Affichage des articles dont le libellé est rat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est rat. Afficher tous les articles

jeudi 17 août 2023

La sécurité des aliments en Inde, ce n'est pas de la rigolade

Dernières nouvelles : Un restaurant de Mumbai (ex Bombay), le Papa Pancho Da Dhaba, où un rat mort a été retrouvé dans un plat, a reçu l'ordre de fermer.

dimanche 29 septembre 2019

Dans la série, tout le monde peut faire une vidéo, un consommateur filme la présence d'un rat dans un restaurant du Colorado


« Dans la série, tout le monde a un smartphone, un restaurant du Colorado et la présence d’un rat », source Doug Powell du barblog.

Evan Kruegel, de Fox 31, rapporte qu'un restaurant de Denver ayant déjà commis des non-conformités en matière de sécurité des aliments est de nouveau inspecté après qu'une vidéo ait montré un rat dans le restaurant.

Dominic Trujillo dit qu'il a pris la vidéo le 16 septembre, en attendant que le Mt. Fuji Sushi & Hibachi puisse ouvrir. La vidéo semble montrer un rat mangeant des restes de nourriture entre le verre et un abat-jour de la fenêtre du restaurant situé dans l'est de la Sixième Avenue à Capitol Hill.

Il a posté la vidéo sur les réseaux sociaux et a déclaré qu'un responsable lui avait envoyé un message privé, offrant une carte-cadeau en échange de la suppression de la vidéo.

Le Denver Department of Public Health and Environment s'est rendu au restaurant mercredi après avoir visionné la vidéo et a constaté qu'aucune infraction n'avait été constatée.

« Hier, le Département de la santé est venu et ils ont tout vérifié, tout inspecté, et tout va bien », a déclaré Osa Enebish du restaurant. « Notre porte arrière - elle a été laissée ouverte et nous avons réparé cette porte. Il aurait donc pu passer par cette porte, nous ne le savons pas. »

En février, le Denver Department of Public Health and Environmen avait découvert 12 non-conformités critiques au code de la santé au Mt. Fuji, y compris les déjections de rongeurs retrouvées dans les armoires de stockage.

dimanche 18 août 2019

Les exemples de la saga SignalConso


 
Le blog de SignalConso nous narre ses états de service … au travers quelques exemples dont on ne sait pas si cela est réel ou une œuvre de pure fiction, à vous de voir … en voici deux exemples choisis:
Commençons par un exemple simple : dans un supermarché, un consommateur a aperçu un rat dans le magasin. Pire encore, il a constaté qu’un sachet de pain de mie disponible en rayon était complètement rongé ! Il a prévenu le service consommateur de ce magasin, mais apparemment, ce n’était pas suffisant. Il a donc fait un signalement sur SignalConso. Opération réussie pour ce consommateur, qui a reçu quelques jours après une réponse de la directrice du magasin. Elle y détaille les mesures prises suite au signalement. 
Au programme :
  • intensification des actions du prestataire en charge de la dératisation des locaux
  • mise en place d’actions « choc nettoyage » aussi bien dans le magasin que dans les réserves
  • sensibilisation du responsable du magasin ainsi que de ses équipes sur le maintien de l’hygiène et de la propreté dans tous les locaux.
La directrice a promis que tout serait mis en œuvre pour se débarrasser de la présence des rongeurs.
Je ne suis pas un spécialiste de la lutte contre les nuisibles, mais je ne partage pas l’optimisme de cette directrice car je ne suis pas certain du tout que ces actions soient de nature à enrayer l’action des nuisibles.

Pour ma part, j’aurais envisagé les mesures suivantes car les nuisibles ne viennent pas par hasard :
  • Fermeture administrative ou volontaire du magasin le temps que les actions d’une société de lutte contre les nuisibles intervienne.
  • Opération de nettoyage et désinfection des locaux du magasin et dans les magasins de stockage.
  • Sensibilisation du responsable du magasin ainsi que de ses équipes à la fermeture des portes, notamment celles donnant sur l’extérieur, fermeture des poubelles et absence de déchets alimentaires présents au sol. 
Comme le signale notre ami Pierre Falgayrac dans un récent article sur son excellent blog, il possible d’établir une ceinture de boites avec rodenticides tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, mais cela ne sert absolument pas à « éviter toute infestation de rongeurs ou pour détecter l’activité de rongeurs » !
Pour une raison très simple : Tant que les sources de nourriture habituelles des rats leur sont toujours accessibles, l’appâtage permanent n’a aucune utilité et génère des phénomènes de résistance.

Un dernier mot sur la fréquence des visites des opérateurs, l’article de Pierre Falgayrac indique,
La fréquence des visites devrait être laissée à la discrétion de l’opérateur, à la lumière des évaluations des risques effectuées au début du traitement. La grande diversité des sites infestés par les rongeurs exclut toute fréquence stricte. Cependant, les sites traités devrait être visité au minimum une fois par semaine. 
Autre exemple choisi par SignalConso,
Il arrive aussi que le commerçant signalé estime que le signalement est infondé. Direction le sud de la France pour découvrir un cas de ce type. Un consommateur se rend dans un restaurant et estime que les normes d’hygiène ne sont pas respectées : propreté des lieux, qualité de la nourriture suspecte, pratiques d’hygiènes douteuses… Il dépose un signalement sur SignalConso. 
La gérante du restaurant lui répond qu’elle est choquée de lire ce commentaire ! Elle dit être très à cheval aussi bien sur la propreté que sur les pratiques d’hygiènes de son établissement. Elle dit ne pas comprendre l’origine de ce signalement. 
En effet, un commerçant a le droit de contester un signalement. Il peut le qualifier d’« infondé » au moment d’y apporter une réponse. Quoi qu’en dise le commerçant ou le consommateur, le signalement est enregistré dans la base de données de la répression des fraudes, et les enquêteurs pourront l’utiliser pour déclencher une éventuelle enquête ! 
Ce signalement est intéressant, car le consommateur n'a que des observations vagues, dans la droite ligne de ce qu'on trouve sur Tripadvisor, mais on peut se demander avec quels moyens humains la DGCCRF va-t-elle intervenir ?

Pour mémoire, le ministre de l’économie et des finances en juin 2018, selon cet excellent blog,
« Je ne pense pas que ce soit le rôle de la DGCCRF (.) d’aller contrôler chaque restaurant, chaque bar en France », a déclaré le ministre de l’Economie. « Les restaurants sont contrôlés en moyenne une fois tous les vingt ans », a-t-il ajouté. « Si nous voulons vraiment un contrôle effectif (…), soit on augmente par centaines, par milliers les effectifs de la DGCCRF et on aura la possibilité d’avoir un contrôle effectif de l’hygiène dans tous les restaurants, mais cela me semble peu réaliste, soit on externalise, et c’est la proposition que je fais, quitte à ce que cette externalisation puisse être financée par des contributions des établissements concernés ». 
J'ai pour ma part une demande pour SignalConso, peut faire un signalement pour que nos autorités sanitaires informent les consommateurs des avis de rappel des produits alimentaires ?

J’attends avec impatience la réponse …

Sur la saga SignalConso, on lira Signal Conso, Non Merci !, mais aussi « Signal Conso ou comment le service public fait travailler les consommateurs à sa place » de Franck Valayer du site d'Oulah!

NB : Je dois reconnaitre que le titre de l'article mis en ligne sur le Mag+ d'Oulah par Franck Valayer est bien meilleur que le mien, SignalConso, dans tous ses états … de services.

vendredi 9 août 2019

Des bactéries multirésistantes retrouvées chez le rat urbain


« Des bactéries multirésistantes retrouvées chez le rat urbain », source CIDRAP News.

Une étude parue dans Eurosurveillance (Des rats bruns urbains, Rattus norvegicus, en tant que source possible d'entérobactéries multirésistantes et de Staphylococcus spp. résistants à la méticilline à Vienne en Autriche, 2016 et 2017), menée par des chercheurs allemands et autrichiens, suggère que les rats urbains pourraient être des propagateurs potentiels de bactéries multirésistantes.

Des chercheurs ont recherché la présence de bactéries résistantes aux antimicrobiens chez 62 rats bruns urbains capturés à Vienne en 2016 et 2017.

Ils cherchaient notamment à savoir si les rats étaient porteurs d'entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu, d'entérobactéries résistantes à la fluoroquinolone, et de Staphylococcus spp résistants à la méthicilline (SARM).

Des échantillons pharyngés et nasaux ont été prélevés sur les animaux et les chercheurs ont caractérisé les isolats à l'aide de méthodes microbiologiques et génétiques.

Huit Escherichia coli multirésistants et deux Enterobacter xiangfangensis ST114 producteurs de New Delhi métallo-bêta-lactamase-1 (NDM-1) (membres du complexe Enterobacter cloacae) ont été isolés à partir de 9 rats sur 62.

Neuf des isolats de Enterobacteriaceae portaient le gène blaCTX-M et un, le gène ampC codé par un plasmide.

Quarante-quatre Staphylococcus spp résistants à la méthicilline, appartenant à sept espèces différentes de staphylocoques, ont été isolés chez 37 rats sur 62. La présence globale de bactéries résistantes aux antimicrobiens chez les rats était de 62,9%.

« Bien que l’interaction entre les réservoirs urbains de résistance aux antimicrobiens de la faune urbaine et le risque pour la santé humaine reste incertaine, la prévalence globale de la résistance aux antimicrobiens que nous avons observée chez les rats échantillonnés est préoccupante », expliquent les auteurs de l’étude, notant que plusieurs rats colonisés avec des isolats multirésistants ont été capturés dans un jardin négligé utilisé par des sans-abri.

« Cette situation particulière augmente le risque de retombées de bactéries résistantes aux antimicrobiens. »

Les auteurs expliquent que les résultats soulignent l’importance des espèces fauniques urbaines comme bioindicateurs des programmes de surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans les écosystèmes urbains.

mardi 1 janvier 2019

Un restaurant présente ses excuses après qu’une cliente ait trouvé un rat dans sa soupe



Décidément l'année 2018 finit en beauté !

« Foutaise ? Un restaurant présente ses excuses après qu’une cliente ait trouvé un rat dans sa soupe », source Doug Powell du barfblog.


Je n'ai jamais aimé Vancouver, dit Doug Powell.

Les habitants de Brisbane (Australie) pensent que le Canada se termine à Banff et que Vancouver est une idyllique canadienne, mais pour moi, c’est le paradis des junkies. Je n’ai jamais aimé ça.

Et quel genre de restaurant populaire servirait un rat dans la soupe d’un client ?

Ou avez-vous vu cette foutaise où une cliente pourrait simuler un tel stratagème?

C’est le Vancouver que je connais bien.

Un client a posté une vidéo d’un rongeur dans sa soupe sur Instagram.

A vous de voir ... bon appétit !