Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Suite
aux précédents articles parus sur le blog (1
et 2),
le site Internet de 20
minutes du 11 décembre 2019 et un communiqué
de l’ARS (proposé par le site de la société Hydropolis) du
10 décembre rapportent les faits suivants :
Une épidémie de cryptosporidiose touche les Alpes-Maritimes depuis la mi-novembre, avec 149 cas confirmés au 10 décembre 2019.
Pour protéger les Azuréens de cette infection intestinale due à un parasite, la préfecture vient de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet ».
Le parasite a été identifié dans certains réservoirs et canalisations et un plan de purge a été lancé par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées.
Et même si « le nombre de nouveaux cas diminue du fait du respect des recommandations d’usage de l’eau », indique l’Agence régionale de santé, la source de cette infection due à un parasite n’est toujours pas endiguée.
La
préfecture des Alpes-Maritimes a donc décidé de prendre un arrêté
« réglementant la consommation de l’eau du robinet »
dans onze communes du département (Grasse, Bar-sur-Loup,
Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon, Mouans-Sartoux, Mougins,
Roquefort-les-Pins, Le Rouret, Tourrette-sur-Loup, Valbonne et
Villeneuve-Loubet), a-t-elle annoncé.
L’arrêté
« interdit d’utiliser l’eau délivrée par les réseaux
présentant un risque de contamination par le parasite du genre
cryptosporidium sans ébullition préalable de deux minutes pour la
consommation humaine et pour l’hygiène bucco-dentaire ».
« Les
services de l’Etat recommandent également « de n’utiliser que
de l’eau en bouteille pour la préparation des biberons et
l’alimentation des personnes immunodéprimées ».
Cela
étant, on apprend aussi par un communiqué
de la municipalité de Grasse du 29 novembre 2019,
Les élus du Conseil Municipal conviés jeudi 28 novembre à 17h pour un point d’étape ont pu comprendre que les décisions sont prises par l’ARS en pleine responsabilité à la lumière de 2 critères (la courbe épidémiologique et les analyses quotidiennes de l’eau). Les délais entre les prélèvements et les résultats prennent en moyenne une dizaine de jours – ce qui explique un décalage dans la communication et une prudence dans l’annonce des résultats.
Ainsi, ce qui peut s’apparenter à un manque de transparence n’est autre que l’analyse scientifique et responsable de l’ARS.
...le Centre Hospitalier de Grasse rapporte 18 cas enregistrés dont 6 hospitalisations depuis le début de l’épisode.
Il
n’y a, bien entendu, pas un manque de transparence, mais dès lors,
comment se fait-il que l’on est accès au communiqué de l’ARS du
10 décembre sur le site de la société Hydropolis, et non pas sur
site de l’ARS PACA ?
Le 12 décembre 2019, à l'heure où j'écris ces lignes, toujours de communiqué mis à jour par l'ARS ...
Le 12 décembre 2019, à l'heure où j'écris ces lignes, toujours de communiqué mis à jour par l'ARS ...
Un
plan de purge établi par les gestionnaires de l’eau sur les
communes concernées a démarré. À Grasse, « les
équipes régionales de Suez
avec un important renfort national sont fortement mobilisées sur le
terrain chaque jour pour respecter la programmation et achever le
nettoyage des réseaux le 20 décembre »,
indique la municipalité.
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