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mardi 19 décembre 2023

Hérault : Deux nouvelles fermetures administratives de restaurants à Montpellier en raison d'un danger grave et immédiat pour la santé publique

Il ne perd pas de temps le nouveau préfet de l’Hérault ! 

 Ferrmeture de deux établissements à Montpellier : le «Grill house comédie» situé rue de Maguelone et le «Grill house» rue de l’herberie.

- denrées conservées à des températures non conformes : viandes crues à +13,3ºC au lieu de +4°C max
- méconnaissance des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication
- locaux et équipements sales
- absence de traçabilité

L’établissement présente un danger grave et immédiat pour la santé publique.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement respectera les normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Ptin j’ai un pote qui y mangé parfois en fin de soirée, il vomissait un coup sur deux, mais savait que c’était pas l’alcool.
- Un marteau avec les ustensiles de cuisine…
- Grill house comedy déjà le nom est éclaté au sol , qui va bouffer dans des trucs comme ça.
- Aller aussi au McDonald’s du Grau-du-Roi, toute les tables sont sales , c’est blinder de chat et chien que d’humain , l’employé du McDo joue avec le chien touche de partout et ensuite va cuisiner bref ça ma dégoûté j’ai demandé à emporter plutôt que du surplace et ensuite poubelle.

vendredi 17 novembre 2023

Botulisme à Bordeaux : l’avocat d’un couple de victimes irlandaises s’estimant «floué par la justice» exige un juge d’instruction

Le blog vous avait abondamment parlé, notamment ici et plus généralement ici.

«Botulisme à Bordeaux : l’avocat d’un couple de victimes s’estimant «floué par la justice» exige un juge d’instruction», source Le Figaro du 16 novembre 2023.

Un couple d’Irlandais, qui a frôlé la mort à cause d’une intoxication alimentaire après avoir dîné au Tchin Tchin Wine Bar, à Bordeaux, a porté plainte mercredi.

La plainte du couple irlandais pour blessures involontaires, est partie par recommandé, mercredi. Le parquet de Bordeaux en accusée réception, jeudi, dénombrant ainsi quatre plaintes dans l’affaire du botulisme à Bordeaux. En septembre, plusieurs clients du Tchin Tchin Wine Bar avaient été intoxiqués dans le restaurant où ils avaient dégusté des sardines contaminées car mal conditionnées dans des conserves maison. Une femme, dont la famille a porté plainte, est morte des suites de cet empoisonnement. Une enquête préliminaire pour homicide et blessures involontaires avait ainsi été ouverte par le parquet.

Deux mois après les faits, l’avocat de Caitriona et Eoghan s’insurge qu’un juge d’instruction ne soit pas nommé dans l’affaire. «Ce n’est pas normal, tonne Me Pierre Debuisson. Si on met six mois à avoir un juge d’instruction, ça veut dire qu’on attend cinq ans pour avoir un procès. Pour mes clients, c’est la double peine. Ils viennent en France, ils tombent malades, personne ne prend de leurs nouvelles et ils ont le sentiment d’avoir été floués par la justice». Le couple qui a engagé l’avocat pénaliste - spécialisé dans les affaires d’intoxications alimentaires - voyageait en France pour découvrir le pays et suivre la Coupe du monde de rugby au moment de l’accident. Le 12 septembre, au lendemain de leur soirée au Tchin Tchin Wine Bar, ils se baladaient à Lacanau quand Eoghan a été frappé par des troubles de la vue et pris de difficultés à respirer.

«Ils ont réussi à se diriger vers une pharmacie, qui leur a fait appeler le Samu. Quand le Samu a appris qu’ils avaient mangé au Tchin Tchin, ils ont tout de suite répondu : «Bon, on vous envoie un hélicoptère», relate Me Pierre Debuisson, 37 ans, confirmant une information du Parisien. Quand il arrive à l’hôpital ce jour-là, Eoghan perd connaissance durant son intubation, est plongé dans le coma et subit une trachéotomie (intervention chirurgicale qui consiste à faire un trou au niveau de la trachée et à y placer un petit tube pour permettre au patient de respirer) qui lui sauvera la vie. Soigné aux urgences de Pellegrin du CHU de Bordeaux avant d’être rapatrié à l’hôpital de Cork en Irlande, le voyageur n’est rentré chez lui que cette semaine.

«Les médecins ont dit à sa femme qu’ils avaient failli le perdre ce jour-là», poursuit l’avocat. Avant de souligner, qu’au lendemain des symptômes de son mari, cette dernière avait également été plongée dans le coma. «Cette infection neurologique les a plongés entre la vie et la mort au point d’avoir des troubles pour parler, marcher et manger. Il a des séquelles persistantes, dont des problèmes de mémoire et de pression sanguine», plaide-t-il encore. Avant d’insister : «Si dans quelques semaines il n’y a toujours pas de juge d’instruction, on a la possibilité d’en provoquer la désignation et on le fera.» En matière correctionnelle et criminelle, un dépôt de plainte avec constitution de partie civile entre les mains du doyen des juges d’instruction ouvre en effet d’office une information judiciaire, que le parquet ait engagé des poursuites ou non.

NB : On lira aussi dans Le Figaro, Botulisme : quel est le risque de contamination lorsque vous vous rendez au restaurant ?

mardi 14 novembre 2023

Deux restaurants du centre-ville de Nice fermés après un contrôle d'hygiène

«Deux restaurants du centre-ville de Nice fermés après un contrôle d'hygiène», source Nice-Matin du 14 novembre 2023.

Deux établissements du centre-ville de Nice ont dû fermer vendredi après un contrôle d’hygiène.

Les 28°C relevés dans la sauce pour kebab ont conduit les agents municipaux du service de l’hygiène de réaliser d’autres relevés et prélèvements.

Ainsi, vendredi dernier, la cellule d’intervention mutualisée de la police municipale de Nice a opéré des contrôles en fin de journée. Deux établissements ont dû fermer leurs portes sur-le-champ, le Village Bleu, rue Lépante et la Rose des Sables, rue de Belgique. La décision leur a été notifiée lundi.

Problèmes de malpropreté, risques de contamination

Parmi les anomalies relevées, des problèmes de malpropreté, de conditions de stockage non conformes, de risque de contaminations croisées, etc.

Il faut savoir que lorsque des manquements liés à l’hygiène sont constatés, la durée de fermeture n’est pas imposée de facto. Le restaurant doit prouver qu’il a pris les mesures nécessaires. La réouverture peut donc être rapide.

En principe, ils doivent apposer sur la vitrine un document transmis par les services de la Ville sur lequel est simplement indiqué que «par arrêté (...), Monsieur le maire de la Ville de Nice a décidé la fermeture administrative de l’établissement (...) à compter du 10 novembre 2023 jusqu’à mise en conformité».

Commentaires

Sur la photo proposée par Nice-Matin, on voit un policier en survêtement faire une mesure de la température, mais il a des gants. Je pensais qu’une tenue plus adaptée était nécessaire ainsi que le port d’une coiffe, les inspections ont bien changé ...
Le terme de malpropreté a été inventé pour minimiser la saleté de certains lieux, il faut tout de même appeler les choses par leur nom, c'est plus clair !

lundi 6 novembre 2023

Eure : Insalubrité et travail illégal : un restaurant fermé à Gisors, un autre poursuivi

«Insalubrité et travail illégal : un restaurant fermé à Gisors, un autre poursuivi», source actu.fr du 6 novembre 2023.

Travailleurs en situation irrégulière et sans contrat, conditions de logement déplorables, insalubrité, présence de rats... Deux restaurants sont visés à Gisors par les autorités.

Les gendarmes avaient deux restaurants de Gisors dans le viseur ces derniers mois.
Fin août 2023, plusieurs signalements sont portés à la connaissance de la gendarmerie de Gisors.

Ils font état de travail dissimulé au sein de plusieurs restaurants de la ville.

Il en ressort que plusieurs établissements emploieraient en effet des étrangers en situation irrégulière, sans fiche de paie ni contrat de travail, logeant dans des conditions indignes dans les arrière-salles des restaurants. Certains travailleurs seraient potentiellement mineurs.

Contrôle massif

Mardi 10 octobre, un contrôle massif est déclenché par la gendarmerie, appuyée par les administrations partenaires : URSSAF, Inspection du travail, Inspection des impôts, Direction départementale de la protection des populations.
Deux restaurants, l’un Pakistanais et l’autre Indien, sont ciblés.
Le constat des enquêteurs est édifiant.

Les conditions d’hygiène sont déplorables : rats présents dans les cuisines, produits alimentaires souillés par les déjections, aliments partiellement entamés par les rats, farine polluée, produits stockés en vrac dans les congélateurs, etc.

Logés dans des conditions indignes
Les travailleurs étrangers vivaient dans des conditions de logement indignes et insalubres.
Pas de lit, pas de chaise, des tapis pour dormir à même le sol, des oreillers souillés dans un coin de la pièce.

Commentaire

On ne connaît pas le nom de ces ‘restaurants’, pas d’information sur le compte Twitter du préfet de l’Eure, encore un grand timide ce préfet !

lundi 21 août 2023

Opération de contrôles sanitaires des gendarmes de Lunel (Hérault) : 160 kg de marchandises périmées ont été découverts

«Sécurité alimentaire : 160 kg de produits périmés saisis dans des magasins de Lunel», source France 3 régions du 16 août 2023.

L'opération de contrôle des gendarmes de Lunel, près de Montpellier, a été menée dans plusieurs commerces d'alimentation du centre-ville, le 9 août dernier. L'objectif était de lutter contre les risques sanitaires. Et bingo, 160 kilos de marchandises périmées ont été découverts.

Des procédures judiciaires en cours

Il est interdit en France de proposer un produit à la vente, le lendemain de la DLC, la date limite de consommation. Car administrativement, cette marchandise présente potentiellement un risque d'intoxication alimentaire.

En cas de simple négligence, le vendeur des produits périmés risque une amende de 1 500 euros, par produit périmé proposé à la vente.

En cas de fraude volontaire, notamment si la date a été changée délibérément ou si le produit est plus ancien et remis dans un emballage récent, la sanction est de 7 ans de prison et 750 000 euros d'amende (si les faits sont graves, l'amende peut être portée jusqu'à 10% du chiffre d'affaires réalisé l'année précédant l'infraction).

Des fermetures administratives peuvent être décidées dans le cas de restaurants utilisant des produits périmés.

Les gendarmes de Lunel précisent qu'une procédure en justice a été initiée contre les gérants des commerces et que les services compétents de la préfecture ont été informés.

Les internautes sont très satisfaits des opérations de contrôles et en redemandent

- Opération à conduire plus souvent, surtout en période estivale. L'idéal bien sûr serait d'embaucher en créant des unités spéciales. cela laisserait du temps à nos forces de l'ordre pour intervenir le long des routes. Mais faut pas rêver.

- Excellente opération qui devrait être généralisée.

- Bravo à vous tous il devrait y avoir des contrôles comme ça très souvent car il y en a beaucoup qui passent à travers les mailles du filet et qui ne sont pas digne de vente de l'alimentation pour faire des gros profits sur le dos des gens.

- Merci beaucoup pour ce que vous faîtes il y a des commerces qui fraude et qui ont aucuns scrupules de vendre des produits périmés.

- Très bon travail ma fille ma petite fille ont attrapé une intoxication alimentaire en allant manger au restaurant bravo à vous tous et toutes continuer à bien prendre soin de nous.

- C'est très bien faut vérifier aussi les modes de transport de la nourriture du centre d'achat au resto, souvent pas de glacière même pour du congelé.

- J'ai pris en photo 6 caisses de cuisses de poulet sur le siège arrière d'une voiture en plein soleil sur un parking.

- Merci à la Gendarmerie de l'Hérault, heureusement qu'il y a des contrôles mais je reste sidéré de voir comment sont traités les clients.

Commentaire

Je ne crois pas que les gendarmes de Lunel fassent partie de la nouvelle police sanitaire, mais sait-on jamais, on manque de tellement de bras ... Ce qui est dommage, c’est que les magasins ne soient pas expressément cités, Name & Shame !

mercredi 7 juin 2023

Seine-Saint-Denis : Déjections de rongeurs, manquements graves à l’hygiène à Aulnay-sous-Bois, deux restaurants d’O’Parinor fermés en urgence

«Déjections, manquements graves à l’hygiène : à Aulnay-sous-Bois, deux restaurants d’O’Parinor fermés en urgence», source Le Parisien du 6 juin 2023.

Les restaurants Quick et Spread du centre commercial d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sont fermés depuis une semaine sur arrêté préfectoral, à la suite d’un contrôle de la direction départementale de la protection des populations.

Coralie, 23 ans, est déçue : le restaurant Quick dans lequel elle a l’habitude de manger lorsqu’elle vient faire son shopping à O’Parinor, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est fermé, ce lundi midi. Face au store métallique resté désespérément clos, Amina, 33 ans, est pour sa part étonnée d’apprendre la raison de la fermeture du fast-food préféré de ses deux enfants de 4 et 11 ans. La maman vient régulièrement avec eux du Blanc-Mesnil, pour « leur faire plaisir ».

La suite est réservée aux abonnés …

Le préfet a pris la décision de fermer l’établissement sans tarder. Depuis le mardi 30 mai 2023, le Quick du centre commercial O’Parinor à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est sous le coup d’une fermeture administrative. En cause : de graves problèmes d’hygiène relevés à l’occasion d’une visite de contrôle réalisée le 25 mai.  Souce actu.fr.

Souris et absence de nettoyage

« Au cours d’une visite effectuée le 25/05/2023, les services de la direction départementale de la protection des populations de Seine-Saint-Denis ont constaté dans cet établissement de graves manquements aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux et des installations », établit Jacques Witkowski dans son arrêté.

Pêle-mêle, il cite la présence de rongeurs et de déjection de souris, une hygiène manuelle insuffisante « y compris à la sortie des toilettes » ou encore un nettoyage des équipements jugé lacunaire. «Les denrées alimentaires sont manipulées dans des locaux mal aménagés, malaisés à nettoyer et à désinfecter, comportant une source d’insalubrité et dont les revêtements sont souillés, pouvant être source de contamination par des gènes pathogènes», rapporte le préfet. 

Fermeture jusqu’à nouvel ordre

L’établissement de restauration rapide restera fermé « jusqu’à nouvel ordre ». Sa réouverture est conditionnée à la réalisation des prescriptions et des travaux réclamés par la préfecture. 

Selon la notification préfectorale, la réouverture est conditionnée à la fourniture de plusieurs garanties comme :

des attestations de formation en hygiène alimentaire des membres du personnel, des preuves de la mise en place d’un plan de lutte efficace contre les nuisibles, du nettoyage et de la maintenance de l’ensemble des locaux, de la maintenance des enceintes réfrigérées de l’ensemble du commerce ou encore les certificats médicaux des employés stipulant l’aptitude à manipuler les denrées alimentaires.

Ce n’est pas le seul restaurant de la galerie marchande à avoir échoué lors du contrôle. Quelques mètres plus loin, le fast-food Spread est aussi fermé administrativement jusqu’à nouvel ordre. Les inspecteurs ont constaté des problèmes d’hygiène importants et l’absence de traçabilité des produits. 

mercredi 31 mai 2023

États-Unis : 40% des épidémies d'origine alimentaire dans les restaurants sont attribuées à des employés malades

«États-Unis : 40% des épidémies d'origine alimentaire dans les restaurants sont attribuées à des employés malades», source article de Mary Van Beusekom paru le 30 mai 2023 dans CIDRAP News.

Quarante pour cent des épidémies de maladies d'origine alimentaire aux États-Unis dans les restaurants et autres établissements de restauration de 2017 à 2019 étaient liées à un employé malade, selon une étude publiée dans Morbidity and Mortality Weekly Report.

Des chercheurs du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont dirigé l'étude, qui consistait à recueillir des données sur la santé environnementale au cours de l'enquête sur 800 éclosions de maladies d'origine alimentaire dans 875 établissements alimentaires de vente au détail signalés au National Outbreak Reporting System (NORS) par 25 services de santé des États et locaux, de 2017 à 2019.

Les réglementations de la plupart des juridictions en matière de sécurité des aliments sont basées sur le Food Code alimentaire de la FDA des États-Unis, des recommandations conçues pour réduire les maladies d'origine alimentaire dans les établissements de vente au détail.

L'étude a utilisé des données sur la santé environnementale, qui ne sont généralement que très peu communiquées au NORS, à partir du National Environmental Assessment Reporting System (NEARS). Depuis sa création en 2014, le NEARS a reçu des données de santé environnementale sur les éclosions de maladies d'origine alimentaire de 29 départements de la santé.


Norovirus, Salmonella sont les causes les plus fréquentes
Parmi les 800 éclosions, 27,0% sont survenues en 2017, 38,3% en 2018 et 34,8% en 2019. Parmi ces éclosions, 90,6% concernaient un établissement et 9,4% concernaient plusieurs établissements. Au total, 3,5% étaient des éclosions dans plusieurs États. Les agents pathogènes les plus courants, qui étaient impliqués dans 69,4% des éclosions avec un agent confirmé ou suspecté, étaient norovirus et Salmonella, représentant respectivement 47,0% et 18,6% des éclosions.

La plupart des agents identifiés étaient viraux (48,1%) et bactériens (46,8%), suivis des causes parasitaires (2,3%) et toxiques ou chimiques (2,5%). Au total, 819 facteurs contributifs ont été identifiés.

Sur les 500 éclosions avec un facteur contributif identifié (p. ex. contact des mains nues avec des aliments prêts à consommer), 85,2% avaient au moins un facteur de contamination, 25,8% avaient au moins un facteur de prolifération (les conditions permettaient aux agents pathogènes dans les aliments de se développer ), et 14,2% avaient au moins un facteur de survie (les agents pathogènes ont survécu aux processus conçus pour détruire ou réduire leur nombre).

Parmi les facteurs contributifs identifiés dans 62,5% des éclosions, environ 40% avaient au moins un facteur signalé lié à la contamination des aliments par un employé malade ou infectieux. Lorsque les enquêteurs ont interrogé un directeur d'établissement dans 679 éclosions (84,9%), ils ont constaté que 91,7% avaient déclaré avoir une politique exigeant que les employés du secteur alimentaire les informent lorsqu'ils étaient malades, 66,0% déclarant que leurs règles étaient écrites.

Au total, 23,0% des responsables ont dit que leur règle énumérait les cinq symptômes du Food Code de la FDA nécessitant une notification au responsable (vomissements, diarrhée, jaunisse, mal de gorge avec fièvre et lésion avec pus). La grande majorité des managers (85,5%) ont dit avoir une politique limitant les tâches ou excluant les employés malades du travail, et 62,4% ont dit que la règle était écrite.

Seuls 17,8% des responsables ont dit que leur politique énumérait les cinq mêmes symptômes qui nécessiteraient également de restreindre ou d'exclure les employés du travail, pas seulement d'informer les responsables, et 16,1% avaient des règles traitant des quatre composants du Food Code de la FDA concernant les employés malades ou infectieux.

Ces composants comprennent une politique exigeant que les employés informent un responsable lorsqu'ils sont malades, une liste des cinq symptômes obligeant les employés à informer un responsable, une règle qui limite ou exclut les employés du travail et une règle énumérant les cinq symptômes nécessitant une limitation ou une exclusion d’employés du travail. Moins de la moitié (43,6%) des managers ont dit que leurs établissements offraient des congés payés de maladie à au moins un employé travaillant dans l'alimentation.


Les règles en milieu de travail dont souvent incomplètes
Une approche à plusieurs niveaux pour réduire les épidémies de maladies d'origine alimentaire «comprend non seulement l'adoption et l'application de règles écrites complètes sur les employés malades, mais améliore également la formation, les plans de gestion pour poursuivre les opérations lorsqu'un employé est absent (par exemple, un personnel de garde) et l'adoption d'une culture de la sécurité des aliments où l'absentéisme pour cause de maladie n'est pas pénalisé», ont écrit les auteurs de l'étude.

Les chercheurs ont dit que leurs résultats sont cohérents avec les résultats d'autres ensembles de données nationaux sur les épidémies et mettent en évidence le rôle des employés malades dans les épidémies de maladies d'origine alimentaire. «Bien qu'une majorité de responsables aient signalé que leur établissement avait une règle sur les employés malades, il manquait souvent à ces règles des éléments destinés à réduire le risque de maladie d'origine alimentaire», ont-ils écrit. «Le contenu et l'application des règles existantes pourraient devoir être réexaminés et affinés.»

Les restaurants peuvent prévenir les épidémies virales d'origine alimentaire en exigeant une bonne hygiène des mains et en excluant les employés malades ou infectieux du travail, ont dit les chercheurs.

«Les données du NEARS peuvent aider à identifier les lacunes dans les politiques et pratiques de sécurité des aliments, en particulier celles concernant les employés malades», ont-ils dit. «Les analyses futures de données stratifiées reliant des agents responsables d'épidémie et des aliments spécifiques à des facteurs contribuant à l'épidémie peuvent aider à orienter le développement d'approches de prévention efficaces en décrivant comment les caractéristiques des établissements et les politiques et pratiques en matière de sécurité des aliments sont liées aux éclosions de maladies d'origine alimentaire.»

lundi 10 avril 2023

Val d’Oise : Le cauchemar en cuisine se poursuit pour les commerce de bouche. Quid des autres départements ?

La gazette du Val d’Oise rapporte, « Le cauchemar en cuisine se poursuit pour les commerçants du Val-d’Oise proposant à la vente des produits alimentaires à la qualité des plus douteuses. Menant une lutte sans relâche depuis plusieurs mois, «afin d’assurer la sécurité des consommateurs dans le Val-d’Oise», souligne la préfecture, ses services multiplient les opérations de contrôle.»
S'agit-il d'un département pilote ?

Ainsi que le soulignait un commentaire suite à un article du blog, « Et surtout: pourquoi uniquement dans le Val-d'Oise? En cherchant (un peu), il y a matière à appliquer des fermetures administratives dans tous les départements français! Il serait bon que d'autres préfectures suivent l'exemple...».

Cela étant, en Seine-Saint-Denis, département voisin, cela tape aussi fort sur les commerces indélicats avec l’hygiène, ainsi «tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative», selon Le Parisien.

En voici ci-dessous, une liste non exhaustive des actions de contrôle récentes dans le Val d’Oise, et il y a de la constance,

- 28 juin 2022, trois établissements de restauration rapide fermés, Pepper Grill, Ma’Chick et Grill d’Oise, tous installés rue du général Leclerc à Saint-Ouen-L’Aumône.
- 3 juillet 2022, 400 kg de viande avariée jetés après un contrôle au marché de Sarcelles (Val-d'Oise)
- 22 septembre 2022, plus de 250 kg de viande jetés après un contrôle sur le marché de Garges-lès-Gonesse.
- 5 octobre 2022, 180 kg de viande avariée decouverts dans la Boucherie de la place à Gonesse  qui a été fermée.
- 6 octobre 2022, deux restaurants fermés à la suite de contrôles sanitaires à La Marina Café, située à Cergy-Port, et l’établissement Le Delhi, à L’Isle-Adam.
- 8 novembre 2022, trois commerces fermés pour des manquements aux règles d’hygiène : la Marina, Marmaris Turc et Asian Pizzeria à Sarcelles. Au total, 100 kg de denrées alimentaires ont été détruits.
- 25 novembre 2022, lrestaurant Istanbul, avenue des Marais à Franconville et un traiteur, Chez Mariama, présent au marché Héloïse d’Argenteuil, fermés suite à un contrôle sanitaire.
- 6 décembre 2022, fermeture de la pizzeria «Pizza Longvi» et de la boucherie Moumahamed artisans bouchers à Arnouville. Au total, quinze kilos de viande ont été détruits.
- 30 janvier 2023, il s’agit ici de fermetures administratives pour deux restaurants, Chicken spot à Cergy pour 7 jours et du Kouams Barber’99 à Saint-Ouen-l’Aumône pour 15 jours, en raison de personnes en situation de travail illégal.
- 3 février 2023, deux restaurants fermés, «La cuisine de Baba» et «Le Mandala» à Bezons, suite à des contrôles sanitaires réalisés par les services de l’État.
10 février 2023, fermeture de la boulangerie «Les 5 frères» à Argenteuil après un contrôle d’hygiène.
- 14 février 2023, suite à des signalements, un contrôle a été effectué par la DDPP chez Coffe India à Garges-lès Gonesse.
- 22 février 2023, risque d'intoxication alimentaire, un fabricant de pain, l’entreprise «Painorama», doit fermer à Saint-Ouen-L’Aumône.
- 27 février 2023, fermeture du restaurant Chicken Street de Garges-lès-Gonesse à la suite d'un contrôle sanitaire.
- 9 mars 2023, fermeture administrative de la Boucherie de la Place, à Cergy,
- 9 mars 2023, fermeture administrative de la cuisine de l’EHPAD «les Tamaris», à Saint-Leu-la-Forêt.
- 10 mars 2023, contrôle sanitaire au marché de l’Isle-Adam, sur 31 établissements contrôlés, 23 avertissements.
- 13 mars 2023, Deux nouvelles fermetures d’établissements, Le restaurant « Le Plein Air », rue des Quinconces, à Arnouville et La boulangerie «Gourmandise et Création», 114 avenue de Verdun, à Argenteuil.
- 16 mars 2023, un restaurant fermé et 125 kg de denrées détruites à Pontoise, suite à un contrôle sanitaire.
18 mars 2023, fermeture administrative de la boucherie de l’enseigne HMarket, située 13, rue d’épluches à Saint-Ouen-l’Aumône.
- 22 mars 2023, fermé, le restaurant indien aux délices du Kashmir, situé 20, place Notre Dame à Pontoise. Il présentait un danger pour la santé, suite à un contrôle sanitaire.
- 23 mars 2023, fermeture administrative du magasin d’alimentation générale «Avenir», situé au 32 avenue de la République, à la suite d’un contrôle sanitaire des services de la préfecture du Val-d’Oise.
- 24 mars 2023, La ville d’Argenteuil a annoncé avoir procédé à la fermeture temporair du restaurant L’Escale à la suite d’un contrôle sanitaire.
31 mars 2023, deux restaurants, La Maison bleue de Franconville et l’Afc Chicken-N-Burger de Garges-lès-Gonesse ont été fermés administrativement. Plus de 80 kg de denrées saisies sans traçabilité
- 4 avril 2023, opération à Beaumont-sur-Oise, deux établissements fermés en urgence, suite à un contrôle sanitaire.
- 5 avril 2023, la ville d’Argenteuil dégaine son Glocc pour contrôler l’hygiène des commerces alimentaires
- 7 avril 2023, fermeture administrative à Beaumont-sur-Oise, Le «Woodiz», 19 rue Albert 1er et «La Taverne Beaumontoise», 2 avenue Carnot pour non respect des règles de sécurité sanitaire et d’hygiène.

Commentaire
Pourquoi les actions régulières des préfectures et des villes sur les contrôles d’hygiène des commerces de bouche ne sont pas plus médiatisées ? C'est une bonne question à poser aux autorités compétentes !

vendredi 7 avril 2023

Et deux nouvelles fermetures de restaurants dans le Val d'Oise, deux !

La question que l’on peut se poser pour le Val d’Oise est la suivante, va-t-il y avoir encore des restaurants dans ce département pilote en matière d’hygiène et de sécurité des aliments des commerces de bouche et des restaurants ?

Précision. En cliquant sur chaque photo, vous avez la légende. 

Complément
L’annonce de l’obligation de fermer «en urgence» pour deux établissements beaumontois, mardi 4 avril, a suscité une très vive émotion dans la commune et dans ses environs.

Ce vendredi 7 avril, les services de la préfecture du Val-d’Oise ont rendu public le nom des restaurants visés par une fermeture administrative. Il s’agit de La Taverne beaumontoise (2, avenue Carnot), l'un des plus anciens restaurants de Beaumont, et de l'enseigne Woodiz (19, rue Albert-1er), installée depuis 2020, qui propose «des pizzas traditionnelles au feu de bois», et. Lors des contrôles de ces commerces, il a été notamment relevé «le non-respect des règles de sécurité sanitaire et d’hygiène».

Dans un communiqué, la préfecture souligne : «Du fait de ces manquements, les établissements présentent un danger grave et imminent pour la santé en raison de la probabilité importante de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.»

Les mesures de fermeture seront levées dès que les établissements seront aux normes en vigueur. Source.

Commentaire
L'idée selon laquelle la fermeture de ces établissements «a suscité une très vive émotion dans la commune et dans ses environs.» est l'équivalent d'un micro-trottoir !

samedi 1 avril 2023

Les contrôles sanitaires dans le Val d'Oise se multiplient !

Ce n’est pas un 1er avril, voici donc de nouveaux contrôles sanitaires en Val d’Oise, avec une invitée en renfort …

Sous l’autorité de Philippe Court,  préfet du Val d’Oise, et en présence de Maud Faipoux, directrice générale de l’alimentation, intervention simultanée des agents de la direction départementale de la protection des populations, de la police aux frontières, de l’URSSAF et de la police nationale.

La directrice de la DGAL sur le terrain, est-ce un signe du manque d'inspecteurs ou d'une future opération pilote ?

Bilan de l'opération :
- fermeture administrative de l’établissement
- constat de 2 personnes en situation de travail illégal
- plus de 80 kg de denrées sans traçabilités saisies
- présence de nuisibles

Dans ce contrôle la température de conservation était de 26,8°C, source page facebook de la préfecture du Val d’Oise.

Deux établissements de Franconville et de Garges-lès-Gonesse ont été fermés sur décision du préfet du Val-d’Oise pour des problèmes d’hygiène et de travail illégal.
À Franconville, c’est le restaurant La Maison bleue qui est fermé pour une durée indéterminée. 
A Garges-les-Gonesse, le nom du restaurant est AFC Chicken-N-Burger.

Lors de leur contrôle, les services de la préfecture ont relevé : des denrées animales dont les dates limites de consommation sont dépassées, des locaux et équipements sales, des denrées conservées dans des conditions inadéquates, une traçabilité des denrées non assurée, des bonnes pratiques d’hygiène non respectées et un personnel insuffisamment formé aux bonnes pratiques d’hygiène.

La température de conservation était de 44,9°C !!!

Commentaire
Les actions coups de poing, c'est bien et même très bien, mais un travail sur la durée avec des sanctions très dissuasives, c'est mieux ...

vendredi 31 mars 2023

Épidémie en Europe à Salmonella Virchow liée à des restaurants servant de la viande de type kebab. La France rapporte le plus de cas

«
Épidémie à Salmonella Virchow liée à des restaurants servant de la viande de type kebab», source ECDC du 30 mars 2023.

Depuis juin 2017, une épidémie transfrontalière persistante à Salmonella Virchow ST16 sévit dans cinq pays de l'Union européenne et de l’Espace économique européen (UE/EEE), au Royaume-Uni et aux États-Unis, selon une évaluation rapide de l'épidémie publiée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La majorité des cas ont été liés à des restaurants locaux servant de la viande de type kebab.

Au total, 210 cas ont été signalés dans les pays suivants : Danemark (2), France (111), Allemagne (26), Irlande (4), Pays-Bas (34), Royaume-Uni (32) et États-Unis (1).
Les informations disponibles issues des entretiens de cas, des enquêtes de traçabilité et de l'analyse des clusters par séquençage du génome entier (WGS) ont montré que les produits de viande de type kebab contenant de la viande de poulet contaminée sont les vecteurs probables d'infections et que le clone a circulé dans la chaîne de production de viande de volaille de l'UE. du moins en France, Allemagne, Irlande et Pays-Bas. En l'absence de numéros de lot des produits de kebab contaminés et d'informations sur les analyses de Salmonella connexes, la ou les sources d’infection n'ont pas pu être établies.

Johanna Takkinen, experte principale de l'ECDC sur les maladies d'origine alimentaire et hydrique, a déclaré :

«L'ECDC encourage les pays à séquencer les isolats de S. Virchow à partir d'infections humaines acquises au niveau national et à interroger les cas d'infections à S. Virchow ST16. Les investigations devraient se concentrer sur la consommation de viande de volaille et de produits connexes et être menées en étroite collaboration avec les autorités de sécurité des aliments. L'ECDC peut aider les pays dans le séquençage des isolats.»

Parmi les cas interrogés (55), les taux d'hospitalisation variaient de 16,7% (2/12) au Royaume-Uni à 29,4% (5/17) et 38,5 % (10/26) en France et en Allemagne, respectivement. Aucun décès n'a été signalé. Le nombre de cas confirmés ne représente qu'une petite proportion de toutes les cas d’infection dans l'UE/EEE, en partie en raison des capacités de séquençage variables des pays.

De nouvelles infections sont susceptibles de se produire dans l'UE/EEE, quel que soit le groupe d'âge, jusqu'à ce que des investigations supplémentaires soient menées pour identifier la ou les sources et les points de contamination tout au long de la chaîne de production de viande de poulet, y compris les chaînes de production primaire en amont. Cela permettra de mettre en place des mesures de contrôle appropriées.
Dans le rapport final de l’ECDC, la viande type kebab devient de la viande poulet, Multi-country outbreak of
Salmonella Virchow ST16 infections linked to the consumption of meat products containing chicken meat.

Dans ce rapport, on apprend concernant la France,

La France a signalé 111 cas à Salmonella Virchow HC5_82819 (HC5_82819 est le cluster hiérarchique dans les isolats de l’épidémie) depuis juin 2017 avec une nette augmentation du nombre de cas en 2022. Le cas le plus récent a une date de prélèvement de février 2023. Les cas ont un âge médian de 22 ans (fourchette <1 à 80 ans), avec une répartition par sexe de 60 hommes et 51 femmes. L'épidémie française de 2022 est principalement liée aux restaurants locaux de type kebab d'une région française. Quarante-deux cas (81%) résidaient dans une seule région. En 2021, une épidémie causée par la même souche de S. Virchow s'est produite en France, qui était associée à un seul restaurant de kebab dans une autre région.

En France, les résultats des questionnaires issus des entretiens avec les patients recensent la consommation de kebab avec de la viande de poulet, dans les jours précédant la date d'apparition des symptômes, par 19 des 24 cas interrogés (79%), dont 14 (74%) ont cité le même restaurant kebab dans une région

Le 11 janvier 2023, la France a publié une notification 2023.0274 au RASFF de l’UE pour informer les autorités de sécurité des aliments des enquêtes alimentaires liées à un cluster génomique d'infections causées par Salmonella Virchow. Au 9 mars 2023, 18 suivis validés par la Commission européenne étaient partagés par les pays via la plateforme RASFF.

Investigations en France
Suite à l'enquête de santé publique et aux informations sur l'exposition alimentaire des cas français, l'autorité française de sécurité des aliments (DGAL et DGS) a informé le RASFF que trois restaurants, à savoir un restaurant français A, un restaurant français B et un restaurant français C (visité par les cas entre août et novembre 2022) avaient été approvisionnés en viandes pour kebab par trois fournisseurs allemands. Plus précisément, la société allemande A approvisionnait le restaurant français A via le grossiste français A (notification au RASFF 2023.0274) ; la société allemande B approvisionnait le restaurant français B via le grossiste français B et la société allemande C approvisionnait le restaurant français C via le grossiste français C (notification au RASFF 2023.0274).

Deux autres restaurants ont été visités par les cas, à savoir le restaurant français D et le restaurant français E. Le restaurant français D était approvisionné par le grossiste français D qui recevait le kebab congelé de la société allemande D et par le grossiste français G qui recevait le kebab congelé de la société allemande E via le grossiste français E. Le restaurant français E a été approvisionné par le grossiste français F qui a reçu le kebab de la société polonaise F (notification au RASFF 2023.0274).

Le 20 janvier 2023, l'autorité de sécurité des aliments en France a informé que des isolats de S. Virchow génétiquement apparentés à la souche représentative du cluster ont été identifiés en 2022 dans deux élevages français dans le cadre du programme national de contrôle de Salmonella pour l'espèce Gallus gallus. Les poulets de chair de ces deux élevages français, à savoir l'élevage français A et l'élevage français B, avaient été abattus dans l'abattoir belge A en mai-juillet 2022 et septembre 2022 (élevage A), et en janvier 2022 et août-octobre 2022 ( élevage B) (notification au RASFF 2023.0274).

Recommandations et options de réponse
L'ECDC encourage les pays à séquencer les isolats de S. Virchow à partir d'infections humaines acquises au niveau national et à interroger les cas d'infections à S. Virchow ST16, en se concentrant sur la consommation de diverses viandes de poulet/volailles et de produits connexes.

L'EFSA encourage les États membres à effectuer le séquençage des isolats alimentaires de S. Virchow ST16 liés au présent groupe soit sur le plan microbiologique (sérotype ou ST) soit sur le plan épidémiologique (par exemple, consommation déclarée de produits à base de viande, y compris de viande de poulet, par des cas humains). L'EFSA recommande également la soumission des données génomiques des isolats de S. Virchow ST16 provenant de tout type de denrées alimentaires, d'aliments pour animaux, d'animaux et d'environnement connexe au système One Health WGS de l'EFSA. La préparation des produits à base de viande de kebab doit être effectuée conformément aux instructions des fabricants.

Commentaire
La notification 2023.0274 a disparu des radars du RASFF.
On découvre cette épidémie en France liée à des restaurants kebabs, ce qui montre que chez certains des restaurants impliqués la cuisson de la viande ne détruit pas Salmonella, étonnant, non ?
«Pour vivre heureux, vivons cachés», on consent à nous donner des informations. 111 personnes ont été contaminées en France, et pas d'information. En effet, chez nous, nos autorités sanitaires toutes réunies se sont bien gardées de nous en informer.
Ça tombe bien, j’évite les restaurants kebab.

NB : Les photos sont des illustration sans aucun lien avec les informations publiées.