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dimanche 17 décembre 2023

Pas-de-Calais : Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé. Etonnant, non ?

Ce que rapportait l’ECDC en octobre 2023 à propos de «Foyers épidémiques à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab)», était donc vrai ?

«Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé», source La Voix du Nord du 16 décembre 2023.

Au moins une demi-douzaine de personnes assurent avoir subi une intoxication alimentaire après avoir mangé dans un kebab du centre-ville. Deux personnes ont été hospitalisées.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, « les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui ». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, «les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Au moins deux cas de salmonellose ont été confirmés. «Mon fils a eu jusqu’à 41 degrés de température, rage la maman d’Alexandre, un collégien de 13 ans. Il a mangé un tacos le 23 et le 24 novembre. Dès le lendemain, il a eu horriblement mal au ventre et aux jambes.» Le médecin de garde à Audresselles diagnostique une gastro intestinale avec déshydratation et prescrit des médicaments. «Mais ça ne s’est pas amélioré, poursuit la mère. Il hurlait à la mort». Après examen, des traces de la bactérie Salmonella sont détectées. Deux semaines après les faits, Alexandre peine encore à se nourrir et s’hydrater. Des examens complémentaires sont prévus.

La direction de la protection des populations saisie
Dans cette affaire, où aucune plainte n’a été déposée pour le moment, les récits se recroisent. Le fils de Christèle, lui aussi collégien à Saint-Martin, a «raté l’école pendant une semaine, précise sa mère. Il a dû faire des examens à Lille. Deux autres copains avec qui il a mangé au kebab ont aussi eu des symptômes de type diarrhée et fièvre».

Christèle a logiquement paniqué en voyant l’état physique de son fils se dégrader. «Les premières analyses ont confirmé qu’il n’y avait aucun souci viral mais c’était positif pour la recherche bactériologique.» En l’occurrence la salmonella. Pour elle comme pour les autres victimes, la chaîne du froid n’aurait pas été respectée. Plusieurs évoquent des merguez avariées. Des déclarations ont été faites à l’Agence régionale de santé et la direction départementale de la protection des populations a relevé des manquements à l’hygiène au sein de l’établissement.

Pour la propriétaire du kebab, «ce ne sont que des mensonges»
Ce vendredi matin, dans son kebab géré depuis cinq années, Gullu Atacan, la gérante, est ferme : «Tout ce que disent ces gens n’est que mensonge.» Particulièrement remontée après les dizaines de commentaires sur les réseaux sociaux épinglant son établissement, la commerçante montre son étal de viande : «Tout est propre, on respecte tout.» Son cuisinier parle d’une cabale raciste et de jalousie à l’encontre du kebab. «Ces personnes veulent qu’on arrête de travailler parce que l’on fonctionne bien. Il n’y a jamais eu une personne qui est tombée malade et là autant d’un coup ? S’il y avait eu 15 enfants malades la justice ne nous lâcherait pas. La DDPP (direction départementale de protection des populations, NDLR) est passée mercredi dernier, des relevés ont été faits. Tout a été contrôlé, la viande, les frigos, les congélateurs.» Depuis la publication sur les réseaux sociaux incriminant l’établissement, la gérante assure que quelques clients ont déserté les lieux. Elle évoque aussi une plainte qu’elle aurait déposée à la suite des allégations sur les réseaux sociaux. Une information que ne confirme pas la compagnie de gendarmerie de Calais-Boulogne qui n’a été saisie d’aucune plainte pour ce dossier.

Une mise à demeure du kebab et une procédure pénale
Sollicitée, la préfecture indique qu’une inspection a été menée dans le restaurant Istanbul Kebab par les agents de la direction départementale de la protection des populations. D’après les gérants, l’inspection aurait eu lieu mercredi 6 décembre. «Cette dernière a révélé certains manquements à l’hygiène, explique le service communication de la préfecture. Ces constats ont amené la rédaction d’une mesure administrative de mise en demeure afin que le restaurant réalise les mesures correctives permettant de remédier aux non conformités constatées par les services d’inspection.» Parallèlement à cela, une procédure pénale visant les infractions relevées lors du contrôle a été initiée auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.

Commentaire
Et elle est où l’ARS du Hauts-de-France ?
Peut-on dire qu'il n'y aucunne information à ce sujet en France vis-à-vis de la présence de Salmonella dans la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab) ?
Oui, on peut le dire, contrairement à ce que fait la Food Standards Agency en Angleterre.

On lira aussi cet article pour s’enconvaincre, «Alerte à la salmonelle dans la viande de kebab : 110 cas en France ces six dernières années», source France info du 31 mars 2023.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (EDCD) recense 210 cas de contaminations à Salmonella Virchow ST16, dont une partie a conduit à une hospitalisation. La France est le pays le plus concerné.

samedi 28 octobre 2023

Rhône : Fermeture administrative d'un restaurant de type kebab pour manque d'hygiène à Villeurbanne

Doit-on être surpris ?

«Villeurbanne : le restaurant Broche & Kebab fermé pour manque d’hygiène», source Le Progès du 27 octobre 2023.

Le restaurant turc Broche & Kebab, installé sur le cours Emile-Zola à Villeurbanne a été obligé de fermer ses portes ce vendredi 27 octobre. Après trois contrôles sanitaires et une mise en demeure non respectée, la préfecture du Rhône a pris un arrêté pour fermer le commerce.

En un mois et demi, le restaurant Broche & Kebab, aussi appelé B & K, a fait l’objet de trois contrôles sanitaires réalisés par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). À l’issue de la première visite effectuée le 12 septembre, il a été mis en demeure.

À nouveau contrôlé les 25 septembre et 26 octobre, le restaurant turc situé à hauteur du métro Flachet, n’avait pas réalisé les mesures demandées. Résultat : ce 27 octobre, la préfecture a pris un arrêté pour le fermer administrativement.

Le «hachage de viande» se faisait dans un local non adapté

Parmi les «manquements graves aux règles d’hygiène» relevés par la DDPP, on note l’absence «d’entretien des locaux et du matériel» et «de dispositif hygiénique de lavage de mains dans les zones de manipulation de denrées et dans les toilettes». On apprend aussi que «le hachage de viande» se faisait «dans un local non adapté, sans procédure, sans traçabilité et sans analyse microbiologique».

Le restaurant doit «installer des dispositifs permettant au personnel de se laver les mains»

La DDPP reproche également au B & K l’«absence de containers à déchets» réglementaires, le «défaut de réalisation d’autocontrôle sur les préparations» et «l‘absence de conservation des éléments de traçabilité des denrées déconditionnées».

Pour obtenir l’autorisation de rouvrir son établissement installé au 263 cours Emile-Zola depuis 2018, le gérant devra réaliser diverses mesures.

À savoir, nettoyer et désinfecter les zones où les denrées sont manipulées, «installer des dispositifs permettant au personnel de se laver les mains», «mettre en place un suivi microbiologique des préparations» et «un système de conservation des éléments de traçabilité des denrées». Et enfin, «mettre en conformité le local de préparation».

Commentaire

Trois contrôles pour aucune amélioration, la DDPP est trop bonne ...
La préfecture du Rhône a un compte Twitter mais pas pour ce type d'action, étonnant, non ?
Dans le Val d’Oise, ce restaurant aurait été fermé dès la première inspection ! 

vendredi 27 octobre 2023

Foyer épidémique à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab)

«Foyer épidémique dans plusieurs pays à Salmonella Enteritidis dans de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet», source EFSA du 26 octobre 2023.

Entre janvier et octobre 2023, 14 pays de l'UE et de l’EEE, le Royaume-Uni et les États-Unis ont signalé 335 cas liés à ce foyer épidémique.

D'après lévaluation rapide du foyer épidémique menée par l'EFSA et l'ECDC, de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab) constituent la source probable de ce foyer épidémique qui touche plusieurs pays et qui est causé par trois types de Salmonella Enteritidis.

Des bactéries semblables à celles qui ont causé le foyer épidémique ont été détectées dans des échantillons de viande de poulet et de kebab de poulet. Alors que les données de traçabilité des aliments pointent vers des producteurs situés en Pologne (7 producteurs) et en Autriche (1 producteur), aucune preuve microbiologique d'une contamination dans leurs installations n'a été identifiée.

Les scientifiques s'attendent à ce que de nouveaux cas surviennent dans ce foyer qui touche plusieurs pays car la source n'a pas encore été identifiée. Les experts de l'EFSA et de l'ECDC recommandent de poursuivre les investigations afin d'identifier les endroits de la chaîne de production de viande de poulet où la contamination a pu se produire.

Source Three clusters of Salmonella Enteritidis ST11 infections linked to chicken meat and chicken meat products.

L’article de Joe Whitworth du 27 octobre 2023 dans Food Safety News rapporte,

De janvier à octobre 2023, 335 cas de Salmonella Enteritidis de type séquence (ST) 11 confirmés en laboratoire, appartenant à trois groupes, ont été signalés dans 14 pays de l'UE, au Royaume-Uni et aux États-Unis, touchant tous les groupes d'âge. Neuf cas dans trois pays ont été hospitalisés et une personne est décédée en Autriche.

Le dernier nombre de patients représente une augmentation par rapport aux 130 cas dans 11 pays révélés en août lorsqu'une analyse de l'ECDC s'est concentrée sur deux sous-groupes de Salmonella Enteritidis de type 11.

Le blog signalait dès le 2 avril 2023 que La viande de kebab contenant de la viande de poulet est-elle dans le collimateur de l'ECDC ?


Détails de l'épidémie
Le premier cluster compte 66 patients répartis dans neuf pays de l’UE et au Royaume-Uni. Les patients sont âgés de moins de 1 à 84 ans, les hommes étant plus touchés que les femmes. Le Royaume-Uni compte le plus de cas dans ce groupe, avec 21, suivi de la France avec 19. Une personne en Autriche est décédée, trois en Pologne et cinq en Allemagne ont été hospitalisées. Le dernier cas s’est produit au Royaume-Uni en octobre 2023.

Le cluster 2 compte 192 cas dans 12 pays de l’UE et au Royaume-Uni. Une femme était malade aux États-Unis et avait voyagé en Espagne en juin 2023, où l’infection s’est probablement produite. La tranche d’âge des patients dans l’UE allait de moins de 1 à 98 ans. Une personne en Italie a été hospitalisée. Le Royaume-Uni compte le plus grand nombre d'infections, avec 83, suivi de la France avec 60.

Le cluster 3 compte 77 patients dans huit pays de l’UE et au Royaume-Uni. Quatre cas en Pologne se sont produits avant 2023 et ont été détectés lors d'un projet de recherche. Dans ce groupe, l'âge variait de 2 à 83 ans et plus d'hommes étaient malades que de femmes. La France compte le plus de cas avec 33 tandis que le Royaume-Uni en compte 27.

Les pays concernés comprennent l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Slovénie et la Suède.

La plupart des cas interrogés ont signalé une consommation de viande de poulet, y compris des brochettes. Trois brochettes contaminées par Salmonella se partageaient plusieurs entreprises alimentaires polonaises.

L'analyse des cas groupés (clusters) des séquences a révélé la présence d'isolats humains en 2022 et 2023 pour le groupe 1, de 2012 à 2023 pour le groupe 2 et de 2014 à 2023 pour le groupe 3 dans plusieurs pays européens, indiquant une circulation prolongée et endémique des souches.

Les contrôles officiels ont également révélé la présence d'autres types de Salmonella, notamment Infantis, Kottbus, Virchow et Rauform.

Bien que la contamination ait pu se produire au niveau du restaurant dans un cas, pour d’autres produits, elle s’est probablement produite avant qu’ils ne quittent leurs sites de production ou de transformation ou au niveau de l’élevage de poulets de chair.

«Des enquêtes supplémentaires sont nécessaires pour identifier la cause profonde de la contamination et la source des infections, ce qui est crucial pour la mise en œuvre rapide de mesures de contrôle et de mesures correctives efficaces et ciblées. Comme les sources n’ont pas été identifiées, de nouveaux cas surviendront probablement dans cette épidémie prolongée dans plusieurs pays , ont déclaré l’ECDC et l’EFSA.

lundi 16 octobre 2023

Mayenne : Femeture administrative d’un kebab à Laval pour cause sanitaire

«Laval. Une fermeture administrative pour un restaurant kebab, près de la gare », source MaVille par Ouest-France du 10 octobre 2023.

Le kebab La Belle étoile, avenue Robert-Buron à Laval (Mayenne), n’accueille plus de client, jusqu’à nouvel ordre. Une fermeture administrative a été décidée par la préfecture de la Mayenne.

Les services de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de la Mayenne a opéré un contrôle, ce mardi 10 octobre 2023, au matin, dans le kebab La Belle étoile, situé avenue Robert-Buron, à Laval (en Mayenne). La préfecture a décrété la fermeture de l’établissement, «pour cause sanitaire», peut-on lire, sur sa devanture.

Une réouverture pourra être envisagée «après réalisation des actions correctives demandées», précise l’annonce.

Pas de lien avec le dossier de trafic de stupéfiants

La procureure de la république précise toutefois que cette fermeture n’a «toutefois pas de lien avec le dossier de trafic de stupéfiants qui est désormais clôturé et en attente d’être jugé».

Commentaire
Comme le rapporte Lyon Mag dans une autre histoire, «une bagarre éclate entre clients dans un kebab, elle mord sa rivale …, L'abus de kebab est mauvais pour la santé.»
Cela étant, pas d’information ou de communication de la part de la préfète de la Mayenne sur son compte Twitter ...

samedi 14 octobre 2023

Un kebab fermé en urgence à Bonnétable (Sarthe)

«Une tête de chèvre dans un congélateur : un kebab «fermé en urgence» dans le nord de la Sarthe», source O.-F. du 13 octobre 2023.

La préfecture de la Sarthe a délivré un arrêté de fermeture administrative, à l’encontre d’une enseigne de restauration rapide, située à Bonnétable, dans le nord de la Sarthe. D’importants manquements aux règles d’hygiène ont été relevés par les services de l’État.

À Bonnétable, dans le nord de la Sarthe, Oh Délice du soleil, enseigne de restauration rapide située rue du Maréchal-Joffre, a été «fermée en urgence», annonce la préfecture, dans un communiqué paru ce vendredi 13 octobre 2023. La fermeture administrative a été décrétée le jeudi 12 octobre, à la suite du contrôle d’inspecteurs du service sécurité sanitaire des aliments de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

Les agents de l’État ont découvert dans un congélateur «douze pattes de veaux, trois pattes de caprins et une tête de chèvre, non dépouillées et souillées, stockées en l’état, en contact direct avec des denrées nues destinées à la consommation humaine». «L’origine de ces sous-produits non identifiés n’a pas pu être établie, mais il est clair que les animaux dont ils étaient issus ne peuvent avoir été mis à mort en abattoir, les différentes pièces découvertes étant toujours en peau», rapporte la préfecture.

Six mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende

L’établissement pourra rouvrir, sous réserve d’une mise en conformité générale de l’établissement avec la réglementation en vigueur : propreté, maintenance et rangement des locaux et des équipements, traçabilité et conditions de conservation des denrées, hygiène des manipulations…

La DDPP rappelle «que tous les ovins et les caprins, même ceux de compagnie ou d’écopâturage, doivent être identifiés par leur détenteur, et ne peuvent être abattus en dehors d’un abattoir, sauf si l’abattage est réalisé par la personne qui les a élevés et que la totalité des animaux abattus est réservée à la consommation familiale». Pour les bovins, un abattage en dehors d’un établissement agréé est interdit, précise la préfecture.

Le non-respect de cette réglementation est un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Commentaire

Pas d’information sur le compte Twitter du préfet de la Sarthe, ni sur la page Facebook du préfet du 72, étonnant, non ?
Pour la com, prendre exemple le préfet du Val d'Oise ...

mercredi 13 septembre 2023

Devinez ce qu'il y a dans de la viande de type kebab de Pologne ?

Joe Whitworth de Food Safety News nous dit, en référence à des soucis de sécurité des aliments en Europe, qu’il semble que Salmonella n’est pas le seul problème de la viande de kebab polonaise ...

Le titre de cet article polonias est tout un programme, «Do You Know What You Eat? Kebab Adulteration in Poland» ou Savez-vous ce que vous mangez ? Falsification de la viande de kebab en Pologne.

Résumé de l'article
Ces dernières années, l'intérêt des consommateurs pour l'authenticité de la viande s'est accru. Les allégations frauduleuses sont plus susceptibles de concerner l'origine de la viande, la substitution de la viande, le traitement de transformation de la viande et l'ajout d'ingrédients non carnés. Cette étude se concentre sur la substitution des espèces de viande dans les ventes d'aliments transformés de type kebab en Pologne. La popularité croissante des aliments de type kebab et le nombre limité d’inspections officielles de ce type d’aliments rendent ce sujet intéressant. Dans cette étude, les résultats révèlent que 60% des aliments analysés contiennent un ingrédient non déclaré ou la substitution d'un ingrédient coûteux par une option moins chère.

Dans la dernière phrase de l’article, il est rapporté,

Nous pouvons également considérer les viandes d’autres espèces animales qui pourraient être utilisées comme substituts bon marché, comme la viande de cheval, et la viande d’animaux entrés en production par non-respect de la conformité avec la réglementation en matière de sécurité des aliments, comme les rongeurs ou les insectes.

NB : L'article est disponible en intégralité.

dimanche 2 avril 2023

La viande de kebab contenant de la viande de poulet est-elle dans le collimateur de l'ECDC ?

Ce n’est pas pour parler nutrition, provenant de la junk food ou des fast food, que le Centre européen des maladies infectieuses (ECDC) intervient mais pour informer d’une maladie infectieuse d’origine alimentaires, la salmonellose, liée à des produits de kebab contenant de la viande de poulet.

Après un article récent du blog, voici un complément d’information.
Pour répondre à la question posée en  titre, on pourrait croire que c'est le cas, si on lit les deux tweets diffusés par l'ECDC dont je vous propose une traduction ci-dessous.

Les données disponibles ont montré que les produits de viande de kebab contenant de la viande de poulet contaminée sont les vecteurs probables d'infections et que le clone a circulé dans la chaîne de production de viande de volaille de l'UE au moins en France, en Allemagne, en Irlande et aux Pays-Bas.

De nouvelles infections sont susceptibles de se produire dans l'UE et l’EEE, quel que soit le groupe d'âge, jusqu'à ce que des investigations supplémentaires soient menées pour identifier la ou les sources et les points de contamination tout au long de la chaîne de production de viande de poulet, y compris les chaînes de production primaire en amont.  

A suivre, en souhaitant quelques informations de nos autorités saniataires, sait-on jamais ? 

vendredi 31 mars 2023

Épidémie en Europe à Salmonella Virchow liée à des restaurants servant de la viande de type kebab. La France rapporte le plus de cas

«
Épidémie à Salmonella Virchow liée à des restaurants servant de la viande de type kebab», source ECDC du 30 mars 2023.

Depuis juin 2017, une épidémie transfrontalière persistante à Salmonella Virchow ST16 sévit dans cinq pays de l'Union européenne et de l’Espace économique européen (UE/EEE), au Royaume-Uni et aux États-Unis, selon une évaluation rapide de l'épidémie publiée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La majorité des cas ont été liés à des restaurants locaux servant de la viande de type kebab.

Au total, 210 cas ont été signalés dans les pays suivants : Danemark (2), France (111), Allemagne (26), Irlande (4), Pays-Bas (34), Royaume-Uni (32) et États-Unis (1).
Les informations disponibles issues des entretiens de cas, des enquêtes de traçabilité et de l'analyse des clusters par séquençage du génome entier (WGS) ont montré que les produits de viande de type kebab contenant de la viande de poulet contaminée sont les vecteurs probables d'infections et que le clone a circulé dans la chaîne de production de viande de volaille de l'UE. du moins en France, Allemagne, Irlande et Pays-Bas. En l'absence de numéros de lot des produits de kebab contaminés et d'informations sur les analyses de Salmonella connexes, la ou les sources d’infection n'ont pas pu être établies.

Johanna Takkinen, experte principale de l'ECDC sur les maladies d'origine alimentaire et hydrique, a déclaré :

«L'ECDC encourage les pays à séquencer les isolats de S. Virchow à partir d'infections humaines acquises au niveau national et à interroger les cas d'infections à S. Virchow ST16. Les investigations devraient se concentrer sur la consommation de viande de volaille et de produits connexes et être menées en étroite collaboration avec les autorités de sécurité des aliments. L'ECDC peut aider les pays dans le séquençage des isolats.»

Parmi les cas interrogés (55), les taux d'hospitalisation variaient de 16,7% (2/12) au Royaume-Uni à 29,4% (5/17) et 38,5 % (10/26) en France et en Allemagne, respectivement. Aucun décès n'a été signalé. Le nombre de cas confirmés ne représente qu'une petite proportion de toutes les cas d’infection dans l'UE/EEE, en partie en raison des capacités de séquençage variables des pays.

De nouvelles infections sont susceptibles de se produire dans l'UE/EEE, quel que soit le groupe d'âge, jusqu'à ce que des investigations supplémentaires soient menées pour identifier la ou les sources et les points de contamination tout au long de la chaîne de production de viande de poulet, y compris les chaînes de production primaire en amont. Cela permettra de mettre en place des mesures de contrôle appropriées.
Dans le rapport final de l’ECDC, la viande type kebab devient de la viande poulet, Multi-country outbreak of
Salmonella Virchow ST16 infections linked to the consumption of meat products containing chicken meat.

Dans ce rapport, on apprend concernant la France,

La France a signalé 111 cas à Salmonella Virchow HC5_82819 (HC5_82819 est le cluster hiérarchique dans les isolats de l’épidémie) depuis juin 2017 avec une nette augmentation du nombre de cas en 2022. Le cas le plus récent a une date de prélèvement de février 2023. Les cas ont un âge médian de 22 ans (fourchette <1 à 80 ans), avec une répartition par sexe de 60 hommes et 51 femmes. L'épidémie française de 2022 est principalement liée aux restaurants locaux de type kebab d'une région française. Quarante-deux cas (81%) résidaient dans une seule région. En 2021, une épidémie causée par la même souche de S. Virchow s'est produite en France, qui était associée à un seul restaurant de kebab dans une autre région.

En France, les résultats des questionnaires issus des entretiens avec les patients recensent la consommation de kebab avec de la viande de poulet, dans les jours précédant la date d'apparition des symptômes, par 19 des 24 cas interrogés (79%), dont 14 (74%) ont cité le même restaurant kebab dans une région

Le 11 janvier 2023, la France a publié une notification 2023.0274 au RASFF de l’UE pour informer les autorités de sécurité des aliments des enquêtes alimentaires liées à un cluster génomique d'infections causées par Salmonella Virchow. Au 9 mars 2023, 18 suivis validés par la Commission européenne étaient partagés par les pays via la plateforme RASFF.

Investigations en France
Suite à l'enquête de santé publique et aux informations sur l'exposition alimentaire des cas français, l'autorité française de sécurité des aliments (DGAL et DGS) a informé le RASFF que trois restaurants, à savoir un restaurant français A, un restaurant français B et un restaurant français C (visité par les cas entre août et novembre 2022) avaient été approvisionnés en viandes pour kebab par trois fournisseurs allemands. Plus précisément, la société allemande A approvisionnait le restaurant français A via le grossiste français A (notification au RASFF 2023.0274) ; la société allemande B approvisionnait le restaurant français B via le grossiste français B et la société allemande C approvisionnait le restaurant français C via le grossiste français C (notification au RASFF 2023.0274).

Deux autres restaurants ont été visités par les cas, à savoir le restaurant français D et le restaurant français E. Le restaurant français D était approvisionné par le grossiste français D qui recevait le kebab congelé de la société allemande D et par le grossiste français G qui recevait le kebab congelé de la société allemande E via le grossiste français E. Le restaurant français E a été approvisionné par le grossiste français F qui a reçu le kebab de la société polonaise F (notification au RASFF 2023.0274).

Le 20 janvier 2023, l'autorité de sécurité des aliments en France a informé que des isolats de S. Virchow génétiquement apparentés à la souche représentative du cluster ont été identifiés en 2022 dans deux élevages français dans le cadre du programme national de contrôle de Salmonella pour l'espèce Gallus gallus. Les poulets de chair de ces deux élevages français, à savoir l'élevage français A et l'élevage français B, avaient été abattus dans l'abattoir belge A en mai-juillet 2022 et septembre 2022 (élevage A), et en janvier 2022 et août-octobre 2022 ( élevage B) (notification au RASFF 2023.0274).

Recommandations et options de réponse
L'ECDC encourage les pays à séquencer les isolats de S. Virchow à partir d'infections humaines acquises au niveau national et à interroger les cas d'infections à S. Virchow ST16, en se concentrant sur la consommation de diverses viandes de poulet/volailles et de produits connexes.

L'EFSA encourage les États membres à effectuer le séquençage des isolats alimentaires de S. Virchow ST16 liés au présent groupe soit sur le plan microbiologique (sérotype ou ST) soit sur le plan épidémiologique (par exemple, consommation déclarée de produits à base de viande, y compris de viande de poulet, par des cas humains). L'EFSA recommande également la soumission des données génomiques des isolats de S. Virchow ST16 provenant de tout type de denrées alimentaires, d'aliments pour animaux, d'animaux et d'environnement connexe au système One Health WGS de l'EFSA. La préparation des produits à base de viande de kebab doit être effectuée conformément aux instructions des fabricants.

Commentaire
La notification 2023.0274 a disparu des radars du RASFF.
On découvre cette épidémie en France liée à des restaurants kebabs, ce qui montre que chez certains des restaurants impliqués la cuisson de la viande ne détruit pas Salmonella, étonnant, non ?
«Pour vivre heureux, vivons cachés», on consent à nous donner des informations. 111 personnes ont été contaminées en France, et pas d'information. En effet, chez nous, nos autorités sanitaires toutes réunies se sont bien gardées de nous en informer.
Ça tombe bien, j’évite les restaurants kebab.

NB : Les photos sont des illustration sans aucun lien avec les informations publiées.

lundi 2 mai 2022

Angleterre: Il était une fois une inspection où l'on découvre l'une des pires infestations de cafards qu'ils aient jamais vues

Joe Whitworth publie régulièrement sur Twitter des posts sur des restaurants ou entreprise alimentaire où l’hygiène semble quasi inexistante. Dans l’un de ses messages, il relate un restaurant, «Le kebab de Swindon contraint de rester fermé suite à une infestation de cafards».

Un kebab et une pizzeria de Manchester Road resteront fermés après que des cafards «se sont rués dans les locaux sur le sol, les étagères et les zones de préparation des aliments».

Décrit par les agents de la santé environnementale du Swindon Borough Council comme l'une des pires infestations de cafards qu'ils aient jamais vues, Baban Restaurant and Takeaway a d'abord été visité par des agents jeudi dernier (21 avril) après avoir reçu une plainte concernant des rats et l'accumulation de déchets à l'arrière des locaux.

À leur arrivée, ils ont trouvé l'entreprise ouverte et servant de la nourriture, mais après une inspection de la cuisine, il y avait des signes évidents d'une infestation de cafards et les agents ont signifié un avis d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène fermant officiellement l'entreprise.

Lors d'une audience ce matin (28 avril), le tribunal de première instance de Swindon a entendu comment les agents du conseil ont découvert ce qui a été décrit comme des «conditions épouvantables» avec de la viande crue décongelant dans un évier à côté d'assiettes qui avaient été utilisées pour servir de la nourriture et des preuves que les employés avaient utilisé l'équipement évier pour se laver les mains au lieu du lavabo.

L'entreprise, dirigée par Jamal Majed, a également été décrite comme sale, les murs étaient gras et il y avait des débris de nourriture sur le sol et sous toutes les surfaces de travail.

L'accumulation générale de déchets dans les coins de la zone de préparation des aliments indiquait que le nettoyage n'avait pas lieu régulièrement.

Cependant, l'avocat Daryl Bigwood, représentant le Conseil, a décrit comment les agents ont trouvé bien pire en poursuivant leur inspection.

Dans une déclaration comme témoin présentée au tribunal, Carolyn Clinton, chef de l'équipe de conformité sanitaire au Conseil, a décrit comment elle a trouvé un grand nombre de blattes orientales vivants et morts sous les éviers à différentes étapes de leur cycle de vie.

Dans sa déclaration, Mme Clinton a déclaré: «Alors que je continuais à examiner les zones derrière les équipements, les étagères, les équipements de cuisine, j'ai découvert encore plus de blattes orientales. C’est généralement difficile de trouver des cafards pendant la journée.

«L'infestation était si étendue que les adultes et les nymphes se précipitaient dans les locaux sur le sol, les étagères et les zones de préparation des aliments.»

Mme Clinton a déclaré avoir trouvé d'autres blattes orientales à l'intérieur et au-dessus du congélateur, alors qu'ils ont même été découverts à l'intérieur de conteneurs à emporter, qui étaient prêts à être utilisés pour les clients.

Des cafards étaient également visibles sur les chaises et sous les tables du coin salon des clients ainsi que dans le bac de drainage du réfrigérateur du comptoir avant où des aliments prêts à consommer non couverts tels que de la laitue coupée, de l'oignon, du chou rouge, des citrons et des jalapenos étaient prêts à servir aux clients.

Des cafards vivants ont été retrouvés dans un grand sac ouvert de lentilles rouges séchées, qui se trouvaient sur un chariot à côté de la chaudière à eau chaude. En dessous, plus de 100 insectes morts et vivants ont été retrouvés. Il y avait tellement de cafards que les agents ont dû demander des sacs de preuves supplémentaires.

«L'infestation était la pire que j'aie jamais rencontrée en tant qu'agent de santé environnementale dans un local alimentaire ouvert, commercialisant et servant de la nourriture», a dit Mme Clinton dans sa déclaration.

«Les conditions étaient épouvantables et montraient un mépris total des règles d'hygiène et de la santé du public de Swindon.»

M. Majed a déclaré aux agents du conseil qu'il avait essayé de contrôler l'infestation avec un insecticide. Lors d'une visite de suivi plus tôt cette semaine, des agents du conseil ont trouvé des preuves qu'il avait tenté de bloquer les points d'entrée dans ses locaux et ont déclaré qu'il avait pris des dispositions pour qu'un contrôleur antiparasitaire se présente plus tard dans la soirée.

M. Majed, qui n'était pas présent à l'audience, n'a fourni aucune autre mise à jour au Conseil et les tentatives de le contacter ont été infructueuses.

Après avoir entendu les preuves, une ordonnance d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène a été émise par des magistrats permettant au Conseil de maintenir le restaurant fermé jusqu'à ce qu'il soit convaincu que la sécurité des clients peut être assurée. L'entreprise devra faire une demande écrite pour rouvrir.

M. Majed a été condamné à payer les frais du Conseil de 2 053 £.

Damon Green, responsable de la protection publique du Swindon Borough Council, a déclaré après l'audience: «Les conditions retrouvées dans ce restaurant étaient vraiment choquantes et le fait qu'il ait été décrit par nos agents comme la pire infestation qu'ils aient jamais vue montre l'ampleur du problème.»

«Les réglementations en matière d'hygiène alimentaire sont là pour une raison, pour protéger la santé du public. Je suis heureux que les magistrats aient convenu avec nous que cette entreprise devrait rester fermée jusqu'à ce que le propriétaire règle le problème et nous sommes convaincus qu'il n'y a plus de risque pour les membres du public.»

«Nous prenons l'hygiène alimentaire très au sérieux à Swindon et n'hésiterons pas à prendre des mesures si nous pensons qu'il existe un risque pour les résidents locaux.»

Commentaire
Heureusement les magistrats ont suivi les preuves fournies par les ervices d'hygiène ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

vendredi 14 janvier 2022

C'est une histoire d'allergie au lait et au kebab

Les problèmes d’allergie sont très sensibles outre Manche et en voici un nouvel exemple avec un avertissement d'allergie liée avec de la viande de kebab dans West Sussex, source West Sussex County Council.

Les plats à emporter locaux ont été étudiés par le West Sussex Trading Standards pour s'assurer que la viande de doner est décrite avec précision afin que les clients sachent ce qu'ils consomment.

Les agents ont acheté des brochettes d'agneau ou de doner kebab pour les tester dans des points de vente à emporter indépendants à Crawley, Bognor Regis, Haywards Heath, Horsham, Littlehampton et Worthing.

Les employés de 10 sur 14 points de vente alimentaires ont dit à tort à un client qui a indiqué qu'ils avaient une allergie au lait qu'ils seraient bien de consommer un doner d'agneau.

Plus tard, les kebabs ont été envoyées pour un examen formel et il a été découvert que tous contenaient des protéines de lait.

Les tests ont également révélé que 12 des 14 brochettes contenaient d'autres espèces de viande ainsi que de l'agneau, notamment du poulet, de la dinde, du bœuf et du veau.

Pour soutenir les entreprises locales, West Sussex Trading Standards conseille les magasins d'alimentation sur la façon d'améliorer l'étiquetage et les informations sur les allergies, et poursuit son enquête sur les plats à emporter incriminés pour établir plus de détails.

Trading Standards soutient également un projet majeur visant à garantir que les entreprises alimentaires connaissent leurs responsabilités en matière de lois sur les allergies.

La campagne Be Allergy Aware exhorte les entreprises du Royaume-Uni à «vérifier deux fois, ne jamais deviner» si les aliments qu'elles vendent contiennent des ingrédients pouvant être des allergènes et si leurs clients ont des allergies ou des intolérances alimentaires.

Richard Sargeant, responsable de l'équipe West Sussex Trading Standards, a dit: «Tous les établissements alimentaires, y compris les points de vente à emporter, ont la responsabilité de s'assurer que les ingrédients des plats ont été vérifiés et de mettre en œuvre des procédures de contrôle des allergènes. Ne pas le faire est imprudent et hautement irresponsable.»

«Nous contactons les entreprises alimentaires du West Sussex pour les informer des résultats de cette enquête et leur fournir des conseils sur les allergies et des descriptions des aliments.»

Duncan Crow, membre du Cabinet pour le soutien communautaire, les incendies et les secours, a déclaré: «Les normes commerciales ici dans le West Sussex réprimeront toujours les contrevenants qui induisent les clients en erreur.»

Les agents surveillent rigoureusement les points de vente à emporter pour détecter la fraude alimentaire et travaillent avec les entreprises pour s'assurer que les personnes savent pour quoi elles paient.»

Des conseils pour les entreprises alimentaires locales sont disponibles sur le site Internet de West Sussex Trading Standards.

Les mets servis dans les fast-foods (döner kebab, hot-dog, hambourger) contiennent souvent du lactose parce que c'est un moyen bon marché d'allonger la marchandise ! Il est malheureusement rarement utile de demander la composition au détenteur du stand, car souvent, il ne la connaît pas ou seulement partiellement parce qu'il reçoit ces produits tout prêts.

Merci à Joe Whitworth de m'avoir signalé cette information.

Aux lecteurs du blog
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mardi 20 octobre 2020

Grand-Bretagne : Un kebab très rapidement fermé pour cause d'infestation de cafards

« Un 
kebab de Derby doit rester fermé suite à une infestation de cafards », source News Derby.

Un kebab de Derby (Grand-Bretagne) a reçu l'ordre de rester fermé après que des agents de l'équipe de santé environnementale du conseil municipal de Derby ont découvert une infestation de cafards.

Les agents ont effectué une visite à Pear Tree Kebabs sur Pear Tree Road, Normanton, le mercredi 14 octobre. Le point de vente alimentaire, géré par M. Jaza Morawati, est une nouvelle entreprise alimentaire récemment enregistrée auprès du département. Le Conseil était en visite pour entreprendre une nouvelle inspection de l'hygiène alimentaire des locaux.
Lorsque les agents sont arrivés, la boutique était ouverte et servait au public. Il y avait des signes évidents d'infestation et les agents ont signifié un avis d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène fermant officiellement l'entreprise.

L’inspection a révélé que le point de vente de produits alimentaires avait «une infestation incontrôlée de cafards avec des cafards morts et vivants retrouvés dans les zones de préparation et de stockage des aliments, ainsi que dans les toilettes des clients».
Le propriétaire avait tenté de contrôler l'infestation en utilisant un insecticide en vente libre. Mais les cafards ont été retrouvés à différentes étapes de leur cycle de vie, indiquant qu'il ne s'agissait pas d'une infestation récente.

Le nettoyage était médiocre dans tout le bâtiment, ce qui fournissait une source de nourriture constante pour les insectes. Les agents ont trouvé de la saleté et des débris sous l'équipement, avec des preuves de leur présence sur les surfaces de préparation des aliments, y compris parmi les assiettes des clients et les emballages à emporter. Un cafard mort a été retrouvé sur une bouteille de sauce au citron, et des cafards vivants ont été vus grimper sur les murs au-dessus de l'évier de la cuisine et un autre rampant sur la plaque de cuisson portative de la cuisine.

À l’audience de ce matin, le tribunal a appris que l’équipement utilisé pour nettoyer les surfaces était sale et que le liquide de nettoyage chimique ne contenait aucune propriété antibactérienne pour tuer les agents pathogènes présents. Il a également été découvert que les travailleurs utilisaient de l'eau chaude savonneuse avec du liquide vaisselle pour nettoyer les surfaces de préparation des aliments.

Les propriétaires avaient également négligé de prendre des mesures préventives pour bloquer les points d'entrée retrouvés dans le magasin.

Une ordonnance d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène a été émise par Derby Magistrates le 19 octobre 2020 accordant au Conseil le pouvoir de maintenir le magasin fermé jusqu'à ce qu'il soit convaincu que la sécurité sanitaire des clients peut être assurée. L'entreprise devra faire une demande par écrit pour rouvrir.

M. Morawati a été condamné à payer les frais du Conseil de 1 170 £, dont 205 £ de frais de justice.

Les blattes peuvent vivre entre 100 et 200 jours. La période de gestation moyenne pour le cafard allemand est de 28 jours, après quoi 30 nymphes ou plus peuvent naître. Il faut 6 à 12 semaines pour que le cafard atteigne sa maturité.

Les blattes contaminent les surfaces avec des matières fécales et des aliments régurgités. Ils contaminent directement les aliments, les ustensiles, les équipements et les surfaces de préparation lorsqu'ils se déplacent des égouts/siphons de sol vers les locaux et sont donc impliqués dans la transmission d'agents pathogènes qui causent des intoxications alimentaires.

Commentaire
Ce qui est intéressant ici, c'est d'une part l'action et le jugement très rapide rendus et surtout la fermeture immédiate du kebab jusqu'à amélioration, s'il y a … instructif pour nos inspecteurs en France, y aurait-il eu le même résultat ?