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vendredi 18 novembre 2022

Suède : Au moins 100 personnes malades dans une épidémie à Cryptosporidium liée à de la salade

«Suède : Au moins 100 personnes malades dans une épidémie à Cryptosporidium liée à de la salade», source Food Safety News.

Une augmentation des cas d’infection à Cryptosporidium en Suède a été attribuée à de la salade contaminée selon des responsables de la santé publique.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a dit que 101 cas d'un certain type de Cryptosporidium parvum avaient été confirmés dans 13 régions du pays.

Les patients sont tombés malades du 25 septembre au 15 octobre de cette année et les femmes ont été plus touchées que les hommes. Les cas vont de 4 à 86 ans avec un âge moyen de 42 ans.

Lien vers la salade
L'agence a ajouté que 99 autres cas possibles pouvaient être ajoutés à l'épidémie.. Le type de Cryptosporidium parvum impliqué est courant, il pourrait donc y avoir plusieurs sources possibles.

Les unités locales de contrôle des infections, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket) et Folkhälsomyndigheten ont enquêté sur l'augmentation des infections pour retrouver l’origine.

L'analyse des informations des patients sur ce qu'ils avaient mangé avant de tomber malade montre qu'ils avaient mangé plus souvent de la salade composée ou en sachet qu'un groupe témoin.

La salade a une courte durée de conservation, de sorte que les responsables de la santé ne pensent pas qu'elle soit toujours disponible à la vente, mais aucun produit n'a été prélevé.

Livsmedelsverket a recherché d'éventuels producteurs et cultivateurs, mais n'a pas été en mesure de retrouver la source probable de l'infection.

Comme les cas signalés de Cryptosporidium ont diminué et sont à des niveaux similaires aux années précédentes, les responsables pensent que l'épidémie est terminée.

La salade avat été également liée à une épidémie nationale à Salmonella Typhimurium qui a touché 102 personnes en septembre et octobre. De l’arula, également connue sous le nom de roquette ou rucola, et des mélanges de salades en sachet contenant de la roquette étaient la source probable de l'infection.

Cryptosporidium en Finlande
En octobre, les autorités sanitaires finlandaises ont également mis en garde contre une épidémie à Cryptosporidium qui a été remarquée pour la première fois à Helsinki.

L'Institut finlandais pour la santé et le bien-être (THL) a dit que les malades avaient pris part à un événement organisé fin septembre et depuis lors, il y avait eu environ 30 cas à travers le pays.

Le travail d'investigation comprend des enquêtes auprès des patients, des prélèvements en laboratoire et la traçabilité des aliments. THL ne surveille pas régulièrement l'apparition de la cryptosporidiose, de sorte que les professionnels locaux de la santé jouent un rôle clé dans la détection et le contrôle des épidémies.

Cryptosporidium est un parasite qui, s'il est ingéré, peut provoquer une cryptosporidiose. La transmission se produit principalement par contact avec de l'eau contaminée, mais peut se faire par la nourriture ou l'exposition à des animaux infectés ou à de l'eau contaminée par les excréments d'animaux infectés. Le risque d'infection peut être réduit par une bonne hygiène des mains.

Le principal symptôme est la diarrhée aqueuse, qui peut varier de légère à sévère. Elle s'accompagne souvent de douleurs à l'estomac, de nausées ou de vomissements, de fièvre et parfois de déshydratation. Les symptômes apparaissent généralement deux à 10 jours après l'infection et durent une à deux semaines.

dimanche 23 octobre 2022

La Suède à la recherche de l’origine des épidémies à Cryptosporidium et à Salmonella

«La Suède à la recherche de l’origine des épidémies à Cryptosporidium et à Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 22 octobre 2022 dans Food Safety News.

Les autorités suédoises enquêtent sur une augmentation récente des cas signalés à Cryptosporidium parvum.

Au total, 61 personnes ont été confirmées comme étant infectées par le même type de Cryptosporidium parvum. Ces personnes sont tombées malades du 25 septembre au 10 octobre et vivent dans 10 régions différentes du pays.

Parmi les cas confirmés, 41 sont des femmes et 20 sont des hommes. Ils sont âgés de 11 à 86 ans avec une moyenne d'âge de 44 ans.

Il y a 98 autres cas d’infection possibles qui ont été signalés au cours de la même période et certaines d'entre elles peuvent également appartenir à l'épidémie.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a dit que l'augmentation faisait l'objet d'une investigation mais qu'elle pourrait être causée par des aliments largement distribués dans le pays.

Les unités locales de contrôle des infections, l'Agence suédoise de l'alimentation (Livsmedelsverket) et Folkhälsomyndigheten enquêtent sur l'épidémie pour identifier la source de l'infection.

Cryptosporidium est un parasite qui, une fois ingéré, peut provoquer une cryptosporidiose. La transmission se produit principalement par contact avec de l'eau contaminée, mais peut se faire par la nourriture ou l'exposition à des animaux infectés ou à de l'eau contaminée par les excréments d'animaux infectés.

Le principal symptôme est la diarrhée aqueuse, qui peut varier de légère à sévère. Elle s'accompagne souvent de douleurs à l'estomac, de nausées ou de vomissements, de fièvre et parfois de déshydratation et de perte de poids. Les symptômes apparaissent généralement deux à 10 jours après l'infection et durent une à deux semaines.

L'épidémie de Salmonella semble se terminer
Pendant ce temps, une épidémie à Salmonella Typhimurium a de nouveau augmenté avec 84 personnes désormais touchées, contre 54 cas à la mi-octobre.

Les personnes malades sont tombées malades entre le 17 septembre et le 6 octobre. Elles vivent dans 20 des 21 régions du pays.

Les patients sont âgés de 4 à 87 ans avec un âge moyen de 48 ans. La majorité sont des femmes avec 52 cas.

Les cas ont été reliés par le séquençage du génome entier à des prélèvements de patients. Cela signifie qu'ils sont soupçonnés d'avoir été infectés par une source commune.

Les responsables ont signalé que le nombre d'infections suspectées et confirmées avait diminué ces derniers jours, indiquant que l'épidémie touchait à sa fin. Ceci, ainsi que le début rapide de l'incident et la large répartition géographique des cas, signifie que des aliments frais avec une durée de conservation limitée sont soupçonnés d'avoir été la cause.

Des travaux pour identifier une source spécifique sont en cours entre les unités régionales de contrôle des infections, l'Agence suédoise de l'alimentation et l'Agence de santé publique de Suède.

mardi 6 juillet 2021

Irlande : Une étude révèle une épidémie à Cryptosporidium liée à des salades en boîte

«Une étude révèle une épidémie à Cryptosporidium liée à des salades en boîte», source Food Safety News du 6 juillet 2021.

Une épidémie à Cryptosporidium qui a touché 40 personnes en Irlande en juillet 2020 a été liée à de la salade d'une exploitation agricole.

Un groupe de cas (cluster) de cryptosporidiose a été rapporté par un laboratoire du sud de Dublin en juillet 2020. Toutes les personnes malades ont été interrogées et des agents de santé environnementale ont effectué 110 inspections pour collecter des échantillons d’aliments et d'eau dans les entreprises dans lesquelles les cas suspects avaient de acheté des aliments dans les 14 jours avant le début de symptômes.

Quarante patients étaient liés à l'épidémie, dont 33 répondaient à la définition de cas confirmé. Vingt-cinq étaient des femmes et 15 des hommes. Au total, 31 cas étaient âgés de 20 à 40 ans et 14 ont nécessité une hospitalisation. Les dates d'apparition des symptômes se situaient entre la mi-juillet et la fin juillet et les personnes malades étaient âgées de 3 à 74 ans.

Pas de lien microbiologique

Le croisement des expositions alimentaires a identifié une boîte de salade courante servie dans des restaurants impliqués, provenant d'une seule exploitation agricole, ce qui a conduit à un rappel de Gold River Quality Mixed Salad Leaves (boîte de salade de saison) vendue dans un emballage de 1 kg. Les analysede prélèvements d'eau et de feuilles de salade n'ont pas permis de détecter les oocystes de Cryptosporidium, selon une étude publiée dans Irish Medical Journal.

«Compte tenu de la durée de conservation de trois jours de la boîte à salade et de la date d'apparition des symptômes des cas, les analyses de prélèvements d'aliments négatifs ne peuvent pas exclure la contamination des lots de salades précédents qui n'ont pas été pris dans ces prélèvements», ont dit les chercheurs.

Fin juillet, un groupe de neuf cas à Cryptosporidium parvum a été signalé au service de santé publique par un laboratoire de la région de Wicklow.

Tous les patients signalés ont été contactés par téléphone pour discuter des précautions et remplir un questionnaire d'exposition standardisé axé sur les expositions potentielles à haut risque, telles que les feuilles de salade, les produits laitiers non pasteurisés, les approvisionnements en eau privés ou le contact avec les animaux.

Une source d'origine alimentaire probable a été suspectée lors de l'enquête préliminaire sur l'épidémie, sur la base de la fréquence des expositions signalées dans les restaurants et d'un groupe initial de six cas impliquant un seul point de vente.

La cryptosporidiose est une maladie à déclaration obligatoire en Irlande. Depuis 2012, le pays a régulièrement signalé le taux annuel de parasite le plus élevé de l'Union européenne.

Les chercheurs ont dit que le screening par PCR des échantillons de selles pour Cryptosporidium a aidé à la détection précoce et à la gestion de l'épidémie, mais la surveillance de routine reste «incohérente» aux niveaux irlandais et européen.

Investigation dans l’exploitation agricole

Sur 40 cas, 31 ont mangé dans des restaurants qui s'approvisionnaient en salade auprès d'une exploitation agricole fournisseur commun. Cinq sites alimentaires ont été liés à au moins trois cas chacun.

Une boîte à salade de saison a été identifiée comme ayant été fournie à tous les locaux associés aux 31 cas. Il a été produit par Gold River Farm et expédié par deux fournisseurs.

Cette exploitation agricole produisait principalement de la salade de jeunes pousses, mais avait également du bétail dans les champs voisins. Les résultats des analyses d'eau d'un puits privé sur place étaient négatifs pour Cryptosporidium, E. coli et Enterococci. Les enquêteurs ont appris que l'eau du puits n'était pas utilisée pour laver les feuilles de salade mais était utilisée pour le nettoyage à la vapeur le banc de tri et des conteneurs et des caisses de produits après la production. Les responsables ont déclaré qu'il n'y avait pas de sources évidentes de contamination lors d'une inspection.

Le propriétaire de l’exploitation agricole a signalé qu'il n'y avait pas eu d'irrigation des cultures depuis début juin en raison des précipitations adéquates. Il y avait eu plusieurs jours de fortes pluies en juin après des pluies minimes en mai, y compris pendant la période de croissance de 28 à 35 jours des feuilles de salade en cause.

Les recommandations à l’exploitation agricole comprenaient la clôture du champ de culture de salade, des travaux d'assainissement de la tête du puits qui était vulnérable à la contamination, l’installation d'équipements de désinfection UV et le lavage de la salade dans dans des locaux alimentaires avant utilisation. Un rappel de produit de la boîte à salade de saison a été publié le 4 août 2020.

jeudi 12 décembre 2019

Epidémie de cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes : 149 cas confirmés au 10 décembre 2019


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Suite aux précédents articles parus sur le blog (1 et 2), le site Internet de 20 minutes du 11 décembre 2019 et un communiqué de l’ARS (proposé par le site de la société Hydropolis) du 10 décembre rapportent les faits suivants :
Une épidémie de cryptosporidiose touche les Alpes-Maritimes depuis la mi-novembre, avec 149 cas confirmés au 10 décembre 2019.
Pour protéger les Azuréens de cette infection intestinale due à un parasite, la préfecture vient de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet ».
Le parasite a été identifié dans certains réservoirs et canalisations et un plan de purge a été lancé par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées.
Et même si « le nombre de nouveaux cas diminue du fait du respect des recommandations d’usage de l’eau », indique l’Agence régionale de santé, la source de cette infection due à un parasite n’est toujours pas endiguée.

La préfecture des Alpes-Maritimes a donc décidé de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet » dans onze communes du département (Grasse, Bar-sur-Loup, Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon, Mouans-Sartoux, Mougins, Roquefort-les-Pins, Le Rouret, Tourrette-sur-Loup, Valbonne et Villeneuve-Loubet), a-t-elle annoncé.

L’arrêté « interdit d’utiliser l’eau délivrée par les réseaux présentant un risque de contamination par le parasite du genre cryptosporidium sans ébullition préalable de deux minutes pour la consommation humaine et pour l’hygiène bucco-dentaire ».

« Les services de l’Etat recommandent également « de n’utiliser que de l’eau en bouteille pour la préparation des biberons et l’alimentation des personnes immunodéprimées ».

Les élus du Conseil Municipal conviés jeudi 28 novembre à 17h pour un point d’étape ont pu comprendre que les décisions sont prises par l’ARS en pleine responsabilité à la lumière de 2 critères (la courbe épidémiologique et les analyses quotidiennes de l’eau). Les délais entre les prélèvements et les résultats prennent en moyenne une dizaine de jours – ce qui explique un décalage dans la communication et une prudence dans l’annonce des résultats.
Ainsi, ce qui peut s’apparenter à un manque de transparence n’est autre que l’analyse scientifique et responsable de l’ARS. 
...le Centre Hospitalier de Grasse rapporte 18 cas enregistrés dont 6 hospitalisations depuis le début de l’épisode.

Il n’y a, bien entendu, pas un manque de transparence, mais dès lors, comment se fait-il que l’on est accès au communiqué de l’ARS du 10 décembre sur le site de la société Hydropolis, et non pas sur site de l’ARS PACA ?

Le 12 décembre 2019, à l'heure où j'écris ces lignes, toujours de communiqué mis à jour par l'ARS ...

Un plan de purge établi par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées a démarré. À Grasse, « les équipes régionales de Suez avec un important renfort national sont fortement mobilisées sur le terrain chaque jour pour respecter la programmation et achever le nettoyage des réseaux le 20 décembre », indique la municipalité.

samedi 7 décembre 2019

Cryptosporidium dans les Alpes Maritimes : Des résultats négatifs dans l'eau d'approvisionnement signifient-ils pour autant une absence de contamination ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Selon Nice Matin du 6 décembre 2019, « La présence du cryptosporidium (causant la cryptosporidiose) dans l’alimentation d’eau provenant du Canal du Foulon occupe les esprits depuis plusieurs jours. Après la découvert du parasite au Bar-sur-Loup, le 30 novembre, la société Hydropolis s'est chargée du nettoyage du réseau. »

Le blog avait écrit un article sur le sujet ici et ici.

Selon l’ARS PACA du 26 novembre 2019, « 110 personnes ont été diagnostiquées de la cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes. »

Depuis le Jeudi 22 novembre 2019, la présence supposée d'un parasite Cryptosporidiose dans l'alimentation d'eau provenant du Canal du Foulon occupe tous les acteurs de l'eau sur les 9 communes desservies par ce syndicat (Grasse, Valbonne SOPHIA ANTIPOLIS, Châteauneuf, Le Bar sur Loup, Le Rouret, Opio, Roquefort les Pins, Mouans-Sartoux et Gourdon) ainsi que des communes ayant des quartiers alimentés par ces communes (Tourrettes sur Loup, Villeneuve, Mougins). Il en a résulté des recommandations émises par l'ARS (Agence Régionale de Santé, seule autorité compétente en la matière avec la Sous-Préfecture de Grasse) sur la consommation de cette eau.
Suite à la découverte la semaine dernière de ce parasite au niveau du réservoir de la Sarrée au Bar-sur-Loup, les services d'HYDROPOLIS ont effectué le nettoyage de la station de relevage et du réservoir. La purge du réseau de la zone d'activités de la Sarrée s'achève le 06 décembre. Des prélèvements ont été effectués et les résultats nous parviendront semaine prochaine.
Nous vous rappelons que les autres résultats sur la commune du Bar-sur-Loup se sont avérés être négatifs.
Pour la commune de Valbonne, nous avons effectué une campagne similaire comme préconisé par l'ARS pour les secteurs lycée Simone Veil, Darbousson, Bruguet, rue Joseph Bermond (centre ancien), route du parc et route des dolines.
Les résultats nous sont parvenus. Ils sont tous négatifs.
Ces résultats ont été communiqués au Syndicat de production du FOULON et à l'ARS pour analyser les conséquences pour les usagers de ces communes.
En parallèle, notre plan de purge a été transmis au Syndicat de production du FOULON qui coordonne les opérations avec les autres délégataires sur les autres communes.
La date de levée de ces recommandations sera décidée par l'ARS, en fonction de ces résultats et les usagers seront prévenus par leur délégataires et communes. Mais toute notre équipe et les services concernés dans les collectivités impactées sont d'ores et déjà mobilisées sur ce sujet.
Nous rappelons les recommandations initiales de l'ARS, plus particulièrement pour les personnes immunodéprimées ou greffées, de continuer à :
* Consommer de l'eau embouteillée ou de faire bouillir l'eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l'utiliser pour la préparation des aliments ;

* Préparer les biberons avec de l'eau embouteillée ;

* Se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L'eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge...).

Commentaires
  • La phrase « La présence suposée d’un parasite dans l’alimentation en eau » a dû être apprécié par les 110 personnes malades ...
  • Il n’existe pas de ‘parasite Cryptosporidiose’, Cryptosporidiose est le nom de la maladie liée à Cryptosporidium
  • Les résultats négatifs ne signifient pas qu’il n’y pas de contamination par Cryptosporidium, il y a sans doute des biofilms tenaces de Cryptosporidium bien décrits dans la littérature scientifique …

vendredi 6 décembre 2019

Suède : Une boisson non pasteurisée à base d’épinards liée à une augmentation du nombre de cas à Cryptosporidium


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Pas de nouvelles de l’épidémie à Cryptosporidium dans le sud de la France depuis le 29 novembre, espérons que tout se passe bien, pas de nouvelles, bonnes nouvelles, mais en attendant d’en avoir, voici un article à propos d’une boisson non pasteurisée à base d’épinards liée à une augmentation du nombre de cas à Cryptosporidium, source article de Joe Whitworth paru le 6 décembre 2019 dans Food Safety News.

Les autorités suédoises enquêtent sur une augmentation récente du nombre de cas de cryptosporidiose.

Folkhälsomyndigheten (Agence suédoise de la santé publique) a associé certaines maladies à une marque de boisson aux fruits et légumes fraîchement pressés et non pasteurisée. Les investigations indiquent que les épinards présents dans la boisson livrée en octobre sont la source de l'infection, mais que l'épinard est un produit frais, la boisson contaminée n'est plus en rayon.

Au cours de l'automne, et particulièrement en novembre, la cryptosporidiose a augmenté. En octobre et novembre, plus de 300 cas infectés en Suède ont été signalés, contre environ 20 à 70 infections en novembre au cours des années précédentes.

Environ la moitié des 21 régions du pays ont des cas de tous âges, mais ce sont principalement les adultes qui ont été touchés. Une augmentation a été notée pour la première fois à Stockholm.

Eau potable exclue
Elsie Ydring, épidémiologiste à Folkhälsomyndigheten, a déclaré qu'une investigation plus approfondie sur l'origine de l'épinard était en cours.

« C’est considéré comme une épidémie nationale avec des cas de différentes régions au cours de la même période et les régions ont des sources d’eau potable différentes. La Suède compte 21 régions et la majorité des cas d'octobre à novembre ont été signalés à Stockholm, dans le Östergötland, dans le Västra Götaland, à Halland, à Jönköping et à Dalarna. »

Livsmedelsverket (agence alimentaire suédoise), Folkhälsomyndigheten et les agences de santé locales enquêtent sur l'épidémie pour expliquer cette augmentation.

Mats Lindblad, de Livsmedelsverket, n'a pas nommé le produit, mais a précisé qu'il était largement distribué dans les magasins du sud et du centre de la Suède.

« Le produit n'a pas été rappelé, car les lots en cause n'étaient pas sur le marché au moment où l'investigation épidémiologique a indiqué ce produit. Aucun produit n'a été testé dans les échantillons officiels, car les lots concernés ne sont pas disponibles », a-t-il déclaré à Food Safety News.

« Au moment où des cas liés à l’épidémie auraient probablement acheté le produit à la fin du mois d'octobre, la société a importé des épinards originaires de différents pays auprès d'un grossiste en Europe. La société a changé de grossiste à la fin du mois d'octobre, avant même que l'épidémie ne soit découverte, puis les épinards utilisés provenaient d'autres pays. »

Dans le cadre de l'investigation, les cas sont interrogés sur ce qu'ils ont mangé et bu avant de tomber malade. Des échantillons provenant de malades sont envoyés à Folkhälsomyndigheten pour analyse afin de déterminer le type de Cryptosporidium avec lequel ils sont infectés.

Sur les 140 échantillons analysés jusqu'à présent, 73 appartiennent au même sous-type de Cryptosporidium parvum. En plus de ce sous-type «A», un certain nombre de types différents ont été détectés, dont 35 cas avec le sous-type «B». Les deux sous-types A et B ont déjà été identifiés en Suède parmi des cas humains, mais ne sont pas les plus couramment rencontrés.

Certains cas d’infections liées à une boisson
Les 73 personnes du sous-type A sont tombées malades entre le 4 octobre et le 7 novembre. La plupart ont entre 20 et 50 ans et 53% sont des femmes.

Les cas ont été interrogés sur ce qu'ils ont mangé et bu avant de tomber malade. Les réponses des personnes du sous-type A ont été comparées à celles des personnes du sous-type B dans une étude de cas.

L'analyse montre qu'il était plus courant de consommer la boisson avec des épinards que dans le cas du sous-type A, comparativement à ceux du sous-type B. De telles boissons n'ont pas été traitées à la chaleur et peuvent contenir des micro-organismes dangereux.

Entre le 1er octobre et le 13 novembre, 35 cas du sous-type B. sont tombés malades. La majorité sont des adultes âgés de 30 à 60 ans et la plupart sont des femmes (63%). On ignore encore de quoi les personnes du sous-type B ont été infectées, mais l'investigation a révélé qu'il s'agissait d'une source différente de celle du sous-type A.

Lors d'une possible épidémie d'origine alimentaire en 2008, 21 personnes sont tombées malades et 16 ont reçu un diagnostic de cryptosporidiose. La source d'infection probable était du persil frais importé d'Italie. On a soupçonné que la salade à la roquette était la cause d'une autre épidémie au cours de la même année avec au moins 18 personnes malades.

Cryptosporidium hominis et Cryptosporidium parvum sont les types les plus couramment associés à une infection humaine. Une infection de personne à personne par contact direct et indirect peut survenir.

Cryptosporidium est un parasite unicellulaire qui, s’il est ingéré, peut provoquer une cryptosporidiose. Le symptôme principal est la diarrhée aqueuse, qui peut aller de légère à sévère. Elle s'accompagne souvent de douleurs à l'estomac, de nausées ou de vomissements, de fièvre et parfois de déshydratation et d'une perte de poids. Les symptômes apparaissent généralement deux à 10 jours après l'infection et durent une à deux semaines.

Complément du 16 décembre 2019Selon Folkhalsomyndigheten (Santé publique de Suède) du 12 décembre 2019, 
Depuis octobre, près de 400 cas de cryptosporidiose, infectés en Suède, ont été signalés. Le nombre de cas signalés par semaine a diminué au cours des dernières semaines, mais le nombre par semaine reste légèrement plus élevé par rapport à la même période l'an dernier.

vendredi 29 novembre 2019

110 personnes contaminées par Cryptosporidium dans les Alpes-Maritimes


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Nouveau communiqué de l’ARS PACA du 29 novembre 2019 à propos de « Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés dans l’ouest des Alpes-Maritimes. »

A noter que pour avoir accès à ce communiqué, il faut passer par Twitter ... ce doit être le progrès ...

Quelles sont les nouvelles informations à retenir ?
Les communes concernées par les mesures de précaution :Bar-sur-Loup, Mouans-Sartoux, Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon (le Pont du Loup), Grasse, Le Rouret, Opio, Valbonne, Villeneuve Loubet (le Val d’Azur).
  • 110 personnes ont été diagnostiquées de la cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes.
Tous les deux ou trois jours, le laboratoire Bioesterel adresse, à l’ARS Paca et Santé Publique France, les résultats positifs de cryptosporidiose. Ce qui explique l’évolution ponctuelle des cas.
Pour mémoire dans le précédent communiqué du 22 novembre, « Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés, depuis le 7 octobre, dans l’ouest des Alpes-Maritimes », il n’était pas fait état du nombre de personnes malades ou diagnostiquées …
  • La commune de Roquefort-les-Pins n’est plus concernée par les mesures de précaution : la population peut désormais boire l’eau du robinet normalement (à l’exception de quelques usagers, prévenus individuellement).
Véolia a effectué une purge du réseau et a dévié son circuit d’alimentation vers une autre source que le canal du Foulon. Après la purge, les prélèvements ont été analysés afin de lever la mesure.
  • Pour supprimer la contamination, des purges des réseaux et des contrôles complémentaires vont donc être effectués dans les autres communes.
Les recommandations d’usage pourront être levées lorsque : les contrôles sanitaires de l’eau réalisés après les purges seront conformes et que l’enquête épidémiologique aura montré une absence de nouveaux cas.
  • A ce jour, plus de 30 analyses d’eau ont été effectuées par l’ARS Paca : elles n’ont pas révélé de présence de Cryptosporidium.
Les mesures de précaution à respecter sont identiques à celles émises dans l’article précédent ici.

Complément du 1er décembre 2019Cryptosporidium (Suède, automne 2019)
L'épidémie de cryptosporidiose se poursuit, mais le nombre de cas signalés a ralenti. En octobre et novembre, plus de 300 cas de cryptosporidiose ont été rapportés en Suède.
A noter que les informations fournies par Folkhälsomyndigheten sont bien plus détaillées qu'en France ...

Complément du 6 décembre 2010


Dans un article, « Show me the science, Quand et comment utiliser un désinfectant pour les mains en ville ? », voici des recommandations du CDC :

Les désinfectants pour les mains à base d’alcool peuvent rapidement réduire le nombre de microbes sur les mains dans certaines situations, mais ils ne permettent pas d’éliminer tous les types de germes.

Pourquoi?
Le savon et l'eau sont plus efficaces que les désinfectants pour les mains pour éliminer certains types de germes, tels que Cryptosporidium, norovirus et Clostridium difficile. Bien que les désinfectants pour les mains à base d’alcool puissent inactiver très efficacement de nombreux types de microbes lorsqu’ils sont utilisés correctement, il est possible que les utilisateurs n’utilisent pas un volume de désinfectant assez important ou l’essuient avant qu’il ait séché.

Si vous ne disposez ni d’eau ni de savon, utilisez un désinfectant pour les mains à base d’alcool contenant au moins 60% d’alcool.
Pourquoi ?



De nombreuses études ont montré que les désinfectants avec une concentration en alcool comprise entre 60 et 95% sont plus efficaces pour tuer les germes que ceux avec une concentration en alcool inférieure ou les désinfectants pour les mains sans alcool. Les désinfectants pour les mains sans alcool à 60-95% 1) nz peuvent pas bien fonctionner contre de nombreux types de germes; et 2) réduisent simplement la croissance des germes plutôt que de les tuer sur le coup.

dimanche 24 novembre 2019

Plusieurs cas de cryptosporidiose identifiés dans les Alpes-Maritimes depuis le 7 octobre 2019


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Un communiqué de l’ARS PACA du 22 novembre fait le point sur la « Cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes ».

Il est fait état sans plus de précisions de Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés, depuis le 7 octobre, dans l’ouest des Alpes-Maritimes.
Il apparaît étonnant que depuis le 7 octobre, il n’y ait pas un recensement des personnes touchées ... 

On parle sur ce site de 38 personnes sont atteintes de cryptosporidiose dans le sud de la France et il est rapporté par Nice Matin, Ce vendredi après-midi, 92 cas de cryptosporidiose ont été enregistrés par l'ARS, et même selon France 3 régionsGrasse : après les nouvelles analyses de l'eau, les 92 cas de cryptosporidiose restent une énigme.

Je reproduis ci-dessous le communiqué de l'ARS précité en intégralité.
Qu’est-ce que la Cryptosporidiose ?La Cryptosporidiose est une infection du tube digestif due à un parasite appelé le « cryptosporidium ». Ce parasite est présent naturellement  dans l’environnement (les taux d’infection varient de 0,6 à 2 % dans les pays industrialisés). La contamination de l’homme se fait soit par contact direct avec un animal ou un humain porteur du parasite présent dans les selles, soit de façon indirecte par consommation d’eau ou d’aliments contaminés.
Quels sont les impacts sur la santé ?C’est une maladie généralement bénigne. Le symptôme principal de la maladie est une diarrhée, avec parfois vomissements, fortes douleurs abdominales, fatigue et légère fièvre. L’infection peut aussi être asymptomatique. La durée d’incubation est en moyenne d’une semaine (6 à 8 jours).
Pour une personne en bonne santé, l’évolution vers la guérison se fait spontanément  (parfois les symptômes peuvent durer quelques semaines), cependant l’infection peut être plus sévère chez une personne immunodéprimée, ce qui nécessite une prise en charge médicale.
A ce jour l’ARS n’a relevé aucun facteur d’aggravation ni aucune hospitalisation liée à cet épisode. Ce germe étant très transmissible, il est recommandé à toutes les personnes malades ou en contact avec des personnes malades d’appliquer les mesures d’hygiène les plus strictes (lavages des mains, utilisation de gel hydro-alcoolique).
Selon Nice Matin, « Les Grassois attendaient avec impatience les résultats de l'enquête de l'ARS dans l'affaire de « l'épidémie de cryptosporidiose », maladie transmise par un parasite et qui détraque violemment les intestins (« pire qu'une bonne tourista », décrivent les personnes touchées). »
Les nouvelles informations à retenirA ce jour :
  • le Var n’est pas concerné par les cas diagnostiqués de Cryptosporidiose ;
  • de nouveaux cas ont été portés à la connaissance de l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) depuis son dernier communiqué de presse du 15 novembre ;
  • une suspicion de contamination se porte sur le secteur de Grasse, alimenté en eau par le canal du Foulon (ouest des Alpes-Maritimes), qui aurait pu être contaminé suite à de fortes précipitations.
On peut aussi lire sur ce site, Vous habitez dans le département du Var (83) ? Attention : votre eau du robinet est contaminée par un parasite, le cryptosporidium.

C’est pourquoi, par mesure de précaution, il a été décidé de :
  • réaliser une purge de tous les réseaux d’eau concernés en période nocturne ;
  • modifier l’alimentation en eau pour les communes de Grasse, Châteauneuf de Grasse, Mouans-Sartoux, Opio, Roquefort-les-Pins, le Rouret et Valbonne pour diminuer au maximum les apports du canal du Foulon.

Selon l'ARS PACA, les communes concernées sont : Bar-sur-Loup, Mouans-Sartoux, Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon (Le Pont du Loup), Grasse, Le Rouet, Opionne et Villeneuve Loubet (le Val d'Azur)
Suite à la découverte de ces cas, l’ARS Paca a réalisé des analyses sur les différents captages et réseaux d’eau concernés. Aucune contamination bactérienne et parasitaire n’a été constatée. De son côté, le gestionnaire des réseaux d’eau de la ville de Grasse (Suez) a mené des investigations qui ont révélé une contamination en un seul et unique point du réseau, sur de l’eau ayant stagné dans une borne incendie.
C’est la raison pour laquelle de nouveaux prélèvements ont été réalisés. Les résultats d’analyse sont attendus dans les prochains jours.
Par ailleurs, l’ARS Paca suit avec attention les consultations pour gastro-entérite, à l’hôpital et en ville. Elle travaille également en lien avec les médecins et les pharmaciens du secteur. Des investigations sont également menées avec le réseau des vétérinaires sanitaires du secteur en lien avec les services de l’Etat. Toutes les personnes atteintes de cette pathologie ont été contactées par les équipes de la cellule régionale de Santé Publique France ou de l’ARS pour déterminer les origines possibles de la contamination.
Peut-on consommer l’eau du robinet ?L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et Santé publique France continuent d’investiguer sur les cas de cryptosporidiose, pour évaluer son évolution dans le temps et repérer d’éventuelles nouvelles personnes atteintes. Pendant le temps de cette enquête, par mesure de précaution, elle conseille à la population concernée, et plus particulièrement aux personnes immunodéprimées ou greffées, de :
  • consommer de l’eau embouteillée ou de faire bouillir l’eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l’utiliser pour la préparation des aliments ;
  • préparer les biberons avec de l’eau embouteillée ;
  • se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L’eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge…).
NB : Le dessin proposé est issu de Nice Matin.

Je reste septique sur l'efficacité de la solution hydro-alcoolique sur les mains. L'Anses conseille en hygiène domestique:
Recommandations aux consommateurs• Respecter les règles d’hygiène concernant notamment: le lavage soigneux des mains en sortant des toilettes, après avoir changé une couche et après contact avec des animaux et leurs déjections, et le lavage soigneux des ustensiles de cuisine et des plans de travail, en particulier avant de manipuler des aliments.• Laver soigneusement les aliments pouvant être souillés par des oocystes de Cryptosporidium: salades, radis, carottes, fraises, etc. Cuire les aliments si les conditions de lavage ne peuvent pas être appliquées par manque d’eau destinée à la consommation humaine. 
Autres recommandations importantes, notamment pour les personnes immunodéprimées et les jeunes enfants, et dans les pays à faible niveau d’hygiène: ne pas boire d’eau de surface non traitée ou d’eau provenant d’un puits ou d’une source non contrôlés ; éviter la consommation de jus de fruit frais non pasteurisés, de glace dont la provenance ou les modalités de préparations ne sont pas sûres, ou encore de coquillages crus, s’ils ne proviennent pas d’une zone d’élevage autorisée ou contrôlée. 
Éviter le contact avec des selles et avec des animaux infectés (visites de fermes, etc.).
Complément du 6 décembre 2010


Dans un article, « Show me the science, Quand et comment utiliser un désinfectant pour les mains en ville ? », voici des recommandations du CDC :

Les désinfectants pour les mains à base d’alcool peuvent rapidement réduire le nombre de microbes sur les mains dans certaines situations, mais ils ne permettent pas d’éliminer tous les types de germes.

Pourquoi?
Le savon et l'eau sont plus efficaces que les désinfectants pour les mains pour éliminer certains types de germes, tels que Cryptosporidium, norovirus et Clostridium difficile. Bien que les désinfectants pour les mains à base d’alcool puissent inactiver très efficacement de nombreux types de microbes lorsqu’ils sont utilisés correctement, il est possible que les utilisateurs n’utilisent pas un volume de désinfectant assez important ou l’essuient avant qu’il ait séché.

Si vous ne disposez ni d’eau ni de savon, utilisez un désinfectant pour les mains à base d’alcool contenant au moins 60% d’alcool.
Pourquoi ?
De nombreuses études ont montré que les désinfectants avec une concentration en alcool comprise entre 60 et 95% sont plus efficaces pour tuer les germes que ceux avec une concentration en alcool inférieure ou les désinfectants pour les mains sans alcool. Les désinfectants pour les mains sans alcool à 60-95% 1) nz peuvent pas bien fonctionner contre de nombreux types de germes; et 2) réduisent simplement la croissance des germes plutôt que de les tuer sur le coup.