Affichage des articles dont le libellé est attitudes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est attitudes. Afficher tous les articles

jeudi 12 janvier 2023

Les étudiants britanniques s'exposent à un risque d'intoxication alimentaire selon une étude

«La Food Standards Aagency (FSA) a diffusé une étude sur les comportements des étudiants en matière de sécurité des aliments dans les cuisines partagées.»

Les étudiants ont du mal à maintenir la propreté dans les cuisines communes, de nombreux étudiants ne respectant pas les comportements recommandés en matière de sécurité des aliments et d'hygiène et s'exposant même à un risque d'intoxication alimentaire.

Notre étude met en évidence un certain nombre de comportements mettant les étudiants à risque. Un nombre inquiétant (54 %) lave encore du poulet cru et un tiers ne se lave pas toujours les mains après avoir manipulé de la viande. Près de 4 étudiants sur 10 ont déclaré avoir récupéré de la nourriture dans des poubelles ou dans la zone de déchets d'un supermarché ou d'un magasin. Et, fait inquiétant, environ les deux tiers (65%) des étudiants ont déclaré que leur réfrigérateur contenait des aliments dont la DLC était dépassée.

La même quantité d’étudiants a dit que des restes étaient conservés pendant plus de deux jours, et 37% ont dit qu'il y avait de la viande non couverte (cuite ou crue).

Certains élèves entreposaient des aliments qui devaient être conservés au réfrigérateur ou au congélateur, à température ambiante dans leur chambre ou dans un espace autre que la cuisine.

Une enquête en ligne a été menée en février 2022 auprès de 2 921 étudiants universitaires de premier cycle d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Irlande du Nord et d'Écosse. Les premiers résultats ont été publiés par la Food Standards Agency (FSA) et les résultats complets seront disponibles à une date ultérieure.

L'enquête portait sur une gamme de thèmes, notamment les connaissances, les attitudes et les comportements liés à la sécurité des aliments, à l'alimentation et à d'autres sujets liés à l'alimentation. Elle a identifié les expériences et les défis des étudiants vivant dans des résidences universitaires et des logements partagés.

Certains élèves entreposaient des aliments qui devaient être conservés au réfrigérateur ou au congélateur, à température ambiante dans leur chambre ou dans un espace autre que la cuisine.

Ceux qui sont moins confiants en ce qui concerne les marquages des dates sur les emballages alimentaires bénéficieraient de nos conseils sur les DLUO (ou DDM) et de DLC. Vous pouvez lire le rapport complet de l’étude sur les comportements des étudiants en matière de sécurité des aliments dans les cuisines partagées, «Exploring food behaviours in the UK student population. Interim findings» (Exploration des comportements alimentaires dans la population étudiante britannique. Résultats intermédiaires).

Le rapport révèle que 44% des personnes interrogées dans l'étude étaient classées en situation d'insécurité alimentaire, ce qui est supérieur à la statistique nationale la plus récente de Food and You 2 de 18% pour l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.

Nos conseils en matière d'hygiène alimentaire sont spécifiques aux étudiants partageant des cuisines et incluent les meilleures pratiques en matière de réfrigérateur partagé ainsi que la congélation et la décongélation de vos aliments. Il est important qu'ils adoptent tôt de bons comportements en matière de sécurité des aliments. Consultez le guide complet pour les étudiants sur la sécurité en matière d'hygiène alimentaire.

Selon Food Safety News,

Une étude précédente a révélé que les jeunes avaient une compréhension limitée des microbes d'origine alimentaire et sous-estimaient les risques et les conséquences de la maladie.

Les chercheurs du projet SafeConsume ont interrogé 156 personnes âgées de 11 à 18 ans en Angleterre, en France, en Hongrie et au Portugal sur leur éducation en matière d'hygiène alimentaire, leurs attitudes envers les maladies d'origine alimentaire et leurs comportements en matière de sécurité des aliments. Les résultats ont été publiés dans la revue Education Sciences, «Opinions des jeunes sur l'hygiène et la sécurité des aliments : une étude qualitative multicentrique».

Les élèves avaient une bonne connaissance de l'hygiène personnelle comme le lavage des mains mais ne suivaient pas toujours les règles d'hygiène à cause des oublis et du manque d'installations. Ils n'étaient pas clairs sur les risques, les causes ou les conséquences des maladies d'origine alimentaire et percevaient l'environnement domestique comme le plus sûr.

La famille avait une grande influence sur les compétences, les connaissances et le comportement des élèves et était un facteur majeur dans le respect des pratiques d'hygiène.

Les résultats de l'étude ont contribué à l'élaboration de ressources pédagogiques pour les étudiants et les enseignants sur l'hygiène et la sécurité des aliments.

mercredi 5 octobre 2022

Les consommateurs britanniques donnent leur avis sur les aliments issus de la sélection variétale des plantes

Le contexte pour comprendre ce qui suit est emprunté à Alerte Environnement

Les News Breeding Techniques (ou nouvelles techniques d'amélioration ou de sélection) des plantes sont des techniques de modification génétique d’un organisme non pas en introduisant une partie de code génétique étranger, mais en «éditant» l’ADN même de l’organisme. Parmi ces techniques, celle des «ciseaux moléculaires» est la plus connue, sa mise au point étant notamment due à une chercheuse française, Emmanuelle Charpentier qui a obtenu le prix Nobel de chimie récemment. En d’autres termes, une partie (très minime) de l’ ADN d’une plante peut être inactivée ou modifiée afin de la rendre plus résistante à certaines maladies ou à des conditions climatiques plus extrêmes. Un technique prometteuse née il y a dix ans.

«Les consommateurs britanniques donnent leur avis sur les aliments issus de la sélection variétale des plantes», source Food Standards Agency.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont publié la première phase d'un rapport ‘Survey of public attitudes towards precision breeding’ (Enquête sur les attitudes du public envers les aliments issus de la sélection variétale des plantes), dans le cadre d'efforts plus larges visant à accroître leur base de preuves dans le domaine des technologies génétiques.

La première partie du projet de recherche sociale en deux phases a sollicité les commentaires des membres du public à travers le Royaume-Uni sur leur sensibilisation et leurs attitudes à l'égard des les aliments issus de la sélection variétale des plantes, et quelles informations sur ces aliments sont importantes pour eux. La deuxième phase sera menée par la FSA au Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord (prévue début 2023) et aidera l'agence à comprendre ce qui éclaire les opinions des personnes et à développer une compréhension plus approfondie de leurs besoins. La FSS effectuera d'autres études en Écosse.

Les résultats intermédiaires de la première phase mettent en évidence une faible sensibilisation à la sélection de précision (75% des participants n'en ont pas entendu parler) et un fort appétit pour en savoir plus sur la nouvelle technologie et son utilisation dans la production de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux.

Alors que les données révèlent une ouverture générale à essayer des aliments issus de la sélection de précision à travers le Royaume-Uni, avec plus de personnes anticipant des impacts positifs que négatifs de son utilisation, il y a de grandes proportions de personnes adoptant une position neutre ou indiquant qu'elles n'en savent pas assez pour répondre aux questions de l'enquête. .

Le Genetic Technology (Precision Breeding) Bill ou projet de loi sur la technologie génétique (sélection de précision), qui ne s'applique qu'à l'Angleterre, est actuellement en cours d'examen au Parlement. Si ce projet de loi devenait loi, la FSA serait chargée d'introduire un cadre réglementaire distinct pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux sélectionnés avec précision. Ce cadre garantira que les denrées alimentaires et les aliments pour animaux développés à l'aide de la sélection de précision n'entreront dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire que s'ils sont jugés comme ne présentant aucun risque pour la santé, n'induisent pas les consommateurs en erreur et n'ont pas une valeur nutritionnelle inférieure à celle de leurs homologues élevés de manière traditionnelle. Ce projet de recherche sur les consommateurs alimentera la conception d'un cadre réglementaire et tout engagement futur avec les consommateurs sur la sélection de précision.

Il n'y a actuellement aucun aliment issu de la sélection de précision autorisé à la vente au Royaume-Uni, bien que certains soient disponibles ailleurs dans le monde, et la sélection de précision est une technologie en croissance rapide au sein du système alimentaire mondial.

Le projet de loi sur la technologie génétique (sélection de précision) est actuellement en cours d'examen au Parlement.

Le projet de loi sur la technologie génétique (sélection de précision) est actuellement en cours d'examen au Parlement. Bien que ce projet de loi ‘ne concerne que l'Angleterre’ et que la sécurité sanitaire et l'hygiène des denrées alimentaires et des aliments pour animaux soient une question décentralisée, la Food Standards Agency (FSA) introduira un cadre réglementaire distinct pour les organismes cultivés avec précision, si le projet de loi devient loi.

La FSA et la FSS sont fondées sur la science et les preuves. En août 2022, la FSA et la FSS ont chargé Ipsos UK de mener un projet de recherche sociale en deux phases sur la sélection de précision.

La première phase, désormais terminée, impliquait une enquête auprès de 4 177 résidents britanniques avec des échantillons robustes dans chaque nation britannique pour permettre des comparaisons entre et au sein des nations. La deuxième phase, qui devrait commencer en septembre 2022 et faire rapport au début de 2023, comprendra une série de forums de citoyens en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.

Les objectifs généraux de ce projet sont :
- explorer les attitudes des consommateurs envers la sélection de précision
- recueillir les opinions des consommateurs sur le cadre réglementaire proposé par la FSA
- comprendre les besoins d'information des consommateurs
- informer sur la façon de communiquer avec les consommateurs sur la sélection de précision.

Résumé
Sensibilisation à la sélection de précision et soutien à sa disponibilité
La notoriété revendiquée de la sélection de précision est faible. Les trois quarts (75%) n'ont pas entendu parler de la sélection de précision, tandis qu'un sur douze (8%) seulement en a et sait ce que c'est, et 16% en ont entendu parler mais ne le connaissent pas. La notoriété est légèrement plus élevée chez les hommes (12% déclarant savoir de quoi il s'agit), les répondants plus jeunes (16-34 ans ; 15%) et ceux qui vivent avec des enfants (15%).

La moitié (50%) pense que les produits alimentaires issus de la sélection de précision devraient être disponibles à la vente au Royaume-Uni, contre moins de trois sur dix (29%) qui disent qu'ils ne devraient pas l'être. Cependant, les opinions ne sont généralement pas élevées, 14% affirmant que ces produits devraient certainement être disponibles et 36% pensant qu'ils le devraient probablement. Les plus ardents défenseurs sont les hommes (60%). Ceux qui n'aiment pas les aliments inconnus (35%) et les femmes (34%) sont plus susceptibles de dire qu'ils ne devraient pas être disponibles.

Sécurité et acceptabilité perçues des aliments issus de la sélection de précision
La moitié (50 %) pense que les produits alimentaires issus de la sélection de précision peuvent être consommés sans danger, tandis que 22% pensent qu'ils ne sont pas sûrs. Encore une fois, les attitudes sont soft avec seulement 13% pensant qu'ils seraient «très sûrs», reflétant le manque de familiarité avec la sélection de précision. Les habitants d'Irlande du Nord sont moins certains qu'ils seraient sûrs (42% le disent). Les personnes les plus susceptibles de penser qu'elles seraient sûrs sont les hommes (58%) et les personnes qui aiment les aliments inconnus (57%).

Une grande majorité (82%) des personnes interrogées sont convaincues que les aliments qu'elles achètent actuellement au Royaume-Uni peuvent être consommés sans danger. Ils sont moins convaincus que si des aliments issus de la sélection de précision devenaient disponibles à l'achat au Royaume-Uni, ils seraient sûrs à manger (57%), mais la majorité est confiante dans chaque pays du Royaume-Uni. Les personnes les plus susceptibles de penser que ce serait sans danger sont les hommes (65%), ceux qui font confiance aux fabricants de produits alimentaires (68%), ceux des groupes socio-économiques supérieurs (61%) et les personnes qui aiment les aliments inconnus (64%).

Une majorité (54%) pense qu'il serait acceptable d'utiliser la sélection de précision des plantes dans la production alimentaire, tandis que seulement 16% disent que ce serait inacceptable.

Cependant, les répondants sont plus divisés quant à savoir si la sélection de précision des animaux est acceptable (35% acceptable, 33% inacceptable). Les hommes sont deux fois plus susceptibles que les femmes de dire que la sélection de précision des animaux est acceptable (46% versus 23%).

Impacts potentiels de la sélection de précision
Dans l'ensemble, les répondants s'attendent à ce que, si des produits issus de la sélection de précision devenaient disponibles à la vente au Royaume-Uni, ils seraient plus susceptibles d'avoir un impact positif que négatif sur l'abordabilité des aliments (respectivement 38% versus 19%), sur l'environnement (36% versus 18%), la valeur nutritive des produits alimentaires issus de la sélection de précision (34% versus 18%) et sur la santé des personnes qui consomment ces produits alimentaires (29% versuus 20%). Les opinions sont plus partagées en ce qui concerne l'impact que ces produits disponibles auraient sur le goût de ces aliments (23% versus 18%). Dans tous les aspects demandés, une grande partie des répondants ont déclaré que ces aliments n'auraient ni impact positif ni négatif (entre un répondant sur six et un répondant sur trois), ou qu'ils ne savaient pas quel impact cela aurait (entre un répondant sur sept et un répondant sur quatre), ce qui peut refléter des niveaux élevés de méconnaissance de la sélection de précision et de ses impacts potentiels.

D'autre part, les répondants pensent que les aliments issus de la sélection de précision pourraient avoir un impact légèrement plus négatif que positif sur le bien-être des animaux élevés à l'aide de techniques de sélection de précision (32% de négatifs versus 25% de positifs) - et la moitié (50%) pensent que l'introduction de ces produits aura un impact négatif sur les petits agriculteurs s'ils ne peuvent pas accéder à la sélection de précision.

Acheter des produits alimentaires issus de la sélection de précision à l'avenir
Près de quatre répondants sur cinq (77%) disent qu'il serait important de savoir si un aliment qu'ils achètent est issu de la sélection de précision. Ceux qui prétendaient être au courant de la sélection de précision et savoir de quoi il s'agissait étaient plus susceptibles que ceux qui n'en étaient pas conscients de dire qu'il serait important de savoir si un aliment était issu de la sélection de précision (86% versus 76% ceux qui n'en avait pas entendu parler).

De même, environ huit personnes sur dix disent systématiquement qu'il serait important de disposer d'une gamme d'informations sur ces aliments (dans tous les types d'informations testés), en particulier sur les allergies, la grossesse et d'autres problèmes de santé (ce qui, selon 84%, serait important). Les végétariens et les personnes préoccupées par l'impact des aliments qu'ils consomment sur l'environnement ou préoccupées par le bien-être des animaux sont systématiquement plus susceptibles de dire que chacun des différents types d'informations testées serait important.

Une majorité d'adultes britanniques seraient prêts à manger des céréales, des graines ou de la farine issus de la sélection de précision (59%), des fruits ou des légumes (59%), des aliments transformés (56%) et des produits laitiers (52%). En revanche, ils sont plus partagés sur la viande issu de la sélection de précision (44% disent oui, 39% disent non). Ces résultats étaient cohérents d'un pays à l'autre. Les hommes, les jeunes âgés de 16 à 34 ans et ceux des groupes socio-économiques supérieurs disent qu'ils sont plus disposés à manger chaque produit alimentaire issu de la sélection de précision.

Plus de trois sur cinq déclarent systématiquement qu'ils mangeraient un produit issu de la sélection de précision s'il avait des avantages pour la santé (65%), était meilleur pour l'environnement (64%), améliorait le bien-être des animaux (64%), était plus sûr pour les personnes souffrant d'allergies (64%), avait meilleur goût (62%), était moins cher (61%) ou plus résistant aux changements climatiques (60%). Les habitants du Pays de Galles et d’Écosse sont particulièrement ouverts à ces avantages potentiels.

Sensibilisation à la sélection de précision et premières réactions
La notoriété revendiquée de la sélection de précision est faible. Les trois quarts (75%) déclarent ne jamais avoir entendu parler de la sélection de précision, contre un sur douze (8%) qui connaît et sait ce que c'est, et un sur six (16%) qui en a entendu parler mais ne le connaît pas. Les personnes en Angleterre (9%) sont plus susceptibles de dire qu'elles savent ce qui est comparé aux personnes en Écosse (6%).

En moyenne, les personnes les plus susceptibles de déclarer connaître la sélection de précision sont celles qui ont des enfants vivant dans leur foyer (15%), les hommes (12%) et les jeunes âgés de 16 à 34 ans (15%). D'autres groupes de personnes qui déclarent un peu plus de connaissances sont les diplômés (12%), les personnes qui évitent certains aliments pour une raison quelconque (12%) et ceux qui aiment essayer des aliments inconnus (12%).

Commentaire
J'aurai pû mettre en titre quid de la France ? Mais voilà, en France, on ne peut prendre de décision, il faut passer par la Commission européenne ...
A ce sujet, on lira ce qu'en pense la Commission européenne dans Les NBT : solution miracle pour remplacer les produits phytosanitaires ?

jeudi 20 janvier 2022

Comment changer les comportements, les attitudes et les croyances à propos de la sécurité des aliments ?

«Changer les comportements, les attitudes et les croyances à propos de la sécurité des aliments: un examen de la portée des interventions dans le monde et des implications pour la responsabilisation des consommateurs, source article paru dans Foodborne Pathogens and Disease.

Résumé
Les maladies d'origine alimentaire sont un problème mondial de santé publique. La responsabilité de prévenir les maladies d'origine alimentaire est partagée par de nombreux acteurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, y compris les consommateurs. Cependant, les consommateurs manquent souvent de connaissances sur la sécurité des aliments et les comportements qui peuvent réduire les risques. Les consommateurs sont souvent ciblés pour des interventions visant à combler ces lacunes, mais une analyse complète actuelle de ces interventions à l'échelle mondiale par type, géographie et résultats fait défaut dans la littérature. En outre, il est nécessaire de comprendre comment les interventions individuelles pourraient être élargies pour inclure les relations entre les consommateurs et les autres acteurs du système alimentaire, et comment les stratégies de communication ciblées peuvent affecter le comportement. Nous avons effectué un examen rigoureux de la portée pour évaluer les interventions de sécurité des aliments destinées aux consommateurs menées à l'échelle mondiale au cours des 20 dernières années, et les avons classées et analysées par type d'intervention, méthodes et résultats pour comprendre quelles interventions pourraient être efficaces pour changer le comportement, les connaissances, les attitudes, les croyances et les perceptions des consommateurs sur la sécurité des aliments. Quatre-vingt-douze interventions ont été examinées, dont la majorité ont été publiées au cours des 10 dernières années en Amérique du Nord. La plupart ciblent les adultes et 25% s'adressent aux femmes et aux mères. Les interventions en matière de santé ou de communication des risques deviennent de plus en plus courantes pour aller au-delà de l'éducation basée sur les compétences et aborder les perceptions des risques liés à la sécurité des aliments qui pourraient motiver les consommateurs. Seules deux études ont porté sur la perception du risque chez les consommateurs pour modifier potentiellement le comportement des manipulateurs d'aliments à l'extérieur de la maison. Cette revue suggère que se concentrer sur la perception du risque combinée à des stratégies qui tirent parti des émotions et des sources fiables, telles que des pairs respectés ou des membres de la famille, pourraient être des stratégies utiles pour les interventions.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

lundi 10 janvier 2022

La FSA étudie les différentes attitudes du public en matière de sécurité des aliments

Le blog vous avait déjà entretenu sur ce sondage de la Food Standards Agency, Food and You, en mars 2021, en avril 2021, puis en juillet 2021. Voici donc un nouvel article où la FSA étudie les différentes attitudes du public en matière de sécurité des aliments, source Food Safety News. Peu de chance que ce type d’étude soit réalisée en France, mais faisons un vœu, la période nous permet cela …  

La Food Standards Agency (FSA) au Royaume-Uni a publié une étude sur la façon dont les attitudes et les comportements en matière de sécurité des aliments varient selon les différents publics.

Les données du sondage Food and You ont été utilisées pour créer sept groupes basés sur les attitudes des personnes à l'égard des aliments et leurs comportements signalés en matière d'hygiène et de sécurité des aliments.

La FSA a dit qu'il était important de découvrir en quoi les approches relatives à la sécurité des aliments diffèrent pour comprendre qui est le plus susceptible de prendre des risques et dans quel contexte. Cela contribue à des communications efficaces et à façonner des règles de sécurité des aliments.

Les ‘ravitailleurs’ ont un faible niveau de confiance dans la FSA et sont les moins susceptibles de suivre les pratiques de sécurité des aliments en matière de propreté, de cuisson, de refroidissement et de prévention de la contamination croisée.

Les personnes de ce groupe ont la plus faible connaissance du Food Hygiene Rating Scheme ou FHRS (système de notation des entreprises alimentaires au Royaume-Uni) à 67%, contre une moyenne de 87%, et sont les moins susceptibles d'utiliser ces scores ou notes. Ils sont les moins susceptibles de connaître les températures de réfrigération recommandées et de vérifier les dates limites de consommation avant de cuire ou de préparer des aliments.

Soixante pour cent des personnes de cette tranche sont célibataires, séparées ou divorcées, 41% n'ont aucun diplôme et 21% ont plus de 75 ans.

Comportement au restaurant et à la maison
Les personnes du segment ‘grab and go’ (prendre et emporter) sont susceptibles d'avoir une bonne connaissance du FHRS, mais une proportion inférieure à la moyenne déclare que les scores ou notes sont importants. Ils sont aussi généralement moins sensibilisés à l'hygiène lorsqu'ils achètent des aliments à consommer à l'extérieur.

Ils comprennent les dates limites de consommation, mais une proportion inférieure à la moyenne suit les directives concernant le refroidissement et la propreté. Il y a plus d'hommes dans ce groupe et 39% ont entre 16 et 34 ans.

Les ‘humbles cuisiniers à la maison’ ont des niveaux de propreté élevés et sont plus susceptibles de suivre les recommandations concernant le lavage des mains et les aliments à consommer crus, y compris les fruits et légumes.

Cependant, ils sont moins susceptibles de suivre les conseils concernant la cuisson, le refroidissement et la prévention de la contamination croisée. Ils sont plus susceptibles de laver le poulet et la viande crus, ce qui, selon les responsables de la santé publique, augmente le danger. Ils ont des niveaux de connaissance du FHRS inférieurs à la moyenne et une confiance moyenne dans la FSA.

Il s'agit du groupe le plus diversifié sur le plan ethnique avec la proportion la plus élevée de personnes appartenant à des religions non chrétiennes.

Les ‘accros confiants à la cuisine’ sont les plus susceptibles de suivre les pratiques conseillées. Ils ont une bonne connaissance de la sécurité des aliments, des pratiques de stockage et du lavage des mains et comprennent l'importance d'éviter la contamination croisée. Ils sont les plus susceptibles de connaître la température correcte du réfrigérateur et de la vérifier au moins une fois par mois.

Les personnes de ce groupe sont les plus susceptibles d'utiliser différentes planches à découper pour les aliments crus et cuits et de décongeler généralement la viande et le poisson au réfrigérateur.

Ils ont une bonne connaissance du FHRS et sont susceptibles d'utiliser les notes d'hygiène lorsqu'ils choisissent un endroit pour manger au restaurant. Ils ont également une grande confiance dans la FSA. Près des trois quarts des personnes de ce groupe sont mariées ou vivent avec quelqu'un et 61% sont des femmes.

Trois autres catégories
Les ‘gourmands fréquents’ ont des niveaux élevés de connaissance du FHRS et sont plus susceptibles que la moyenne d'utiliser des scores ou des notes d'hygiène lorsqu'ils mangent au restaurant. Lorsqu'ils cuisinent à la maison, ils ont une compréhension de l'hygiène supérieure à la moyenne et une bonne connaissance de la contamination croisée.

Les personnes de ce groupe sont légèrement plus jeunes que la moyenne, avec une proportion plus élevée de 16 à 34 ans et la majorité sont d'origine blanche.

Les ‘dîneurs décadents’ ont la plus haute connaissance du FHRS et un haut niveau de confiance dans la FSA. Ils sont plus susceptibles de ne pas réchauffer les aliments plus d'une fois, mais ont des niveaux de lavage des mains inférieurs à la moyenne avant de préparer les aliments.

Plus de la moitié n'utilisent pas de planches à découper différentes pour les aliments crus et cuits, mais les deux tiers savent que les planches à découper doivent être lavées pour éviter la contamination croisée. Ces personnes ont les revenus les plus élevés et le niveau de qualification le plus élevé de tous les groupes.

Les ‘cuisiniers conventionnels’ sont moins susceptibles de vérifier les dates de péremption, de manger des hamburgers roses ou de connaître la température recommandée du réfrigérateur. Cependant, ils ont des niveaux de lavage des mains supérieurs à la moyenne, sont plus susceptibles de s'assurer que les aliments sont bien cuits et de laver les fruits et les légumes.

Ils ont une faible connaissance du FHRS et sont moins susceptibles de dire que les scores ou notes sont importants au moment de choisir où manger au restaurant. C'est le public le plus âgé avec un quart âgé de 65 à 74 ans.

Communication sur la sécurité des aliments
Une autre étude a examiné les facteurs comportementaux et les attitudes à l'égard de la communication des messages sur la sécurité des aliments et la manière dont ceux-ci peuvent varier selon les publics.

Cette étude a révélé que les attitudes et les expériences individuelles concernant les aliments variaient et qu'il y avait des différences dans la mesure où les risques liés à la préparation, la manipulation et le stockage étaient pris en compte.

La clarté et la crédibilité des messages étaient importantes. Fournir des justifications claires pour des comportements alimentaires sûrs, des conseils pratiques et faciles et faire référence à des informations scientifiques peuvent tous aider à impliquer les personnes.

Les personnes étaient plus préoccupées par la sécurité des aliments s'ils avaient déjà vécu une intoxication alimentaire personnellement ou par des amis et la famille. Les communications qui cherchaient une réponse émotionnelle pour motiver le changement ont rencontré des réponses mitigées.

Les résultats suggèrent des différences culturelles dans les pratiques de sécurité des aliments. Les participants issus de minorités ethniques ont reconnu des comportements qu'ils ont décrits comme différents de ceux généralement recommandés, tels que laver le poulet et réchauffer le riz. De telles actions sont présentes depuis des générations sans que l'on perçoive de conséquences néfastes, donc les remettre en question pourrait avoir un impact sur la crédibilité des messages sur la sécurité des aliments.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !

vendredi 17 septembre 2021

La Food Standards Agency examine pourquoi des personnes mangent après la date limite de consommation

Après l’article La Food Standards Agency examine les risques liés à la congélation des aliments à la date de péremption, voici «La FSA examine pourquoi des personnes mangent après la date limite de consommation», source article de Joe Whitworth paru le 17 septembre 2021 dans Food Safety News.

Des études au Royaume-Uni ont révélé cinq thèmes autour des attitudes et des comportements des consommateurs à l'égard de la consommation d'aliments au-delà de la date limite de consommation.

Ceux-ci incluent la confusion de l'étiquetage des dates, le traitement des dates limite de consommation comme un guide uniquement et un comportement enraciné.

Trente personnes d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont participé à deux entretiens et à un journal basé sur une application entre le 22 mars et le 4 avril pour découvrir pourquoi elles consomment des aliments après la date de péremption.

La Food Standards Agency (FSA) a chargé Ipsos MORI d'étudier le comportement des consommateurs vis-à-vis de ces dates. Un examen des données probantes a également identifié 51 articles de la littérature.

Confusion à propos de l’étiquetage

Une étude récente de la FSA a révélé que 76% des adultes ont sciemment consommé des aliments tels que du fromage et de la salade après la date limite de consommation, mais 64% ont déclaré qu'ils vérifiaient toujours cette date avant de cuisiner ou de préparer des aliments. Cela soulève la question de savoir pourquoi des personnes mangent des aliments périmés, malgré la vérification de la date limite de consommation.

L'enquête a révélé que les participants confondaient souvent la dates de limite de consommation (DLC) et la date limite d’utilisation optimale (appelée aussi DDM, date de durabilité minimale) et ont adopté une approche globale pour l’étiquetage des dates. Au cours du journal de l'application, ils ont fréquemment partagé des images de produits avec des dates de péremption bien qu'ils aient été interrogés sur la date limite de consommation. Ils ont également décrit la consommation d'articles tels que du pain et des œufs après la date limite de consommation, même si ces produits avaient probablement une date limite de consommation.

Des personnes ont exprimé leur scepticisme quant à la date limite de consommation qui est une date limite exacte et pensaient qu'il s'agissait d'une estimation plus prudente de l'industrie. L'expérience personnelle d'articles qui se détérioraient avant cette date ou qui ne rendaient pas malades malgré la consommation d'aliments périmés renforçait la perception et sapait la confiance des consommateurs dans ce marqueur de sécurité sanitaire.

Expliquer comment les dates limites de consommation sont déterminées et fournir des informations sur les risques associés à des produits spécifiques pourraient aider à mieux faire connaître les produits qui ont une date limite de consommation et pourquoi, selon le rapport. Une plus grande cohérence dans l'étiquetage, le placement de la date et l'utilisation de gros caractères pourraient également aider à augmenter l'identification de la date limite de consommation.

Si un article avait dépassé la date limite de consommation, les répondants utilisaient des jugements sensoriels, notamment l'odeur, les indices visuels, la texture et le goût, pour évaluer s'il était sécuritaire de le manger. Ceci malgré les autorités avertissant qu'il n'est pas possible de goûter, voir ou sentir les bactéries responsables d'intoxication alimentaire.

Rôle de l'expérience

Les habitudes, les routines et les hypothèses existantes étaient essentielles. L'absence de maladie était un signe qu'il était peu probable qu'elle soit grave ou à long terme, les participants supposant que les effets indésirables seraient à court terme ou légers.

Les participants avaient une compréhension limitée des causes des intoxications alimentaires et de leur lien avec les aliments périmés. Il y avait une tendance à associer la maladie au fait de manger à l'extérieur plutôt qu'à la nourriture préparée à la maison, ainsi qu'à des produits tels que la viande ou le poisson.

Les participants pensaient souvent que les aliments préparés tels que les plats cuisinés ou les viandes cuites étaient moins risqués à consommer après la date limite de consommation car ils avaient déjà été cuits ou traités. Les habitudes de préparation des aliments périmés comprenaient la cuisson à une température plus élevée ou plus longtemps, l'élimination de parties moisies ou décolorées et l'utilisation d'articles dans un repas plus copieux plutôt que leur besoin.

Le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et la séparation des groupes d'aliments lors de la conservation et de la préparation des repas étaient considérés comme plus importants que la date limite de consommation.

Les expériences de l'enfance ont souvent eu une influence sur les attitudes envers la date limite de consommation. Les valeurs entourant le bien-être animal, les inégalités dans le système alimentaire mondial et le désir d'éviter le gaspillage ont également influencé les décisions de consommer des aliments périmés plutôt que de les jeter.

Les participants ont été influencés par la pression du temps, l'accès aux magasins et le prix des aliments. Ils ne voulaient pas se rendre malades pour le prix d’un aliment. Au lieu de cela, ils utiliseraient leur jugement pour déterminer si cela était probable, trouvant souvent que les aliments périmés étaient sûrs.

Les personnes interrogées ont souligné les difficultés financières des autres mais pas d'elles-mêmes lorsqu'on leur a demandé pourquoi des personnes pouvaient consommer des aliments au-delà de la date limite de consommation.

Selon le rapport, se concentrer sur la planification des repas, les listes de courses et vérifier le réfrigérateur avant d'acheter des articles pourrait aider les personnes à éviter de se retrouver avec un excès de nourriture proche ou dépassée.


Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler».

jeudi 3 septembre 2020

Etats-Unis: Sondage auprès des consommateurs: tendances, habitudes et attitudes liées à la sécurité des aliments


Après un sondage sur le lavage des mains en Ecosse, voici aux Etats-Unis, un nouveau « Sondage auprès des consommateurs: tendances, habitudes et attitudes liées à la sécurité des aliments » par Food Insight (International Food Information Council Foundation, IFIC).

La sécurité des aliments est un problème qui ne nous semble jamais trop éloigné de nos esprits - qu'il s'agisse d'entendre parler d'un nouveau rappel d'aliments, d'essayer de garder nos cuisines et nos espaces de préparation des aliments propres ou d'apprendre à faire les courses et à conserver les aliments sains pendant une pandémie, ce sujet important est quelque chose avec lequel chacun de nous est engagé chaque jour. Pour en savoir plus sur les attitudes et habitudes actuelles liées à la sécurité des aliments que nous consommons, l'IFIC a récemment mené une sondage auprès de 1 000 adultes américains.

Voici quelques points à retenir:
Près de la moitié sont préoccupés par la sécurité des aliments lors de la préparation des aliments à la maison; l'exposition au coronavirus et la contamination des aliments font partie des préoccupations les plus courantes en matière de sécurité des aliments.
Quarante-neuf pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'elles étaient au moins quelque peu préoccupées par la sécurité de leurs aliments lors de la préparation des aliments à la maison (24% étaient très inquiets; 25% étaient plutôt inquiets), tandis que 27% ont dit ne pas être très préoccupés et 23 % ont dit qu'ils n'étaient pas du tout inquiets. Les hommes, les Afro-Américains et les personnes de moins de 45 ans étaient plus susceptibles d'être très préoccupés; tandis que les femmes, les Blancs et les personnes âgées de plus de 65 ans étaient moins susceptibles de partager ce niveau de préoccupation. Parmi ceux qui se sont dits préoccupés par la sécurité des aliments, les problèmes liés aux coronavirus (tels que l'exposition au coronavirus, le risque d'infection au COVID-19 et le risque de transmission par des employés du secteur alimentaire) et la contamination des aliments ont atteint un sommet. Parmi les autres préoccupations communes figuraient celles liées à la santé personnelle ou familiale, aux bactéries et au nettoyage-désinfection, ainsi que d'autres facteurs comme les dates d'expiration, la cuisson des aliments, le coût et l'approvisionnement alimentaire national.

Les problèmes spécifiques de la sécurité des aliments tels que la contamination, les techniques de cuisson sûre et les allergènes suscitent des inquiétudes largement répandues.
Près de la moitié des personnes interrogées étaient très préoccupées par la contamination des aliments (46%), l'intoxication alimentaire ou les maladies d'origine alimentaire (45%) et la cuisson de la viande à une température interne sûre (45%). Trente-neuf pour cent ont déclaré être très préoccupés par la présence d'allergènes.

Le lavage des mains et le nettoyage des planches à découper sont les principales mesures de sécurité des aliments prises lors de la fabrication des aliments. Près de trois sur quatre (73%) ont déclaré se laver les mains et 65% ont déclaré laver des planches à découper lors de la cuisson ou de la préparation des aliments. Cependant, seulement 49% ont déclaré utiliser une planche à découper différente ou fraîchement nettoyée pour chaque produit (comme la viande crue et les fruits et légumes). Moins d'une personne sur trois (32%) a déclaré utiliser un thermomètre pour aliments pour vérifier la cuisson de la viande et de la volaille. Il y avait des différences généralisées entre le sexe, la race et l'âge dans cette question: les hommes, les Afro-Américains et les moins de 45 ans, les mêmes groupes qui étaient plus susceptibles d'être très préoccupés par la sécurité des aliments, étaient moins susceptibles de suivre l'essentiel des actions en sécurité des aliments afin de minimiser les risques.

Il y a un plus grand sentiment de contrôle sur la sécurité des aliments lorsque l'on mange des aliments préparés à la maison par rapport aux aliments préparés à l'extérieur de la maison.
Soixante-six pour cent ont dit qu'ils pensaient pouvoir toujours contrôler la sécurité de leurs aliments lorsqu'ils mangeaient des aliments préparés à la maison. Seulement 17% ont dit la même chose à propos des aliments préparés à l'extérieur de la maison. Vingt-huit pour cent ont estimé qu'ils ne pourraient jamais contrôler la salubrité des aliments préparés à l'extérieur de leur domicile.

Près d'un sur quatre essaie d'éviter certains ingrédients dans les aliments et les boissons, le sucre, le sel, la graisse, la viande et les additifs alimentaires sont les catégories les plus couramment évitées.
Vingt-trois pour cent des personnes interrogées ont déclaré avoir essayé d'éviter au moins un ingrédient au moment de décider quoi manger et boire. Lorsqu'on leur a demandé de préciser quels ingrédients ils évitaient, les réponses les plus courantes comprenaient le sucre, le sel, les graisses (le plus souvent, les graisses saturées ou trans), les OGM et les additifs alimentaires comme les conservateurs et les colorants artificiels.

Les préoccupations concernant la sécurité sanitaire/ et/ou les effets à long terme sur la santé sont la principale raison pour laquelle les gens évitent certains ingrédients alimentaires; les allergies alimentaires au foyer sont le deuxième motif le plus courant pour éviter les ingrédients.
Plus de quatre personnes sur dix (43%) qui évitent au moins un ingrédient ont déclaré le faire en raison de préoccupations concernant la sécurité sanitaire et/ ou les effets à long terme sur la santé. Vingt-trois pour cent ont déclaré qu'ils évitaient les ingrédients parce qu'un membre de leur ménage souffrait d'allergies et 21% s'inquiétaient de la qualité ou de la pureté de l'ingrédient, tandis que 20% ont déclaré qu'ils évitaient certains ingrédients en raison d'un régime restrictif pour des raisons médicales. Une réponse moins courante: seulement 7% ont déclaré qu’ils évitaient un ingrédient car ils ne savaient pas pourquoi il était utilisé ou ne connaissaient pas sa fonction
Près d'un sur quatre pense que la viande est devenue moins sûre depuis le début de la pandémie de COVID-19, bien que la moitié n'indique aucun changement.
La plupart des personnes interrogées estiment que les options alimentaires proposées dans le sondage sont devenues plus sûres ou que leur sécurité sanitaire n'a pas changé. Cependant, 24% ont déclaré croire que la viande est devenue moins sûre, la seule catégorie d'aliments avec une perte nette de perception de la sécurité sanitaire par rapport aux perceptions avant la pandémie. Il semble y avoir plus de scepticisme quant à la sécurité des aliments liée au COVID-19 chez les jeunes: les moins de 45 ans étaient plus susceptibles de penser que de nombreuses catégories d'aliments, fruits et légumes emballés, aliments surgelés, produits laitiers et sources de protéines végétales, par exemple, étaient devenues moins sûres.

La plupart des consommateurs conviennent que l'industrie alimentaire accorde la priorité à de nombreux aspects de la sécurité des aliments.
Plus de la moitié des personnes interrogées ont convenu que la sécurité des aliments est une priorité absolue pour l'industrie alimentaire (60% au moins assez d'accord), que les entreprises alimentaires communiquent clairement des informations sur la présence d'allergènes (58%) et qu'elles sont transparentes dans la communication des risques potentiels et/ou des ingrédients sensibles aux consommateurs (51%). À titre de comparaison, beaucoup moins étaient en désaccord avec ces affirmations (allant de 11 à 18% des personnes interrogées).

Méthodologie
Un millier d'entretiens ont été menés auprès d'adultes âgés de 18 ans et plus du 10 au 13 juillet 2020 et ont été pondérés pour garantir des résultats proportionnels. La marge d'erreur était de ± 3,1% au niveau de confiance de 95%.

Le rapport complet est ici.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous