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samedi 9 décembre 2023

Grande-Bretagne : Ça se passe toujours comme cela dans la plus grande usine de dinde ?

Joe Whitworth nous dit qu’il n’a pas encore regardé mais il ya déjà quelques réactions , voir The Grocer.

« Sommes-nous censés toucher à ça ? N'est-ce pas dangereux ?
Nos journalistes infiltrés révèlent de graves manquements en matière de sécurité sanitaire et d'hygiène dans l'une des plus grandes usines de dinde de Grande-Bretagne.

jeudi 29 juin 2023

Salmonella à nouveau détecté dans l'environnement de l'usine Ferrero d'Arlon en Belgique

Des médias belges parlent d’«un nouveau cas de salmonelle détecté», il s’agit en fait d’un prélèvement positif pour Salmonella dans l'environnement de l’usine Ferrero d’Arlon.

Usine Ferrero à Arlon : un nouveau cas de salmonelle détecté, la production à l'arrêt, source DH du 29 juin 2023. Idem pour le site Internet de La Libre.

Déjà dans la tourmente il y a un peu plus d’un an, un nouveau cas de salmonelle a été découvert à l’usine Ferrero d’Arlon. Mais aucun produit sorti de l’usine n’est impacté par cette contamination jusqu’à présent.

Mais pour un autre site internet du Luxembourg, «Des salmonelles à nouveau détectées chez Ferrero à Arlon».

Par mesure de précaution, l'usine arlonaise a stoppé des lignes de production et a lancé de nombreuses analyses afin de trouver l'origine de ces bactéries.

Une porte-parole de Ferrero a confirmé la nouvelle durant l'après-midi auprès de l'Avenir Luxembourg expliquant que «suite à l’identification de salmonelles dans l’environnement par nos contrôles internes, nous avons, à titre de mesure préventive immédiate, arrêté les lignes de production concernées et travaillons à l’analyse des causes».

Toutefois, et à la grande différence de ce qu'il s'était passé en 2022, aucun produit final n’a été testé positif et aucun n’a quitté l'usine. L’Afsca, l'agence fédérale de la sécurité alimentaire a été rapidement informée. Toujours auprès de nos confrères, l'agence précise bien que les salmonelles détectées l’ont été dans l’environnement interne à l’usine, sur le sol par exemple, mais pas dans les produits chocolatés. On apprend par ailleurs que l’usine n’était même pas tenue légalement de procéder à ces contrôles.

L’information a été confirmée par la porte-parole de Ferrero, Laurence Evrard : «Suite à l’identification de salmonelles dans l’environnement par nos contrôles internes, nous avons, à titre de mesure préventive immédiate, arrêté les lignes de production concernées et travaillons à l’analyse des causes. Aucun produit final n’a été testé positif et aucun n’a quitté nos installations. L’Afsca a été rapidement informée», a-t-elle ajouté.

De nouveaux cas détectés?

Mais aujourd'hui, un cas de salmonelle (un prélèvement -aa) a été détecté dans l’environnement de l’usine Ferrero située à Arlon, indique l’Agence fédérale de la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) à Belga, confirmant une information de Sudinfo. L’Afsca rassure toutefois et précise qu’aucune denrée alimentaire n’a été testée positive, la détection est probablement due à un contrôle renforcé du personnel de l’usine après la fermeture du site l’an dernier.

«Ils ont pris les mesures nécessaires», rassure la porte-parole de l’Afsca, Aline Van den Broeck, en se référant au personnel de l’usine de la province du Luxembourg. «Le risque est tout à fait contrôlé», poursuit-elle. «Aucun produit final destiné à la consommation n’a été testé positif.» Aucun produit n’a cependant quitté l’usine, note la porte-parole.

«Ça peut provenir d’une plinthe ou même d’une chaussure», note Aline Van den Broeck pour parler de la détection repérée ce jeudi. Source 7sur7.be.

Commentaire

Je trouve assez curieux que l’AFSCA tente de relativiser ce prélèvement positif à Salmonella dans l’environnement.

jeudi 30 mars 2023

Nestlé Buitoni à Caudry, c'est fini définitivement !

C’est la suite logique de ce que le blog vous avait annoncé le 15 mars avec «Buitoni : Confirmation de la suspension temporaire de la production sur le site de Caudry».

«Pizzas contaminées: l'usine Buitoni de Caudry va fermer définitivement », source article d’Olivier Chicheportiche de Bfmtv avec AFP.

Nestlé a annoncé jeudi la fermeture définitive de l'usine dont l'activité est déjà suspendue depuis début mars.

C'est officiel. Le géant Nestlé a annoncé ce jeudi la fermeture définitive de l'usine Buitoni à Caudry aux 140 salariés. Cette usine avait été mise en cause dans le scandale des pizzas surgelées à pâte crue de la gamme Fraîch'Up, qui pourraient avoir provoqué la mort de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres par la bactérie Escherichia coli.

L'activité de l'usine avait déjà suspendue en mars en raison, selon Nestlé, d'une chute des ventes.

«Aucun licenciement ne sera notifié avant le 31 décembre 2023», précise le groupe, qui «s'engage en parallèle à lancer un processus de recherche de solution de reprise solide et pérenne pour l'usine» et à proposer aux 140 salariés «une opportunité de reclassement interne».

«Je regrette que Nestlé n'ait pas trouvé de solution», mais ce n'est pas «la fin de l'histoire» pour le site, a réagi le ministre délégué à l'industrie Roland Lescure auprès de l'AFP.

«Nestlé s'est engagé à trouver un repreneur, je considère qu'il y a une obligation de résultat», a-t-il insisté.

Le groupe a aussi annoncé une contribution exceptionnelle de 3 millions d'euros en faveur de l'emploi sur le territoire du Cambraisis, doublant l'apport promis par l'Etat, a-t-il relevé.

«Pour retrouver du travail dans le coin, c'est compliqué», a déploré jeudi Stéphane Derammelaere, délégué Force ouvrière, qui évoque de nombreux salariés de plus de 50 ans et des couples dont les deux membres sont employés par Buitoni.

140 salariés sur le carreau
«Et vous imaginez sur un CV, 'Nestlé Buitoni' ? Est-ce que vous pensez que ça fait bien ? La réputation de l'usine ne va pas aider, alors que les salariés n'y sont pour rien», poursuit-il.

Tout a commencé en février 2022, quand Santé publique France (SPF) et la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) sont alertées d'une recrudescence de cas d'insuffisance rénale chez des enfants, liés à une contamination par E. coli.

Le 18 mars, Nestlé rappelle ses pizzas et ferme les deux lignes de production. La préfecture interdit dans la foulée toute activité, les autorités sanitaires ayant établi un lien entre la consommation des pizzas et plusieurs cas graves de contamination.

Le groupe avance «une contamination de la farine» comme explication «la plus probable» de la présence de la bactérie sur ses pizzas. Mais d'autres causes possibles sont évoquées: selon la préfecture, des inspections des autorités sanitaires avaient mis en évidence «la présence de rongeurs» et le «manque d'entretien et de nettoyage des zones de fabrication» dans l'usine.

L'usine rouvre partiellement mi-décembre, après neuf mois d'arrêt, seule la ligne de pizzas à pâte cuite, non concernée par le scandale étant autorisée à redémarrer.

Mais la réouverture ne tient qu'un temps: le groupe annonce début mars la suspension de l'activité en raison d'une chute des ventes de pizzas surgelées, qui «a d'autant plus impacté la marque Buitoni».

mercredi 15 mars 2023

Buitoni : Confirmation de la suspension temporaire de la production sur le site de Caudry

Communiqué du 13 mars 2023 des pizzas Fraîch’Up Buitoni avec un point de situation un an après.

En mars 2022, dès que Nestlé France a été informée par les autorités d’un lien possible entre les pizzas Fraîch’Up de Buitoni et l’épidémie de SHU (Syndrome Hémolytique et Urémique), un rappel massif de la totalité des pizzas Fraîch’Up a été engagé et la production de l’usine de Caudry a été suspendue.

Consciente que cette situation a plongé des familles dans la souffrance et, parfois, le deuil, Nestlé France renouvelle sa compassion à leur égard et tient à souligner que l’entreprise entend assumer ses responsabilités et est mobilisée afin qu’un tel événement tragique ne puisse à nouveau se reproduire.

Dans le cadre de la procédure judiciaire qui a été ouverte, l’entreprise collabore pleinement, comme elle l’a fait vis-à-vis des autorités sanitaires, depuis le début de cette tragédie.

Face à ses responsabilités économiques et sociales, en particulier à l’égard de ses salariés, l’entreprise s’est attachée, aux côtés de ses collaborateurs du site de Caudry et du siège mais aussi en étroite collaboration avec les autorités, à relancer une partie de la production.

Ainsi, un redémarrage partiel du site a pu avoir lieu fin décembre 2022, après 9 mois d’arrêt, uniquement pour la ligne qui n’a jamais été concernée par le rappel. Cette reprise s’est faite à l’issue d’une modernisation des équipements lorsque nécessaire, sous le contrôle des autorités préfectorales. La marque Buitoni, durement affectée par la crise et évoluant sur un marché de la pizza très concurrentiel en Europe, a également été soutenue par un plan de relance pour préparer son retour dans les rayons.

En dépit de ces efforts, force est de constater que les prévisions de commandes sont bien en-deçà du niveau escompté. Ce qui a conduit l’entreprise à annoncer à ses représentants du personnel et ses collaborateurs, le 2 mars dernier, une suspension temporaire de la production sur le site.

L’émotion exprimée est pleinement légitime. L’entreprise est mobilisée pour identifier les options désormais envisageables pour le site. Un rendez-vous est pris avec les élus du personnel de Caudry pour le 30 mars prochain.

Nestlé France rappelle qu’elle entend agir de manière responsable à l’égard des victimes et de leurs familles. Guidé par ses valeurs de respect et d’engagement, d’équité et de durabilité, l’entreprise entend également entretenir un dialogue étroit et responsable avec ses collaborateurs, les élus du bassin du Caudrésis et les autorités.

jeudi 9 mars 2023

A propos de la production de betteraves en France, bienvenue en absurdisthan !

Voici comment la suite risque de se passer ... 

mardi 7 mars 2023

Nestlé pourrait fermer l'usine de Caudry au centre de l'épidémie française à STEC en 2022

«Nestlé pourrait fermer l’usine au centre de l'épidémie française à E. coli en 2022», source Food Safety News du 7 mars 2023, article complété par mes soins -aa.

Nestlé envisage de fermer un site en France où des pizzas contaminées ont été produites en 2022. Deux enfants sont décédés dans l'épidémie.

Le syndicat Force Ouvrière a déclaré qu'il pensait que la raison principale du problème était l'épidémie à E. coli liée aux pizzas surgelées de la marque Fraîch'Up.

Lors d'une réunion la semaine dernière, la Société des Produits Alimentaires de Caudry (SPAC), propriété de Nestlé, a déclaré aux syndicats que les volumes attendus étaient en baisse dans le cadre des négociations commerciales. Les raisons invoquées pour cela comprenaient une concurrence accrue.

Nestlé envisage soit une réorganisation des opérations, soit la fermeture de l'usine. Une décision finale sur la marche à suivre est attendue d'ici le 30 mars. Si le site est fermé, plus de 120 salariés seraient concernés, selon Force ouvrière.

Contexte
En décembre, Nestlé a été autorisé à rouvrir partiellement l'usine Buitoni à Caudry. Agrément appliqué à la production de pizzas à pâte cuite. La ligne de fabrication de pizzas sans recuisson de pâte, comme la gamme Fraîch’Up, n’a pas été redémarrée.

Selon Santé publique France au 10 mai 2022, au total, 56 cas confirmés (55 enfants et 1 adulte) dont 54 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Les 55 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 6 ans ; 25 (45%) sont de sexe féminin ; 48 (87%) ont présenté un SHU, 7 (13%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU. Le SHU est un type d'insuffisance rénale associé aux infections à E. coli qui peut entraîner de graves problèmes de santé tout au long de la vie.

Les souches épidémiques STEC O26:H11 et O103:H2 ont été isolées à partir de pizzas prélevées au domicile des patients et à l'usine de fabrication. E. coli a également été retrouvé dans la farine utilisée pour faire des pizzas.

En mars 2022, Nestlé a rappelé et retiré les pizzas incriminées, et la production de l'usine a été suspendue. Une enquête pénale sur l'incident a été ouverte en mai.

La semaine dernière également, un juge d'un tribunal de Toulon a condamné Nestlé et SPAC à verser 20 000 euros à titre d'indemnisation à la famille d'une enfant de 12 ans malade lors de l'épidémie, selon un média français.

Complément
Voici ce que rapporte Force Ouvrière dans un communiqué du 3 mars 2023.
Buitoni, vers une fermeture de l’usine de Caudry
Lors du Comité social économique du 2 mars 2023, la direction de la SPAC (Buitoni, groupe Nestlé) a annoncé aux organisations syndicales que les négociations commerciales n’ont pas permis d’obtenir les volumes espérés.

La direction a présenté les deux options qu’elle se réserve, soit une réorganisation importance, soit la fermeture de l’usine.

Pour expliquer ces difficultés commerciales, la direction a mis en avant la concurrence et la montée des marques distributeurs… Pour FO, la raison centrale de cet échec est le scandale sanitaire lié aux pizzas de la gamme Fraîch’Up, suspectées d’avoir provoqué la mort de deux enfants et l’intoxication de dizaines d’autres par la bactérie Escherichia coli.

L’usine vient seulement d’être mise aux normes et la direction ainsi que le groupe Nestlé portent une lourde responsabilité sociale quant à la fermeture de l’usine qui va toucher plus de 120 salariés.

La décision définitive sur la fermeture de l’usine sera rendue par Nestlé le 30 mars.

Pour la FGTA-FO et le syndicat FO SPAC, cette responsabilité oblige le groupe Nestlé à mettre les énormes moyens financiers qu’il possède pour reclasser l’ensemble des salariés ou financer leurs projets de reconversion.

FO, majoritaire sur le site, se battra pied à pied pour défendre les intérêts des salariés victimes de l’irresponsabilité de la direction.

jeudi 19 janvier 2023

Barry Callebaut continue de voir l'impact lié à la découverte de Salmonella

Vous trouverez ici les articles écrits par le blog sur Barry Callebault. En effet, «Barry Callebaut continue de voir l'impact lié à la découverte de Salmonella», source Food Safety News.

Un incident de contamination par Salmonella a continué d'affecter Barry Callebaut dans des régions telles que l'Amérique du Nord, sur la base des chiffres de vente de l'entreprise.

Un problème à l'usine de Wieze en Belgique en juin 2022 avec un lot de lécithine contaminée a entraîné un arrêt temporaire de la production et un retour progressif à la normale d'ici octobre.

Le volume des ventes a diminué de 5,1% au cours des trois premiers mois de l'exercice 2022/23, qui s'est terminé le 30 novembre 2022, en partie à cause de ce qui s'est passé à Wieze. Toutefois, le chiffre d'affaires a augmenté au cours de la période.

L'activité chocolat a diminué de 5,8% en termes de volume, en raison de l'impact du redémarrage de l'usine et par rapport à une bonne performance au même trimestre de l'année précédente.

Toutes les régions ont été touchées, mais principalement l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique avec une baisse de 8,5% à 261 902 tonnes.

Le volume de la partie fabrication de produits alimentaires de l'activité s'est amélioré par rapport au quatrième trimestre de l'exercice précédent, mais a été à la traîne par rapport au trimestre de l'année précédente. L'activité gourmet et spécialités a également été affectée par l'impact différé sur les volumes.

Le volume en Amérique du Nord, qui inclut les États-Unis, a souffert de la disponibilité limitée des marques mondiales en raison de l'effet différé de la montée en puissance de l'usine de Wieze. Le volume des produits gastronomiques et des spécialités a diminué en Asie-Pacifique pour la même raison.

Démarrage lent mais avenir meilleur
L'incident a coûté à l'entreprise 77 millions de dollars au cours de l'exercice 2021/22, qui s'est terminé le 31 août 2022. Cela comprend les coûts de transport, de stockage, de destruction et d'élimination des produits contaminés et les frais de nettoyage tels que le démantèlement, la désinfection et le réassemblage de toutes les gammes de produits concernées.

«Avec l’usine de Wieze pleinement opérationnelle depuis fin octobre et par rapport à un comparateur solide, nous avons eu, comme prévu, un début d'année lent. Sur les marchés où les produits gastronomiques étaient largement disponibles, nous avons continué à gagner», a déclaré Peter Boone, PDG du groupe Barry Callebaut.

«Nous nous attendons à une année plus chargée avec des améliorations au cours des prochains trimestres, car l'usine de Wieze est entièrement remise en service et les produits gastronomiques sont plus largement disponibles.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans le système de lécithine du site et dans des échantillons de matières premières. Le lot en cause provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par une autre société.

La production a été arrêtée et aucun produit concerné n'est entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail. Des efforts pour accélérer les opérations ont été faits avec l'aide de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

mercredi 21 décembre 2022

Après le redémarrage partiel de l’usine de Caudry, communication minimaliste de Buitoni Nestlé

Une réouverture sous le contrôle des autorités
Après plusieurs mois de fermeture, les autorités ont donné leur autorisation à Buitoni de rouvrir partiellement l’usine de Caudry. Seule la ligne qui n’a jamais été concernée par le rappel produit du 18 mars 2022 va redémarrer.

Cette reprise fait suite à un processus de plusieurs mois, en concertation avec les autorités. Toutes les actions menées l’ont été pour que jamais plus une telle situation ne puisse se reproduire.

Des contrôles renforcés et une usine modernisée
La sécurité et la qualité de nos produits sont notre priorité absolue. Nous apportons aujourd’hui aux consommateurs des garanties fortes afin de répondre à leurs attentes légitimes. Elles concernent notamment :

- Un renforcement de notre cahier des charges ainsi que celui de nos fournisseurs pour nos matières premières ;

- La prévention des risques à travers des contrôles de nos matières premières et de nos produits finis tant par nos laboratoires internes accrédités que par des laboratoires externes et indépendants ;

- Le partage de l’ensemble des résultats de ces futurs contrôles aux autorités sanitaires ;

- Une formation des salariés et un suivi quotidien pour assurer un accompagnement aux nouvelles pratiques implémentées ;

- Des travaux de modernisation dans l’usine.

Nous abordons cette réouverture en continuant à nous inscrire dans une démarche de preuves et de transparence vis-à-vis de tous.

Commentaire
J’ai beau chercher, je ne vois pas «une démarche de preuves et de transparence vis-à-vis de tous.» Ce que rapporte Buitoni Nestlé est du classique qui aurait dû être en place en son temps ...

samedi 17 décembre 2022

Redémarrage partiel de l'usine Buitoni Nestlé de Caudry (Nord) : Y aura-t-il de la pizza cuite à Noël ?

Ne jamais oublier qu'il s'agit d'une épidémie de syndrome hémolytique et urémique associé à Escherichia coli liée à la consommation d'un véhicule alimentaire inattendu en France en 2022, c'est-à-dire la plus grande épidémie de SHU à STEC jamais documentée en France.

Comme le rapporte un tweet de Joe Whitworth de Food Safety News, cela a toujours lieu un vendredi soir …

«Pizzas Buitoni : le préfet du Nord autorise la reprise partielle de la production à l'usine de Caudry», source France bleu du 16 décembre.

La production de pizzas surgelées est, interdite à l'usine Buitoni de Caudry dans le Nord depuis le 1er avril, va partiellement reprendre. C'est là qu'étaient produites les pizzas Fraich'up, en cause dans plusieurs cas graves de contaminations à la bactérie E. coli chez des enfants.

L'usine Buitoni de Caudry, dans le Nord, va à nouveau pouvoir produire des pizzas surgelées. La production avait été interdite le 1er avril par la préfecture, après plusieurs cas graves de contamination d'enfants par la bactéries E. coli, liés à la consommation de pizzas Fraich'Up. Des anomalies importantes en matière d'hygiène avaient été constatées lors d'analyses poussées.

C'est la production de pizzas à pâte cuite qui va reprendre exclusivement. La seconde ligne qui produit les pizzas à pâte crue, donc celle de la gamme Fraich'Up, en cause dans les contaminations, restera à l'arrêt. «Un niveau adapté de corrections et de garanties dans la maîtrise des conditions d'hygiènes de production des pizzas a été atteint», dit la préfecture dans un communiqué.

Une date de reprise dans les prochains jours
L'entreprise Buitoni avait fait savoir aux services de l'Etat que tous les travaux nécessaires avaient été achevés la semaine dernière, et qu'elle souhaitait reprendre la production des pizzas à pâte cuite uniquement.

Pour l'heure, la date précise de reprise de l'activité n'est pas encore connue, mais «c'est symbolique de le faire avant Noël», avance Frédéric Bricout, le maire de Caudry, au micro de France Bleu Nord. Il a accueilli la nouvelle avec soulagement. «Je suis en contact avec les salariés qui m'ont fait part des gros travaux menés par la direction. La chaîne est bien plus que remise aux normes», assure-t-il.

Cette réouverture est «importante parce que derrière il y a la vie de nombreuses familles, des gens qui ont des salaires qui ne sont pas élevés, qui n'ont que ce travail pour nourrir leur famille», appuie encore le maire. Il espère que cet épisode sera le dernier, que «ça leur servira de leçons. L'usine a fonctionné pendant 42 ans sans problème, j'espère que ça ne se produira plus jamais."

De gros travaux de rénovation
Nestlé indique ce vendredi soir que «Ce redémarrage fait suite a un processus de plusieurs mois, en concertation avec les autorités, pour répondre à un cahier des charges détaillé sur la sécurité de nos approvisionnements, de nos produits et sur un plan de modernisation de l’usine», a réagi Nestlé auprès de l’AFP.

«Nous abordons cette réouverture en continuant à nous inscrire dans une démarche de preuve et de transparence vis-à-vis de tous», a ajouté le groupe, précisant que «les modalités de reprise» seraient «communiquées dans les prochains jours».

Une enquête est toujours en cours pour déterminer la cause de la contamination dans le site de Caudry. Avant 2022, la répression des fraudes avait plusieurs fois épinglé Buitoni pour des défaillances de la gestion du site et des manquements à l'hygiène.

Commentaire
Où l’on découvre que Le maire de Gaudry se veut être un nouvel auditeur en sécurité des aliments quand il dit, « La chaîne (de fabricaion -aa) est bien plus que remise aux normes.» Ah bon ?
Un peu de décence M. le Maire, il s'agit de la plus grande épidémie de SHU à STEC jamais documentée en France et deux enfants sont décédés.
La seule information valable est la «production de pizzas à pâte cuite qui va reprendre exclusivement.»

Source de l’image en haut à droite.

Complément
Une revue scientifique est prévue pour évaluer le risque E. coli dans la farine en France et la gestion dans les aliments à base de farine. Des investigations sont également en cours pour comprendre pourquoi les températures et les temps de cuisson typiques des pizzas surgelées n'ont pas éliminé le risque d'infection.

vendredi 28 octobre 2022

Quand Nestlé communique en octobre sur les pizzas Fraîch'up

Nestlé communique avec un point de situation en octobre sur le rappel des pizzas Fraîch’up. Cette communication intervient, me semble-t-il, au lendemain d’une émission de télévision.

Nestlé France renouvelle sa profonde compassion aux victimes et à leurs familles touchées par ce drame. L’entreprise tient à leur exprimer son soutien dans cette situation douloureuse, accompagnement qu’elle a voulu par exemple exprimer à travers la mise en place d’un fonds de soutien pour les personnes atteintes d’un SHU en France en 2022. Ce fonds de soutien ne se substitue en rien aux éventuelles demandes d’indemnisation dans le cadre de l’enquête judiciaire en cours.

Un rappel massif et une suspension de la production dès l’information par les autorités
Lorsque Nestlé France et Buitoni ont été informés par les autorités d’un lien possible entre les pizzas Fraîch’Up et la contamination à la bactérie E. coli STEC, un rappel massif de la totalité des pizzas Fraîch’Up a immédiatement été mis en œuvre, ainsi que la suspension de l’ensemble de la production de l’usine de Caudry. De façon concomitante, une vaste campagne d’information auprès des consommateurs et des clients a été réalisée.

A la suite d’un processus d’investigation de plusieurs semaines, Nestlé France a partagé les premiers résultats de son enquête interne, en particulier sur l’origine de la contamination. Parallèlement, les autorités procèdent à leurs propres investigations dans l’usine de Caudry ainsi que chez ses fournisseurs et pourront compléter ces informations.

Une contamination dont la farine semble l’origine la plus probable
En collaboration avec les autorités, Nestlé France a mis en place un protocole d’investigation détaillé afin de contribuer à déterminer l’origine de cette contamination. Ce protocole comporte plus de 2 000 prélèvements sur l’environnement de l’usine, les matières premières et les produits finis. Ces prélèvements ont été menés sous contrôle d’huissier et en lien avec des experts et laboratoires d’analyses indépendants. Selon les résultats de cette enquête, la source la plus probable de cette contamination semble être la farine, écartant ainsi la piste d’une origine interne de la contamination.

En effet, les analyses effectuées sur des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli STEC, que nous n’avions pas détectée. En revanche, les analyses effectuées sur l’ensemble des chaînes de production et leur environnement n’ont décelé aucune présence de la bactérie.

Les autorités, avec lesquelles nous continuons de coopérer, ont procédé à leurs propres prélèvements et analyses, dans notre usine et chez certains de nos fournisseurs. Elles seules sont en mesure d’apporter des informations complémentaires.

Nestlé France s’engage à mettre en place les mesures nécessaires pour que pareille situation ne puisse se reproduire.

Nestlé France renforce ses procédures de lutte contre cette bactérie, de l’amont à l’aval de sa production
Nestlé France met en place une série de mesures pour prévenir la présence de la bactérie E. coli STEC de l’amont à l’aval de sa production, à travers notamment un renforcement des cahiers des charges pour ses matières premières. Par ailleurs, Nestlé France met en œuvre des mesures de détection et de contrôle de la bactérie sur ses produits finis.

Un protocole de redémarrage de l’usine de Caudry est en cours, en coordination avec les autorités
Concernant l’usine de Caudry, un protocole de redémarrage de l’usine est en cours, en coordination avec les autorités. Ce plan nécessite l’intervention du personnel de l’usine et d’entreprises spécialisées. Il comprend aussi le démontage et le nettoyage de 19 000 pièces sur la chaîne de production.

La totalité de la réalisation de ce protocole pourrait intervenir dans les prochaines semaines. Néanmoins, seules les autorités pourront autoriser la réouverture de l’usine. Cette réouverture se focalisera sur les gammes de pizzas Buitoni qui n’ont jamais été concernées par le rappel.

La production des pizzas de la gamme Fraîch’Up qui étaient concernées par le rappel reste suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Nestlé France continuera à partager les informations à sa disposition et poursuivra sa démarche de transparence. Compte tenu de l’état d’avancement et de la complexité de cette situation, seule l’enquête judiciaire en cours sera en mesure de faire la lumière de façon définitive sur l’origine de la contamination et déterminera les responsabilités.

Commentaire
Chacun appréciera pour ce qui le concerne cette nouvelle communication de Nestlé France.
Plusieurs nouveaux aspects dans ce communiqué :
- «les analyses effectuées sur des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli STEC, que nous n’avions pas détectée.»
- Le redémarrage de l’usine «pourrait intervenir dans les prochaines semaines.»

Source de l’image en haut à droite.

samedi 6 août 2022

Le redémarrage de l'usine des pizzas Buitoni Nestlé demandé par le maire de Caudry

«Pizza Buitoni: le maire de Caudry interpelle Nestlé sur le redémarrage de l'usine», source BFMTV du 4 août 2022.

L'usine Buitoni à Caudry est fermée depuis cinq mois à la suite du scandale des pizzas contaminées. Le maire de la commune s'inquiète du manque d'informations sur la réouverture et interpelle Nestlé.

Pour les 180 salariés de l'usine Buitoni à Caudry (Nord), l'inquiétude se faire ressentir. Dans cette dernière, fermée depuis cinq mois, une reprise partielle de l'activité aurait été annoncée par la direction pour la fin du mois de novembre prochain.

L'usine de Caudry, où étaient produites les pizzas de la gamme «Fraich'Up», accusées par les autorités sanitaires d'être à l'origine de l'intoxication à la bactérie E. coli de dizaines d'enfants, et de la mort de deux d'entre eux en mars dernier, avait fait l'objet de signalements pour des conditions d’hygiène déplorables.

Un redémarrage après le début de la Coupe du monde
Le redémarrage de l'usine, qui ne cesse d'être repoussé selon le maire de la commune Frédéric Bricout, s'inscrit pour ce dernier dans un mauvais timing. «La direction annonce un redémarrage seulement en semaine 46 (du 14 au 20 novembre) alors que la Coupe du monde aura démarré. C'est un événement qui génère pourtant beaucoup de consommation de pizzas», s'insurge le maire de la commune.

Une date de réouverture qui amène le maire de la commune à s'interroger sur la pérénité de l'usine. Frédéric Bricout a donc décidé d'interpeller Nestlé - la société mère de Buitoni.

«Plutôt que de travailler 35 heures en 3x8 - pour mettre un coup de boost et remettre aux normes l'entreprise, il a été demandé de travailler deux, voire un seul jour par semaines», déplore le maire de Caudry.
Frédéric Bricout demande donc des garanties et un engagement de la part de Nestlé.

Source de l’image.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 16 juillet 2022

Big Olaf Creamery : C'est l'histoire d'une entreprise où tous les prélèvements de crème glacée analysés, sauf un, sont positifs pour Listeria monocytogenes

Voici maintenant qu’on apprend que «Tous les prélèvements de crème glacée analysés, sauf un, dans le cadre d'une investigation sur l'épidémie à Listeria, sont positifs», source article de Coral Beach paru le 15 juillet 2022 dans Food Safety News. Le plus curieux est que l’entreprise s’entête dans se dénégations comme vous lirez cela en fin d’article, incroyable ...

Des responsables en Floride disent que 16 des 17 prélèvements de crème glacée provenant d'une usine de production ont été analysés positifs pour Listeria monocytogenes, ce qui a entraîné une ordonnance formelle d'arrêt des ventes de la part de l'État.

L'installation produit de la crème glacée pour Big Olaf Creamery, qui a été liée à une épidémie d'infections à Listeria qui a rendu 23 personnes malades et une personne est décédée. Une femme enceinte infectée a également fait une fausse couche.

Plus tôt cette semaine, le Florida Department of Agriculture and Consumer Services (FDACS) avait émis une ordonnance de fermeture officielle de l'usine de fabrication après que 9 des 100 prélèvements de l'installation et de ses équipements aient été analysés positifs pour Listeria monocytogenes. Les tests positifs à l'installation comprenaient un test d'un tuyau de transfert du prémélange à une machine de crème glacée.

Les résultats positifs des tests des prélèvements de crème glacée ont été publiés dans la soirée du 15 juillet. Des documents du département de l'agriculture de l’État de Floride montrent que les prélèvements ont été réalisés le 9 juillet. Les prélèvements pour les tests d'équipement de l'usine ont été prélevés le 7 juillet.

Veuillez trouver ici [dropbox.com] les résultats pour les sous-prélèvements de produits qui représentent les 16 saveurs positives. Le seul échantillon environnemental exceptionnel [dropbox.com] noté précédemment négatif est également revenu positif, portant le total des prélèvements environnementaux positifs à 10. Cliquez ici [dropbox.com] pour ces résultats.

Un avocat en sécurité des aliments de Seattle qui représente la famille de la femme décédée après avoir mangé la glace a déclaré qu'il était choqué que 16 des 17 prélèvements de produits soient positifs pour le pathogène mortel.

«Ce que cela montre, c'est que cette usine de fabrication avait un grave problème de Listeria, ce qui montre un problème de nettoyage-désinfection», a dit l'avocat Bill Marler. «Je suis en fait choqué qu'il n'y ait pas plus de personnes malades. Cela pourrait être dû au fait que davantage de personnes n'ont pas été testées.»

«La plus grande surprise est que l'installation et les magasins sont restés ouverts pendant au moins une semaine après avoir appris qu'il y avait un problème. Pourquoi l'entreprise n'a-t-elle pas fermé ? Pourquoi l'État ne les a-t-il pas fermés ?

Le Florida Department of Health a dit à Food Safety News plus tôt cette semaine il enquêtait sur l'épidémie à Listeria depuis plus d'un an.

Le Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis a signalé que la première personne confirmée comme étant un patient atteint par l’épidémie est tombée malade le 24 janvier 2021. Le patient le plus récemment confirmé est tombé malade le 12 juin 2022. Vingt-deux des 23 victimes ont dû être hospitalisé. Ils sont âgés de 1 à 92 ans et vivent dans 10 États différents. Douze victimes vivent en Floride et neuf ont déclaré avoir voyagé en Floride avant de tomber malade.

«Le nombre réel de personnes malades lors d'une épidémie est probablement plus élevé que le nombre signalé, et l'épidémie peut ne pas se limiter aux États où les cas de maladie sont connus. De plus, les maladies récentes peuvent ne pas encore être rapportées car il faut généralement 3 à 4 semaines pour déterminer si une personne malade fait partie d'une épidémie», selon le CDC.

Cela peut prendre jusqu'à 70 jours pour que les symptômes d'une infection à Listeria se développent après une exposition au pathogène.

Le Florida agriculture department rapporte que les saveurs suivantes de la crème glacée Big Olaf ont été testées positives pour Listeria monocytogenes : cheesecake aux myrtilles, noix de pécan au beurre, cordial à la cerise, chocolat, pépites de chocolat, noix de coco, joie d'amande et noix de coco, pâte à cookies, biscuits et crème, Kahlua Krunch, pépites de menthe, pistache, praliné plantation, superman, vanille et framboise au chocolat blanc.

La société a lancé un rappel de tous ses produits. Le 3 juillet, les propriétaires de Big Olaf ont publié cette déclaration sur la page Facebook de l'entreprise :

«Pour l'instant, ce ne sont que des spéculations car il s'agit d'une investigation en cours, notre marque n'a pas été confirmée comme étant liée à ces cas, je ne sais pas pourquoi seul Big Olaf est mentionné et ciblé. Le rapport initial que nous avons reçu du Florida Department of Health le vendredi 1er juillet indiquait qu'il y avait 23 cas signalés, le premier signalé datant de janvier 2022. 6 des 23 patients ont mentionné avoir consommé de la glace Big Olaf, mais rien n'a été prouvé. Nous avons coopéré avec le Florida Department of Health, le FDACS et la FDA dès que nous avons été informés de la situation. Nous avons été transparents et avons répondu à toutes leurs questions et leur avons fourni toutes les informations qui nous étaient demandées, car la santé et le bien-être du public sont notre première priorité.»

Selon le CDC, toute personne qui a mangé de la crème glacée Big Olaf et qui est tombée malade doit immédiatement consulter un médecin.

L'investigation sur l'épidémie et la situation à l'usine de fabrication est en cours et comprend les agences d'État ainsi que la Food and Drug Administration des États-Unis.

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