jeudi 12 décembre 2019

Epidémie de cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes : 149 cas confirmés au 10 décembre 2019


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Suite aux précédents articles parus sur le blog (1 et 2), le site Internet de 20 minutes du 11 décembre 2019 et un communiqué de l’ARS (proposé par le site de la société Hydropolis) du 10 décembre rapportent les faits suivants :
Une épidémie de cryptosporidiose touche les Alpes-Maritimes depuis la mi-novembre, avec 149 cas confirmés au 10 décembre 2019.
Pour protéger les Azuréens de cette infection intestinale due à un parasite, la préfecture vient de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet ».
Le parasite a été identifié dans certains réservoirs et canalisations et un plan de purge a été lancé par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées.
Et même si « le nombre de nouveaux cas diminue du fait du respect des recommandations d’usage de l’eau », indique l’Agence régionale de santé, la source de cette infection due à un parasite n’est toujours pas endiguée.

La préfecture des Alpes-Maritimes a donc décidé de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet » dans onze communes du département (Grasse, Bar-sur-Loup, Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon, Mouans-Sartoux, Mougins, Roquefort-les-Pins, Le Rouret, Tourrette-sur-Loup, Valbonne et Villeneuve-Loubet), a-t-elle annoncé.

L’arrêté « interdit d’utiliser l’eau délivrée par les réseaux présentant un risque de contamination par le parasite du genre cryptosporidium sans ébullition préalable de deux minutes pour la consommation humaine et pour l’hygiène bucco-dentaire ».

« Les services de l’Etat recommandent également « de n’utiliser que de l’eau en bouteille pour la préparation des biberons et l’alimentation des personnes immunodéprimées ».

Les élus du Conseil Municipal conviés jeudi 28 novembre à 17h pour un point d’étape ont pu comprendre que les décisions sont prises par l’ARS en pleine responsabilité à la lumière de 2 critères (la courbe épidémiologique et les analyses quotidiennes de l’eau). Les délais entre les prélèvements et les résultats prennent en moyenne une dizaine de jours – ce qui explique un décalage dans la communication et une prudence dans l’annonce des résultats.
Ainsi, ce qui peut s’apparenter à un manque de transparence n’est autre que l’analyse scientifique et responsable de l’ARS. 
...le Centre Hospitalier de Grasse rapporte 18 cas enregistrés dont 6 hospitalisations depuis le début de l’épisode.

Il n’y a, bien entendu, pas un manque de transparence, mais dès lors, comment se fait-il que l’on est accès au communiqué de l’ARS du 10 décembre sur le site de la société Hydropolis, et non pas sur site de l’ARS PACA ?

Le 12 décembre 2019, à l'heure où j'écris ces lignes, toujours de communiqué mis à jour par l'ARS ...

Un plan de purge établi par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées a démarré. À Grasse, « les équipes régionales de Suez avec un important renfort national sont fortement mobilisées sur le terrain chaque jour pour respecter la programmation et achever le nettoyage des réseaux le 20 décembre », indique la municipalité.

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