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vendredi 6 décembre 2019

République tchèque : Audit d'évaluation des programmes nationaux de contrôle de Salmonella chez les volailles


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Quand nos agriculteurs disent qu’il n’y a pas les mêmes normes au sein de l’UE ou qu’elles sont appliquées de manière différente dans les pays de l’UE, en voici ci-après un exemple …

Il s’agit du rapport final d'un audit effectué en République tchèque du 10 juin 2019 au 21 juin 2019 afin d'évaluer les programmes nationaux de contrôle de Salmonella dans certaines populations de volailles.

Ce rapport décrit les résultats d'un audit réalisé en République tchèque du 11 au 21 juin 2019 dans le cadre du programme d'audit publié par la Direction générale de la santé et sécurité alimentaire.

L’audit avait pour objectif d’évaluer l’efficacité des mesures prises par les autorités compétentes pour contrôler la production de viande de volaille et de produits dérivés (couverts dans un rapport séparé) et Salmonella chez les volailles (cible du présent rapport).

Les programmes nationaux de contrôle de Salmonella sont généralement conformes aux exigences de l'UE et sont correctement mis en œuvre par les exploitants du secteur alimentaire et sous une supervision officielle adéquate. La mise en œuvre des programmes est soutenue par un réseau de laboratoires officiels accrédités. Les autorités compétentes disposent d’outils pour surveiller et examiner en permanence l’avancement des programmes.

La mise en œuvre des programmes a permis d'atteindre une faible prévalence de Salmonella, conformément aux objectifs de l'Union européenne, dans les élevages de poules reproductrices et de poules pondeuses. La prévalence chez les poulets de chair et les dindes de chair (cette dernière avec un faible nombre de troupeaux saisonniers) était, ces deux dernières années, supérieure aux objectifs de l'Union européenne avec une tendance à la hausse chez les poulets de chair. L'autorité a lancé des initiatives pour mieux comprendre la ou les causes de la tendance croissante des poulets de chair et pour affiner leurs actions pour s'attaquer à ce problème.

Néanmoins, l’efficacité des programmes est affaiblie par
  • des déficiences dans l'application de l'échantillonnage de confirmation pour les troupeaux reproducteurs Gallus gallus et chez les poules pondeuses (politique d'échantillonnage de routine, protocole d'échantillonnage incorrect, faible taux de détection);
  • quelques échecs dans la mise en œuvre de l'échantillonnage officiel (poules pondeuses et poulets de chair); et
  • un taux de détection significativement plus faible des échantillons chez les oéprateurs alimentaires (par rapport aux échantillons officiels) chez les poules pondeuses et les poulets de chair,
  • qui peut masquer la véritable prévalence de Salmonella.
Le rapport contient des recommandations aux autorités compétentes pour remédier aux lacunes identifiées.

jeudi 8 août 2019

La plupart des problèmes rencontrés en République tchèque le sont avec des produits alimentaires importés


« La plupart des problèmes rencontrés en République tchèque le sont avec des produits alimentaires importés », source article de Joe Whitworth publié le 7 août 2019 dans Food Safety News.

Selon un rapport, un quart des produits alimentaires importés en République tchèque en provenance d'un pays tiers étaient non conformes.

Les résultats des inspections ont révélé le nombre le plus élevé de non-conformités concernant des denrées alimentaires importées de pays tiers (25,1%) et celles commises par les producteurs de l'Union européenne (16,9%). La production nationale a enregistré le moins d'infractions, soit 13%.

Les résultats proviennent du rapport annuel 2018 de la Czech Agriculture and Food Inspection Authority’s (CAFIA).

Le rapport a identifié les denrées alimentaires contenant des résidus de pesticides au-dessus de la limite, des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et des compléments alimentaires contenant des substances dangereuses.

Martin Klanica, directeur général de l'agence, a déclaré que les tendances observées ces dernières années se poursuivaient.

« Il existe des faits concrets indiquant que, dans les produits importés de l'étranger, la proportion de lots non conformes est considérablement plus élevée que parmi les produits alimentaires originaires de la République tchèque. Nous avons dû tenir compte de ce fait dans notre stratégie à long terme et nos panels d’inspection pour les périodes futures. Les denrées alimentaires dangereuses ou contaminées n’appartiennent pas au marché, ne doivent pas être tolérées et constituent une non-conformité directe des intérêts des consommateurs. »

Raisons des non-conformités
La CAFIA a effectué 43 401 visites chez des exploitants du secteur alimentaire, des traiteurs, des entrepôts de douane et des magasins sur Internet. L'agence a trouvé 3 534 lots de produits alimentaires non conformes.

Les articles les plus problématiques sont le chocolat et les confiseries (53,9%), le miel (46,3%), l'amidon et les produits amylacés (45,5%), les produits déshydratés, les substances aromatisantes liquides, les vinaigrettes, le sel et la moutarde (44,3%), ainsi que les aliments surgelés (43,8%) et les additifs et les arômes (37,5%).

Des problèmes ont été décelés pour un tiers avec du café, des substituts de café et de thés, de boissons non alcoolisées (31,6%), des œufs et des ovoproduits (30,3%), de glaces et crèmes glacées (29,5%), des fruits à coque (28,2%), des édulcorants naturels. (25%), du vin (23,9%), des pâtes (23,9%), des légumes et des champignons transformés (22,3%), des graisses et huiles alimentaires (21,7%) et des compléments alimentaires (14%).

En 2018, des contrôles de conformité microbiologique ont été effectués sur 5 741 lots de denrées alimentaires, de plats cuisinés, de la glace et de l'eau en bouteille, dont 1 792 ont été contrôlés in situ et 3 949 sur des échantillons en laboratoire. Les contrôles in situ ont révélé 146 lots impropres à la consommation humaine et 116 échantillons non conformes ont été retrouvés après analyses en laboratoire.

Dans les échantillons de laboratoire, Listeria monocytogenes a été retrouvé dans l’houmous et une salade de pommes de terre. Salmonella spp. a été détecté dans des produits de viande, du poulet réfrigéré, des confiseries, des salades prêtes à consommer et un plat de salade de légumes. E. coli producteurs de shigatoxines a été identifié dans un steak de tartare.

La plupart des lots jugés dangereux étaient des produits de viande, des produits laitiers et des légumes réfrigérés. La cause principale était la croissance de moisissures visibles et la détérioration due à l'activité microbienne.

Les contrôles de substances inorganiques sur 4 449 lots d'aliments ont révélé que 161 étaient non conformes. Des quantités de résidus de pesticides supérieures aux seuils ont été trouvées dans 35 des 1 194 lots d'eau, de thés, de fruits, de graines de pavot et de légumes emballés. Cinq des 453 lots analysés étaient non conformes pour présence d’'ochratoxine A et d'aflatoxine B1.

La quantité maximale de cadmium a été dépassée dans un échantillon de céleri et la teneur autorisée en calcium et magnésium métallique était trop élevée dans un complément alimentaire.

Action réglementaire
En 2018, la CAFIA a reçu 3 929 plaintes, soit 698 de moins qu'en 2017. Au total, 3 687 lots de produits alimentaires ont été inspectés et 847 étaient non conformes.

L’an dernier, la CAFIA a imposé 12 397 interdictions pour un montant de 53 625 509 couronnes tchèques (2,33 millions de dollars).
Les produits alimentaires faisant l'objet d'une interdiction comprenaient le plus souvent des produits laitiers et des produits carnés. Le plus gros volume monétaire a été imposé au vin et aux fruits frais. L'année dernière, 2 216 procédures administratives ont été clôturées avec des entreprises alimentaires. Des amendes totalisant 100 594 000 CZK (4,37 millions de dollars) ont été infligées.

En 2018, 67 établissements de restauration comerciales ont été fermés en raison de conditions d'hygiène inacceptables.

La CAFIA considère que les résultats sur les denrées alimentaires contaminées telles que la viande ou le poisson avec une faible teneur en viande, le ketchup à faible teneur en tomates, ou le vin avec teneur en eau ou une origine falsifiée, constituent de graves carences.

Dans cinq échantillons de kebabs, où il était déclaré sur le menu ou lors de la commande que c’était du bœuf ou du veau, la présence de dinde ou de poulet non déclarée a été détectée. Seuls deux des sept échantillons étaient conformes. La production de vin falsifiée a été identifiée dans quatre cas.

Sur les 81 lots de miel échantillonnés, 40 étaient non conformes ; 16 lots ont indiqué une origine tchèque, mais cinq de ces lots contenaient du miel d'entreprises inexistantes.

L'année dernière, 441 notifications ont été adressées via l’Administrative Assistance and Cooperation System (AACS), qui traite de la fraude alimentaire, et 30 cas concernaient la République tchèque.

Un total de 2 811 notifications ont été réalisées par le biais du RASFF, composées de 191 notifications initiales concernant la République tchèque et de 2 620 notifications d'informations supplémentaires. La République tchèque a publié 47 notifications originales.

En complément et pour information, la CAFIA a trouvé des lots comprenant 1 364 tonnes de graines de pavot importées illégalement …

dimanche 26 mai 2019

Après la viande bovine, de la volaille de Pologne contaminée par Salmonella est une nouvelle pomme discorde avec la République tchèque


Je vous avais déjà narré les problèmes de la République tchèque et de la Pologne dans l'article, Le bœuf polonais et accessoirement Salmonella pomme de discorde entre la République tchèque, la Pologne et la Commission européenne.

Voici que cela se poursuit avec « Des analyses et essais tchèques révèlent la présence de Salmonella dans des volailles de Pologne », source article de Joe Whitworth paru le 25 mai 2019 dans Food Safety News.

Salmonella a été détectée dans 16 tonnes de volaille importée de Pologne vers la République tchèque depuis la mi-avril, selon l'Administration vétérinaire tchèque (SVS).

SVS a ordonné des mesures vétérinaires d'urgence pour 12 destinataires d'envois de volailles depuis la mise en place des règles en avril. Onze incidents ont impliqué du poulet et un lié à la dinde. Si Salmonella est présente dans de la viande de volaille, l'importateur doit effectuer des analyses de laboratoire supplémentaires.

La plupart des viandes contaminées ont probablement été consommées car les résultats des analyses n'ont pas été reçues avant la date de péremption des produits, mais aucun cas de maladie n'a été rapporté.

Les destinataires de la viande de volaille pour lesquels l'Administration vétérinaire de l'État a identifié la présence de Salmonella doivent faire examiner les envois ultérieurs provenant du même pays par un laboratoire avant de remettre la viande sur le marché. Ce n'est qu'après avoir reçu un résultat satisfaisant d'un laboratoire accrédité qu'ils pourront libérer le produit.

Si Salmonella est présente dans la viande, le lot entier doit être détruit et les sanctions peuvent atteindre jusqu'à 50 millions de couronnes tchèques (2 millions de dollars).

La semaine dernière, la République tchèque a émis 11 alertes au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) concernant la détection de Salmonella dans la viande de Pologne. Les produits concernés sont les poitrines de poulet réfrigérées et les cuisses et les souches de dinde réfrigérées comprennent Bardo, Infantis et Newport.

Les mesures ne concernent que la viande de volaille et ont été approuvées en avril par SVS et le ministre de l'Agriculture, Miroslav Toman, en raison de la présence répétée de salmonelles dans ce produit au printemps.

Ce sont des mesures ciblées et individuelles visant à protéger la santé publique liées à des envois spécifiques, à la différence des contrôles généraux du bœuf polonais plus tôt cette année.

La République tchèque a levé les contrôles sur le bœuf en provenance de Pologne fin mars, après que la Commission européenne les ait qualifiés de « disproportionnés ».

Les mesures vétérinaires extraordinaires consistaient à analyser toute la viande bovine polonaise par un laboratoire accrédité aux frais de l’importateur avant sa mise sur le marché à la suite de la détection de Salmonella.

Elles ont été mis en place après la révélation qu’un abattoir en Pologne qui avait abattu des vaches malades et avait envoyé la viande dans les pays de l’UE.

Les autorités polonaises ont présenté, à la mi-mai, lors d'une réunion du groupe de travail sur la sécurité biologique de la chaîne alimentaire du Comité permanent des plantes, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, les actions entreprises suite à la découverte de l'abattage illégal de vaches en janvier.

samedi 2 mars 2019

Le bœuf polonais et accessoirement Salmonella pomme de discorde entre la République tchèque, la Pologne et la Commission européenne


« La République Tchèque refuse de transiger à propos des contrôles sur le bœuf polonais », source article de Joe Whitworth paru le 2 mars 2019 dans Food Safety News.

La République tchèque a rejeté une demande de la Commission européenne visant à supprimer les mesures vétérinaires extraordinaires appliquées à la viande bovine en provenance de Pologne à la suite de la détection de Salmonella.

Le commissaire Vytenis Andriukaitis a adressé une lettre aux autorités tchèques le 25 février pour demander la levée des mesures d'ici la fin de la semaine. Maintenant que cela a été refusé, les États membres de l'UE voteront la semaine prochaine sur le point de savoir si la Commission européenne devrait ordonner la fin des mesures.

La République tchèque a informé la Commission européenne que Salmonella avait été retrouvé dans du bœuf de Pologne et était en contact avec les deux autorités nationales.

Une notification de la République tchèque au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), en date du 21 février, a montré la présence de Salmonella Enteritidis dans du bœuf réfrigéré en provenance de Pologne, qui a également été distribué en Slovaquie. Le 27 février, une autre notification mentionnait la même souche d'agent pathogène dans les cuisses de poulet congelées de Pologne. La distribution comprenait à nouveau la Slovaquie.

Le ministère de l'agriculture et du développement rural de la Slovaquie a également mis en place des mesures concernant le bœuf en provenance de Pologne. Elle utilise des analyses de laboratoire pour vérifier la présence de bactéries et de résidus de médicaments vétérinaires dans ces produits avant leur mise sur le marché.

L'importateur doit mettre en place des analyses
L'administration vétérinaire nationale de la République Tchèque (SVS) a ordonné le retrait de 700 kg de bœuf de Pologne à la suite de la constatation de la présence de Salmonella le 20 février et a mis en place des mesures exceptionnelles exigeant que tout le bœuf polonais soit analysé dans un laboratoire agréé payé par l'importateur avant sa mise sur le marché.

« Chaque morceau de bœuf de Pologne devant être importé devra être examiné par l'importateur avant d'être mis sur le marché aux fins de protection de la santé. Nous devons protéger efficacement la santé des consommateurs », a déclaré Miroslav Toman, ministre tchèque de l'agriculture.

Des responsables de la République Tchèque ont informé la Commission européenne la semaine dernière de ses mesures vétérinaires extraordinaires visant à contrôler systématiquement la viande bovine en provenance de Pologne et la présence de Salmonella. La Commission a examiné les mesures et a conclu qu'elles semblaient disproportionnées par rapport à l'incident.

Anca Paduraru, porte-parole de la Commission européenne, a déclaré que la mesure jugée disproportionnée était un fardeau imposé aux opérateurs.

« La République Tchèque peut prendre des mesures, elle peut imposer des contrôles, il existe une législation européenne qui leur permet de prendre les mesures nécessaires pour se protéger. C’est une prérogative des autorités nationales, personne ne les empêche de prendre des mesures proportionnées », a-t-elle déclaré à Food Safety News.

« Le problème est qu’on impose un fardeau aux opérateurs tchèques. Selon nos informations, la mesure prise par SVS consisterait en une obligation pour les opérateurs tchèques qui reçoivent de la viande bovine de Pologne de faire procéder à des analyses de laboratoire de tous les lots de ce produit pour détecter la présence de Salmonella. Les opérateurs tchèques doivent donc exécuter eux-mêmes les analyses, ce qui impose un fardeau qui n'est pas remboursé par l'État et cela prend du temps et de l'argent. »

« Ce ne sont pas les autorités tchèques qui effectuent les contrôles à la frontière ou de faon aléatoire, elles imposent une charge aux opérateurs tchèques. Mais cette mesure imposée aux opérateurs est considérée comme disproportionnée par rapport à l’incident et elle peut créer des perturbations dans les échanges sur le marché intérieur de l’UE. Les opérateurs tchèques peuvent cesser d'acheter du bœuf en provenance de Pologne. L'intention devrait être de protéger le consommateur et c'est l'objectif de la législation de l'UE de garantir la sécurité des aliments et la protection des consommateurs. »

Paduraru a dit que les discussions étaient en cours et qu'elle ne pouvait pas anticiper la suite des événements.

Tournage secret dans un abattoir polonais
C'est le dernier litige concernant la Pologne et la viande. Un abattoir aurait abattu des vaches malades et envoyé la viande dans 13 pays de l'UE le mois dernier.

Une équipe d'auditeurs de la Commission européenne s'est rendue en Pologne du 4 au 8 février pour évaluer la situation des contrôles officiels effectués sur le terrain. Le rapport a été envoyé aux autorités polonaises le 21 février afin que les commentaires soient finalisés et publiés fin mars. Une évaluation générale du système de contrôle polonais de la viande était déjà prévue pour mars.

Le vétérinaire en chef polonais a fait un exposé devant le Comité pour la sécurité biologique de la chaîne alimentaire pour les plantes, les animaux, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux à propos de l'incident du mois dernier.

« Les conclusions préliminaires, présentées aux États membres lors d'une commission permanente le 11 février, font apparaître un certain nombre de lacunes dans la mise en œuvre du système de contrôle officiel dans l'abattoir impliqué. À la demande de la Commission, le vétérinaire en chef polonais a présenté un état des lieux aux États membres », a déclaré Paduraru.

« La Commission a écrit aux autorités polonaises pour leur demander de présenter un 'plan d'action' visant à remédier aux insuffisances constatées lors de l'audit. Nous attendons également un rapport mensuel sur les audits effectués et les actions entreprises. Le vétérinaire en chef polonais a répondu et nous analysons actuellement la réponse. »

Complément. La République Tchèque vient de lever les contrôles sur la viande polonaise, source Food Safety News du 23 mars 2019.