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samedi 9 décembre 2023

Grande-Bretagne : Ça se passe toujours comme cela dans la plus grande usine de dinde ?

Joe Whitworth nous dit qu’il n’a pas encore regardé mais il ya déjà quelques réactions , voir The Grocer.

« Sommes-nous censés toucher à ça ? N'est-ce pas dangereux ?
Nos journalistes infiltrés révèlent de graves manquements en matière de sécurité sanitaire et d'hygiène dans l'une des plus grandes usines de dinde de Grande-Bretagne.

mardi 24 octobre 2023

La Food Standards Agency met à jour ses conseils aux consommateurs concernant le CBD

«La Food Standards Agency et Food Standards Scotland mettent à jour les conseils aux consommateurs concernant le CBD», source Food Standards Agency (FSA) du 12 octobre 2023.

Les services réglemntaires alimentaires recommandent aux adultes en bonne santé de ne pas consommer plus de 10 mg de cannabidiol (CBD) par jour.

La Food Standards Agency (FSA) a publié de nouveaux conseils de précaution concernant le CBD, recommandant aux adultes en bonne santé de limiter leur consommation de CBD provenant des aliments à 10 mg par jour, soit environ 4 à 5 gouttes d’huile de CBD à 5%.

Ce changement d'avis est basé sur de nouvelles preuves de l'industrie et des conseils mis à jour de notre comité scientifique indépendant publiés.

Nous continuons de conseiller que le CBD ne soit pas pris par les personnes appartenant à des groupes vulnérables, notamment les enfants, les personnes prenant des médicaments (qui n'ont pas consulté un professionnel de la santé) et celles qui sont enceintes ou qui allaitent et celles qui tentent de concevoir.

Les conseils mis à jour sont basés sur l’exposition moyenne au cours de la vie à des produits alimentaires contenant du CBD, tels que des boissons, des huiles, des bonbons, des produits de boulangerie ou des gouttes. Certains produits disponibles sur le marché contiennent une dose de CBD par portion supérieure à 10 mg par jour. Les consommateurs doivent donc vérifier les étiquettes et considérer leur apport quotidien à la lumière de ces conseils mis à jour.

Le statut de nouvel aliment des extraits de CBD a été confirmé en janvier 2019 et tous les produits alimentaires à base de CBD doivent demander une autorisation avant de pouvoir être vendus légalement en Grande-Bretagne.

Tous les produits en attente d'autorisation, qui ont une demande crédible auprès de la FSA, peuvent être consultés sur la liste publique de la FSA. Il n’existe actuellement aucun extrait ou isolat de CBD autorisé sur le marché.

NB : Ceci n'est qu'un extrait du communiqué de la FSA, merci de lire intégralement pour avoir la justification scientifique liée à la consomamtion de CBD.

Mise à jour du 25 octobre 2023

Rappel en France le 15 octobre 2023 de potion au CBD mangue exotique 350mg car la valeur maximale conseillée de CBD par jour est de 50 mg/jour et non 350 mg/jour comme indiqué sur la bouteille de sirop de mangue.

mercredi 19 juillet 2023

Ça a été une erreur colossale d'abandonner le nucléaire, dit le ministre britannique de l'énergie

Comme souvent, ce sont les autres qui en parlent le mieux ...
 

A lire pour comprendre ce qui se passe au sein de l'UE ... 

samedi 18 mars 2023

Influenza aviaire H5N1, découverte chez des dauphins britanniques et un marsouin suédois

Après les articles, La France signale des cas de grippe aviaire H5N1 chez des renards et Des scientifiques européens mettent en évidence des mutations inquiétantes de la grippe aviaire H5N1, voici s’agissant de l’influenza aviaire H5N1, découverte chez des dauphins britanniques et un marsouin suédois, source article de Lisa Schnirring paru le 17 mars 2023 dans CIDRAP News.

Deux pays européens ont signalé plus de détections d’influenza aviaire H5N1 chez les mammifères marins, dont deux dauphins retrouvés morts au Royaume-Uni et un marsouin échoué présentant des symptômes en Suède.

Les détections font suite à des épidémies chez des phoques en Amérique du Nord et d'otaries au Pérou.

Détections chez le dauphins et le marsouins
L'Agence britannique pour la santé animale et végétale (APHA) a signalé des détections de dauphins sur sa liste mise à jour des détections d’’influenza aviaire dans la faune non aviaire. Les dauphins ont été retrouvés morts sur des plages à la mi-février, l'un dans le Pembrokeshire, Pays de Galles, et l'autre dans le Devon, Grande-Bretagne.

De plus, des scientifiques suédois écrivant dans Emerging Infectious Diseases cette semaine ont signalé le clade H5N1 2.3.4.4b chez un marsouin commun retrouvé échoué dans des eaux peu profondes au large de la côte ouest du pays fin juin 2022. L'animal a nagé en cercles et s'est noyé peu de temps après avoir été trouvé.

La carcasse a été congelée et envoyée à l'Institut vétérinaire national d'Uppsala pour une autopsie et des analyses, qui ont révélé la présence du virus dans des prélèvements pulmonaires et bronchiques. Des charges virales élevées ont été retrouvées dans le cerveau, suivi des poumons, des reins, du foie et de la rate. Le virus circulait chez les oiseaux sauvages au même moment et dans la même zone, suggérant un débordement probable des oiseaux.

Ils n'ont trouvé aucun signe d'adaptation mammifère autre que ce qui avait déjà été trouvé pour le clade. «Les manifestations cliniques et la présence de virus dans divers organes, y compris le cerveau, indiquent le risque potentiel de virus de l’IAHP chez les hôtes mammifères, même sans adaptation. Ce risque est à prendre en compte pour les personnes en contact étroit avec des animaux infectés», ont-ils écrit.

Les chercheurs ont dit que l'infection par la grippe aviaire chez le marsouin commun élargit la gamme d'hôtes viraux et devrait être envisagée lorsque les animaux présentent des symptômes neurologiques.

H5N1 chez les chiens de brousse en captivité
Dans d'autres développements du H5N1, le Département britannique de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (DEFRA) a signalé le virus chez 10 chiens de brousse sud-américains faisant partie d'un programme d'élevage en captivité dans un zoo anglais. Les animaux ont été testés à la suite d'une mortalité massive de mammifères en novembre. Dix des 15 chiens de brousse sont morts ou ont été euthanasiés sur une période de 9 jours.

Le DEFRA a déclaré que les chiens de brousse présentaient des signes cliniques minimes avant leur mort, et l'APHA ne peut pas dire avec certitude si le H5N1 a causé les signes cliniques. La grippe aviaire n'était pas suspectée à l'époque et le H5N1 a été retrouvé dans des échantillons post-mortem.

Il n'y a aucune preuve claire suggérant une transmission de mammifère à mammifère. Il est très probable que tous les animaux ont été exposés à la même source d'oiseaux sauvages infectés», a déclaré le DEFRA.

Plus d'épidémies dans les troupeaux et les mammifères américains
Aux États-Unis, le Service d'inspection de la santé animale et végétale (APHIS) de l’USDA a signalé ces derniers jours plusieurs autres épidémies chez les volailles commerciales et de basse-cour de cinq États. La Pennsylvanie a signalé huit autres éclosions dans des fermes commerciales, une dans un établissement de dinde du comté de Chester et les autres dans le comté de Lancaster durement touché.

Ailleurs, les États signalant davantage d'épidémies dans les élevages de basse-cour comprennent le Mississippi, le Missouri, l'Iowa, le Michigan et la Pennsylvanie.

L'APHIS a également ajouté quatre autres détections de mammifères H5N1 à sa liste, portant le total à 148. Trois étaient des mouffettes et un était un raton laveur. Deux des mouffettes infectées et le raton laveur ont été signalés dans le Montana, et l'une des mouffettes a été signalée dans le Kansas.

jeudi 18 août 2022

Observations sur la distribution et la maîtrise de Salmonella dans des couvoirs commerciaux de poulets de chair en Grande-Bretagne

«Une étude montre que les conseils sur la maîtrise de Salmonella dans les écloseries n'ont eu qu'un impact à court terme», source article de Joe Whitworth paru le 18 août 2022 dans Food safety News.

Selon une étude, les conseils sur la maîtrise de Salmonella dans les écloseries ont d'abord permis de réduire la contamination, mais le succès n'a pas été conservé sur le long terme.

Des chercheurs ont étudié le statut de Salmonella dans 23 couvoirs de poulets de chair en Grande-Bretagne et les changements dans la prévalence et la distribution de Salmonella dans les sites contaminés après que des conseils sur la maîtrise aient été fournis.

Les résultats indiquent que les couvoirs de poulets de chair présentent toujours un risque de dissémination de Salmonella dans l'industrie, selon l'étude publiée dans la revue Zoonoses and Public Health (article disponible en intégralité).

Les visites ont eu lieu entre août 2016 et septembre 2019, chaque écloserie ayant été échantillonnée au moins une fois. Dix sites ont été sélectionnés pour un échantillonnage répété afin d'évaluer l'impact des conseils sur la maîtrise de Salmonella, et ceux-ci ont été visités entre une et cinq fois supplémentaires.

Après chaque visite, des conseils étaient donnés au responsable du couvoir dans un rapport écrit. Il s'est concentré sur des mesures de biosécurité et d'hygiène observées, et leur lien avec la maîtrise de Salmonella. Des conseils ont été fournis sur l'utilisation des désinfectants, les procédures de nettoyage et de désinfection, le flux de travail du couvoir et la gestion des déchets.

La mesure qui a été suivie était basée sur des conversations avec des responsables de couvoir et des observations faites par le personnel chargé des prélèvements lors des visites de suivi. Lorsqu'ils sont suivis dans leur intégralité, les conseils sont associés à une réduction de la contamination.

Contamination faible mais persistante
Le nombre d'échantillons prélevés variait de 108 à 421 par visite. Au cours des 41 voyages pour des prélèvements dans 23 écloseries, 14 sérotypes différents de Salmonella ont été retrouvés.

Il y avait une faible contamination par Salmonella dans certaines écloseries. La prévalence des échantillons positifs variait de 0 à 33,5% entre les sites. Lors de la première visite, Salmonella a été isolée dans 8,5% des échantillons.

Au moins un sérotype de Salmonella a été isolé dans 18 des écloseries visitées, tandis que plus d'un sérotype a été récupéré dans 10 d'entre elles. D'un site, sept sérotypes différents ont été isolés au cours de deux visites.

L'étude a révélé qu'il était difficile d'éradiquer Salmonella des écloseries contaminées, mais des réductions de la prévalence sont possibles grâce à des améliorations de la biosécurité, du nettoyage et de la désinfection.

Salmonella 13,23:i:- était le type le plus isolé suivi de Salmonella Senftenberg, Mbandaka et Montevideo.

Les facteurs qui influencent le risque de contamination comprennent la taille ou le volume de production, le niveau de management de l'hygiène, le statut Salmonella des troupeaux de reproducteurs fournisseurs et l'achat d'œufs importés pour répondre aux pics de demande.

Les échantillons prélevés dans les zones d'incubation des incubateurs étaient plus susceptibles d'être positifs pour Salmonella que les zones de manipulation et de transfert des œufs, mais moins susceptibles que d'autres endroits comme les zones de manipulation et d'éclosion des poussins, la zone du macérateur, les zones de lavage/stockage des plateaux, les sites externes et autres déchets des zones de manutention.

La contamination a souvent été constatée après le nettoyage et la désinfection dans les écloseries présentant des problèmes importants.

Résultats des visites répétées
L'intervalle entre les visites de suivi variait de deux mois à deux ans avec une moyenne de 8,5 mois. Le délai entre la première et la deuxième visite variait de 2 à 24 mois, et entre 2 et 11 mois pour la deuxième et la troisième visite.

Dans huit des 10 couvoirs qui ont eu des visites de prélèvements de suivi ainsi que des conseils sur le nettoyage et la désinfection, il y a eu une réduction significative de la prévalence de Salmonella entre la première et la deuxième visites. Cependant, lors de la troisième visite, une augmentation a été constatée par rapport aux visites précédentes.

Il est possible que dans certaines écloseries, les recommandations n'aient plus été suivies rigoureusement lors de la troisième visite de prélèvements après que les réductions initiales de Salmonella aient été atteintes, et dans certains sites, l'équipe chargée du management a changé, selon l'étude.

L’erreur la plus fréquente était l'absence d'utilisation de désinfectants à une concentration efficace pour Salmonella. Dans certains cas, l'augmentation du débit du couvoir a entraîné une réduction des procédures de nettoyage et un temps de séchage insuffisant entre le lavage et la désinfection, ce qui a dilué les désinfectants appliqués.

Les décisions sur les pratiques de désinfection étaient largement motivées par la pression du temps, le coût, la corrosion de l'équipement ou les problèmes de santé et de sécurité sanitaire. L’erreur la plus courante sur les laveuses de plateaux était de ne pas les faire fonctionner à une température qui évite l'établissement de Salmonella en raison de préoccupations concernant les coûts énergétiques et la génération de vapeur.

Les recommandations pour maîtriser Salmonella dans les couvoirs commerciaux de poulets de chair incluent la prudence lors de l'approvisionnement en œufs de l'extérieur de l'entreprise et l'application de protocoles de nettoyage et de désinfection éprouvés à l'aide de désinfectants efficaces à des concentrations adéquates. Une attention particulière est nécessaire pour prévenir la recontamination de l'équipement du couvoir et les pratiques de biosécurité doivent couvrir les zones externes.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 4 juin 2021

La faible confiance dans le gouvernement, des croyances complotistes et le fait de regarder YouTube prédisent une hésitation à la vaccination, selon une étude britannique

«La faible confiance dans le gouvernement, des croyances complotistes et le fait de regarder YouTube prédisent une hésitation à la vaccination», source Université d’Oxford.

Les personnes qui se tournent vers les réseaux sociaux pour obtenir des informations, en particulier YouTube, sont moins disposées à se faire vacciner contre le COVID-19, selon une nouvelle publication des universités d'Oxford et de Southampton, dont les chercheurs exhortent le gouvernement et les entreprises de réseaux sociaux à prendre des mesures urgentes à propos des résultats.

Melinda Mills, professeur à Oxford et le professeur Will Jennings de Southampton et leur équipe de recherche ont découvert que les sources des réseaux sociaux non réglementées posent un problème particulier en contribuant à l'hésitation à la vaccination. L'article avertit que les utilisateurs des réseaux sociaux peuvent être la proie d'un effet de ‘chambre d'écho’, où des recommandations personnalisées, basées sur ‘l'historique de surveillance’ d'un individu, soulignent les préoccupations d'un individu et fournissent rarement des opinions alternatives ou expertes.

Le professeur Mills a déclaré: «La désinformation prolifère sur certaines plateformes de réseaux sociaux parce que les utilisateurs reçoivent des suggestions de contenu alignées sur leurs peurs et regardent l'histoire, les poussant dans des terriers de lapin plus profonds. Les informations sont souvent présentées par des non-experts, avec une vérification limitée des faits, ce qui rend difficile d'évaluer l'exactitude ou d'équilibrer les informations.»

Le document a recommandé: «Ceux qui obtiennent des informations issues des réseaux sociaux relativement non réglementées telles que YouTube, qui ont des recommandations adaptées à l'historique de surveillance, sont moins susceptibles de vouloir se faire vacciner.» Les chercheurs appellent à l'action des gouvernements, des responsables de la santé et des sociétés des réseaux sociaux, et plus d'informations pour combler les ‘vides de connaissances’.

L'étude montre également que la confiance est la clé.

Le professeur Jennings a noté: «La désinformation prospère lorsqu'il y a un manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les élites avec une leçon plus large que les autorités doivent communiquer de manière véridique, claire et cohérente

En collectant des données à partir d'un enquête auprès de 1 476 adultes au Royaume-Uni et de cinq groupes de discussion lors du premier déploiement du vaccin dans le pays en décembre 2020, ils ont découvert qu'un faible risque personnel perçu de COVID-19 était lié à l'hésitation à la vaccination. La complaisance est également née d'un malentendu selon lequel ‘l'immunité collective’ avait été atteinte et que seuls les plus vulnérables devaient être vaccinés. Le scepticisme autour du COVID-19 et des vaccins était lié à la croyance que les décès inégaux dans certains groupes de population étaient une forme de contrôle de la population, que l'immunité collective avait été atteinte et que le virus était d'origine humaine ou pas aussi mortel que rapporté.

Le professeur Mills a ajouté: «Il y avait souvent un manque de connaissances dans la compréhension des risques. Bien que certains aient des croyances complotistes, beaucoup essayaient simplement de donner un sens à des informations fragmentées, dynamiques et déroutantes, accédant souvent aux réseaux sociaux pour plus de clarté

La publication indique que plus de 80 % des Européens et plus de 70 % des Américains utilisent Internet comme source d'informations sur la santé, et constate que la croissance de l'utilisation d'Internet et la dépendance aux sources des réseaux sociaux telles que YouTube, Facebook, Twitter et TikTok ont changé la donne du paysage de la collecte d'informations. La plate-forme de partage de vidéos YouTube, qui contient un pourcentage élevé d’allégations négatives, était particulièrement liée à l'hésitation.

L’article indique: «Les utilisateurs de YouTube étaient nettement moins disposés à se faire vacciner, avec une probabilité de 45% de volonté de se faire vacciner. Une étude du contenu du vaccin sur YouTube a révélé que 65,5% des vidéos décourageaient l'utilisation de vaccins en mettant l'accent sur l'autisme, les risques non divulgués, les effets indésirables, la présence de mercure dans les vaccins.»

L'action est essentielle, selon l'équipe, qui a soutenu : «Les gouvernements devraient établir une présence sur Internet engageante pour combler les lacunes en matière de connaissances… Les sites ne sont pas réglementés et ne fonctionnent pas comme des ‘éditeurs’ [devraient être] contraints de présenter des informations équilibrées, car des informations erronées ou des théories du complot deviennent rapidement ‘virales’».

Complément. On lira l'article de Laure Mandeville paru dans Le Figaro du 3 juin 2021Quand «les mensonges» de Trump deviennent la vérité de Biden.

L’an dernier, Trump avait émis l’hypothèse d’un accident de laboratoire à Wuhan, qui serait à l’origine de la pandémie actuelle, provoquant une levée de boucliers. Un an après, son successeur en appelle à une enquête détaillé sur le thème.

C’est un véritable tête-à-queue que les médias et les réseaux sociaux américains sont en train d’opérer, sans trop s’en vanter, sur la question de l’origine du virus qui a bouleversé nos vies et suspendu la marche du monde. Tout à coup, ce que l’on nommait mensonges, fake news et racisme antichinois quand Donald Trump évoquait l’an dernier le fait que le Covid pourrait avoir été fabriqué dans le fameux laboratoire de Wuhan, devient de l’ordre du possible quand Biden appelle à une enquête détaillée sur ce thème. 

Mise à jour du 5 juin 2021. L'Anses nous parle dans Zootopique, une série d'anticipation, à propos de l'arrivée éventuelle d'une Covid 31, est-ce que cela est possible ? 

On apprend par ailleurs dans un éditorial du Figaro du 5 juin 2021 par Philippe GélieOrigine du Covid-19: «Mensonge d’État».

La seule chose dont la Chine ne s’est jamais cachée depuis l’apparition du coronavirus, c’est son refus absolu de la transparence et de la vérité. «Vous ne devez révéler à personne cette nouvelle pneumonie!», fut le premier ordre donné à la directrice des urgences de l’hôpital de Wuhan. 
Lire la suite ci-desous ... 

On lira aussi avec intérêt ce document de LCI du 9 avril 2020, Pourquoi autant de Français pensent que "le Covid-19 a été conçu en laboratoire"?
COMPLOTISME - Alors que le Covid-19 est arrivé avec son lot de thèses complotistes, un sondage Ifop a montré que la plus populaire d'entre elles était approuvée par un Français sur quatre. Qui est à l'origine de ces affirmations? Qui les diffuse? Et quels impacts ont-elles sur le public?

Il semble que ce qui était du complotisme hier ne le soit plus aujourd'hui .... 

lundi 10 mai 2021

Des retards dans les contrôles de viande et de produits de la mer de l'UE critiqués

«Des retards dans les contrôles de viande et de produits de la mer de l'UE critiqués», source article de Joe Whitworth paru le 10 mai dans Food Safety News.

La Grande-Bretagne aurait dû mettre en place des contrôles sur les importations européennes à partir de janvier 2021 pour correspondre à la position prise par l'UE, selon un rapport.

Le Comité de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (EFRA) a critiqué le fait que les contrôles sur les importations de produits de la mer et de viande de l'UE ne commenceront qu'en octobre 2021, les contrôles à la frontière commençant en janvier 2022.

Le comité a dit que le retard plaçait les entreprises britanniques dans une situation de désavantage concurrentiel et réduisait l'incitation de la Commission européenne à négocier des mesures qui allégeraient le fardeau des producteurs britanniques. Il a ajouté que le respect du calendrier révisé sera crucial pour garantir la sécurité des aliments et créer des règles du jeu équitables en matière de réglementation.

Dans des commentaires antérieurs formulés dans des preuves écrites à l'enquête, la Food Standards Agency (FSA) a dit que tout retard supplémentaire présenterait des «défis».

Appel à moderniser les certificats de santé

L'introduction de contrôles à l'importation a été révisée deux fois. En février 2020, le gouvernement a annoncé qu'il introduirait des contrôles complets à partir de janvier 2021, mais en juin 2020, il l'a repoussé à avril 2021 et des contrôles aux frontières à partir de juillet 2021.

Le comité a appelé le gouvernement à rechercher un accord avec l'UE sur la numérisation de la certification des documents tels que les certificats sanitaires d'exportation (EHCs pour Export Health Certificates).

Un EHC doit être signé et tamponné par un vétérinaire officiel (VO) ou pour les exportations de fproduits de la mer, un agent d'hygiène du milieu ou un autre agent des autorités locales, l'exportateur payant pour la certification. La demande accrue pour des VOs afin de certifier les EHCs a réduit le nombre de personnes disponibles pour effectuer des travaux de certification de la viande dans les abattoirs.

Pour remédier à la pénurie de vétérinaires qualifiés, la FSA et le Royal Veterinary College ont convenu de réduire le niveau d'anglais requis à titre temporaire, qui sera réexaminé après six mois. La British Meat Processors Association (BMPA) a fait part de ses inquiétudes au sujet du déménagement étant donné la nature complexe et technique du travail.

Règles du jeu faussées

Le député de Neil Parish, président du comité restreint de l'EFRA, a dit que l'adaptation aux nouveaux processus d'exportation de viande et de produits de lamer vers l'UE n'a pas été facile, les contrôles entraînant des retards et des coûts.

«Nous craignons qu'en l'absence de contrôles équivalents pour les importations de l'UE vers la Grande-Bretagne, il y aura de graves répercussions à long terme pour nos producteurs. Dans l'état actuel des choses, les règles du jeu ne sont pas égales et le gouvernement doit veiller à ce que le nouveau calendrier d'introduction des contrôles à l'importation soit respecté», a-t-il dit.

«Même si les problèmes de démarrage sont réglés, de sérieux obstacles subsistent pour les exportateurs britanniques, et il est maintenant impératif que le gouvernement prenne des mesures pour les réduire. D'ici la fin de l'année, le gouvernement doit avoir développé un système numérique de certification des EHCs pour les importations en provenance de l'UE, lui permettant ensuite de négocier un accord de réciprocité.»

L'UE n'autorise pas l'importation de mollusques bivalves vivants, tels que les huîtres, les palourdes et les moules, des eaux de la classe B à moins qu'ils n'aient été purifiés. Les zones de production sont classées comme A, B ou C, avec A comme le moins et C comme le plus contaminé. En avril, la FSA a révisé les classifications de certains sites de production sur une base saisonnière, ce qui a permis à 11 sites d'obtenir le statut de classe A pendant plusieurs mois.

Gary McFarlane, directeur du Chartered Institute of Environmental Health en Irlande du Nord, a dit que le rapport était une étape importante dans la mise en évidence des dangers pour la santé publique inhérents à la configuration actuelle.

«Nous avons été ravis de voir le comité inclure notre appel à faciliter le processus pour les entreprises britanniques en numérisant l'administration, et nous sommes heureux de partager nos préoccupations concernant l'absence totale d'inspections alimentaires pour les produits en provenance de l'UE vers le Royaume-Uni.»

mardi 20 avril 2021

Tesco condamné à une amende de 8,7 millions d'euros pour avoir vendu des aliments périmés dans trois magasins

Je ne sais pas si les amendes que reçoivent les distributeurs en France sont de ce niveau, on n'en parle peu ou pas, soit parce qu'il n'y en a pas ou plus vraisemblablement, parce que ces amendes sont d'un montant dérisoire. Sur une vidéo, il est rapporté qu'après le second constat par la DGCCRF, en cas de produit dont la DLC est périmée, le montant de l'amende serait de 450 euros par produit périmé …

«Tesco condamné à une amende de 8,7 millions d'euros pour avoir vendu des aliments périmés dans trois magasins de la ville», source Birmingham City Council.

Tesco Stores Limited a été condamné à une amende de 8,7 millions d'euros au tribunal de première instance de Birmingham le 19 avril 2021 après avoir plaidé coupable d'avoir vendu des aliments dont la consommation était dépassée dans trois de ses magasins de Birmingham.

Le conseil municipal de Birmingham a intenté des poursuites en vertu des Food Safety and Hygiene (England) Regulations 2013 après que des inspections menées par des agents de santé environnementale ont trouvé des magasins à Bournville, Rubery et dans le centre-ville, qui vendaient des aliments périmés à plusieurs reprises.

Tesco Stores Ltd, qui a son siège social à Tesco House, Shire Park, Kestrel Way Welwyn Garden City, a plaidé coupable à un total de 22 infractions dans les trois magasins, qui totalisaient 67 articles distincts, à la Cour de magistrature de Birmingham le 21 septembre 2020.

Si on applique ce que j'ai mentionné en début d'article, 67 articles à 450 euros coûtent un montant de 30 150 euros en France versus 8,7 millions d'euros en Grande-Bretagne. Au moins avec une forte amende, on est certain que le distributeur ne recommencera pas de sitôt ...

La chaîne de supermarchés a été condamnée à payer une amende de 7 560 000 £ et 95 500 £ de frais, ainsi qu'une suramende compensatoire de 170 £ aujourd'hui. (tsoit un total de 7 655 670 £ ou 8 873 687,10 euros).

Le premier incident s'est produit chez Tesco Express, 165 Linden Road, Bournville, que les agents ont visité le 17 juin 2015 après avoir reçu une plainte d'une personne du public, et ont trouvé six éléments exposés au-delà de leur date d'utilisation.

À la suite de discussions entre le conseil municipal et Tesco, les agents ont été invités à faire une autre vérification le 12 avril 2016, lorsque les agents ont trouvé divers articles exposés, notamment des pizzas de marque propre, des petits pains pâte, de la soupe, des tranches de poitrine de porc, une salade de pommes de terre, du triffle et du lait aromatisé, dont la date limite était dépassée depuis 17, 4, 3, 2 et 1 jours.

Les agents de santé environnementale ont reçu une plainte distincte le 25 mai 2017 et ont visité le magasin Tesco Metro au 2042-2052 Bristol Road South, Rubery le 1er juin 2017, où ils ont trouvé 25 articles mis en vente au-delà de leur date de péremption - y compris une marque propre d'œufs écossais, de la quiche lorraine et un plat pour enfants, du risotto au poulet et aux légumes et des pâtes bolognaise.

Lors de la visite du troisième magasin, Tesco Express à Carrs Lane, dans le centre-ville, le 2 juin 2017, des wraps de falafel et de houmous, des mélanges de raisin et framboises et des mélanges de baies étaient exposés après leur date de péremption, avec raisins présentant des moisissures visibles.

Mark Croxford, responsable de la santé environnementale du conseil municipal de Birmingham, a dit: 

«Les supermarchés ont le devoir de veiller à ce que les aliments et les boissons qu'ils exposent à la vente soient à jour et donc sûrs à consommer - cependant, les visites de nos agents et les plaintes du public le montrent. Ce n'est pas toujours le cas. Le but de la date limite de consommation est de protéger la santé du consommateur. Les fabricants mettent la date sur leurs produits pour garantir la sécurité des aliments et ignorer cette date compromet complètement la sécurité sanitaire des consommateurs.»

«Il y a eu de nombreuses occasions manquées de vérifier les dates sur ces produits et de les retirer des rayons - et le fait que des incidents aient été constatés à plusieurs reprises, dans différents magasins et sur 14 mois, est une préoccupation majeure.»

«Cette affaire offre un avertissement à tous les distributeurs de s'assurer que leur stock est à jour et qu'en cas de non-conformité de ces réglementations, nous prendrons des mesures - comme nous l'avons fait avec succès contre l'une des plus grandes chaînes de supermarchés du Royaume-Uni.».

Mise à jour du 7 mai 2021. Tesco a décidé de faire appel de sa condamnation.

dimanche 18 avril 2021

Cas d'infection par le virus de l'hépatite A au Royaume-Uni possiblement liés à des dattes contaminées

«Cas d'nfection par le virus de l'hépatite A au Royaume-Uni possiblement liés à des dattes contaminées», source article de Joe Whitworth paru le 18 avril 2021 dans Food Safety News.

Les autorités britanniques enquêtent sur près de 30 infections liées au virus de l'hépatite A, certaines étant liées à des dattes importées.

Il y a 28 personnes malades dans différentes régions d'Angleterre depuis le début de cette année, selon Public Health England (PHE).

L'agence a ajouté qu'un certain nombre de personnes ont déclaré avoir consommé des dattes avec des études épidémiologiques et des analyses de produits en cours.

Rappel par Sainsbury's

La PHE et la Food Standards Agency (FSA) enquêtent sur les cas d'hépatite A non liés aux voyages et des travaux sont en cours pour voir si des mesures préventives supplémentaires sont nécessaires.

«À la suite de ces enquêtes, Sainsbury’s a volontairement rappelé les dattes Taste the Difference Medjool et retiré le stock des rayons. Il s'agit d'une mesure de précaution prise par l'entreprise», a déclaré un porte-parole de la FSA.

«Si nous identifions que des produits alimentaires dangereux ont été mis sur le marché, des mesures appropriées seront prises pour éliminer le risque, ce qui pourrait inclure d'autres rappels et retraits de produits.»

Toutes les dates de péremption avec le code fournisseur ou site K0014 EW dans un emballage de 200g et 500g sont concernées. Ils sont en vente depuis le 24 décembre 2020.

Sainsbury's a émis un rappel basé sur des preuves épidémiologiques de la PHE, mais la contamination par le virus de l'hépatite A dans les dates n'a pas été confirmée, les résultats étant jusqu'à présent négatifs.

«Nous demandons aux clients qui ont acheté ces produits avec ce code de fournisseur spécifique de ne pas les consommer et de les retourner au magasin Sainsbury’s le plus proche pour un remboursement complet lors de leur prochaine visite pour les courses et autres produits essentiels. Veuillez noter que les packs sans ce code présent ne sont pas concernés», a écrit le supermarché dans un communiqué.

Produit de Jordanie

Le produit rappelé provient d’un importateur qui ne fournit à Sainsbury’s que des dattes en provenance de Jordanie. Les enquêtes épidémiologiques et de la chaîne d'approvisionnement ont montré un lien potentiel car une personne malade avait consommé des dattes de ce fournisseur.

Le supermarché a un certain nombre de fournisseurs de dattes et a suspendu l'approvisionnement de celui impliqué dans l'incident. Le producteur mentionné sur le produit rappelé est Progressive Agricultural Investment Co.

Kate Folkard, directrice adjointe du Service national des infections à la PHE, a dit qu'un certain nombre de cas liés d'hépatite A ont été identifiés en Angleterre et au Pays de Galles depuis le début de l'année.

«Bien que les cas soient dispersés géographiquement, le séquençage génomique a identifié trois souches étroitement liées du virus de l'hépatite A et les enquêtes se poursuivent sur une possible source commune. Le risque pour la santé publique est faible. Une bonne hygiène, en particulier le lavage des mains, est importante pour aider à prévenir la propagation du virus de l'hépatite A.»

L'hépatite A se propage lorsqu'une personne ingère le virus par contact étroit avec une personne infectée ou en consommant des aliments ou des boissons contaminés. La période d'incubation est généralement de 14 à 28 jours, mais cela peut prendre jusqu'à 50 jours pour que les symptômes se développent. Les symptômes peuvent durer jusqu'à deux mois et comprennent la fatigue, la nausée, les douleurs à l'estomac et la jaunisse (jaunissement de la peau ou des yeux). La plupart des gens n'ont pas de maladie de longue durée.

La meilleure façon de l'éviter est de se faire vacciner mais le respect des règles générales d'hygiène, telles que le lavage des mains, en particulier après être allé aux toilettes et avant de manipuler des aliments, peut protéger contre la transmission.

NB : Les dattes sont très consommées pendant la période du Ramadan. Comme le Royaume-Uni n'est plus renseigné dans le RASFF de l'UE, il me semble qu'une vigilance accrue doit être exercée au sein de l'UE ...

jeudi 15 avril 2021

Nouvelles données des distributeurs britanniques sur la présence de Campylobacter dans le poulet

Inutile de souligner que tout ce qui rapporté ci-après n'existe pas en France, aucun distributeur ne réalisant ce type de travail comparatif ...

«Les taux de Campylobacter de Sainsbury dans le poulet ont atteint le seuil de la FSA », source article de Joe Whitworth paru le 15 avril 2021 dans Food Safety News.

Sainsbury's a enregistré les pires résultats de Campylobacter dans le poulet pour les trois derniers mois de 2020, suivi de près par Tesco.

Les données proviennent des neuf principaux distributeurs du Royaume-Uni qui publient le dernier trimestre des résultats des essais.

Le seuil de la Food Standards Agency (FSA) est 7 pour cent des oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Sainsbury’s a signalé que 7% de ses poulets prélevés étaient supérieurs à 1 000 UFC/g au quatrième trimestre de 2020, contre 2% au 3e trimestre, un peu plus de 4% au 2e trimestre et environ 3% au 1 trimestre 2020.

Les données de Tesco d'octobre à décembre 2020 représentent 299 prélèvements.
Niveaux plus élevés pour Tesco; plus faible pour Asda

Les données de Tesco d'octobre à décembre 2020, comprenant 299 prélèvements, ont montré que 6% avaient le niveau le plus élevé de contamination par Campylobacter. Cela est passé de 2% en juillet à septembre et de 3% en avril à juin, mais en baisse de 9% en janvier à mars 2020.

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les gens malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

La Food Standards Agency A avait l'habitude de publier des données de ces principaux détaillants alimentaires sur Campylobacter dans des poulets frais achetés au Royaume-Uni, mais s'est arrêtée après le deuxième trimestre de 2019.

Asda a rapporté que 1,8% des prélèvements avaient été testés positifs pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre. Les chiffres pour le premier trimestre de 2020 ont montré 9,2% au-dessus du niveau de contamination le plus élevé, alors qu'il était de 4,1% au 2e trimestre et de 7,7% au 3e trimestre. Au cours de l'année 2020, 5 pour cent des oiseaux avaient plus de 1 000 UFC/g.

Lidl a enregistré environ 2,5 pour cent des oiseaux dans la catégorie de contamination la plus élevée, soit une baisse de 4 pour cent au troisième trimestre, au-dessus des 6 pour cent au deuxième trimestre et de 5,5 pour cent au premier trimestre 2020.

Certains distributeurs ne rapportent aucun prélèvement dans la catégorie supérieure

Les résultats d’Aldi pour le quatrième trimestre étaient les mêmes que pour le deuxième trimestre alors qu’aucun poulet n’était dans la catégorie au-dessus des 1 000 UFC/g. Au troisième trimestre, 0,6 pour cent des oiseaux étaient dans cette tranche et le chiffre était de 2,8 pour cent au cours des trois premiers mois de l'année 2020.

Les résultats de Co-op pour le dernier trimestre montrent le même chiffre que la période précédente avec 0,9 pour cent des poulets prélevés ayant une contamination à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g. Il s'agit d'une augmentation par rapport à zéro au 2 trimestre mais à une baisse de 1,8% par rapport au premier trimestre de 2020.

Un total de 0,8 pour cent des poulets Morrisons présentaient le niveau de contamination le plus élevé parmi 125 poulets analysés. Pour toute l'année, 1,3 pour cent des poulets étaient au-dessus de ce seuil.

Pour les poulets Marks and Spencer, 2 pour cent étaient dans la catégorie maximale en octobre, 3 pour cent en novembre et 2 pour cent en décembre. Au cours de l'année entière, 3 pour cent des poulets ont été contaminés à plus de 1 000 UFC/g.

Les niveaux de Waitrose pour le dernier trimestre sont retombés à zéro, comme au premier et au deuxième trimestre, avec 1 pour cent des prélèvements au-dessus du seuil de 1 000 UFC/g au troisième trimestre.

mardi 6 avril 2021

Le risque pour le Royaume-Uni n'a pas augmenté, mais les retards liés aux contrôles alimentaires de l'UE posent des défis, selon la FSA

Mauvais joueur l'UE, comme souvent et comme l'indique cet article de Joe Whitworth paru le 6 avril 2021 dans Food Safety News, «Le risque pour le Royaume-Uni n'a pas augmenté, mais les retards liés aux contrôles alimentaires de l'UE posent des défis, selon la FSA».

Le risque global pour la sécurité des aliments n'a pas augmenté du fait de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, selon la Food Standards Agency (FSA).

Les responsables de l'autorité ont également dit que l'agence n'avait vu aucune preuve suggérant qu'il y avait plus de risque de crime alimentaire ou de fraude alimentaire.

Toutefois, le calendrier révisé d’introduction des contrôles à l’importation pourrait réduire la capacité de la FSA à tracer ces envois et à contrôler les produits problématiques à la frontière. Actuellement, l'UE vérifie les exportations de viande et de poisson du Royaume-Uni, mais le Royaume-Uni ne regarde pas ces importations de l'UE.

Problèmes de retard

Un délai de six mois pour la notification préalable des denrées alimentaires et aliments pour animaux à haut risque en provenance des pays de l'UE signifie que les problèmes peuvent ne pas être accumulés à la frontière et devront être traités plus loin le long de la chaîne alimentaire, a dit la FSA.

Bien que l'agence pense que tout retard supplémentaire présentera des «défis», le régulateur a ajouté que cela laisse plus de temps pour soutenir la préparation des commerçants et le respect des nouvelles exigences d'importation.

À partir d'octobre 2021, des exigences de pré-notification seront nécessaires pour les produits d'origine animale tels que le miel, la viande et les produits laitiers, les aliments à haut risque non d'origine animale et certains sous-produits animaux entrant au Royaume-Uni en provenance de l'UE. Des certificats sanitaires seront également exigés pour les produits d'origine animale et certains sous-produits animaux.

À partir de janvier 2022, des contrôles physiques des produits d'origine animale, de certains sous-produits animaux, des aliments à haut risque non d'origine animale et des végétaux à haut risque auront lieu aux postes de contrôle frontaliers. Des exigences de notification préalable et des contrôles documentaires, y compris des certificats phytosanitaires, seront introduits pour les végétaux et produits végétaux à faible risque. À partir de mars, des contrôles aux postes de contrôle frontaliers auront lieu sur les animaux vivants, les végétaux à faible risque et les produits végétaux.

Maintenant que la FSA a perdu l'accès complet au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), elle souhaite introduire la pré-notification pour toutes les denrées alimentaires et aliments pour animaux à haut risque importés, et pas seulement ceux provenant de pays tiers. Cela permet d'identifier les produits qui entrent en Grande-Bretagne et leur destination au Royaume-Uni, ainsi que d'aider à tracer le produit jusqu'à son origine.

Trichinella, encre et coquillages

Des observations ont été formulées dans des preuves écrites soumises à la commission de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales dans le cadre d'une enquête sur les exportations de produits de la mer et de viande vers l'UE.

Il y a eu un vote positif sur la demande du Royaume-Uni à la Commission européenne en février de supprimer l'exigence de dépistage de Trichinella sur tous les produits de porc non congelés certifiés comme provenant de conditions contrôlées de logement. Ce règlement sera mis en œuvre le 21 avril, selon le ministère de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (Defra).

L'UE n'autorise pas non plus l'importation de mollusques bivalves vivants provenant d'eaux de classe B à des fins de purification. Les zones de production sont classées comme A, B ou C, avec A comme le moins contaminé et C comme le plus contaminé.

L'un des problèmes était que certains postes de contrôle frontaliers demandant des certificats sanitaires d'exportation (CSE) étaient signés et tamponnés dans une couleur d'encre particulière. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une certaine couleur, mais elle doit différer de celle du certificat imprimé.

Le Chartered Institute of Environmental Health (CIEH), l'Association of Independent Meat Suppliers, le National Farmers Union, le British Poultry Council et la British Meat Processors Association font partie des plus de 30 groupes à avoir soumis des preuves écrites à l'enquête.

Crime alimentaire et approche fondée sur les risques

Le comité a également tenu trois séances de témoignages oraux. S'exprimant lors de l'une de ces réunions à la mi-mars, Gary McFarlane, directeur du CIEH en Irlande du Nord, a déclaré que la crime alimentaire était toujours un risque.

«Tous ces risques ne posent pas nécessairement des risques pour la santé publique, mais bon nombre d'entre eux pourraient potentiellement le faire, en particulier lorsque nous entrons dans des domaines tels que les réactions allergiques et l'étiquetage erroné des produits. La réponse courte, à mon avis professionnel, est que, oui, il y a des risques pour la santé publique de retarder l'introduction des contrôles», a-t-il dit.

«Ce n'est pas la grande majorité des opérateurs diligents et des entreprises alimentaires légitimes dont nous devons nous préoccuper ici. Ce sont ceux qui vont tenter de déjouer les contrôles et les vérifications que le système met en place.»

S'exprimant lors d'une autre session plus tard en mars, le secrétaire à l'environnement, George Eustice, a dit que l'Union européenne ne regardait pas les risques et uniquement ses règles.

«Pour dire les choses franchement, les contrôles que l'UE effectue sur les exportations britanniques sont totalement vains. Les produits que nous avons maintenant sont aussi sûrs qu'ils l'étaient il y a trois mois, lorsqu'ils pouvaient voyager sans paperasse. Nous avons choisi de le reconnaître et d’être pragmatiques dans la manière dont nous avons mis en place des contrôles. L’UE n’a pas vraiment abordé cette question sur la base d’une approche fondée sur les risques. Les marchandises en provenance de l'UE ne représentent fondamentalement pas plus de menace aujourd'hui qu'elles ne l'étaient il y a trois mois. Pour cette raison, nous ne pensons pas qu’il existe un risque pour la santé publique.»

Eustice a dit que le Royaume-Uni peut avoir une approche plus basée sur les risques pour les contrôles aux frontières maintenant qu'il est hors de l'UE.

«Plutôt que d'avoir simplement des pourcentages de contrôles prescrits par la loi, ce qui est le système de l'UE, nous pouvons avoir une approche beaucoup plus dynamique où vous identifiez les risques émergents en temps réel et concentrez vos énergies pour essayer d'intercepter des problèmes particuliers de n'importe où. ils pourraient venir dans le monde», a-t-il dit.

vendredi 5 février 2021

COVID-19: Pour avoir des vaccins, faut-il être une vedette rapide britannique ou un cargo européen ?

Selon The Times du 5 février 2021,

La Grande-Bretagne en dehors de l'UE a pu fonctionner comme une «vedette rapide» pour sécuriser les vaccins contre le coronavirus, a admis aujourd'hui la présidente de la Commission européenne.

Reconnaissant la lenteur du déploiement des vaccins en Europe, Ursula von der Leyen a déclaré que fonctionner seul permettait au Royaume-Uni de se déplacer plus rapidement pour sécuriser ses approvisionnements.

Mais elle a déclaré que les retards dans la signature des contrats étaient un prix à payer pour garantir que les 27 États membres de l'UE reçoivent des approvisionnements égaux en vaccin en même temps.

«Seul, un pays peut être une vedette rapide tandis que l'UE ressemble plus à un navire», a dit von der Leyen à un groupe de journaux européens.

 Complément du 6 février 2021. On lira l'éditorial de Jacques Julliard dans Marianne,

L’impression qui se dégage de cette accumulation de faits accablants est celle d’un gouvernement de branquignols et de bras cassés, qui paraît ne rien prévoir, ne rien anticiper, et improviser au gré de la conjoncture sanitaire et des humeurs des Français. 

Il y a au moins un point commun entre les diverses étapes du combat engagé depuis un an par la France contre le Covid, c’est qu’elle les a toutes ratées. Comme les carabiniers, elle est arrivée trop tard quand il a fallu s’équiper de masques ; elle n’a pas su organiser efficacement le traçage, non plus que le séquençage du virus ; elle a déconfiné de manière trop radicale le 11 mai 2020, au point de perdre rapidement le bénéfice du premier confinement ; elle s’est lancée trop tard et avec trop peu de moyens dans la course au vaccin ; elle a pris encore plus de retard dans la commande des vaccins étrangers et dans la mise en œuvre de leur distribution. C’est un désastre à peu près complet qui lui vaut la 73e place sur 98 dans le classement du Lowy Institute australien à propos de la gestion de la pandémie. Seuls, parmi les « grands pays », l’Espagne et les États-Unis ont fait encore moins bien.

Arrêtons-nous à la question des vaccins, car elle cumule tous les manquements, toutes les déficiences, toutes les occasions perdues qui nous accablent aujourd’hui.

La démonstration est faite que le pays de Pasteur, comme on dit volontiers avec un peu d’emphase, est largué dans le domaine de la recherche fondamentale.