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lundi 20 novembre 2023

Restauration collective et contrôles sanitaires dans le Var

«Restauration collective dans les Ehpads: comment sont effectués les contrôles des agents de la répression des fraudes ?», source Monaco Matin.

Chaque année, la restauration collective dans les établissements varois accueillant des seniors fait l’objet de contrôles renforcés par les enquêteurs de la répression des fraudes.

Après le scandale des Ehpad maltraitants d’Orpea, les établissements accueillant des seniors sont dans le collimateur des agents de la DDPP, un service qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Il s’agit d’un simple contrôle de routine des cuisines de l’établissement – lors de leur précédent passage, en 2018, les enquêteurs n’avaient relevé qu’une anomalie, les joints du frigo à changer – mais la tension est palpable.

Légumerie, chambres froides pour la viande et les produits laitiers, fourneaux, hottes, etc. En deux heures de visite, le moindre détail est passé au crible: de l’affichage obligatoire, sur les murs, de la date de nettoyage des sols jusqu’au local à balai, sans oublier les "plats témoins", les repas des 55 personnes âgées qui vivent en habitations indépendantes dans la résidence, conservés dans des sachets en plastique de 100 grammes, pendant sept jours. «La réglementation dit 80 grammes, on préconise 100 gr pour que les laboratoires de la DGCCRF puissent faire deux contrôles en cas de recherche d’intoxication alimentaire», conseille Bruno Andréo,chef technicien du pôle alimentation de la Direction départementale de protection des populations du Var (DDPP 83).

Évidemment, l’établissement, pourtant dans les clous, n’avait pas pensé à ce petit détail. Il se remettra en conformité après la visite de l’enquêteur. Même remise à niveau, sur l’obligation d’informer les résidents des allergènes. Là encore, un point de non-conformité mineur pour cet établissement dont les pratiques sont par ailleurs, jugées vertueuses.

Dans le Var, une centaine de contrôles sont réalisés chaque année par l’administration d’État, sur 295 établissements de restauration collective à caractère social relevant de publics sensibles et 73 cuisines centrales. 25% donnent lieu à des rappels de réglementation ; 5% font l’objet de mises en demeure pour des manquements plus substantiels, «systématiquement recontrôlés et jusqu’à ce jour recorrigés», précise Bruno Andréo.

Commentaire

Curiosité dans cet article avec le titre qui indique, «comment sont effectués les contrôles des agents de la répression des fraudes ?», alors qu’il s’agit agents dela DDPP. Visiblement, le journal, peu au fait des évolutions, semble confonre DDPP et DGCCRF en disant que la «DDPP, un service qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).»

Apparemment, l’obligation d’informer les résidents des allergènes serait un point de non-conformité mineur, Ah bon ?

En 2021, les Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIAC) ont concerné 7 296 personnes en restauration collective (66% de l’ensemble des TIAC). Source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives. Données de la déclaration obligatoire, 2021.

samedi 18 novembre 2023

Gard : Fermeture administrative d'un fast-food à Nîmes pour manquements aux règles d'hygiène susceptibles de présenter un danger immédiat pour la santé publique

L'intervention concertéer est due à la police du Gard et de la DDPP du Gard. 

Complément

samedi 14 octobre 2023

Un kebab fermé en urgence à Bonnétable (Sarthe)

«Une tête de chèvre dans un congélateur : un kebab «fermé en urgence» dans le nord de la Sarthe», source O.-F. du 13 octobre 2023.

La préfecture de la Sarthe a délivré un arrêté de fermeture administrative, à l’encontre d’une enseigne de restauration rapide, située à Bonnétable, dans le nord de la Sarthe. D’importants manquements aux règles d’hygiène ont été relevés par les services de l’État.

À Bonnétable, dans le nord de la Sarthe, Oh Délice du soleil, enseigne de restauration rapide située rue du Maréchal-Joffre, a été «fermée en urgence», annonce la préfecture, dans un communiqué paru ce vendredi 13 octobre 2023. La fermeture administrative a été décrétée le jeudi 12 octobre, à la suite du contrôle d’inspecteurs du service sécurité sanitaire des aliments de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

Les agents de l’État ont découvert dans un congélateur «douze pattes de veaux, trois pattes de caprins et une tête de chèvre, non dépouillées et souillées, stockées en l’état, en contact direct avec des denrées nues destinées à la consommation humaine». «L’origine de ces sous-produits non identifiés n’a pas pu être établie, mais il est clair que les animaux dont ils étaient issus ne peuvent avoir été mis à mort en abattoir, les différentes pièces découvertes étant toujours en peau», rapporte la préfecture.

Six mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende

L’établissement pourra rouvrir, sous réserve d’une mise en conformité générale de l’établissement avec la réglementation en vigueur : propreté, maintenance et rangement des locaux et des équipements, traçabilité et conditions de conservation des denrées, hygiène des manipulations…

La DDPP rappelle «que tous les ovins et les caprins, même ceux de compagnie ou d’écopâturage, doivent être identifiés par leur détenteur, et ne peuvent être abattus en dehors d’un abattoir, sauf si l’abattage est réalisé par la personne qui les a élevés et que la totalité des animaux abattus est réservée à la consommation familiale». Pour les bovins, un abattage en dehors d’un établissement agréé est interdit, précise la préfecture.

Le non-respect de cette réglementation est un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Commentaire

Pas d’information sur le compte Twitter du préfet de la Sarthe, ni sur la page Facebook du préfet du 72, étonnant, non ?
Pour la com, prendre exemple le préfet du Val d'Oise ...

vendredi 27 décembre 2019

Fréquence de contrôle d’un restaurant, une fois tous les dix ou quinze ans, ça se discute ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Dans un article du blog du 8 décembre 2019 publié sur les contrôles ‘renforcés’ dans le Val de Marne, il était confirmé que les restaurants étaient contrôlés tous les 15 ans … et selon ce site,
Un restaurant « est contrôlé en moyenne tous les quinze ans », s’inquiète la Cour des Comptes.


Désormais, il paraît que selon Le Messager du Pays de Gex du 27 décembre 2019, selon Catherine Mainguet: « Un restaurant peut vivre un certain temps sans avoir vu un contrôleur »
Sortie occasionnelle ou rendez-vous régulier, manger au restaurant demeure un moment de plaisir pour le ventre ! Mais comment savoir si les cuisines respectent les normes de propreté ? Réponse avec Catherine Mainguet, directrice adjointe de la direction départementale des populations.

Qui est habilité à contrôler les restaurants ?
Il faut d’abord savoir que la DDPP est une direction interministérielle (économie et agriculture). Les agents du ministère de l’économie peuvent vérifier la sécurité sanitaire des aliments mais aussi ce qu’on appelle la loyauté, c’est-à-dire que le consommateur n’est pas trompé par ce qui est affiché sur la carte par exemple. Ces agents peuvent procéder à des contrôles en matière de sécurité sanitaire des aliments. Mais tout cela, c’est surtout le coeur de métier des agents du ministère de l’agriculture qu’on appelait avant service vétérinaire.

Si j’ouvre un restaurant demain, quand serai-je contrôlée ?
La fréquence de contrôle imposée est 10 % par an. Donc un établissement peut être vu une fois tous les dix ans. Et il faut que nous ayons connaissance de l’activité de l’établissement. A l’ouverture ou à la reprise d’un établissement, le gérant doit se faire connaître auprès de nos services.

Donc, si, sur dix ans, un restaurant change plusieurs fois de propriétaire, il est fort possible que certains d’eux ne soient jamais contrôlés ?
Tout à fait. Tout du moins, pas contrôlé par nos agents. Un restaurant peut très bien vivre un certain nombre d’années sans avoir vu un contrôleur de la DDPP. En revanche, le gérant a une obligation d’autocontrôle. Il doit se tourner vers des prestataires externes. Et nous, le jour où on contrôle, on vérifie qu’il est bien en règles avec ces obligations. Mais ce n’est pas la DDPP DDPP qui conditionne l’ouverture d’un restaurant.

Comment sélectionnez-vous les restaurants que vous allez contrôler ?
On va se tourner vers les nouveaux (s’ils se sont déclarés auprès de nous. S’ils ne le font pas, on apprend souvent leur existence par des signalements de clients), vers ceux qu’on n’a pas vus depuis un certain temps, ceux qui sont signalés par des clients, ou par l’agence régionale de santé (ARS). On peut aussi faire du ciblage conjoncturel : selon la période de l’année, on se tourne vers certaines zones plus fréquentées comme les stations en hiver, les alentours des festivals ou autres points touristiques en été…

Sur quels critères se base votre contrôle ?
Déjà, il existe une exigence de formation au travail de restauration commerciale et aux pratiques d’hygiène alimentaire pour au moins une des personnes qui travaillent dans l’établissement. On va aussi contrôler les produits utilisés, vérifier qu’ils ne sont pas périmés. On regarde que les cuisines sont nettoyées après chaque service, que les règles relatives aux autocontrôles sont respectés, que les denrées alimentaires servies ne présentent aucun risque pour le client. On va vérifier les règles de conservations (bonne température, bien couverte, les règles relatives aux dates de péremption)…

Très bon article, sans citer une seule fois le dispositif Alim’confiance, que le monde entier nous envie, il fallait le faire …

Ainsi au moment d’écrire cet article il y a 15 648 restaurants contrôlés dans Alim'confiance et il me semble que la fréquence de contrôle de 10 % par an est très sous évaluée, ce qui revient à dire que les contrôles sont vraisemblablement réalisés ... une fois tous quinze ans ...