Foyer sévère de Streptococcus equi ssp.
zooepidemicus : entre novembre 2021 et mai
2022, une enquête a permis de recenser 37 cas cliniques d’infection
à
Streptococcus equi ssp.
zooepidemicus dans le centre
de l’Italie. Il ressort des études épidémiologiques et du
séquençage du génome entier que des produits laitiers frais non
pasteurisés étaient à l’origine du foyer.
EID,
3 pages. (05.2023).
Des mycotoxines dans le pollen d’abeille vendu dans le commerce
: le pollen d’abeille est un produit naturel populaire. Cependant,
nombre de questions subsistent quant à son innocuité. Pour la
première fois, une étude a été menée pour évaluer la présence
de cinq mycotoxines (aflatoxine B1, ochratoxine A, zéaralénone,
déoxynivalénol et toxine T2) dans 80 échantillons. Résultat :
100% de ces derniers présentaient des niveaux quantifiables de
mycotoxines, le déoxynivalénol dépassant la limite de sécurité
et la concentration d’aflatoxine B1 étant jugée très
préoccupante dans 28% et 84% des cas analysés. Food
Control, 10 pages. (03.05.2023).
Espagne – des bactéries multirésistantes dans de la viande
vendue en supermarché : des E. coli multirésistants ont
été détectés dans 40% des échantillons de viande vendue en
supermarché testés dans le cadre d’une étude espagnole. Par
ailleurs, l’étude a mis en évidence la présence, très
fréquente, de E. coli susceptibles de provoquer des
infections graves. EurekAlert!,
3 pages. (15.04.2023). Publication originale : Food
Control.
Présence du virus de l’hépatite E dans des produits à base de
viande de porc et évaluation de l’exposition : une étude a
permis d’évaluer la contamination de produits par le virus de
l’hépatite E (VHE) et l’exposition globale à celui-ci en
Belgique. Les produits prêts à consommer à base de porc sont ceux
affichant la contamination par le VHE la plus élevée. L’ARN du
VHE a été détecté dans 17 des 54 échantillons (31%), et tous les
VHE identifiés étaient du génotype 3, sous-type 3c. IntJFoodMicr,
10 pages. (16.07.2023).
Maladies fongiques dans les cultures – l’urgence grandit :
des centaines de maladies fongiques touchent les 168 cultures
classées comme importantes pour l’alimentation humaine par la FAO.
Malgré l’utilisation généralisée de fongicides et la plantation
de cultivars sélectionnés pour mieux résister aux maladies, les
producteurs à travers le monde perdent chaque année entre 10% et
23% de leurs récoltes à cause de maladies fongiques. À cela
s’ajoutent 10% à 20% de pertes post-récolte. Il est essentiel de
sensibiliser davantage les décideurs politiques et l’opinion au
problème des maladies fongiques touchant les récoltes afin
d’écarter une menace majeure pour la sécurité alimentaire
mondiale. Nature,
5 pages. (02.05.2023).
Prévalence et transmission du Cryptosporidium
dans les exploitations laitières d’Europe occidentale :
Cryptosporidium parvum est un parasite entérique souvent
responsable de l’entérite aiguë chez les veaux à travers le
monde et qui représente une charge économique importante pour les
éleveurs. Il constitue une menace majeure pour la santé publique du
fait de sa transmissibilité à l’être humain. Sa prévalence
variait de 23,3% à 25% dans les élevages de vaches laitières
testés en Belgique, en France et aux Pays-Bas. Vet.
Parasitol., 10 pages. (06.2023).
Composition bactérienne des réfrigérateurs domestiques :
une étude menée en Corée s’est penchée sur le microbiote de
l’air et de surface des réfrigérateurs. Résultat : il existe des
différences significatives entre les échantillons prélevés dans
les appareils équipés d’un bac à légumes et ceux prélevés
dans des réfrigérateurs sans bac à légumes. De plus, des
bactéries pathogènes ont été mises en évidence, parmi lesquelles
Staphylococcus aureus, considérée comme un des principaux
agents dangereux présents dans l’air. Food
Microbiol., 10 pages. (28.04.2023).
Corée – des bactéries antibiorésistantes détectées dans des
produits frais : en Corée, une récente étude révèle qu’il
existe une faible possibilité de transfert, via des produits frais,
de l’antibiorésistance par des entérobactéries potentiellement
pathogènes. Les auteurs concluent qu’en ce qui concerne la santé
publique et la sécurité des consommateurs, les produits frais
devraient faire l’objet d’une surveillance continue afin de
détecter l’apparition de pathogènes d’origine alimentaire et
d’empêcher le transfert de gènes d’antibiorésistance
potentiellement présents dans ces bactéries. Microorganisms,
16 pages. (08.05.2023).
Chimie
Californie – 40% des pesticides
testés contiennent des PFAS
: selon une étude réalisée par le Center for Biological Diversity
et Public Employees for Environmental Responsibility, des
insecticides et des pesticides largement utilisés en Californie
contiennent des niveaux élevés de substances per- et
polyfluoroalkylées (PFAS). Ces produits chimiques contaminent des
millions d’hectares de terres agricoles dans la vallée centrale de
la Californie, où ils sont utilisés sur des cultures telles
qu’amandes, raisin, pêches et pistaches. Affidia,
2 pages. (10.05.2023). Publication originale : CBD.
Singapour – exposition aux PFAS
et fertilité chez les femmes
: une étude cas-témoins menée à Singapour auprès de femmes en
âge de procréer qui essayaient de tomber enceintes a révélé
qu’une exposition élevée aux substances per- et
polyfluoroalkylées (PFAS) était associée à une baisse de la
fertilité. Infosperber,
4 pages. (24.04.2023). Publication originale : SciTotalEnviron.
Agents de synthèse de maturation
des fruits : l’Autorité
indienne de la sécurité sanitaire des aliments et des normes
alimentaires (FSSAI) a émis un avis demandant aux départements de
sécurité sanitaire des aliments des États de prendre des mesures
contre l’utilisation non autorisée d’agents de synthèse de
maturation des fruits. À cet égard, elle a interdit l’utilisation
du carbure de calcium, communément appelé «masala». FNB
News, 1 page. (27.04.2023). Publication originale : FSSAI.
De l’alternariol dans du
ketchup : le magazine
allemand de défense des consommateurs Öko-Test a récemment analysé
en laboratoire plusieurs marques de ketchup à la tomate. Résultat :
des teneurs en alternariol inquiétantes, bien supérieures aux
valeurs recommandées par l’UE, ont été mises en évidence chez
l’une des marques les plus connues. Affidia,
1 page. (03.03.2023). Publication originale : Öko.
Italie – plusieurs régions
demandent à utiliser un pesticide interdit
: pour faire face à la flavescence dorée, une maladie de la vigne
qui conduit à la mort des ceps touchés, certaines régions du Nord
de l’Italie ont demandé à utiliser, à titre extraordinaire, du
chlorpyrifos, un pesticide interdit par l’Union européenne en 2020
et connu pour ses graves conséquences sur la santé, en particulier
celle des enfants. Leur requête est examinée par le Ministère
italien de la santé. Affidia,
2 pages. (19.04.2023). Publication originale : Corriere
Del Veneto.
Gommes à base de mélatonine
: une étude révèle que les gommes à base de mélatonine, vantées
pour favoriser l’endormissement, contiendraient des niveaux
potentiellement dangereux de l’hormone ainsi que du cannabidiol
(CBD), une substance qui n’apparaît pas sur l’emballage. Autres
résultats : 88% des gommes examinées étaient mal étiquetées, et
seulement 12% contenaient, à plus ou moins 10% près, la quantité
indiquée sur l’emballage. Kron,
2 pages. (27.04.2023). Publication originale : Jama
Neurol.
Du mercure dans les œufs de
poules pondeuses dans une zone minière en Colombie
: l’étude met en évidence la variabilité des concentrations de
mercure relevées dans plusieurs localités et les risques liés à
la consommation d’œufs. Les scientifiques ont établi que la
teneur en mercure mesurée dans les œufs dépassait la dose
hebdomadaire tolérable et que, par conséquent, une exposition
quotidienne était susceptible de provoquer des effets indésirables
non cancérogènes au cours de la vie d’un individu. Emerg.
Contam., 15 pages. (20.04.2023).
De l’utilisation de
nanoparticules d’oxydes métalliques dans les emballages
alimentaires : ayant fait
le constat que seul un petit nombre d’études se penchent sur la
question de l’utilisation des nanoparticules d’oxydes métalliques
dans les emballages alimentaires, des chercheurs concluent, dans un
article de synthèse, à la nécessité de s’intéresser davantage
à ces substances qui auraient des effets indésirables sur la santé
humaine. Foods,
8 pages. (03.05.2023).
Les nanoparticules utilisées
dans les additifs alimentaires pourraient avoir un effet néfaste sur
la santé intestinale :
les résultats d’une recherche menée sur le tractus intestinal
d’un poulet suggèrent que certaines nanoparticules d’oxydes
métalliques utilisées comme additifs alimentaires, notamment le
dioxyde de titane et le dioxyde de silicium, peuvent avoir un effet
néfaste sur le fonctionnement de l’instestin. Les doses de
nanoparticules testées correspondent à la quantité généralement
ingérée par l’être humain. EurekAlert!,
2 pages. (09.05.2023). Publication originale : Antioxidants.
Des métaux toxiques détectés
dans des boissons non alcoolisées
: cinq des 60 boissons disponibles dans le commerce qui ont été
testées contenaient des niveaux de métaux toxiques supérieurs aux
normes fédérales applicables à l’eau potable. Deux jus mélangés
présentaient des niveaux d’arsenic supérieurs à la limite
standard fixée par la Food and Drug Administration (FDA). Un jus de
canneberge, un jus de carotte et de fruits mélangés et un lait
d’avoine dépassaient la limite standard applicable au cadmium.
EurekAlert!,
2 pages. (04.05.2023). Publication originale : J.
Food Compos. Anal.
Du cadmium détecté dans des
asperges : le magazine de
consommateurs Markt de la NDR a fait analyser plusieurs échantillons
d’asperges (blanches et vertes) originaires d’Espagne, de Grèce,
du Pérou et d’Allemagne à la recherche d’éventuels
contaminants (pesticides, chlorates et métaux lourds tels qu’arsenic
et cadmium). Aucun pesticide ni chlorate n’a été trouvé. La
teneur en cadmium des légumes originaires du Pérou et de l’Espagne
était supérieure à la valeur limite autorisée en Allemagne. NDR,
2 pages. (08.05.2023). Publication originale : Öko.
Foyer de toxi-infection
alimentaire imputable à la consommation de morilles
: aux États-Unis, un foyer de toxi-infection alimentaire s’est
déclaré dans un restaurant et a touché au moins 30 personnes qui y
avaient mangé. Selon un communiqué du Département de la santé,
trois malades se sont retrouvés dans un état grave, deux d’entre
eux sont décédés. Une enquête préliminaire a révélé que des
morilles cultivées en Chine et expédiées à un distributeur
californien étaient probablement à l’origine du foyer. ProMed,
3 pages. (09.05.2023). Publication originale : BDC.
Nutrition
L’ingestion de microplastiques
augmenterait de 145% l’absorption des graisses : en utilisant un
modèle d’intestin grêle humain, les chercheurs ont découvert que
les micro- et nanoplastiques (MNP) présents dans les aliments riches
en graisses augmentent de manière significative l’absorption des
graisses. La présence de MNP a augmenté la digestion des graisses
de 33% et leur absorption de 147% et 145% respectivement 1 et 2
heures après exposition. New
Scientist, 2 pages. (31.03.2023). Publication originale :
EnvSciTech.
Allergies
Aliments non préemballés –
absence d’étiquetage sur les allergènes
: aux Pays-Bas, les exploitants du secteur alimentaire sont tenus de
fournir aux consommateurs des informations sur les allergènes
présents dans les aliments non préemballés. Or, selon l’Autorité
néerlandaise de sécurité sanitaire des aliments et des produits de
consommation (NVWA), environ six entreprises sur dix ne fournissent
pas correctement ces informations. FSN,
2 pages. (20.04.2023). Publication originale : NVWA.
Aliments vendus sur internet –
le manque d’information pourrait nuire à la santé
: le magazine de défense des consommateurs saldo a recensé de
nombreux produits disponibles dans des boutiques en ligne qui
n’étaient pas pourvus de liste d’ingrédients ni d’informations
sur les allergènes. saldo,
2 pages. (29.04.2023).
Tromperie
Italie – aliments achetés en
ligne sans étiquetage nutritionnel
: une étude menée par l’Istituto Zooprofilattico Sperimentale
delle Venezie (IZSVe) visait à évaluer l’exactitude de
l’étiquetage nutritionnel des produits alimentaires achetés en
ligne. Résultat : les informations nutritionnelles sur les sites de
commerce en ligne sont parfois incomplètes, inexactes ou fausses, en
particulier pour les aliments produits localement. 35% des 80
aliments transformés achetés sur une plateforme de e-commerce
populaire ne comportaient pas d’étiquetage nutritionnel. Affidia,
3 pages. (27.04.2023). Publication originale : IZSVe.