Dans
un article du journal Le
Monde du 25 avril 2020, on peut y lire, « Dépistage
du coronavirus : les raisons du fiasco français sur les tests »
(article
réservé aux abonnés).
Difficultés d’approvisionnement, atermoiements du gouvernement, corporatismes et blocages réglementaires ont fait perdre de précieuses semaines au pays.
Pourtant,
le
ministre de la Santé a souligné samedi
que le nombre de tests réalisés chaque jour pour dépister le
coronavirus avait considérablement évolué depuis le début de la
crise et qu'il atteindrait les 500 000 par semaines d'ici au 11 mai.
« Tester
60 millions de Français tous les jours est impossible »,
a-t-il néanmoins prévenu.
Big Brother vous regarde |
Ne
demandons donc
pas
l’impossible dans
ce genre de guerre, les choses ont décidément bien changé, mais
ce
langage ne sert à rien, car
personne n’a demandé au ministre qu’il fallait testé tous les
Français !
Mais
on
apprend que l'objectif
du gouvernement
est
« de
réaliser entre 500 000 et 700 000 tests par semaine au moment de la
levée du confinement »,
le 11 mai, contre 300 000 actuellement.
Je
ne crois pas que 300 000
tests par semaine actuellement soit aussi vrai que la parole du ministre, car ne dit-on pas que « Les
promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les
reçoivent », bref, nous
allons essayer de voir
pourquoi c'est pour l'instant aussi une mission impossible ...
Selon
BFMTV,
« Au
24 mars, la France a réalisé 101 046 tests de détections du
coronavirus ».
Selon
Le Monde précité,
« en
date du 15 avril, le nombre de personnes dépistées en France était
de 5,1 pour 1 000 habitants. »
Selon
le CEBM de
l’Université d’Oxford, il y a eu à ce jour en France, 463
662 tests réalisés en France. Qu’on rassure le ministre,
cela ne fait que 7 103
tests par million d’habitants, soit
7 tests pour 1 000 habitants, on progresse
mais très lentement.
Alors
où trouver ces fameux
chiffres
du
nombre de
tests de dépistage du coronavirus
COVID-19 en
France ?
Dans
le
point
épidémiologique hebdomadaire du 23 avril 2020 de
Santé publique de France, on apprend,
Dans le cadre du réseau 3 labo (Cerba, Eurofins Biomnis), les prélèvements provenaient de 1 664 laboratoires de ville et de 157 établissements de santé. Les résultats sont donc issus de prélèvements de ville et de prélèvements d’origine hospitalière. Les données des 3 derniers jours ne sont pas prises en compte car non consolidées. La consolidation des données prend plusieurs semaines, les données des semaines précédentes peuvent ainsi évoluer depuis le dernier point épidémiologique. Le réseau 3 labo n’est pas exhaustif de l’activité de l’ensemble des LBM en France.
Les
laboratoires concernés sont de niveau 3. Le
niveau
3 intègre les structures où les agents biologiques sont
pathogènes pour l’homme avec une propagation possible. Des
traitement existent, généralement, pour lutter contre ce type de
maladie.
Au
21 avril 2020 (12h), il y a eu 137 867 tests réalisés dans les LBM
du réseau 3 labo, mais je
pense que c’est par
semaine, dont 29 763 étaient positifs pour le SARS-CoV-2, soit un taux de positivité de 22%.
Cela étant, dans les laboratoires hospitaliers, du 24 février au 19 avril, 457 287 tests et 102 358 (22%) tests positifs pour le SARS-CoV-2 ont été rapportés à Santé publique France, selon ce point épidémiologique du 23 avril précité.
Cela étant, dans les laboratoires hospitaliers, du 24 février au 19 avril, 457 287 tests et 102 358 (22%) tests positifs pour le SARS-CoV-2 ont été rapportés à Santé publique France, selon ce point épidémiologique du 23 avril précité.
Kiosque de tests en Israël, bientôt en France? |
Nous
avons ainsi la preuve qu’il n’y pas 300 00 tests par semaine en
France, n’en déplaise au ministre de la santé, à
moins qu’il nous manque quelque chose ...
Pour
un peu compliquer les choses, cet autre
site (cascoronavirus.fr),
disposant
d’informations
de Santé publique de France,
signale
les tests réalisés
par les laboratoires de villes et
sont datés du 21 avril 2020, soit 153 349 tests réalisés qui se décomposent
en 31 023 (20,2%) tests
positifs et
122 326
(79,8%) tests
négatifs.
Il
est aussi précisé
que « Les
données contiennent uniquement les tests réalisés par les
laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests
réalisés. »
Très
curieuse cette mention parce le point épidémiologique de Santé
publique
de France, qui indique moins
de tests que le site
ci-dessus, rapporte avec 137 867 tests et
que « Les
résultats sont donc issus de prélèvements de ville et de
prélèvements d’origine hospitalière. »
Alors
que penser ? De l’espoir
après le 11 mai, car après le fiasco
des masques, on ne voudra pas de fiasco des tests, mais rien
n’est moins sûr ...
Complément du 26 avril 2010.
Le site qui rapportait au 21 avril 2010, 153 349 tests qui se décomposaient en 31 023 (20,2%) tests positifs et 122 326 (79,8%) tests négatifs, signale au 22 avril 2020, 161 720 tests réalisés qui se décomposent en 31 642 (19,6%) tests positifs et 130 078 (80,4%) tests négatifs.
Précision utile: Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés.
Mise à jour 28 avril 2020.
Complément du 26 avril 2010.
Le site qui rapportait au 21 avril 2010, 153 349 tests qui se décomposaient en 31 023 (20,2%) tests positifs et 122 326 (79,8%) tests négatifs, signale au 22 avril 2020, 161 720 tests réalisés qui se décomposent en 31 642 (19,6%) tests positifs et 130 078 (80,4%) tests négatifs.
Précision utile: Les données contiennent uniquement les tests réalisés par les laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests réalisés.
Mise à jour 28 avril 2020.
Les
données des tests de dépistage du Coronavirus COVID-19 sont
datées du 24 avril 2020 par Santé publique.
Les
données contiennent uniquement les tests réalisés par les
laboratoires de villes et ne recensent pas l’ensemble des tests
réalisés:
174 327
tests réalisés ; 32 627 (18,7%) tests positifs ;
141 700 (81,3%) tests négatifs
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