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samedi 24 juin 2023

Norvège : Investigation sur une épidémie à E. coli (EHEC), 6 personnes malades

«Norvège : Investigation sur une épidémie à E. coli (EHEC), 6 personnes malades», source Outbreak News Today.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a découvert une épidémie nationale de la bactérie gastro-intestinale EHEC. L'infection a été détectée chez 6 personnes, vivant dans différentes parties du pays.

Le FHI a lancé une investigation sur l'épidémie en collaboration avec les médecins-chefs municipaux concernés, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire et l'Institut vétérinaire.

Deux des six personnes sont tombées malades en octobre et novembre 2022, tandis que les quatre autres personnes sont tombées malades en février, mars et mai de cette année. Aucun d'entre eux n'a développé de maladie grave. Ils ont entre 14 et 49 ans, et cinq d'entre eux sont des hommes.

Deux des personnes vivent à Rogaland, les autres à Viken, Trøndelag, Vestland et Oslo.

La bactérie EHEC O157:H7 avec le même profil génétique a été détectée chez les six personnes infectées.

On ignore actuellement quelle est la source de l'infection, mais il est courant que les bactéries gastro-intestinales soient infectées par les aliments.

dimanche 18 juin 2023

Investigations en cours en Norvège et en Autriche dans le cadre dune épidémie à E. coli

«La Norvège recherche l’origine de l'épidémie à E. coli. Autriche : une épidémie à E. coli fait l’objet d’une investigation», source article de Joe Whitworth paru le 18 juin 2023 dans Food Safety News.

Les autorités norvégiennes enquêtent sur une épidémie à E. coli qui a touché six personnes.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a dit que six personnes, vivant dans différentes régions du pays, étaient malades. E. coli O157:H7 avec le même profil génétique a été détecté chez tous les patients.

Deux personnes sont tombées malades en octobre et novembre 2022, tandis que les quatre autres sont tombées malades en février, mars et mai de cette année. Personne n'a développé de maladie grave. Ils ont entre 14 et 49 ans, et cinq sont des hommes.

Deux patients vivent à Rogaland, tandis que Viken, Trøndelag, Vestland et Oslo ont tous un cas chacun.

Maladies bénignes signalées au fil du temps

L'épidémie fait l'objet d'une investigation par FHI, les médecins-chefs municipaux, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire.

«Nous avons de bonnes procédures pour suivre les cas d'infection à E. coli, et aucune des personnes impliquées dans cette épidémie n'a développé de complication grave comme le syndrome hémolytique et urémique (SHU)», a dit Hilde Marie Lund, du FHI.

La source de l'infection n'a pas été établie, mais les responsables savent que des personnes ont été diagnostiquées dans cinq comtés à divers moments sur une longue période.

«Nous supposons donc qu'ils sont infectés par un produit alimentaire qui est distribué dans tout le pays et qui a une durée de conservation relativement longue. Des entretiens avec les personnes sont en cours pour déterminer s'ils peuvent avoir une source commune d'infection», a dit Lund.

«Nous ne pouvons pas dire s'il s'agit d'une épidémie limitée ou s'il peut y avoir de nouveaux cas. Le travail d'investigation peut être compliqué et prendre du temps, et dans de nombreux cas, nous sommes incapables de trouver la source de l'infection ou de clarifier s'il s'agit d'une source commune.»

L'Institut vétérinaire norvégien analysera des échantillons d'aliments suspectés d'être des sources possibles d'infection.

L'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire aide à obtenir des informations auprès des personnes malades et de leurs proches.

«Des entretiens sont menés sur ce que les personnes ont mangé et avec quoi ils ont été en contact. Il peut également être approprié de prélever des échantillons de nourriture et de restes de nourriture et d'emballages alimentaires, afin de, si possible, trouver la source de l'infection», a déclaré Turid Berglund, de Mattilsynet.

La Norvège a signalé 518 cas à E. coli en 2022 et une épidémie touchant sept personnes.

Incident autrichien

Pendant ce temps, plusieurs enfants sont tombés malades d'infections à E. coli dans un État autrichien depuis fin mai.

Au cours des dernières semaines, 11 enfants et jeunes, pour la plupart de trois garderies de la région de Frastanz, ont contracté des infections causées par E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Le sérotype n'a pas été mentionné par les autorités.

Au moins deux enfants ont développé un SHU et quatre autres ont été hospitalisés, ont indiqué des responsables de la province du Vorarlberg.

Dans les trois garderies, des visites d'hygiène ont été effectuées avec des recommandations de nettoyage et de désinfection. Les prélèvements d'aliments envoyés pour analyse étaient tous négatifs. Treize prélèvements d'écouvillons ont été réalisés sur des surfaces de travail de la cuisine ainsi que neuf prélèvements d'aliments provenant des garderies touchées et de la cuisine centrale.

Quinze autres prélèvements provenant de la cuisine ont été envoyés au laboratoire de référence de l'Agence autrichienne de sécurité alimentaire (AGES) pour être analysés. Ceux-ci étaient également négatifs. Les responsables ont déclaré qu'une investigation sur la cause des maladies était en cours avec trois enfants toujours hospitalisés.

vendredi 26 mai 2023

Une forte augmentation des infections à E. coli O26 est notée en Angleterre

«Forte augmentation des infections à E. coli O26 notée en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 26 mai 2023 dans Food Safety News.

Une augmentation d'un type de E. coli au cours de la dernière décennie a incité les scientifiques à mettre en garde contre une menace émergente pour la santé publique en Angleterre.

Bien qu'une partie de l'augmentation soit due à une meilleure détection des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) non-O157 dans les laboratoires, il est prouvé que davantage de personnes tombent malades.

Des chercheurs ont examiné le complexe clonal* (CC) 29 des STEC O26:H11 en Angleterre. Entre janvier 2014 et décembre 2021, 834 isolats humains provenant de 724 patients appartenant au CC 29 ont été séquencés à la UK Health Security Agency (UKHSA).

Les notifications des STEC O26:H11 en 2021 étaient huit fois plus élevées que celles enregistrées en 2014. Les diagnostics de STEC O26 en Angleterre ont augmenté chaque année, passant de 19 en 2014 à 144 en 2021. La plupart des cas étaient de sexe féminin et la plus forte proportion appartenait aux groupes d'âge de 0 à 5 ans, selon l'étude parue dans le Journal of Infection, «The epidemiology of Shiga toxin-producing Escherichia coli O26:H11 (clonal complex 29) in England, 2014–2021.»

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) a été diagnostiqué dans 40 cas et trois enfants sont décédés. Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

Augmentation continue des signalements
STEC O157:H7 a été le sérotype dominant au Royaume-Uni avec des systèmes de surveillance de la santé publique axés sur sa détection et sa surveillance. Cependant, l'évolution des méthodes de laboratoire a amélioré la détection de tous les sérotypes de STEC.

Les diagnostics d'infection causée par CC 29 ont augmenté chaque année sauf en 2020. La saisonnalité des STEC O26:H11 suit des schémas similaires à O157, où les cas augmentent pendant les mois d'été, culminent en août et diminuent aux niveaux de référence pendant l'hiver.

Le sérotype le plus courant était O26:H11, suivi de O111:H8 et O177:H11. Les isolats restants étaient de 16 types différents. La plupart des isolats appartenaient à la séquence type (ST) 21, ST29 et ST16.

Le sud-est de l'Angleterre a signalé le plus grand nombre de cas de STEC appartenant au CC 29, suivi de Londres.

Sur 40 patients qui ont développé un SHU, 21 étaient de sexe masculin. La plupart des cas étaient âgés de 5 ans ou moins. Le nombre est passé de deux cas en 2014 à 11 en 2021.

Pour CC 29, 133 des 680 cas ont déclaré avoir voyagé hors du Royaume-Uni dans les sept jours précédant l'apparition des symptômes. Les destinations les plus courantes étaient l'Égypte, la Turquie, le Maroc et le Mexique.

Epidémies enregistrées
Les épidémies à O26:H11 en Angleterre avant 2020 comprenaient six clusters liés à des voyages et un lié à de la salade dans les sandwichs préemballés. De janvier 2020 à décembre 2021, six autres clusters avec trois cas ou plus ont été retrouvés

.Les deux plus grands clusters comptaient 16 cas sur 14 mois et 11 cas sur 44 mois. Il y avait des preuves épidémiologiques impliquant de la salade comme véhicule potentiel d'infection, mais cela n'a pas été confirmé. Une autre épidémie était liée à une ferme pédagogique pour enfants et la source était inconnue pour les autres.

Les données ont montré que STEC O26:H11 contenait un type de shigatoxine connu sous le nom de stx1a (47%), stx1a, stx2a (n = 24%) ou stx2a (n = 28%).

Ces profils entraînent des résultats cliniques graves, car plus de la moitié ont signalé une diarrhée sanglante et un quart a été hospitalisé. Les directives ont été mises à jour en juillet 2021 pour inclure un suivi de santé publique sur tous les cas de STEC O26:H11, quel que soit le profil stx.

Tous les isolats de STEC causant un SHU avait stx2a soit seul (n = 33) ou en association avec stx1a 

Dans leur conclusion, les auteurs notent,

Les STEC O26:H11 sont une menace émergente cliniquement significative pour la santé publique en Angleterre. Il est difficile de déterminer l'incidence et la prévalence réelles en raison de stratégies nationales de surveillance incohérentes. Des diagnostics et des algorithmes de surveillance améliorés sont nécessaires pour surveiller la véritable charge, détecter les épidémies et mettre en œuvre des interventions efficaces», ont écrit les chercheurs.

*Un complexe clonal est un groupe de bactéries génotypiquement assez proches pour que leur soit attribuée une origine commune.

jeudi 18 mai 2023

Six cas d’infection à STEC liés à du lait cru fermenté en France (5) et en Belgique (1)

Le blog vous en avait parlé le 8 mai 2023 ici, mais voici du nouveau avec «Six cas d’infection à E. coli liés à du lait cru fermenté», source article de Joe Whitworth paru le 18 mai 2023 dans Food Safety News.

Cinq personnes ont été malades en France, deux gravement, et une en Belgique après avoir bu une marque de lait cru fermenté.

En France, quatre enfants et un adulte ont été infectés par des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O26:H11. Ils sont tombés malades entre fin mars et début avril de cette année.

Santé publique France enquête sur deux cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dans les régions Hauts-de-France et Île-de-France. Cette dernière s'inscrivait dans le cadre d'une éclosion familiale. L'aliment suspect était du lait cru fermenté. Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

«Le séquençage des souches isolées au sein de ces foyers a confirmé le même profil génomique. Les enquêtes alimentaires ont permis d'identifier, pour le cas des Hauts-de-France, le lieu d'achat et de prélever du lait en vente au moment des contrôles. C'était du lait cru fermenté fabriqué en Belgique», ont déclaré des responsables de l'agence à Food Safety News.

Des prélèvements de ce lait réalisés dans les Hauts-de-France ont été analysés par le Laboratoire National de Référence (LNR). Le LNR réalise un séquençage pour voir s'il existe un lien basé sur les résultats et la comparaison avec des souches humaines, avec l'aide du Centre National de Référence (CNR).

Le 11 mai 2023, du lait cru fermenté de la marque Ferme Dumortier a été rappelé en France. La ferme est basée à Rekkem, Belgique. L'annonce porte sur tous les lots commercialisés à partir de la mi-mars, (lait, lait cru, lait battu, lait cru fermenté). La boisson est présentée dans une bouteille de 2 litres avec un bouchon rouge ou vert. Il a été distribué dans certains magasins L'Oasis à Lille.

Vue de la Belgique
L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a dit à Food Safety News qu'il y a un adulte malade en Belgique.

«Il y a correspondance entre la souche du malade identifiée en Belgique et celle analysée par la France. Le lien entre le produit consommé et la maladie peut donc être établi», a dit une porte-parole de l'agence.

En Belgique, une enquête de traçabilité menée par l'agence est en cours. La production de l'entreprise a été temporairement arrêtée pour permettre aux responsables de faire ce travail. STEC n'a pas été détecté dans 10 échantillons et écouvillons prélevés par l'AFSCA et analysés par Sciensano, l'institut national de santé publique de Belgique.

Dans une recommandation générale, les autorités sanitaires françaises ont indiqué que, par mesure de précaution, le lait cru et les fromages au lait cru ne doivent pas être consommés par les jeunes enfants, en particulier ceux de moins de 5 ans. Cette recommandation doit également être suivie par les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées.

NB : Image du lait de la Ferme Dumortier rappelé.

Commentaire
Une notification au RASFF de l’UE par la France, le 5 mai 2023 et un rappel le 11 mai 2023, il y a quelque chose qui ne va pas (?). Vivement, la nouvelle police unique sanitaire ...

mercredi 17 mai 2023

La Norvège analyse la farine pour la recherche de STEC. Elle publie un avertissement concernant les boissons de la marque Prime

«La Norvège analyse la farine pour la recherche de STEC ; elle publie un avertissement concernant les boissons de la marque Prime», source article de Food Safety News du 17 mai 2023, complété par mes soins -aa.

La surveillance en Norvège a trouvé un faible niveau d'échantillons de farine positifs pour les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

L'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) a commandé une enquête sur les STEC dans la farine de blé pour recueillir des données sur le problème.

Au total, 151 échantillons de farine ont été collectés auprès des distributeurs en 2021 et analysés en 2022. Les échantillons enrichis ont été examinés pour la présence de marqueurs génétiques sélectionnés. Des tentatives d'isolement de STEC ont été réalisées à partir d'échantillons positifs pour la toxine shiga, stx1 et/ou stx2. Les isolats identifiés comme STEC ont été davantage caractérisés à l'aide du séquençage du génome entier.

STEC a été isolé à partir de trois échantillons. Ils ont été identifiés comme STEC O187:H28, O155:H21 et O154:H31 et aucun des isolats ne contenait le gène eae.

Il n'y a pas beaucoup de littérature sur la façon dont la farine est contaminée et sur sa qualité microbiologique, bien que certaines études aient été réalisées.

Les résultats ont montré que la présence de STEC dans la farine sur le marché norvégien était faible. Bien que STEC ait été isolé, il ne possédait pas de gènes de virulence associés à une infection grave ni n'appartenait aux sérogroupes les plus souvent associés à la maladie.

Ces produits n'avaient pas été analysés en Norvège auparavant et malgré le faible nombre d'échantillons testés, les résultats fournissent des connaissances de base à l'industrie, aux autorités et à d'autres groupes.

En 2019 en Norvège, 511 cas à STEC ont été enregistrés. En 2020, il y a eu une diminution à 331 cas, et en 2021, le nombre était de 438. Les sérogroupes les plus courants sont O26, O103 et O157.

Problèmes avec les boissons de marque Prime
Pendant ce temps, les autorités norvégiennes se sont jointes à leurs collègues danois pour mettre en garde contre les boissons de la marque Prime fabriquées par la société américaine Congo Brands.

Prime Hydration et Prime Energy sont devenus populaires en Norvège, en particulier chez les enfants et les jeunes, en peu de temps. Les responsables craignent que les vitamines, les minéraux, la caféine ou d'autres substances ajoutés dans les boissons ne présentent un risque pour la santé des consommateurs.

Certaines quantités de vitamines, de minéraux et d'autres substances peuvent être ajoutées à divers aliments et boissons. S'ils ne sont pas déjà autorisés, l'entreprise doit demander l'approbation. L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments évalue ensuite si les composants ajoutés peuvent présenter un risque pour la santé avant qu'une autorisationne soit accordée.

L'agence a déclaré jusqu'à présent qu'elle n'avait pas reçu de demandes d'importateurs contenant les informations nécessaires sur les produits Prime. Certaines saveurs ont une teneur en caféine plus élevée que celle autorisée par la réglementation en vigueur. D'autres ont une grande quantité de vitamine A, que les personnes peuvent obtenir en quantité suffisante à partir d'autres aliments. Une consommation excessive de vitamine A sur une longue période peut endommager le foie.

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a dit que les importateurs sont responsables de la sécurité des marchandises qu'ils apportent dans le pays et doivent s'assurer que les produits sont conformes aux réglementations en vigueur.

«Nous sommes donc particulièrement préoccupés par le fait que le produit commercialisé de manière agressive auprès des enfants et des jeunes. Le produit est vendu, entre autres, dans les boutiques en ligne, les épiceries et même dans les magasins de jouets», explique Are Sletta, responsable de la section de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments pour la sécurité chimique des aliments.

Au Danemark, la vente de ces produits sans notification n'est pas autorisée.
L'administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) a dit avoir trouvé des boissons Prime vendues illégalement en ligne via des sites internet tels que Facebook. L'agence a récemment interdit la vente des boissons de cinq sociétés enregistrées et non enregistrées. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une campagne de contrôle en cours, dans le cadre de laquelle les ventes d'articles contenant des vitamines, des minéraux ou certaines autres substances ajoutées par les entreprises sont contrôlées.

L'administration vétérinaire et alimentaire danoise a déclaré avoir été approchée par des parents qui ont demandé si la boisson était sans danger pour leurs enfants.

Si les produits Prime ont ajouté des substances ou des quantités d'additifs qui ne sont pas pré-approuvés, ils doivent alors passer par un processus d'approbation, mais les autorités ont déclaré que cela ne s'était pas produit. Si les boissons respectent les règles relatives aux quantités ajoutées, les importateurs peuvent les enregistrer afin qu'elles puissent être légalement vendues au Danemark.

dimanche 14 mai 2023

Rappels de 11 fromages de chèvre pour cause de présence de E. coli producteurs de shigatoxines. Pas très proactifs du tout !

11 fromages rappelés le 13 mai pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines, selon RappelConso.

Il existe un effet loupe avec ces rappels car dans le détail, dans d’autres pays, on aurait proposé la publication d’un seul rappel …

Dans le détail cela donne, Valençay AOP fernier 220 g, Selles-sur-Cher AOP (3 rappels, 1, 2 et 3), rond affiné lait cru, Selles-sur-cher AOP Monoprix Gourmet, rond de chèvre fermier affiné sec, rond de chèvre cendré Huchet fermier, Valençay AOP fermier MC, Pyramide cendrée (Perle Berry) et Selles-sur-cher AOP Pierre de Seillac.

La particularité des ces rappels du 13 mai 2023 ne tient pas dans le nombre élévé de ces rappels, mais cela tient dans les DDM (ou DLUO) de ces fromages, jugez plutôt …

Dans les exemples ci-dessous, un seul fromage est rappelé avec une date de fin de commercialisation du mois de mai 2023, tous les autres fromages ont une DDM du mois d’avril. Dans ces cas là, que doit faire le consommateur ? Ne plus le consommer ? Le rapporter ?

Inutile parler dans ces conditions de rappels proactifs. Je ne sais toujours pas quel est l’objectif pour suivi par nos instances en signalant très en retard ces rappels ...

Exemples
Selles-sur-cher AOP Pierre de Seillac
Lot J30670023 ; Date de durabilité minimale 17/04/2023
lot J30750017 Date de durabilité minimale 25/04/2023
Date début/Fin de commercialisation : du 10/03/2023 au 25/04/2023

Date début/Fin de commercialisation : du 08/03/2023 au 28/04/2023

Lots J30820042 / J30750089 ; Date de durabilité minimale entre le 02/05/2023 et le 05/05/2023
Date début/Fin de commercialisation : du 20/03/2023 au 31/03/2023

Lot J30730039 ; Date de durabilité minimale 18/04/2023
Date début/Fin de commercialisation : du 15/03/2023 au 18/04/2023

Lot AF059322 ; Date de durabilité minimale 21/04/2023
Date début/Fin de commercialisation : du 23/03/2023 au 21/04/2023

Date début/Fin de commercialisation : du 16/03/2023 au 13/05/2023

Un distributeur cité dans les produits rappelés indique sur son site internet,
Comment préserve-t-on la sécurité des aliments ?
Monoprix réalise des contrôles, des prélèvements et des analyses pluriannuelles dans ses stocks, ses rayons et ses laboratoires de découpe. Les produits de la marque Monoprix sont suivis de leur fabrication à leur mise en rayon. Tout est mis en œuvre pour assurer notre sécurité : l'ensemble du personnel est régulièrement formé. D'ailleurs, son travail quotidien, de la réception à la vente en passant par le stockage, est soumis à des règles précises de sécurité alimentaire recensées dans les guides de bonnes pratiques qualité. Y sont consignés les règles d'hygiène, les délais de conservation…
Commentaire
Ce genre de propos reste très flou et pas très convaincant. Cela étant pour savoir si un produit est rappelé chez ce distributeur, il vous faut téléphoner au «Service Clients au numéro Vert suivant : 0 800 05 8000 (appel gratuit depuis un poste fixe)», étonnant, non ?

NB : Photo d'un fromage Selles-sur-Cher.

Mise à jour du 15 mai 2022
Cinq fromages de chèvre supplémentaires ont été rappelés le 15 mai 2023, ce qui amène le total à 16. Même cause, même conséquence et avec une date début et date fin de commercialisation : de mars 2023 à avril 2023.

Mise à jour du 16 mai 2023
Un 16e rappel de fromages qui comprend du Valençay fermier AOP 220g et pyramide fermière au lait cru.
Date de durabilité minimale 05/05/2023 et entre le 02/05/2023 et le 05/05/2023 selon les lots.
Date début/Fin de commercialisation : du 27/03/2023 au 30/03/2023.

Notification au RASFF de l'UE par la France le 16 mai 2023 de la présence de STEC dans des fromages de chèvre. Les fromages ont été distribués dans 12 pays.

lundi 8 mai 2023

5 personnes malades dont 2 cas de SHU en France liés à du lait cru fermenté


- Danger observé : E. coli STEC O26:H11 hautement pathogène
- Nombre de personnes affectées : 5
- Symptomes/maladies : une intoxication alimentaire collective + 2 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Les analyses microbiologiques, réalisées le 3 mai 2023, indiquent la détection de souches de E. coli O26 avec l’antigène flagellaire H11 et les gènes de virulence eae et stx1.

La notification indique aussi que les opérateurs sont la France et la Belgique, mais n’indique pas l’origine du produit. Il est également noté que le produit a été distribué seulement en France.

Il est aussi rapporté que le produit n'est probablement plus sur le marché.

Cette notification est intervenue un vendredi 5 mai à 17h34, veille d’un long week-end, et il me semble que nous n’aurons pas d’informations complémentaires avant mardi 9 mai 2023.

A suivre ...

samedi 29 avril 2023

Du lait cru lié à des cas à STEC chez des nourrissons dans le Tennessee

«Du lait cru lié à des cas à E. coli producteurs de shigatoxines chez des nourrissons dans le Tennessee », source article de Stéphanie Soucheray paru le 28 avril 2023 dans CIDRAP News.

Une nouvelle étude parue dans Morbidity and Mortality Weekly Report décrit comment du lait cru provenant d'un accord de partage de vaches du Tennessee a probablement causé deux cas d'infections à Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) chez des nourrissons, ce qui a conduit l'un des nourrissons à développer une insuffisance rénale due à un syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Les nourrissons ont développé une diarrhée entre le 25 juillet et le 1er août 2022 et les analyses ont révélé des STEC. Les deux ménages recevaient du lait cru des participants au même partage de vaches. Les enfants de moins de 5 ans, les adultes de plus de 25 ans et les personnes immunodéprimées sont les plus à risque de développer des complications des infections à STEC.

Le Tennessee Department of Health (TDH) a investigué le programme de partage des vaches, qui comprenait 7 à 10 vaches traites à la main chaque jour. Ils ont obtenu une liste de consommateurs de lait cru et identifié cinq cas à STEC, dont deux confirmés chez des nourrissons hospitalisés ; aucun décès n'a été signalé.

«Dans le Tennessee, la vente directe de lait cru est interdite et le TDH déconseille la consommation de lait cru ; cependant, le partage de lait cru par le biais d'accords de partage des vaches est légalement autorisé», ont dit les auteurs. «Cette éclosion met en évidence le risque de maladie grave associé aux accords de partage des vaches, en particulier chez les jeunes enfants, qui présentent un risque accru de SHU lié aux STEC. L'épidémie a également démontré que les ménages qui ne participent pas officiellement aux accords de partage des vaches peuvent être affectés.»

mardi 18 avril 2023

Pizzas Buitoni contaminées: Nestlé et des familles ont signé un accord d'indemnisation

«Pizzas Buitoni contaminées: Nestlé et des familles ont signé un accord d'indemnisation», source BFM business avec l’AFP.

Des dizaines de victimes malades après avoir mangé des pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E. coli seront indemnisées par la branche française de Nestlé, qui détient la marque.

La branche française de Nestlé s'est engagée à indemniser des dizaines de victimes du scandale des pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E. coli, dans le cadre d'un accord «d'indemnisation amiable» signé le 31 mars, clôturant ce volet civil de l'affaire, selon une annonce des parties lundi. Aucun montant n'a toutefois été dévoilé.

«Afin de contribuer, dans un délai raisonnable, à l'apaisement des victimes et de leurs familles, Nestlé France a décidé de s'inscrire dans une démarche d'indemnisation amiable», a indiqué Nestlé France. Deux enfants sont morts et des dizaines d'autres sont tombés grièvement malades après l'ingestion début 2022 de pizzas de la gamme Fraîch'Up de Buitoni, filiale de Nestlé.

«Chacune des personnes concernées recevra de la part de Nestlé France une proposition indemnitaire, qui fera suite à une évaluation médicale et qui tiendra compte, de manière équitable, de la gravité des préjudices et de chaque situation», a souligné la filiale du géant suisse, numéro un mondial de l'agroalimentaire.

«Faute lourde»
«Ce processus doit «permettre à terme une juste réparation à la hauteur de leurs préjudices», a indiqué dans un communiqué séparé l'avocat Pierre Debuisson, qui représente 63 victimes.

Me Debuisson avait assigné Nestlé pour «faute lourde» devant le tribunal judiciaire de Nanterre et demandé une indemnisation à hauteur de 250 millions d'euros pour ses clients.

L'audience avait été fixée au 9 mai. L'accord amiable suspend cette assignation.

«Dans le cadre de la procédure civile, les accords amiables sont usuels et permettent de mettre un terme au contentieux civil sans éteindre l'action pénale» qui, elle, «suit son cours», a précisé Nestlé à l'AFP.

Pas de mise en examen
Une information judiciaire avait été ouverte en mai 2022 à Paris, notamment pour homicide involontaire à l'égard de deux victimes et blessures involontaires à l'égard de 14 autres, selon une source judiciaire. Nestlé n'a pour l'heure pas été mis en examen.

Le 18 mars 2022, le groupe avait rappelé ses pizzas et fermé les deux lignes de production de l'usine de pizzas Buitoni de Caudry (Nord), après des cas d'intoxication graves par la bactérie Escherichia coli et le décès de deux enfants.

Le 1er avril 2022, la préfecture y avait interdit toute activité, les autorités sanitaires ayant établi un lien avec la consommation des pizzas Fraîch'Up.

Le 15 mars 2023, Buitoni : Confirmation de la suspension temporaire de la production sur le site de Caudry.

Le 20 mars 2023, Nestlé Buitoni à Caudry, c'est fini définitivement !

Mise à jour du 18 avril 2023
Un accord «d'indemnisation amiable» a été signé le 31 mars dernier, clôturant le volet civil de l'affaire. Mais dans le Pas-de-Calais, une maman d'un petit garçon contaminé refuse cette indemnisation. «C'est injuste de faire cela, donner de l'argent aux familles pour payer ce qui s'est passé ce n'est pas correct», estime la mère de famille. 
Elle préfère donc attendre un procès et de véritables excuses de Nestlé, insuffisantes selon elle : «En tant que famille d'enfant, on aurait aimé avoir des excuses de la part de Nestlé. On a failli perdre notre fils il y a un an et demi. On se dit que plus tard il aura peut-être des séquelles, alors non c'est trop facile de verser de l'argent». Source France info.

lundi 10 avril 2023

A propos de la classification des génotypes de STEC détectés dans les aliments en fonction de l'impact potentiel sur la santé publique à l'aide de données cliniques

«Des chercheurs testent une nouvelle approche de E. coli pour aider au management des risques», source article de Food Safety News paru le 10 avril 2023.

Selon une étude, une nouvelle approche pourrait améliorer les décisions de gestion des risques concernant E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

La classification et la gestion des risques liés aux STEC isolés des aliments ont été entravées par des lacunes dans les connaissances sur la façon dont différents types peuvent provoquer des maladies graves.

En 2019, une réunion conjointe d'experts FAO/OMS sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) a proposé que le potentiel pathogène d'une souche de STEC soit classé en fonction des gènes de virulence. Le JEMRA a présenté un classement des souches avec divers gènes de virulence en cinq niveaux en fonction de leur potentiel à provoquer des diarrhées, des diarrhées sanglantes et le syndrome hémolytique et urémique (SHU).

En 2020, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a dit que le sérogroupe des STEC ne pouvait pas être utilisé comme prédicteur des résultats cliniques. L'EFSA a également conclu que tous les types de STEC peuvent être associés à une maladie grave, mais les souches contenant le gène produisant le sous-type de toxine stx2a ont montré les taux les plus élevés de SHU, d'hospitalisation et de diarrhée sanglante, et la présence du gène eae n'est pas essentielle mais était un facteur aggravant.

Améliorer la réaction aux résultats liés aux STEC
La nouvelle approche combine la probabilité estimée que la souche cause une maladie grave avec le fardeau de santé publique associé à la maladie en termes d'années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) par cas, selon l'étude publiée dans la revue Microbial Risk Analysis, «Classification and ranking of shigatoxin-producing Escherichia coli (STEC) genotypes detected in food based on potential public health impact using clinical data».

Des souches de STEC isolées d’aliments ou de cas de SHU, caractérisées en termes de gènes stx et eae présents, et pour lesquelles des données cliniques ont été rapportées dans l'ensemble de données de l'EFSA ont été utilisées pour illustrer l'approche.

Les chercheurs ont évalué cette méthode en rangeant et en classant les souches alimentaires de STEC recueillies lors d'enquêtes et lors d'une épidémie en Suède.

Du point de vue de la gestion des risques, fixer la limite entre un résultat satisfaisant ou non d'un échantillon alimentaire est un compromis entre l'impact potentiel sur la santé et le coût de déclarer le résultat insatisfaisant, selon l'étude.

Une analyse coûts-bénéfices a été effectuée en utilisant la proportion d'échantillons d'aliments classés comme satisfaisants ou non en fonction du coût en termes de proportion d'aliments rejetés et du bénéfice en termes de proportion de souches causant des maladies graves qui sont capturées.

Une limite de 500 mDALY 10-3 DALY), ciblant les génotypes stx2a+eae+autres gènes stx, conduirait à ce que 14% ou moins des échantillons d'aliments soient considérés comme insatisfaisants et qu'environ 85% des souches de STEC ayant causé le SHU en Suède soient capturées.

Les approches existantes ne classent pas sans équivoque les différents génotypes de STEC en fonction de leur probabilité de provoquer une maladie grave. La nouvelle approche aborde cette limitation, améliore la transparence des décisions de gestion des risques et est basée sur les risques en termes de probabilité et de conséquences suite à une infection (maladie grave). Elle n'est pas fondée sur le risque en termes de risque associé à la présence d'un génotype de STEC dans l'aliment, car cela impliquerait des évaluations des risques spécifiques au génotype tenant compte de l'exposition, ce qui impliquerait plus de travail et des données qui ne sont pas toujours disponibles.

E. coli dans la viande importée en Arabie Saoudite
Une autre étude a examiné E. coli O157 dans des échantillons de viande crue importée des ports d'Arabie saoudite. Les produits en provenance d'Inde et du Brésil étaient les plus fréquemment contaminés.

Selon la Saudi Food and Drug Authority, en 2017, au moins 562, 280 et 50 échantillons de viande de bœuf, de poulet et de mouton ont été testés pour E. coli O157:H7, selon l'étude publiée dans la revue Scientific Reports.

E. coli O157 a été détecté dans 29 des 428 échantillons de bœuf importés d'Inde, deux des 91 du Brésil et un des 15 des Émirats arabes unis. Il a été retrouvé dans 16 des 230 échantillons de poulet du Brésil et un sur 28 d'Ukraine. L'agent pathogène a également été détecté dans l'un des 47 échantillons de viande de mouton provenant d'Inde. Les produits positifs provenaient de plusieurs entreprises différentes.

En Arabie saoudite, aucune éclosion à E. coli O157:H7 n'a été signalée à ce jour et la prévalence est inconnue. Cependant, il a été isolé de plusieurs élevages locaux de bovins.

«La présence de E. coli O157:H7 dans des échantillons de viande crue importée souligne la nécessité d'une surveillance plus régulière aux frontières de l'Arabie saoudite avant que les produits ne soient mis à disposition sur le marché pour être consommés par le public. Nos résultats soulignent la nécessité de protocoles de contrôle plus stricts pour l'approbation des produits alimentaires importés, en particulier de l'Inde et du Brésil, qui sont les principaux fournisseurs de viande de l'Arabie saoudite», ont dit des chercheurs.

NB : La photo est issue du CDC.

Complément
Il n’est jamais trop tard pour citer le blog des microbiologistes ou supermicrobiologistes, c’est comme on voudra. Blog pédagogique s’il en est et très humoristique …

Et, surtout, n’hésitez pas à leur poser vos questions !

Mise à jour du 16 avril 2023
On lira dans Microbial Risk Analysis, «Classification and ranking of shigatoxin-producing Escherichia coli (STEC) genotypes detected in food based on potential public health impact using clinical data».

Mise à jour du 19 avril 2023
L'article initialement proposé n'a pas plu à grand nom français du diagnostic, situé à Lyon, et qui l'a fait savoir à Blogger, l'application blog de Google. J'ai donc dû retirer l'illustration de cet article.

samedi 1 avril 2023

Les STEC et des produits laitiiers au lait cru de chèvre, une très mauvaise série

Dans la gestion des alertes alimentaires, le ministère de l’Agriculture nous dit entre au
tr
es choses :

la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées et de prélèvements d’échantillons de produits finis ou de matières premières.

Je crois sans risque de me tromper que certaines entreprises ont dû avoir de fréquentes inspections ces derniers temps, mais sait-on jamais ?

Les cas évoqués ci-après concernent 12 rappels de différents produits laitiers à base de lait cru de chèvre en 6 mois pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Voici le détail,
- 21 octobre 2022, rappel de faisselle de chèvre au lait cru.
- 24 octobre 2022, rappel de faisselle de chèvre au lait cru.
- 8 novembre 2022, rappel de fromage de chèvre sec.
- 8 novembre 2022, rappel de chèvre frais.
- 8 novembre 2022, rappel de Cabrifrais.
- 8 novembre 2022, rappel de chèvre frais.
- 31 mars 2023, rappel de chèvre sec.
- 1er avril 2023, rappel de Cabrifrais.
- 1er avril 2023, rappel de chèvre frais.
- 1er avril 2023, rappel de chèvre frais.
- 1er avril 2023, rappel de faisselle de chèvre.

Personnellement, je suggérerais aux producteurs concernés de pasteuriser leur lait parce des rappels aussi fréquents, ce n’est pas bon signe pour la santé de leur entreprise.

Dans le cas contraire, je conseille fortement la lecture d’un document d’aide méthodologique : Surveiller STEC hautement pathogènes en filière de fabrication de fromages au lait cru de 2022 (source plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire).

Par contre si vous voulez savoir en tant que consommateurs, si des inspections ont lieu sur site, contentez-vous des avis de rappel, le reste est secret défense !

Mise à jour du 4 avril 2023
Voici, le 4 avril, selon RappelConso, 7 nouveaux rappels de fromage de chèvre au lait cru pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC).
On a eu droit enfin, ce 4 avril, à une notification au RASFF de l’UE, 2023.2283par la France de la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans du fromage de chèvre de France.