Affichage des articles dont le libellé est chiffres. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est chiffres. Afficher tous les articles

vendredi 14 juillet 2023

Bilan 2022 de l'activité de la DGCCRF

Beaucoup d’informations dans ce bilan d’activité 2022 de la DGCCRF et pour ma part je regrette que les données sur les produits non-alimentaires soient associées aux produits alimentaires seuls.

Cela étant, quelques aspects ont retenu mon attention ...

Les alertes et rappels de produits dangereux

La DGCCRF assure la gestion des alertes et de la procédure de retrait et de rappel des circuits commerciaux des produits de consommation alimentaires (avec le ministère chargé de l’agriculture et de l’alimentation) et non alimentaires présentant des risques pour la santé ou la sécurité des consommateurs. Ces procédures sont publiées sur RappelConso pour alerter le consommateur.
  • 2 443 produits alimentaires retirés et rappelés en 2022. Le site Data.gouv donne 2 441 rappels sur l’année 2022 ...

Commentaire : aucune interrogation sur un nombre si élevé de rappels ...


Contentieux pénaux ouverts en 2022 et leurs motifs
J’ai pris les données concernant les produits alimentaires et cela fait beaucoup. On n’est pas très informé des contentieux, c’est dommage pour la transparence ...

La préparation du transfert de la mission de sécurité sanitaire des aliments
La création d’une police unique en charge de la sécurité sanitaire des aliments, décidée en mai 2022 vise à renforcer les contrôles en matière de sécurité sanitaire des aliments. Elle conduit au transfert des compétences de la DGCCRF vers la DGAl et à la clarification de leurs compétences respectives. Lui permettant de renforcer son action sur ses priorités stratégiques, la DGCCRF reste pleinement compétente sur tous les aspects de loyauté et de lutte contre les fraudes, la DGAl ayant désormais en charge l’ensemble des contrôles liés à la sécurité sanitaire. Le transfert, en particulier des services d’enquêtes dans les départements et les régions, s’effectuera en plusieurs étapes en 2023 afin de maintenir le niveau de contrôle durant cette phase transitoire.
Commentaire : On devrait y arriver puisque c’est acté, mais sait-on jamais ...

S’assurer de l’effectivité des retraits des pizzas Fraîch’Up et des produits Kinder

Les services de la DGCCRF se sont fortement mobilisés, aux côtés de leurs partenaires, dans le cadre d’alertes sanitaires exceptionnelles, afin de protéger les consommateurs. Les investigations sur des cas de syndromes hémolytiques et urémiques graves, touchant des enfants, ont permis de faire le lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up «Buitoni», ce qui a conduit au retrait/rappel généralisé de ces produits en mars 2022.
De même, le retrait/rappel de produits «Kinder» a été initié en avril 2022, suite à de nombreux cas de salmonelloses dans plusieurs pays européens.
Pour s’assurer de la mise en œuvre de ces mesures, plus de 25 000 visites ont été effectuées dans 21 500 établissements (grossistes, magasins et sites de vente en ligne). Ces contrôles visaient à vérifier que les produits rappelés étaient effectivement retirés et que l’information des consommateurs était bien affichée dans les magasins. Ces contrôles ont montré que la grande majorité des professionnels avait rapidement réagi. Toutefois, près de 200 avertissements et 10 procès-verbaux ont été rédigés, pour manquement aux obligations de mises en œuvre des mesures de retrait/rappel de produits dangereux.

Commentaire : Dans un article du blog du mardi 5 avril 2022, je me demandais Pourquoi le site RappelConso n'a-t-il toujours informé pas les consommateurs du rappel de produits de la marque Kinder

Des questions sans réponse ...

vendredi 30 juin 2023

L'Angleterre et le Pays de Galles signalent une baisse des infections à E. coli pour 2020

Assez tardif ce bilan 2020, sans doute pire qu’en France, c’est dire ...« L'Angleterre et le Pays de Galles signalent une baisse des infections à E. coli pour 2020», source article de Joe Whitworth paru le 30 juin 2023 dans Food Safety News.

Il est probable que la pandémie de la COVID-19 ait contribué à une baisse de 25% des cas à E. coli O157 en Angleterre en 2020 par rapport à 2019, selon les chiffres récemment publiés par la UK Health Security Agency (UKHSA).

En 2020, 1 419 cas confirmés à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) ont été signalés en Angleterre et au Pays de Galles. Cela comprenait 402 cas confirmés par culture de E. coli O157 et 690, où un sérogroupe autre que O157 a été isolé. Cinq personnes sont décédées. Pour 329 autres cas, les prélèvementss ont été retrouvés positifs par PCR pour les gènes des shigatoxines, mais STEC n'a pas été cultivé. En 2019, 539 cas d’infection à E. coli O157 et 768 E. coli non-O157 ont été notées.

La transmission peut se produire par contact direct ou indirect avec des animaux ou leur environnement, par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés et par la propagation interhumaine.

Sept cas confirmés ont été infectés par plusieurs types en 2020, dont O145 et O157 ; O26 et O157 ; O26 et O168 ; O91 et O146 et O87 et O113. Il s'agit du taux le plus bas signalé depuis 1996, lorsque les tests ont commencé en Angleterre pour STEC O157 sur tous les prélèvements fécaux de patients suspects d'infection gastro-intestinale. Cependant, il est probable que la pandémie ait joué un rôle, la tendance doit donc être interprétée avec prudence, ont déclaré les responsables de la santé.

Données de E. coli O157

Sur 365 cas confirmés à STEC O157 en Angleterre, 195 étaient des femmes. Les enfants âgés de 5 à 9 ans présentaient l'incidence d'infection la plus élevée. Les 1 à 4 ans avaient été les plus touchés les années précédentes.

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est survenu dans 10 cas confirmés à STEC O157. Deux cas de SHU avaient moins de 5 ans, avec une fourchette de 1 à 93. Deux décès ont été signalés parmi les cas confirmés.

La baisse des voyages à l'étranger signalés par les cas de STEC O157, de 30% les années précédentes à 8% en 2020, indique un nombre limité de voyages à l'étranger.

L'incidence la plus élevée était dans le sud-ouest et la plus faible à Londres. L'hospitalisation est survenue dans 121 cas, soit un tiers des cas, avec une durée allant de un à 14 jours avec une médiane de trois jours.

Une baisse des infections liées aux voyages a été observée, avec seulement 30 personnes déclarant être à l'étranger pendant leur période d'incubation, qui était de sept jours avant le début, contre respectivement, 28% et 31% en 2018 et 2019, Sur ces 30 personnes, cinq ont passé toute leur période d'incubation à l'étranger. Les destinations les plus fréquentes étaient la Turquie, l'Espagne et Malte.

En Angleterre, 557 cas positifs à la culture de 95 sérogroupes différents ont été confirmés, et au Pays de Galles, le nombre était de 132 cas de 53 types différents.

Au total, 85 cas de STEC non-O157 ont été hospitalisés. Le SHU est survenu dans 28 cas confirmés. Les sérogroupes les plus fréquemment isolés étaient O26 10 fois et O145 à quatre reprises. Les cas de SHU variaient de 10 mois à 6 ans et 10 avaient entre 1 et 4 ans. Trois personnes sont décédées.

Chiffres des E. coli non-O157

La détection des infections à STEC non-O157 a diminué par rapport à 2019. Le sérogroupe le plus couramment isolé était le STEC O26, suivi de O146 et O91.

Dix pour cent des cas confirmés à O26 ont développé un SHU, contre 3% des cas confirmés à O157, et une proportion plus élevée de cas à O26 ont signalé une hospitalisation par rapport aux patients à O157.

En août 2020, la UKHSA, Public Health Scotland (PHS) et Public Health Wales (PHW) ont enquêté sur une épidémie avec 20 cas confirmés, dont 15 en Angleterre, quatre au Pays de Galles et un en Écosse. L'âge médian était de 42 ans. Cinq personnes ont été hospitalisées.

Trois foyers de cas enregistrés

Trois éclosions à E. coli O157 impliquant 63 cas ont été signalées en 2020, mais aucun cas de SHU ou décès lié n'a été signalé.

La UKHSA et la PHW ont enquêté sur une autre épidémie et identifié le véhicule de l'infection comme étant des concombres importés consommés dans le cadre d'un produit de restauration rapide. Il y avait 36 cas confirmés, dont 27 vivaient en Angleterre et neuf au Pays de Galles. Treize personnes ont déclaré avoir été hospitalisées.

La UKHSA a enquêté sur une troisième éclosion avec 18 cas confirmés. Trois personnes ont été hospitalisées, mais la source n'a pas été retrouvée.

jeudi 14 mai 2020

Quelques données étranges sur la pandémie de COVID-19 en France et ailleurs


Voici quelques données dont on ne parle jamais sont le nombre total de cas et le nombre total de décès de l’épidémie de COVID-19, d’après les données du worldmeter du CEBM au 13 mai 2020, car il faut se méfier les chiffres ou plutôt de la façon dont ils sont présentés quotidiennement par Santé publique de France et nos gouvernants ...

Ainsi, en est-il du taux de létalité en France par rapport à d’autres pays, le taux de létalité est le nombre de décès rapportés par nombre de cas rapportés.

Le 7 mai 2020, la France avec 14,82% était le troisième pays au monde pour le taux de létalité, derrière le Royaume-Uni, en deuxième position avec 14,96%, et en premier, la Belgique avec 16,37.

Le 13 mai 2020, la France est désormais en seconde position derrière la Belgique et en troisième position, le Royaume-Uni, comme le montre le tableau ci-dessous …

Autre tableau des 10 pays ayant le plus de cas et de décès par million d’habitants.
France
Nombre total de cas : 170 060
Nombre total de décès : 27 060
Total de cas par million d’habitants : 2 730
Nombre de décès par million d’habitants : 514
Nombre de tests réalisés à ce jour :1 384 633
Nombre de tests par million d’habitants : 21,213

Pour mémoire, le nombre de tests réalisés pendant la semaine du 30 avril au 4 mai 2020 est de 350 810, selon mes calculs.

Voici les chiffres des dix derniers jours pour la France, selon le CEBM de l’Université d’Oxford (mise à jour au 14 mai 2020) :

14 mai
810 nouveaux cas et 351 nouveaux décès en France
13 mai
83 nouveaux décès en France. NB : Le 13 mai, le gouvernement a réduit le nombre total de cas en Ehpad et en ESMS. Nous avons ajusté nos tableaux pour prendre en compte ces nouvelles données.
12 mai
802 nouveaux cas et 348 nouveaux décès en France
11 mai
453 nouveaux cas et 263 nouveaux décès en France
10 mai
312 nouveaux cas et 70 nouveaux décès en France
9 mai
579 nouveaux cas et 80 nouveaux décès en France
8 mai
1 288 nouveaux cas et 243 nouveaux décès en France
7 mai
600 nouveaux cas et 178 nouveaux décès en France
6 mai
3,640 nouveaux cas et 278 nouveaux décès en France
5 mai
1,089 nouveaux cas et 330 nouveaux décès en France

Si vous souhaitez connaître les données de Santé publique de France en Franc et dans le monde, c'est ici.

NB : Pour des raisons techniques, je ne peux pas commenter un commentaire d'un article, je procède donc en fin d'article.

Réponse au commentaire Anonyme. Un anonyme me signale que le site CEBM est lui aussi anonyme et peu fiable, est-crédible ?

samedi 25 avril 2020

COVID-19 et tests: Le nombre de tests hebdomadaire est nettement en dessous des déclarations du ministre de la santé


Dans un article du journal Le Monde du 25 avril 2020, on peut y lire, « Dépistage du coronavirus : les raisons du fiasco français sur les tests » (article réservé aux abonnés).
Difficultés d’approvisionnement, atermoiements du gouvernement, corporatismes et blocages réglementaires ont fait perdre de précieuses semaines au pays.

Pourtant, le ministre de la Santé a souligné samedi que le nombre de tests réalisés chaque jour pour dépister le coronavirus avait considérablement évolué depuis le début de la crise et qu'il atteindrait les 500 000 par semaines d'ici au 11 mai. « Tester 60 millions de Français tous les jours est impossible », a-t-il néanmoins prévenu.

Big Brother vous regarde
Pourtant « Impossible n’est pas français » …

Ne demandons donc pas l’impossible dans ce genre de guerre, les choses ont décidément bien changé, mais ce langage ne sert à rien, car personne n’a demandé au ministre qu’il fallait testé tous les Français !

Mais on apprend que l'objectif du gouvernement est « de réaliser entre 500 000 et 700 000 tests par semaine au moment de la levée du confinement », le 11 mai, contre 300 000 actuellement.

Je ne crois pas que 300 000 tests par semaine actuellement soit aussi vrai que la parole du ministre, car ne dit-on pas que « Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les reçoivent », bref, nous allons essayer de voir pourquoi c'est pour l'instant aussi une mission impossible ...

Selon BFMTV, « Au 24 mars, la France a réalisé 101 046 tests de détections du coronavirus ».

Selon Le Monde précité, « en date du 15 avril, le nombre de personnes dépistées en France était de 5,1 pour 1 000 habitants. »

Selon le CEBM de l’Université d’Oxford, il y a eu à ce jour en France, 463 662 tests réalisés en France. Qu’on rassure le ministre, cela ne fait que 7 103 tests par million d’habitants, soit 7 tests pour 1 000 habitants, on progresse mais très lentement.

Alors où trouver ces fameux chiffres du nombre de tests de dépistage du coronavirus COVID-19 en France ?

Dans le cadre du réseau 3 labo (Cerba, Eurofins Biomnis), les prélèvements provenaient de 1 664 laboratoires de ville et de 157 établissements de santé. Les résultats sont donc issus de prélèvements de ville et de prélèvements d’origine hospitalière. Les données des 3 derniers jours ne sont pas prises en compte car non consolidées. La consolidation des données prend plusieurs semaines, les données des semaines précédentes peuvent ainsi évoluer depuis le dernier point épidémiologique. Le réseau 3 labo n’est pas exhaustif de l’activité de l’ensemble des LBM en France.

Les laboratoires concernés sont de niveau 3. Le niveau 3 intègre les structures où les agents biologiques sont pathogènes pour l’homme avec une propagation possible. Des traitement existent, généralement, pour lutter contre ce type de maladie.

Au 21 avril 2020 (12h), il y a eu 137 867 tests réalisés dans les LBM du réseau 3 labo, mais je pense que c’est par semaine, dont 29 763 étaient positifs pour le SARS-CoV-2, soit un taux de positivité de 22%. 

Cela étant, dans les laboratoires hospitaliers, du 24 février au 19 avril, 457 287 tests et 102 358 (22%) tests positifs pour le SARS-CoV-2 ont été rapportés à Santé publique France, selon ce point épidémiologique du 23 avril précité.

Kiosque de tests en Israël,
bientôt en France?
Ainsi, selon Santé publique de France, point épidémiologique hebdomadaire au 14 avril 2020 (12h), soit une semaine plus tôt, 98 073 tests ont été réalisés dans les laboratoires de biologie médicale du réseau 3 labo.

Nous avons ainsi la preuve qu’il n’y pas 300 00 tests par semaine en France, n’en déplaise au ministre de la santé, à moins qu’il nous manque quelque chose ...

Pour un peu compliquer les choses, cet autre site (cascoronavirus.fr), disposant d’informations de Santé publique de France, signale les tests réalisés par les laboratoires de villes et sont datés du 21 avril 2020, soit 153 349 tests réalisés qui se décomposent en 31 023 (20,2%) tests positifs et 122 326 (79,8%) tests négatifs.

Il est aussi précisé que « Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés. »

Très curieuse cette mention parce le point épidémiologique de Santé publique de France, qui indique moins de tests que le site ci-dessus, rapporte avec 137 867 tests et que « Les résultats sont donc issus de prélèvements de ville et de prélèvements d’origine hospitalière. »

Alors que penser ? De l’espoir après le 11 mai, car après le fiasco des masques, on ne voudra pas de fiasco des tests, mais rien n’est moins sûr ...

Complément du 26 avril 2010
Le site qui rapportait au 21 avril 2010, 153 349 tests qui se décomposaient en 31 023 (20,2%) tests positifs et 122 326 (79,8%) tests négatifs, signale au 22 avril 2020, 161 720 tests réalisés qui se décomposent en 31 642 (19,6%) tests positifs et 130 078 (80,4%) tests négatifs. 

Précision utile: Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés.

Mise à jour 28 avril 2020

Les données des tests de dépistage du Coronavirus COVID-19 sont datées du 24 avril 2020 par Santé publique.

Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés:

174 327 tests réalisés ; 32 627 (18,7%) tests positifs ; 141 700 (81,3%) tests négatifs