Le
mardi 19 février 2019 à 18h, à la lecture des résultats d’un
des contrôles qualité au sein de notre usine de Villers-Écalles,
nous avons repéré un défaut qualité au niveau de l’un des
produits semi finis entrant dans la fabrication de nos produits
Nutella et Kinder Bueno.
Ce
défaut ne correspondant pas à nos standards de qualité, nous avons
donc pris la décision de suspendre
temporairement l’activité de l’usine.
Cette mesure, prise au nom du principe
de précaution,
va nous permettre de mener à bien des investigations
complémentaires.
Pour
l’heure, nous pouvons affirmer qu’aucun
produit actuellement sur le marché n’est concerné par la
situation et
que l’approvisionnement de nos clients se poursuit sans
interruption.
Les
résultats de ces investigations seront connus d’ici à la fin de
la semaine et nous permettront de prendre les mesures correctives
nécessaires.
Lisez bien car il s'agit de la seule communication de l'entreprise sur son site
Internet.
Une ligne de fabrication qui s'arrête, cela peut arriver,
une usine peut aussi s'arrêter pour diverses raisons, sans pour
autant, dire que cela se fait au nom du principe de précaution …
Dois-je
donc dire désormais « Je vais m'arrêter faire une pause
sur ma longue route », au nom du principe de précaution …
Rencontrer
un souci de fabrication peut arriver, mais pourquoi diable dire
qu'« au nom du principe de précaution, cette mesure va nous
permettre de mener à bien des investigations nécessaires. »
On
savait déjà que 'les clowns du marketing', pour reprendre une
expression retrouvée dans un
article américain, avait trouvé l'expression 'rappel
volontaire', désormais voici que les rappels se font 'au nom du
principe de précaution', mais cela n'a rien à voir ...
Ici
rien de tout cela pour l'instant, on utilise le principe de
précaution pour « nous
permettre de mener à bien des investigations complémentaires »,
parce que avant, si on ne dit pas 'principe de précaution', on ne
peut rien faire ?
On
nous prend vraiment pour des billes … ou plutôt c'est la com
de Frerrero qui nous prend pour des billes …
« Aucun
risque sanitaire, ni défaut de qualité pour les consommateurs »
« Fabriquer
l’une des marques préférées des Français nous confère une très
grande responsabilité, a tenu à souligner le groupe. C’est
pourquoi notre exigence est extrêmement élevée et repose sur des
procédures strictes et de chaque instant. »
Une
démarche qui implique d’appliquer systématiquement le principe de
précaution lorsque survient un doute.
Mardi
19 février, un « défaut de qualité » avait été
décelé au niveau de la ligne de torréfaction et de broyage des
noisettes rentrant dans la composition des produits finis. Une
investigation avait été lancée :
« Ces
investigations ont permis d’affirmer qu’aucun produit fini
stocké à l’usine ne présentait ni de risque sanitaire ni de
défaut de qualité pour nos consommateurs. Tous les doutes sont
pleinement levés. »
Ce
même service
de com nous dit « Interrogé
sur les résultats des investigations en cours et sur la question de
savoir si le problème était bactériologique, le service de
communication a promis de communiquer dès qu'il en saurait plus. »
Mais
la seule vraie information de ce défaut qualité est qu'il a eu lieu
au niveau de la « ligne de torréfaction et de broyage des
noisettes », généralement cela signifie le plus souvent
un souci microbiologique … et comme ces « produits
semi finis entrant dans la fabrication de nos produits Nutella et
Kinder Bueno », vous imaginez le problème ...
Ferrero
avait déjà affirmé que les produits sur le marché n’étaient
pas concernés par cette situation. Après ces conclusions,
l’activité reviendra à la normale dès lundi dans cette usine qui
représente un quart de la production mondiale de la célèbre pâte
à tartiner.
Certes
les produits sur le marché ne sont pas concernés, mais qu'en est-il
de ceux dans l'usine ?
Arrêtée
depuis mardi, l'usine Nutella de Villiers Ecalles pourrait toutefois
reprendre sa production dans les prochains jours.
La
redémarrage de la plus grosse usine de Nutella au monde, arrêtée
mardi « par précaution » selon sa direction, est
une question « de jours », a indiqué vendredi à
l'AFP Ferrero France. « L'usine ne rouvrira pas
aujourd'hui », a indiqué le service communication de la
filiale française du groupe familial franco-italien.
Le
vilain principe de précaution a fait retarder la réouverture de la
plus grosse usine de Nutella au monde … à moins que cela ne soit
quelques microbes …
« Le ministre de l'agriculture Didier Guillaume a
indiqué vendredi qu'il « n'y aurait pas de problème sanitaire » dans
l'usine de Nutella en Normandie où Ferrero a décidé de suspendre temporairement
la production après avoir repéré un « défaut de qualité ».
Si
maintenant, il faut prendre au sérieux le ministre de l'agriculture,
qui a ajouté, « C'est
un problème économique d'après ce qui m'est remonté ».
Complément. J'apprends
que « Le
groupe Ferrero a annoncé le 22 février la reprise de la production de Nutella
dès lundi 25 février à Villers-Ecalles. Le groupe l'avait arrêtée
mardi après avoir décelé un défaut de qualité. »