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lundi 8 mai 2023

Royaume-Uni : Enquête sur la présence de Salmonella et Escherichia coli et la résistance aux antimicrobiens dans des produits de poulet surgelés, partiellement cuits, panés en vente au détail

Voici une troisième étude parue dans Journal of AppliedMicrobiology, «A survey of Salmonella, Escherichia coli and antimicrobial resistance in frozen, part-cooked, breaded or battered chicken products on retail sale in the United Kingdom» (Une enquête sur la présence de Salmonella et Escherichia coli et la résistance aux antimicrobiens dans des produits de poulet surgelés, partiellement cuits, panés en vente au détail au Royaume-Uni).

Résumé
Objectif
Les produits de poulet panés et surgelés ont été impliqués dans des épidémies à Salmonella et peuvent être perçus à tort comme prêts à consommer, entraînant une mauvaise manipulation ou une cuisson insuffisante par les consommateurs. Cette étude visait à évaluer la prévalence de Salmonella et de E. coli résistants aux antimicrobiens (RAM) dans ces produits.

Méthodes et résultats
Des échantillons de produits de poulet enrobés, surgelés, crus ou partiellement cuits ont été prélevés entre avril et juillet 2021 auprès de distributeurs au Royaume-Uni et analysés pour la recherche de Salmonella spp., Escherichia coli générique, E. coli producteur de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE), résistant à la colistine et aux carbapénèmes. Un isolat de chaque type bactérien de chaque échantillon a été sélectionné pour la détermination de la concentration minimale inhibitrice pour une série d'antimicrobiens. Salmonella a été détectée dans 5 échantillons sur 310 (1,6%), identifiée comme Salmonella Infantis dans trois échantillons et S. Java dans deux échantillons. Un isolat de S. Infantis était multirésistant, tandis que les autres isolats de Salmonella étaient chacun résistants à au moins une classe d'antimicrobiens. Des E. coli génériques ont été détectés dans 113 échantillons (36,4 %), avec une résistance à plusieurs antibiotiques démontrée dans 20,0 % d'entre eux. E. coli avec le phénotype BLSE a été détecté dans 15 (4,8 %) des échantillons et le phénotype AmpC (céphalosporinase) dans 2 (0,6 %). Un E. coli résistant à la colistine a été isolé d'un échantillon ; celui-ci possédait le gène mcr-1. Aucun E. coli résistant aux carbapénèmes n'a été détecté. Les cinq échantillons positifs à Salmonella de cette étude, ainsi que 20 produits positifs à Salmonella d'une étude antérieure en 2020/2021, ont été cuits conformément aux instructions des fabricants. Après la cuisson, Salmonella n'a été détecté dans aucun échantillon.

Conclusion
Cette enquête démontre la contamination continue des produits de poulet enrobés, surgelés par Salmonella et fournit des données sur la prévalence de la RAM dans ces produits.

dimanche 27 novembre 2022

Irlande : Une conférence sur la sécurité des aliments explore les tendances de la livraison de produits alimentaires en ligne

«Une conférence sur la sécurité des aliments explore les tendances de la livraison de produits alimentaires en ligne», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 17novembre 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a organisé une réunion (webinaire) pour discuter des ventes en ligne de produits alimentaires, du point de vue du consommateur, de l'organisme de réglementation et de l'industrie, «Click and eat - what’s cooking in online food delivery?».

La réunion a également exploré l'évolution rapide de la disponibilité des options de livraison de produits alimentaires disponibles depuis la pandémie de COVID-19 et a souligné l'importance de garantir la confiance des consommateurs dans le respect des pratiques d'hygiène alimentaire et de la législation sur la sécurité alimentaire, quel que soit le chemin parcouru par les aliments le consommateur. Plus de 240 personnes se sont inscrites à l'événement virtuel avec des conférenciers irlandais et internationaux de la FSAI et des représentants de Deliveroo, Manna Drone Delivery et Dropchef.

Des études récentes menées par la FSAI ont montré que 60% des consommateurs interrogés sont convaincus que les aliments qu'ils achètent et/ou commandent en ligne dans les magasins et les plats à emporter peuvent être consommés sans danger, et 35% pensent que les aliments peuvent être consommés sans danger via les services d'achat en ligne. et 21% parmi les réseaux sociaux.

La COVID-19 a vu l'émergence de nouvelles tendances d'achat, et l’étude montre également que près de 2 sur 5 (37%) ont commandé de la nourriture en ligne dans un supermarché ou d'autres points de vente, avec plus de 3 sur 5 de ces répondants affirmant utiliser le service à moins une fois par mois. Pendant ce temps, la commodité est essentielle pour ceux qui choisissent de commander un plat à emporter en ligne, 4 sur 5 affirmant que c'est la raison numéro un.

Présidée par Suzanne Campbell, auteur et journaliste, l'événement a également offert un aperçu de l'impact que la technologie continue d'avoir sur le processus de parcours alimentaire, car le modèle traditionnel des consommateurs se rendant dans les restaurants, les magasins ou les supermarchés est désormais rejoint par de nombreuses entreprises alimentaires utilisant les réseaux sociaux, des sites Internet, des places de marché en ligne et des applications pour répondre aux demandes des consommateurs.

Le Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné l'importance que la sécurité des aliments reste au cœur du parcours alimentaire, quelles que soient les avancées technologiques ou les méthodes de livraison.

«Bien que les consommateurs aient plus de choix et d'options de commodité que jamais auparavant, on leur demande également de faire davantage confiance aux opérateurs lorsqu'ils commandent des aliments en ligne. Il doit exister une confiance inébranlable dans le fait que toutes les personnes impliquées dans l'approvisionnement, la production, la commercialisation et la livraison respecteront en permanence les normes les plus élevées de sécurité et d'hygiène alimentaires. Tout simplement, les consommateurs ont droit à des aliments sains, peu importe où ils les achètent. Bien qu'il s'agisse sans aucun doute d'une période passionnante pour l'innovation avec d'énormes opportunités d'utiliser la technologie pour développer les entreprises alimentaires et offrir de nouveaux modèles de production, de préparation et de livraison, ces opportunités présentent également des défis opérationnels, réglementaires et de sécurité des aliments. À la FSAI, nous continuons d'explorer les moyens de faire évoluer notre approche réglementaire, pour améliorer la transparence pour les consommateurs afin de les aider à faire des choix éclairés et travailler avec les entreprises dans le but commun de garantir des aliments sûrs et dignes de confiance.»

NB : Cette réunion ayant eu lieu en ligne, il est possible de la suivre sur You Tube ici.

mardi 14 juin 2022

Des pizzas de la gamme Fraîch’Up de Buitoni Nestlé toujours vendus à Paris !

«Scandale des pizzas Buitoni contaminées : des produits de la gamme Fraîch’Up toujours vendus à Paris», source La Dépêche.fr.

Les pizzas de la gamme Fraich'Up de Buitoni ont fait l'objet d'un rappel de produits pour des suspicions de contamination à la bactérie E. coli. Malgré, cette interdiction de vente, certains supermarchés continuent de les mettre en rayon.

Le rappel des pizzas de la gamme Fraich'Up de Buitoni a eu lieu il y a trois mois. En cause : une contamination à la bactérie E. coli qui avait rendu gravement malades des dizaines d'enfants. Et malgré ce rappel, selon les informations de RMC, certains distributeurs continuent de vendre les pizzas Fraich'Up.

Nos confrères ont constaté dans les rayons d'un magasin Franprix, du groupe Casino, à Paris, une boîte de pizza Buitoni de la gamme Fraich'Up. Le produit, objet d'un rappel et potentiellement contaminé, a pu être acheté normalement pour 7,45 euros la pizza. Si le gérant du magasin est absent, RMC a pu avoir son témoignage. «Normalement, c'est interdit à la vente. Je n'ai pas assez de place en bas, c'est pour ça que j'ai laissé là. Mais j'ai désactivé le code-barre et je vais retirer le reste des rayons tout de suite», a-t-il justifié.

Franprix a par la suite annoncé à RMC que tous ses magasins allaient être «recontrôlés dans les 48 heures» et que «des sanctions seront prises» contre les gérants ne respectant pas les règles de retrait de produits.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information.

Source de l’image.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

samedi 6 juin 2020

Il était une fois des œufs durs écalés et la secrétaire d'Etats à l'environnement ...


Mais quelle mouche a donc piquée la secrétaire d'Etat à l'environnement ou comment se faire un peu de pub en ces temps difficiles ... avec ce tweet ci-dessous, 
La Voix du Nord nous explique cette 'sortie' de la secrétaire d'Etat,
Alors que sa loi contre le gaspillage et pour une économie circulaire a été promulguée le 11 février dernier, Brune Poirson a épinglé ce 5 juin un magasin Leclerc de Concarneau, dans le Finistère, pour un emballage en plastique d’œufs durs proposés à la vente. « Il y a deux éléments que l’on voit dans cette photo, explique-t-on au cabinet de Brune Poirson auprès du Figaro. D’abord le socle noir très certainement en polystyrène expansé comme les boîtes de kebab, et qui sera interdit dès le 1er janvier 2021. Ensuite le film étirable, qui est techniquement recyclable, mais pas forcément partout dans les faits puisque la filière de recyclage n’est pas encore déployée sur tout le territoire. »

Vous voyez comme c'est clair … et un petit tour aux rayons viande et volaille d'un supermarché lui aurait montré que les barquettes en polystyrène expansé et film étirable sont légions … mais à quoi bon ...
«La loi anti-gaspillage permettra à l’État de mettre en place des systèmes de bonus-malus en fonction de critères environnementaux des différents matériaux utilisés dans les emballages. Cela pourra faire varier les coûts de production de plus ou moins 20%», poursuit-on dans l’entourage de la secrétaire d’État.

Le bonus-malus de la loi anti-gaspillage même quand il n'y a pas de filière de recyclage ?
Le 10 mars dernier, rappelle Le Figaro, Brune Poirson avait également épinglé le géant français de l’agroalimentaire Fleury Michon, toujours sur Twitter, pour l’une de ses salades proposée dans une boîte en plastique non recyclable.
Dans la soirée, Michel-Edouard Leclerc a réagi. Il a évoqué «une bourde» dans ce magasin breton.

Ce qui est curieux dans cette affaire est que rien de ce qui a été entrepris par E.Leclerc n'est interdit !

Selon ce guide la DGCCRF sur les Spécifications techniques applicables aux œufs et aux ovoproduits, à propos des œufs durs écalés, il est rapporté,
Les œufs subissent une cuisson, un refroidissement puis un écalage avant d’être conditionnés. Les œufs durs sont prêts à l’emploi. Lorsqu’ils sont présentés dans un liquide de couverture, un égouttage et un rinçage peuvent s’avérer nécessaires pour éliminer le goût légèrement acide

Parmi les principaux produits existant sur le marché, il existe des œufs sous atmosphère modifiée … d'où la nécessité d'une barquette et d'un film plastique ...

Moralité, il faut se méfier d'une secrétaire d'Etat à l'environnement qui ne sait pas quoi faire de son temps pour exister ...

Mise à jour du 16 juin 2020. On lira sur le blog de seppi, Les « étranges » méthodes de Mme Brune Poirson : M. Michel-Édouard Leclerc répond poliment mais fermement...