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vendredi 22 décembre 2023

La Seine-Saint-Denis et les contrôles sanitaires

C’est désormais une mode que de parler des contrôles sanitaires et des fermeture administrtives, les hébdomadaires, Marianne, Le Point ou encore BFMTV en ont parlé récemment de façon détaillé, en ciblant, celui qui est devenu une ‘légende’ des contrôles, le préfet du 95.

Voici une enquête de TF1, «Contrôles de restaurants : à l'approche des JO-2024, la 'police de l'hygiène' met les bouchées doubles».
Le lecteur assidu du blog n’apprendra rien de plus que cet autre article, «JO 2024 : Tout sera-t-il under control ?»

- La région parisienne se prépare à recevoir 16 millions de visiteurs pour les Jeux olympiques en 2024.
- En Seine-Saint-Denis, le préfet a décidé d'accélérer les contrôles d'hygiène dans les restaurants. 
- Les sanctions se multiplient, du simple rappel à l'ordre à la fermeture immédiate des établissements.
- TF1 a suivi une équipe d'inspecteurs hygiène au cours de plusieurs contrôles sanitaires.

C’est un contrôle surprise, sans prévenir personne, auquel on assiste dans l'enquête du 20 h de TF1 en tête de cet article. Deux agents, qui travaillent pour la sécurité sanitaire des aliments, rentrent dans une boulangerie. En cuisine, un salarié prépare des sandwichs. Les deux contrôleurs enfilent une blouse blanche, par mesure d'hygiène. Comme pour une perquisition, ils présentent leurs papiers officiels.

Les aliments pour les sandwichs sont les premiers à être contrôlés. Le poulet est frais, et bien conservé. C'est un peu moins vrai pour l'accompagnement, une préparation à base d'ail, largement périmée. Les inspecteurs photographient tout, pour constituer le dossier. Au coin pâtisserie, c'est le sol qui est inspecté. De petites déjections signalent la présence de rongeurs dans les cuisines. «Ce n'est pas une infestation de souris, mais il y a une nette présence de rongeurs dans les locaux», estime le brigadier-chef Yannick Nuytens au micro de TF1. L'établissement a bien répandu des produits anti-souris, mais ils ne sont pas posés convenablement.

Risques de toxi-infections alimentaires collectives
Côté sanitaire, ça coince aussi, et les agents grimacent. «Regardez dans quel état c'est», soupire l'un d'eux. Les équipements ne sont pas aux normes, et recouverts de crasses. Dans le secteur de la restauration, c'est plus que problématique. «Il y a beaucoup de toxi-infections alimentaires collectives qui sont dues à un défaut d'hygiène manuelle», nous explique Xavier Rosières, le chef de service sécurité sanitaire des aliments de Seine-Saint-Denis, en inspectant les lieux. «Ici, vous avez des WC à côté, l'environnement est défavorable pour respecter tout ça», constate-t-il.

Tout sera consigné dans le rapport final des deux agents. Le patron est interrogé, et plaide la négligence. Le soir même, une mise en demeure sera décidée. Les gérants n'auront que quelques jours pour se remettre en conformité, sous peine de fermeture de leur établissement.

Les deux contrôleurs suivis par notre équipe partent maintenant quelques kilomètres plus loin, pour contrôler un restaurant qui vient tout juste d'ouvrir. Là encore, personne n'a été prévenu de leur visite, une clause nécessaire à leur mission, selon Xavier Rosières. «Ça permet de maintenir une pression des inspections dans le département», estime-t-il, «et de faire savoir à tout gérant qu'un contrôle peut leur tomber dessus à tout moment»

Un établissement fermé tous les trois jours
Il est midi, et le service a déjà commencé quand les inspecteurs se présentent à la porte de l'établissement. Au premier coup d'œil en salle, l'établissement semble répondre aux critères sanitaires de base. Mais dès qu'ils atteignent le sous-sol, où se trouvent les cuisines, les agents ont une tout autre impression. Au sol, des déchets alimentaires partout, de la saleté, et des évacuations à même le sol, complètement obstruées. À l'air libre également, des poissons crus, et de la viande non cuite, dont des abats. Autant de manquements graves, propices à la multiplication bactérienne. Il est rapidement clair que le restaurant va devoir fermer d'urgence, probablement dans les 24 heures, sans même en passer par la case tribunal.

Pratiquement un an plus tôt, le blog vous avait proposé le 16 décembre 2022 un article intitulé, En Seine-Saint-Denis, tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative, selon Le Parisien.

Au-delà de cette ‘enquête’ de TF1, le blog avait rapporté s’agissant de «La nouvelle police sanitaire unique de l’alimentation : Le compte n'y est pas du tout !» Preuves à l’appui !

On a cassé un outil il y a au moins 10 ans et maintenant on veut faire du chiffre à l’approche des JO 2024 de Paris, quézaco ...

mercredi 20 décembre 2023

Seine-Saint-Denis : Bilan des contrôles sanitaires en novembre 2023

Au titre de l’hygiène, le bilan des 41 établissements contrôlés pour novembre 2023 (28 en octobre) est le suivant : 22 débits de boissons et restauration, 15 commerces de bouche et 4 établissements de services.
Le résultat : 5 fermetures envisagées, 7 avertissements, 10 mises en demeure. 

dimanche 17 décembre 2023

Pas-de-Calais : Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé. Etonnant, non ?

Ce que rapportait l’ECDC en octobre 2023 à propos de «Foyers épidémiques à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab)», était donc vrai ?

«Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé», source La Voix du Nord du 16 décembre 2023.

Au moins une demi-douzaine de personnes assurent avoir subi une intoxication alimentaire après avoir mangé dans un kebab du centre-ville. Deux personnes ont été hospitalisées.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, « les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui ». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, «les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Au moins deux cas de salmonellose ont été confirmés. «Mon fils a eu jusqu’à 41 degrés de température, rage la maman d’Alexandre, un collégien de 13 ans. Il a mangé un tacos le 23 et le 24 novembre. Dès le lendemain, il a eu horriblement mal au ventre et aux jambes.» Le médecin de garde à Audresselles diagnostique une gastro intestinale avec déshydratation et prescrit des médicaments. «Mais ça ne s’est pas amélioré, poursuit la mère. Il hurlait à la mort». Après examen, des traces de la bactérie Salmonella sont détectées. Deux semaines après les faits, Alexandre peine encore à se nourrir et s’hydrater. Des examens complémentaires sont prévus.

La direction de la protection des populations saisie
Dans cette affaire, où aucune plainte n’a été déposée pour le moment, les récits se recroisent. Le fils de Christèle, lui aussi collégien à Saint-Martin, a «raté l’école pendant une semaine, précise sa mère. Il a dû faire des examens à Lille. Deux autres copains avec qui il a mangé au kebab ont aussi eu des symptômes de type diarrhée et fièvre».

Christèle a logiquement paniqué en voyant l’état physique de son fils se dégrader. «Les premières analyses ont confirmé qu’il n’y avait aucun souci viral mais c’était positif pour la recherche bactériologique.» En l’occurrence la salmonella. Pour elle comme pour les autres victimes, la chaîne du froid n’aurait pas été respectée. Plusieurs évoquent des merguez avariées. Des déclarations ont été faites à l’Agence régionale de santé et la direction départementale de la protection des populations a relevé des manquements à l’hygiène au sein de l’établissement.

Pour la propriétaire du kebab, «ce ne sont que des mensonges»
Ce vendredi matin, dans son kebab géré depuis cinq années, Gullu Atacan, la gérante, est ferme : «Tout ce que disent ces gens n’est que mensonge.» Particulièrement remontée après les dizaines de commentaires sur les réseaux sociaux épinglant son établissement, la commerçante montre son étal de viande : «Tout est propre, on respecte tout.» Son cuisinier parle d’une cabale raciste et de jalousie à l’encontre du kebab. «Ces personnes veulent qu’on arrête de travailler parce que l’on fonctionne bien. Il n’y a jamais eu une personne qui est tombée malade et là autant d’un coup ? S’il y avait eu 15 enfants malades la justice ne nous lâcherait pas. La DDPP (direction départementale de protection des populations, NDLR) est passée mercredi dernier, des relevés ont été faits. Tout a été contrôlé, la viande, les frigos, les congélateurs.» Depuis la publication sur les réseaux sociaux incriminant l’établissement, la gérante assure que quelques clients ont déserté les lieux. Elle évoque aussi une plainte qu’elle aurait déposée à la suite des allégations sur les réseaux sociaux. Une information que ne confirme pas la compagnie de gendarmerie de Calais-Boulogne qui n’a été saisie d’aucune plainte pour ce dossier.

Une mise à demeure du kebab et une procédure pénale
Sollicitée, la préfecture indique qu’une inspection a été menée dans le restaurant Istanbul Kebab par les agents de la direction départementale de la protection des populations. D’après les gérants, l’inspection aurait eu lieu mercredi 6 décembre. «Cette dernière a révélé certains manquements à l’hygiène, explique le service communication de la préfecture. Ces constats ont amené la rédaction d’une mesure administrative de mise en demeure afin que le restaurant réalise les mesures correctives permettant de remédier aux non conformités constatées par les services d’inspection.» Parallèlement à cela, une procédure pénale visant les infractions relevées lors du contrôle a été initiée auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.

Commentaire
Et elle est où l’ARS du Hauts-de-France ?
Peut-on dire qu'il n'y aucunne information à ce sujet en France vis-à-vis de la présence de Salmonella dans la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab) ?
Oui, on peut le dire, contrairement à ce que fait la Food Standards Agency en Angleterre.

On lira aussi cet article pour s’enconvaincre, «Alerte à la salmonelle dans la viande de kebab : 110 cas en France ces six dernières années», source France info du 31 mars 2023.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (EDCD) recense 210 cas de contaminations à Salmonella Virchow ST16, dont une partie a conduit à une hospitalisation. La France est le pays le plus concerné.

mardi 12 décembre 2023

Val d'Oise : Opération de contrôles sanitaires à Argenteuil

Bilan :
- 1 fermeture engagée pour travail dissimulé.
- 1 mise en demeure (demande de mise en conformité avec nouveau contrôle) et 1 avertissement suite à des contrôles sanitaires.
- 2 interpellations (travail dissimulé et individu en situation irrégulière).

Sur la page facebook du préfet du 95, vous trouverez d’autres photos sur cette opération.

Commentaires d’internautes
- J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de petits restaurants chinois, qui sont passés à travers les mailles du filet.
- Toujours au top la préfecture du neuf cinq.
- Mais c’est le chicken spot, j’ai mangé hier.
- Les maudits auront fermé le chicken spot de Jolio ??? (Il s’agit du Centre Commercial Joliot Curie, Route du Pont d'Enghein, 95100 Argenteuil -aa)
- Le préfet, il a fait tout les restos du département.
- Le préfet en ce moment. Quel héros.
- Continuez à fermer leurs restaurants nocifs pour nos santé !!!
- Toujours le même type de commerce, que des gens sont sales.
- Tjs les mêmes profils.
- Bravo à vous M. Le Préfet.

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

jeudi 7 décembre 2023

Seine-Saint-Denis : Quatre fermetures administratives suite à des opérations de contrôles au marché de Saint-Denis

Objectif : lutter contre le travail dissimulé et l'embauche de travailleurs étrangers sans autorisation.
Résultats de l'opération :
- 4 fermetures immédiates
- 20 travailleurs dissimulés
- 1 avertissement sanitaire 
Commentaire
Communiquer, c'est bien, fournir des informations détaillées, c'est mieux !

dimanche 3 décembre 2023

Contrôles sanitaire dans le Val d'Oise : Le préfet est-il un influenceur de la sécurité des aliments ?

Rien de bien nouveau pour les lecteurs du blog dans cet article de Yahoo actualités via l’AFP du 2 décembre 2023, «Kebab, bistrot ou boulangerie: le préfet du Val-d'Oise, légende du contrôle sanitaire». 

Pas un restaurant ne résiste à ses contrôles sanitaires et ses photos chocs sur les réseaux sociaux remportent un franc succès. Philippe Court, préfet du Val-d'Oise, est devenu malgré lui un «influenceur» de la sécurité alimentaire.

«Appelez-moi le @prefet95, j'ai un resto pour vous», «Envoyez-moi le @prefet95 qu'on en finisse», «@prefet95 merci pour vos efforts».

Ces messages postés sur X (ex-Twitter), le préfet en reçoit des centaines par jour des quatre coins de la France.

Dès son arrivée dans le département du nord de la couronne parisienne en 2021, Philippe Court a fait du contrôle sanitaire «un enjeu de santé publique» et une de ses priorités de représentant de l'Etat.

En 2023, les équipes de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont visité 546 établissements et prononcé 83 fermetures administratives. Parmi les lieux réprimandés, on retrouve 53 restaurants, 11 boulangeries, 2 Ehpad et un abattoir.

Certains détracteurs ont reproché à la préfecture de cibler «les kebabs».

«Nous nous refusons aucun lieu», rétorque le préfet, qui précisé avoir contrôlé des crèches, des collèges mais aussi «les deux (restaurants) étoilés» du département.

Il reconnaît toutefois que la restauration rapide représente «80%» de l'offre dans les zones urbaines du Val-d'Oise où vit une population jeune.

Ces contrôles d'hygiène se font pour la plupart sur un signalement de l'Agence régionale de la santé ou d'une personne malade.

Une boulangerie a été fermée après l'hospitalisation d'un client qui a eu de «graves séquelles», indique la DDPP 95.

Plus de la moitié des inspections de la DDPP 95 ont abouti à des «non-conformités mineures», rassure sa directrice Vanessa Hummel-Fourrat.

Ces structures ont reçu un avertissement ou une mise en demeure avec un délai pour se mettre aux normes imposées par la loi ou effectuer des travaux.

Commentaire
Cibler les 'kebabs' n’est pas en soi une mauvaise idée, si l’on réfère à ce qui se passe en Europe avec cet article du 27 octobre 2023 à propos d’un Foyer épidémique à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab).
Les médias ne se posent même pas la question de savoir pourquoi les autres préfets ne sont pas aussi actifs ?

vendredi 1 décembre 2023

Nouvelle saison 2024 des contrôles sanitaires dans le Val d'Oise : A ne rater sous aucun prétexte

La préfecture du Val-d’Oise a mis en place depuis deux ans une politique de transparence en matière de contrôle sanitaire. Pour inciter à plus de responsabilité, elle diffuse sur ses réseaux les images des contrôles sanitaires menés dans les restaurants, boulangeries ou grandes surfaces, ainsi que les noms des établissements fermés administrativement.

1 600 inspections en 2024
Ces publications sont si populaires qu’elles commencent à être reproduites par d’autres départements, comme la Seine-Saint-Denis. Un enjeu de santé publique, selon Philippe Court, préfet du Val-d’Oise, qui rappelle que des personnes ont été hospitalisées des suites d’une intoxication alimentaire. Les commerces, indique-t-il, communiquent désormais via les réseaux et s’influencent les uns les autres, ce qui incite aux bonnes pratiques.

Les contrôles devraient s’intensifier l’année prochaine, avec 1.600 inspections d’ores et déjà annoncées. Sans citer de noms, le préfet a fait savoir que «tous les magasins d’un grand nom qui fait du hamburger» et «tous ceux d’un grand nom qui fait du poulet frit» feraient partie des établissements contrôlés. Source 20 Minutes.

L'article du Parisien est réservé aux lecteurs et aux abonnés. Bien entendu, le blog nous narrera les nouveaux contrôles sanitaires de 2024, quel suspense ... 
Commentaire
Pourquoi les autres préfets ne communiquent-t-ils pas ? 

jeudi 30 novembre 2023

Le préfet du Val d'Oise, superstar des contrôles sanitaires et des fermetures administratives

Un article de presse donne un coup de projecteur sur l’action constante et déterminée du préfet du Val d’Oise, Philippe Court, dans la lutte pour la sécurité des aliments et l’accroissement des contrôles sanitaires. Une action quelque peu isolée dans un pays où hélas la sécurité des aliments sur le terrain manque d’effectifs en raison de coupes drastiques du passé, et si les intentions sont là, les augmentations des contrôles au niveau national peinent à démarrer ...

Voici donc, «Dans le Val-d’Oise, le préfet «tue le match» en affichant les restaurants insalubres sur les réseaux sociaux», source article de BFMTV du 30 novembre 2023.

Depuis début 2023, la préfecture du Val-d'Oise revendique la fermeture de plus de 80 établissements insalubres. Sur les réseaux sociaux, elle n'hésite pas à les afficher publiquement. Un mode d'action revendiqué par le préfet, dont la stratégie est saluée par les internautes, mais aussi les élus.

«Le chef préparait son service et donc sa mise en place», souffle Dimitri. Mais l'homme qui a poussé la porte ce jour de novembre, quelques heures avant l'ouverture, n'était pas un client pressé mais un agent de la Direction départementale de la protection des populations (Ddpp) venu contrôler l'établissement, un restaurant vietnamien situé à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise).

Après avoir repéré plusieurs non-conformités au niveau de l'hygiène, comme l'absence de traçabilité de certaines denrées ou des traces de moisissure sur la purée de piments, l'agent a jugé que les conditions d'hygiène présentaient un risque pour le consommateur. Verdict: fermeture administrative. Et comme d'autres établissements, le restaurant où travaillait Dimitri s'est retrouvé sur le compte X (Ex-Twitter) de la préfecture, photos peu ragoûtantes à l'appui.

«Name and shame»

«Aujourd'hui la vitrine des commerces, ce sont les réseaux sociaux et c'est la raison pour laquelle nous indiquons les fermetures sur les réseaux sociaux et les raisons de la fermeture», a expliqué le préfet lors d'une conférence de presse organisée sur le sujet ce mercredi 29 novembre.

Alors, sur X et Facebook notamment, la préfecture publie régulièrement des messages annonçant ces fermetures. Entre le mois de mars et le mois de novembre 2023, 66 contenus liés à ces fermetures administratives ont été publiés sur le compte X du préfet.

A chaque fois, des photos prises par les agents lors des contrôles sont associées à ces publications. Clichés de produits périmés, locaux sales, déjections de nuisibles, poulets entiers entassés sans protection... Une communication, qui, selon le préfet, répond à «un changement des usages des consommateurs» car de plus en plus de repas se font en livraison au travers des plateformes désormais, plutôt que de la consommation sur place et à emporter.

«La force de l'image, c'est que ça tue le match», revendique le préfet
La préfecture n'hésite pas non plus à pratiquer le «name and shame» en affichant nommément les restaurants épinglés et même leurs adresses. Photo de Phillipe Court ci-contre.  

Une politique de communication assumée et justifiée. «C'est une version moderne de l’affichage obligatoire de fermeture administrative sur la devanture des restaurants», justifie-t-il.

Une pratique qui n'a pas manqué d'attirer l’œil de certains internautes. Car les publications en lien avec ces contrôles cartonnent. Certaines d'entre elles atteignent presque le million de vues.

Relayés en masse, ces posts ont érigé Philippe Court héros de la défense des consommateurs, au point de devenir un «mème».

Alors, lorsqu'un internaute partage la photo d'un plat jugé douteux ou qu'un compte professionnel annonce l'ouverture d'un restaurant, c'est le préfet qui est appelé à la rescousse -non sans humour- sur les réseaux. «Le préfet du 95 ne vous a pas assez fait de mal à ce que je vois», écrit un internaute en partageant une vidéo montrant un tacos composé... de hamburgers.

Une autre réclame même la création d'un biopic façon «Le Bureau des Légendes» sur la vie et l'action du préfet, une série «qui le suivrait en train de mener son combat contre les structures de restaurations insalubres».

Son omniprésence est tellement remarquée, que certains s'inquiètent lorsque les publications sur les restaurants insalubres viennent à manquer. «Le préfet du Val d'Oise ça date il n'a pas fermé un fast-food», remarque un autre utilisateur de X.

Des chiffres et «un enjeu de santé publique»

Mais derrière l'humour des internautes, les fermetures administratives conduites par la préfecture du Val-d'Oise ne sont pas qu'un effet d'annonce. La préfecture avance des chiffres : depuis le 1er janvier 2023, sur 546 contrôles effectués, 81 établissements ont dû fermer leurs portes, a-t-elle précisé ce mardi 29 novembre.

Ces fermetures ont concerné deux Ehpad, onze boulangeries, 53 restaurants, trois entreprises de fabrication ou de vendeur de produit à la ferme et un abattoir.

Pour la préfecture du département, ces contrôles émanent d'une volonté de «rétablir la confiance» et de «protéger les consommateurs». Selon Philippe Court, ces contrôles sont aussi des enjeux «de santé publique».

Le préfet prévoit même d'intensifier les contrôles en 2024. «Grâce à des moyens alloués par le ministère de l'Agriculture et à des bureaux de contrôle, l'objectif est de faire près de 1 600 contrôles», a-t-il affirmé. Soit trois fois plus qu'en 2023.

«Il fait enfin respecter la loi»

Depuis sa nomination, les actions du préfet sont appréciées par les maires. En particulier sur la politique de salubrité.

«C'est un préfet tout à fait exceptionnel, qui a à cœur de réduire toutes les déréglementations, notamment sur les restaurants insalubres ou les marchands de sommeil», vante Philippe Sueur, maire DVD d'Enghien-les-Bains.

L'édile, à la tête de sa commune depuis 1989, a vu passer des dizaines de préfets. «En toute franchise, je n'en ai jamais vu un aussi actif», martèle-t-il auprès de BFMTV.com.

À quelques dizaines de kilomètres d'Enghien-les-Bains, les sons de cloches sont identiques. «Je suis ravie d'avoir un préfet aussi dynamique et à l'écoute», lance Stéphanie Van Euw, maire Libres! de Pontoise. Si l'élue évoque les autres actions de Philippe Court, elle ne tarit pas d'éloge quant à la lutte contre l'insalubrité.

À la mairie de Pontoise comme à Enghien-les-Bains, un service est dédié au respect des règles d'hygiène et de la sécurité alimentaire. «Mais il n'a pas les mêmes pouvoirs que ceux de l’État», précisent les deux édiles. Alors, lorsque les agents municipaux qui y travaillent font remonter des problèmes, la préfecture est rapidement mise au courant. Un travail commun qui a évolué ces derniers mois.

Aujourd'hui, l'édile en est persuadée. «Avec Philippe Court, on peut dire que le couple maire-préfet est vraiment assuré.»

La Seine-Saint-Denis s'en inspire

Dans les départements limitrophes, cette communication inspire. C'est le cas en Seine-Saint-Denis. Si les contrôles y sont importants, l'accent n'avait pas été mis sur la communication.

Mais la donne a changé. «Au début de l'été, nous avons effectué un contrôle et notifié une fermeture administrative à un restaurateur. Mais cela s'est mal passé, alors le préfet nous a dit qu'il fallait communiquer», détaille la préfecture de Seine-Saint-Denis auprès de BFMTV.com

Puis le service de communication a décidé de pérenniser ces publications, en intensifiant l'ajout de photos.

Dès lors, sur le compte de la préfecture du 93, des publications quasi-similaires ont émergé. Comme pour annoncer la fermeture d'un restaurant situé à Aulnay-sous-Bois le 21 novembre dernier. Là aussi, même méthode: le restaurant, son adresse et des photos édifiantes sont affichés.

Avec des photos de cadavres de souris, la recette fait mouche pour cette publication visionnée plus de 2,7 millions de fois. Dans les commentaires, il n'en faut pas plus aux internautes pour noter l'inspiration du préfet de la Seine-Saint-Denis sur son voisin.

Un autre évoque un travail commun entre Philippe Court et Jacques Witkowski. «Le peuple est avec vous, luttons ensemble contre les snacks et les restos qui veulent nous intoxiquer.»

De son côté, la préfecture de la Seine-Saint-Denis l'assure, «il n'y aura pas de concurrence» avec le Val-d'Oise.

Commentaire

Bravo à l’action du préfet du Val d’Oise !
Plus d’effectifs permettent plus de contrôles (le Val d'Oise, département pilote ?), dans ces conditions il est heureux de constater que dans ce domaine l’État ne marche pas sur la tête. On comprend d’autant moins que depuis 2012 les effectifs des inspections et autres contrôles en sécurité des aliments aient fondu en France. Rappelons encore une fois les chiffres, selon le ministère de l’agriculture, 2012, 86 239 inspections en sécurité des aliments versus en 2022, 48 960 ...
Bravo donc aux préfets du Val d’Oise et de la Seine-Saint-Denis, mais une hirondelle ne fait pas le printemps ; quid dans les autres départements ?

Complément. Préparation de la nouvelle saison 2024 du préfet du Val d'Oise, à ne rater sous aucun prétexte ...

Val d'Oise : Opération de contrôles sanitaires en cours annoncée

Le Val d’Oise reste un cas particulier en France, Ici le préfet 95 nous informe des contrôles sanitaires en cours, inédit !

Le quartier de Fosses-Louvres à Fosses dans le Val d’Oise a fait l’objet de tweets d’information sur les oéprations de sécurisation, ici et ici. 

mardi 28 novembre 2023

Les contrôles de denrées alimentaires existent en outre-mer

Environ 2500 analyses sont réalisées chaque année en Martinique pour mesurer les éventuelles contaminations par la chlordécone et vérifier le respect des limites maximales de résidus. 

Commentaire
Où peut-on connaître les résultats de ces contrôles ? 

samedi 25 novembre 2023

Seine-Saint-Denis : Bilan des contrôles sanitaires en octobre 2023

Au titre de l’hygiène, le bilan des 28 établissements contrôlés pour octobre 2023 est le suivant : 17 débits de boissons et restauration, 7 commerces de bouche et 4 établissements de services.
Le résultat : 8 fermetures envisagées, 3 avertissements, 3 mises en demeure.
- Le CODAF réunit les services de la police nationale, de l'administration préfectorale, fiscale, douanière, du travail et sanitaire ainsi que l'URSSAF.
- Les établissements contrôlés : commerces de bouches (boulangeries, boucheries, épiceries), restauration et débits de boissons, établissements de service (garages, taxiphones, salon de coiffure,etc.).
- L'État poursuit les efforts engagés en matière de lutte contre la fraude ! 

Commentaire

Les résultats d’octobre sont un peu meilleurs que ceux de septembre : 28 établissements contrôlés versus 24 en septembre, mais il devraient être bien plus importants.

lundi 20 novembre 2023

Restauration collective et contrôles sanitaires dans le Var

«Restauration collective dans les Ehpads: comment sont effectués les contrôles des agents de la répression des fraudes ?», source Monaco Matin.

Chaque année, la restauration collective dans les établissements varois accueillant des seniors fait l’objet de contrôles renforcés par les enquêteurs de la répression des fraudes.

Après le scandale des Ehpad maltraitants d’Orpea, les établissements accueillant des seniors sont dans le collimateur des agents de la DDPP, un service qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Il s’agit d’un simple contrôle de routine des cuisines de l’établissement – lors de leur précédent passage, en 2018, les enquêteurs n’avaient relevé qu’une anomalie, les joints du frigo à changer – mais la tension est palpable.

Légumerie, chambres froides pour la viande et les produits laitiers, fourneaux, hottes, etc. En deux heures de visite, le moindre détail est passé au crible: de l’affichage obligatoire, sur les murs, de la date de nettoyage des sols jusqu’au local à balai, sans oublier les "plats témoins", les repas des 55 personnes âgées qui vivent en habitations indépendantes dans la résidence, conservés dans des sachets en plastique de 100 grammes, pendant sept jours. «La réglementation dit 80 grammes, on préconise 100 gr pour que les laboratoires de la DGCCRF puissent faire deux contrôles en cas de recherche d’intoxication alimentaire», conseille Bruno Andréo,chef technicien du pôle alimentation de la Direction départementale de protection des populations du Var (DDPP 83).

Évidemment, l’établissement, pourtant dans les clous, n’avait pas pensé à ce petit détail. Il se remettra en conformité après la visite de l’enquêteur. Même remise à niveau, sur l’obligation d’informer les résidents des allergènes. Là encore, un point de non-conformité mineur pour cet établissement dont les pratiques sont par ailleurs, jugées vertueuses.

Dans le Var, une centaine de contrôles sont réalisés chaque année par l’administration d’État, sur 295 établissements de restauration collective à caractère social relevant de publics sensibles et 73 cuisines centrales. 25% donnent lieu à des rappels de réglementation ; 5% font l’objet de mises en demeure pour des manquements plus substantiels, «systématiquement recontrôlés et jusqu’à ce jour recorrigés», précise Bruno Andréo.

Commentaire

Curiosité dans cet article avec le titre qui indique, «comment sont effectués les contrôles des agents de la répression des fraudes ?», alors qu’il s’agit agents dela DDPP. Visiblement, le journal, peu au fait des évolutions, semble confonre DDPP et DGCCRF en disant que la «DDPP, un service qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).»

Apparemment, l’obligation d’informer les résidents des allergènes serait un point de non-conformité mineur, Ah bon ?

En 2021, les Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIAC) ont concerné 7 296 personnes en restauration collective (66% de l’ensemble des TIAC). Source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives. Données de la déclaration obligatoire, 2021.

mardi 14 novembre 2023

Val d'Oise : Opération de contrôle sur le marché de Sarcelles

Nouvelle action du préfet 95 le 10 novembre 2023,
Sur 78 contrôles effectués :
- 300 kg de produits alimentaires détruits pour conservation inappropriée
- + de 1 500 produits, dont des produits biocides, saisis pour contrefaçons
- 500 produits cosmétiques et 100 jouets non conformes détruits
- 1 fermeture administrative
- 13 avertissements
- 7 procès verbaux
- 2 personnes en situation irrégulière 

Commentaires de quelques internautes

- Y a rien qui va dans ce département
- Le prefet, il lache pas le pressing
- Enfin un préfet qui est au service de sa population et pèse de tout son poids pour arrêter les criminels qui empoisonnent les gens avec leurs restaurants pas aux normes d'hygiène ! Continuez cette bataille M. Préfet 95 contre ces bandits. Bravo pour ce travail
- Ça va commencer à mieux vivre. Bonne initiative...
- Bonjour... je ne doute pas une seule minute de votre bonne volonté et vous félicite pour les opérations de contrôles effectuées ce matin sur les marchés... mais pouvez-vous également faire quelque chose concernant les différents "marchés" 2.0 svp ? merci 

lundi 30 octobre 2023

Ain : 20 produits retirés après un contrôle sanitaire sur le marché de Divonne-les-Bains

Désolé pour le retard de cette information, «20 produits retirés après un contrôle sanitaire sur le marché de Divonne-les-Bains», source Le Dauphiné libéré du 23 octobre 2023.

Des œufs faussement certifiés bio, de la charcuterie à la date limite de consommation dépassée ou encore des alheira (saucisses portugaises) vendues à température ambiante alors qu’elles devraient être conservées entre 0 et 5°C.

Le contrôle réalisé sur le marché de Divonne-les-Bains le dimanche 15 octobre a révélé des nombreuses non-conformités aux règles de la sécurité alimentaire. Les agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de l’Ain ont examiné douze étals, ce qui a donné lieu à quatre avertissements et à quatre procès-verbaux d’infraction. Au total, vingt produits ont été retirés du marché et détruits sur place.

As usual, pas un mot sur le compte twitter de la préfecture de l’Ain ...

mercredi 18 octobre 2023

Morbihan : Le directeur du Super U de Sarzeau condamné suit à un contrôle sanitaire

Un peu de publicite pour un magasin U …
«Contrôle d’hygiène au Super U de Sarzeau : le patron condamné», source O.-F. du 12 octobre 2023.

En juin 2021, lors d’un contrôle des services d’hygiène au Super U de Sarzeau (Morbihan), de nombreuses infractions avaient été relevées : de la remballe de produits alimentaires périmés, un magasin sale, une chambre froide mal isolée… Le directeur comparaissait au tribunal de Vannes, ce jeudi 12 octobre 2023.

Le directeur du Super U de Sarzeau (Morbihan) a été condamné, ce jeudi 12 octobre 2023. À la barre du tribunal de Vannes, il conteste le délit d’entrave au contrôle sanitaire et tient à s’expliquer.

Quant aux 119 autres infractions qui ne sont pas contestées, le dirigeant a pris des mesures correctives, a rappelé en défense Me Gicquel.

En juin 2021, après un signalement de remballe de viande dans ce supermarché, des inspecteurs de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) procède à un contrôle sanitaire. Plusieurs produits à date limite de consommation dépassée sont suspectés d’être mis à la vente.

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lundi 16 octobre 2023

Mayenne : Femeture administrative d’un kebab à Laval pour cause sanitaire

«Laval. Une fermeture administrative pour un restaurant kebab, près de la gare », source MaVille par Ouest-France du 10 octobre 2023.

Le kebab La Belle étoile, avenue Robert-Buron à Laval (Mayenne), n’accueille plus de client, jusqu’à nouvel ordre. Une fermeture administrative a été décidée par la préfecture de la Mayenne.

Les services de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de la Mayenne a opéré un contrôle, ce mardi 10 octobre 2023, au matin, dans le kebab La Belle étoile, situé avenue Robert-Buron, à Laval (en Mayenne). La préfecture a décrété la fermeture de l’établissement, «pour cause sanitaire», peut-on lire, sur sa devanture.

Une réouverture pourra être envisagée «après réalisation des actions correctives demandées», précise l’annonce.

Pas de lien avec le dossier de trafic de stupéfiants

La procureure de la république précise toutefois que cette fermeture n’a «toutefois pas de lien avec le dossier de trafic de stupéfiants qui est désormais clôturé et en attente d’être jugé».

Commentaire
Comme le rapporte Lyon Mag dans une autre histoire, «une bagarre éclate entre clients dans un kebab, elle mord sa rivale …, L'abus de kebab est mauvais pour la santé.»
Cela étant, pas d’information ou de communication de la part de la préfète de la Mayenne sur son compte Twitter ...

jeudi 12 octobre 2023

Seine-Saint-Denis : Résultats des contrôles sanitaires décevants. Seules 5 fermetures administratives envisagées en septembre 2023

Comme l'on dit, le passé est le passé, mais depuis quelques mois, les fermetures administratives pour un manque d'hygiène marque le pas ... 

mardi 10 octobre 2023

Seine-Saint-Denis et coupe du monde de rugby : Contrôles sanitaires de foodtrucks à Saint-Denis. Bilan médiocre !

Nos autorités craignent le pire en matière de sécurité des aliments pendant la coupe du monde de rugby,et elles ont raison, la preuve en Seine-Saint-Denis ... 
Qu’est-ce que cela va être avec les JO 2024 à Paris ?

 - 3 installations contrôlées
- 1 inspection très satisfaisante
- 1 avertissement
- 1 fermeture avec contradictoire. 
Cet établissement a quelques jours pour se mettre en conformité avant sa fermeture administrative éventuelle ...
Commentaire
Pas de nom, on est coutumier du fait en Seine-Saint-Denis, contrairement au Val d'Oise ...
Selon cette page facebook, il y aurait 10 foodtrucks au stade de France.