu de problème avec cette farine pasteurisée. Et on nous a dit : maintenant vous allez utiliser une pâte classique qui n'est pas pasteurisée. On n’a pas compris pourquoi.» Interrogée sur ce point, la direction de Nestlé nous a confirmé qu’elle avait changé la recette des pizzas Fraîch’Up, mais sans donner de précisions sur la nature de la farine qu’elle utilise désormais.
L’article cite «Une alerte, déjà chez Nestlé, aux Etats-Unis en 2009», c’était un peu plus qu’un alerte, mais sur cette affaire, le blog vous en avait largement parlé en son temps. Voir aussi tous les articles parus sur le sujet dans Food Safety News.
En 2009, la pâte à cookies préemballée de Nestlé Toll House a rendu malade 72 personnes dans 30 États contaminée par E. coli O157:H7, et 35 de ces personnes ont été admises à l'hôpital, dont quelques-unes avec une maladie grave.
Si l’on remonte un peu plus loin, le CDC avait mis en cause de la farine en 2016 où 63 personnes dans plusieurs Etats avaient été rendues malades.
Cette épidémie rappelle qu'il n'est pas sûr de goûter ou de manger de la pâte ou de la pâte crue, qu'elle soit faite de farine rappelée ou de toute autre farine. La farine ou d'autres ingrédients utilisés pour faire de la pâte crue ou de la pâte à frire peuvent être contaminés par des STEC et d'autres germes qui peuvent rendre les gens malades.
Plus récemment, le blog avait synthétisé certaines pistes dans Quelques éléments sur une ‘possible’ contamination de la pâte de pizzas.
«À l'issue de chaque cycle de production, les lignes sont intégralement arrêtées et nettoyées suivant un processus strict d'une durée de 4h45, comprenant une phase de nettoyage, puis de désinfection et enfin un rinçage à l'eau dont l'efficacité est contrôlée par des prélèvements microbiologiques systématiques dans différentes zones stratégiques du site», a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe.
Selon La Voix du Nord du 10 septembre, «Affaire Buitoni: l’usine de Caudry rouvrira-t-elle mi-novembre?»
Alors que de nouvelles révélations de salariés témoignent de dysfonctionnements sur l’entretien du site, un accord d’entreprise daté du 18 août fixe à la semaine 46 l’objectif de réouverture de l’usine Buitoni de Caudry.
Enfin, une curiosité de la part de l’avocat d'une quinzaine de plaignants,
Me Richard Legrand s'est rendu à Caudry le 10 septembre, récupérer, avec une glacière, deux pizzas surgelées. Potentiellement contaminées, il va les faire analyser. Si de nouvelles souches ou de nouvelles bactéries sont identifiées, le nombre de plaignants pourrait augmenter considérablement.
Contacté mi-mai par un habitant d'une commune proche de Caudry qui avait acheté deux pizzas de la gamme Fraîch Up, quelques jours avant le 18 mars, date du retrait de ces pizzas des étals des supermarchés, l'avocat Richard Legrand a décidé de venir, glacière à la main, les chercher et de faire réaliser des analyses sur ces pizzas.
Me Legrand a d'abord proposé de les mettre à disposition de la justice. Sans réponse du juge, il va donc les faire analyser lui-même cette semaine.
C’est bien connu la justice est aveugle, et s'il y a de nouvelles souches ou de nouvelles bactéries, il y aura de nouveaux plaignants, pardon, de nouveaux clients ...
L’article auquel Bill Marler fait référence à pour titre, «Buitoni affair: new testimonies overwhelm management» (Affaire Buitoni : de nouveaux témoignages accablent la direction) qui rend compte de l’article de France Inter, dont le blog vous a narré l’essentiel dans Reportage sur l'usine Buitoni de Nestlé, toujours des questions, mais de réponse !