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jeudi 17 juin 2021

La Norvège relie une épidémie à Salmonella avec un fromage au lait cru

«La Norvège relie une épidémie à Salmonella avec un fromage au lait cru», source Food Safety News.

Six personnes en Norvège sont tombées malades ces derniers mois, la source de l'infection étant supposée être du fromage au lait cru contaminé de France.

L'épidémie d'origine alimentaire a été soupçonnée d'être causée par Salmonella Dublin présent dans du fromage réfrigéré à base de lait non pasteurisé.

L'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet) a enquêté sur l'épidémie avec l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire norvégien.

Lien fait dans les entretiens avec les patients

Au début de cette année, les autorités norvégiennes ont détecté un groupe de six patients infectés par Salmonella Dublin. Salmonella Dublin est rare dans le pays avec généralement pas plus de cinq cas d’infection rapportés chaque année, selon les responsables de la santé.

Les patients vivaient dans quatre comtés différents. Leur âge médian était de 70 ans et demi avec une fourchette de 40 à 85 ans et la moitié étaient des femmes. L'apparition des symptômes s'est étendue de fin décembre 2020 à début mars de cette année.

Lors d'entretiens, cinq personnes sur six ont déclaré avoir mangé du fromage au lait cru de France. Aucune analyse microbiologique du fromage n'a pu être effectuée car il n'y avait plus de stock et le produit n’était plus sur le marché.

Les six patients ont été interrogés avec un questionnaire standardisé pour Salmonella afin d'obtenir l'historique de la consommation alimentaire une semaine avant l'apparition des symptômes. Il y avait aussi un questionnaire plus ciblé avec des photos de différents fromages. On a également demandé aux personnes où elles avaient acheté les différents produits.

Sur la base des résultats des entretiens avec les patients et des informations de traçabilité, le fromage au lait cru de France peut être à l'origine de l'épidémie, mais étant donné le petit nombre de cas confirmés et les informations limitées, les autorités n'ont pas pu déterminer le lien de manière concluante.

Résultats des prélèvements de produits secs

Pendant ce temps, l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a publié les résultats d'une enquête sur les produits secs sur le marché intérieur qui ont été analysés pour Salmonella.

Le programme de surveillance en 2020 a été réalisé pour évaluer le secteur à la suite d'une épidémie à Salmonella en 2019 où 58 personnes sont tombées malades après avoir mangé un mélange de fruits secs exotiques.

Certains produits étaient des aliments prêts à consommer qui sont souvent consommés sans traitement thermique. Salmonella survit longtemps dans les aliments secs et peut y être inégalement répartie.

Au total, 543 échantillons d'épices, de baies séchées, de mélanges de fruits et de fruits à coque, de lait en poudre et de préparations déshydratées pour nourrissons ont été collectés et plus de 1 000 analyses ont été effectuées, mais Salmonella n'a été détecté.

Des échantillons ont été prélevés au hasard dans tout le pays et à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement, des importateurs et fabricants aux distributeurs. Les produits provenaient de nombreux pays, dont les États-Unis, Chine, Inde, Thaïlande, Vietnam, Danemark, Suède et Turquie.

Dans ce contexte, signalons que Santé publique de France avait publié, il y a quelque temps, deux investigations,

jeudi 4 février 2021

Le Danemark va durcir les règles à propos de Salmonella Dublin dans le bétail

«Le Danemark va durcir les règles à propos de Salmonella Dublin», source article de Joe Whitworth paru le 4 février 2021 dans Food Safety News.

L'Administration vétérinaire et alimentaire danoise renforce les contrôles sur un type de Salmonella chez les bovins.

Salmonella Dublin peut provoquer des fausses couches et une réduction de la production de lait chez les vaches ainsi que des maladies graves chez l'homme. Le bétail peut être infecté sans être malade.

L'Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen) intensifie les contrôles dans les troupeaux qui se révèlent infectés. L'objectif est d'éradiquer le pathogène dans la production bovine.

Efforts continus

À partir de juillet, les propriétaires de troupeaux infectés subiront deux inspections annuelles de l'administration vétérinaire et alimentaire danoise qu'ils devront payer pour vérifier si les restrictions sont respectées dans le cadre d'un programme de contrôle récemment approuvé.

Actuellement, environ 10% des troupeaux de bovins sont infectés par Salmonella Dublin, contre 25 % en 2002. L'objectif initial était d'éradiquer Salmonella Dublin d'ici 2012. Le nombre de consommateurs infectés a presque diminué de moitié, passant de 44 en 2002 à 25 en 2017.

«Par conséquent, nous savons que les éleveurs de bovins peuvent se débarrasser de Salmonella Dublin s'ils assurent une bonne hygiène et séparent les animaux infectés et en bonne santé», a dit Annette Perge, de l'administration vétérinaire et alimentaire danoise.

Le futur plan de lutte comportera deux niveaux d'infection par Salmonella Dublin - troupeaux de bovins infectés et non infectés - au lieu des trois actuels. Il y aura également des exigences plus strictes pour les plans d'action dans les troupeaux infectés, un échantillonnage accru et des plans doivent être préparés avec un vétérinaire.

Plan multi-agences

L’Administration vétérinaire et alimentaire danoise, l’Université technique du Danemark, l’Université de Copenhague, le Conseil danois de l’agriculture et de l’alimentation, SEGES (un centre de connaissances et d’innovation agricoles) et l’Association vétérinaire danoise ont préparé le plan.

Les éleveurs doivent déjà tester les animaux pour Salmonella Dublin quatre fois par an. Si un troupeau est infecté, l’Administration vétérinaire et alimentaire danoise fixe des exigences particulières pour la manipulation des animaux afin d’empêcher la propagation de l’infection. Il est également interdit à l'éleveur de vendre ou de déplacer les animaux.

Chaque année, 20 à 30 personnes contractent une infection à Salmonella Dublin. C'est fatal pour un sur trois.

Les personnes peuvent être infectés par Salmonella Dublin au contact du bétail. Cela peut également être transmis par les aliments, tels que la viande fraîche ou le lait non pasteurisé, provenant d'animaux infectés.

En 2018, le ministère de l'Environnement et de l'Alimentation a adopté une loi sur le contrôle de Salmonella Dublin chez les bovins.

À l'époque, le gain financier pour l'industrie résultant de l'éradication de ce type de Salmonella était estimé entre 23 et 28 millions de couronnes danoises (3,7 à 4,5 millions de dollars américains) par an.

mardi 11 février 2020

Après les retraits rappels de certains lots de Morbier, « Le protocole sanitaire mis en place a démontré son efficacité », selon le syndicat du Morbier

Photo issu du rappel chez Lidl

Selon le syndicat du Morbier, « Le protocole sanitaire mis en place a démontré son efficacité ».
Le Syndicat du Morbier a été informé par la DDCSPP du Doubs le 7 février 2020 d’une enquête en cours, suite à une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) à la salmonellose Dublin survenue au mois de décembre dernier.
Dans le cadre de ces investigations, l’administration a demandé à une seule entreprise de la filière Morbier, la fromagerie PERRIN, de procéder à des retraits rappels de certains lots de Morbier. Ces rappels sont en cours depuis le 07/02/2020.
« La qualité sanitaire et la santé des consommateurs sont la priorité absolue pour nos fabrications traditionnelles au lait cru. Le protocole sanitaire mis en place par la filière en 2016 en concertation avec les autorités sanitaires a démontré son efficacité », explique le syndicat. Une enquête administrative est actuellement en cours à la Fromagerie PERRIN pour déterminer les causes exactes de cet épisode.
Pour rappel, le plan de contrôle qui est actuellement appliqué comprend notamment :
  • Cinq analyses salmonelles pour chaque lot de fromage avant commercialisation. L’analyse du lait de chaque producteur, au minimum une fois par semaine
  • La destruction des lots fabriqués avec un lait non conforme
  • La transmission des résultats d’autocontrôles à l’administration sanitaire
  • La prévention avec « Le passeport lait cru » : 18 points d’hygiène et de propreté sont contrôlés dans tous les élevages
  • La recherche systématique des causes dans les élevages touchés avec des analyses vache par vache et le partage des informations avec les vétérinaires pour coordonner les actions.
Les objectifs sanitaires et les modalités de surveillance sont définis en concertation avec l’administration régionale et nationale, avec un objectif commun : garantir au consommateur un produit sûr. 
« La qualité sanitaire des produits a toujours été et demeure la priorité absolue de la filière Morbier. L’ensemble de ces actions permet à toute la filière de continuer à proposer aux consommateurs des produits de grande qualité tout en maximisant leur sécurité », conclut le syndicat.

A mon sens, « Le protocole sanitaire mis en place a démontré son efficacité », une fois les cas connu les cas de salmonellose répertoriés fin décembre ... chacun essaie de définir son pré carré ...

On saura sans doute un jour pourquoi après avoir détecté des cas de salmonellose fin décembre, les informations publiques des autorités sanitaires ne nous sont parvenues que le 7 février 2020.

dimanche 9 février 2020

Epidémie de salmonellose à Salmonella Dublin en lien avec une consommation de Morbier au lait cru. Le jour d'après ... l'entreprise plaide « non coupable »


Comme je l'indiquais dans un précédent article sur le sujet, ici, on pourra lire ou relire quelques épisodes précédents à propos du fromage morbier
Par ailleurs, le morbier, comme d'autres fromages, au lait cru ont un passé de rappels pour cause de présence de pathogènes …
  • 26/02/2014
Les personnes qui auraient acheté ce morbier ne doivent pas le consommer en raison d'un contamination par la bactérie Listeria monocytogenes.
  • 01/06/2015
Près de 3 000 kilos de morbier, soit 608 meules, distribués dans plusieurs pays d'Europe, font l'objet d'une procédure de retrait après la détection de listeria. La préfecture du Jura a indiqué le 28 mai, selon l'AFP, qu'un autocontrôle réalisé le 6 mai par un grossiste sur du morbier avait révélé la présence de listeria. Le morbier est un fromage au lait cru fabriqué dans le massif du Jura. Le 26 mai, le groupe fromager suédois Falbygdens Ost avait annoncé le rappel de 750 kg de morbier vendus sous les marques « Les 3 Comtois » et « Falbygdens Rekommenderar », en invoquant une suspicion de listeria. Le fromager avait spécifié avoir été informé par Interval, son fournisseur.
  •  15/03/2019
Notification au RASFF de l'UE, référence 2019.1009, par l'Allemagne de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (présence dans 25g) dans du fromage au lait cru de France.
Un rappel a eu lieu le 14 mars 2019 en Allemagne de Morbier AOP au lait cru, 250 g fabriqué par SA Perrin Vermot et distribué par Lidl. Cela étant, le lien de ce rappel n'existe plus, erreur ou non confirmation du rappel (?).
  • 08/02/2020
La fromagerie familiale, productrice de morbier, est considérée par les autorités sanitaires comme responsable des intoxications à la salmonelle. À Cléron, dans le Doubs, les deux frères Perrin réfutent fermement ces accusations. La suite de l'article est réservé aux abonnés ...
  • 08/02/2020
Selon L'Est Républicain, Salmonelle dans le morbier : Perrin plaide « non coupable »
La fromagerie familiale, productrice de morbier, est considérée par les autorités sanitaires comme responsable des intoxications à la salmonelle. À Cléron, dans le Doubs, les deux frères Perrin réfutent fermement ces accusations.
depuis vendredi, que l’entreprise qui emploie près de deux cents personnes, est dans la tourmente. « Nous avons été contactés, ce vendredi, par la DDCSPP (Direction d’État chargée de la protection des populations) qu’une enquête dans le cadre d’une urgence sanitaire concernait notre entreprise, explique Jean-Luc Perrin à la direction de l’entreprise avec son frère Jean-Marie. Ils sont venus le lendemain faire des investigations. » Neuf meules sont concernées.
À l’origine de cette « descente », le cas de treize personnes intoxiquées par la même souche de salmonelle. Les investigations et recoupements ont dirigé les enquêteurs vers les produits Perrin. Le ministère de l’Agriculture a ordonné un rappel de meules de morbier qui pourraient après recoupements et enquête être celles produites par la fromagerie Perrin.
Un cas grave pour l’entreprise qui était, jusqu’à vendredi, en pleine croissance avec un chiffre d’affaires de 48 M€ concernant le dernier exercice, soit une augmentation de 16 % en une seule année. « Il s’agit de lots qui datent de novembre. Les tests sont négatifs, une alerte à la salmonelle nous semble impossible. »
« C’est un paradoxe, ajoute Jean-Marie Perrin. Nous faisons des analyses tous les jours. Nous faisons beaucoup plus d’analyses que beaucoup d’autres. Nous, on va jusqu’à être capable de déterminer l’ADN de chaque vache si besoin. Le reproche que l’on fait à ces conclusions est qu’elles ont été faites sans analyses contradictoires. En gros, le message est, puisque vos produits étaient là, donc c’est vous. Nous voulons cette analyse contradictoire. Le préfet m’a garanti qu’elle serait faite avec la plus grande précision. Cette enquête contradictoire nous donnera raison. »
Contacté le syndicat interprofessionnel du morbier, basé à Poligny (Jura), avait, ce samedi, tendance à la jouer neutre.
« On a appris qu’il y avait une enquête en cours, notait Florence Arnaud, directrice du syndicat. Elle est orientée vers une seule entreprise, la fromagerie Perrin. Le contrôle de la qualité sanitaire des morbiers est particulièrement rigoureux. Pour les seuls éleveurs, dix-huit points de contrôles d’hygiène sont effectués. »

Chacun aura aussi noté la différence entre le titre et le contenu du communiqué de Santé publique de France et ceux du ministère de l'agriculture, tous deux du 7 février, 
Mise à jour du 10 février 2020Un article de Joe Withworth paru le 9 février dans Food safety News traite du sujet, « 13 sick from Salmonella in France linked to eating raw milk cheese ».

Il est aussi indiqué que « Les autorités françaises enquêtent également sur une flambée d'origine alimentaire suspectée d'être causée par Salmonella Enteritidis dans des œufs biologiques d'Italie. »

En effet, selon une notification au RASFF de l'UE par la France le 9 janvier, référence 2020-0125, il y aurait des cas d'intoxication alimentaire suspectée en France liés à des œufs bio d'Italie de marque Oliveiro Claudio pour présence de Salmonella enterica sérotype Enteritidis.

Un rappel des œufs bio a eu lieu en Italie le 28 janvier, voir ici

A noter enfin, un premier avis de rappel du 8 février mis en ligne sur le site Internet d'AuchanSuite à la présence éventuelle de Salmonelles et par mesure de précaution, la société SA PERRIN VERMOT procède au rappel des produits ... mais aussi Lidl et Casino.

On apprend également par les autorités du Luxembourg, le 10 février
Les autorités de sécurité alimentaire luxembourgeoises viennent d’être informées par la société Auchan que le produit « Morbier AOP » de la marque Jean Perrin contaminé potentiellement par des Salmonelles a été distribué au Luxembourg dans les magasins Auchan.
Une distribution plus large ne peut être exclue.
Mise à jour du 12 février 2020. Rappel tardif de Morbier chez Carrefour en date du 10 février, ici

samedi 8 février 2020

Epidémie de salmonellose à Salmonella Dublin en lien avec une consommation de Morbier au lait cru : point au 7 février 2020


Santé publique de France rapporte le 7 février une « Epidémie de salmonellose à Salmonella Dublin en lien avec une consommation de Morbier au lait cru : point au 7 février 2020 »
13 cas de salmonellose de sérotype Dublin sont en cours d’investigation : lien identifié avec une consommation de Morbier au lait cru entre novembre 2019 et janvier 2020.
Contexte / Alerte

Santé publique France investigue actuellement 13 cas de salmonellose causés par Salmonella enterica sérotype Dublin (S. Dublin) signalés par le Centre national de référence (CNR) des Salmonella (Institut Pasteur) du fait de l’appartenance des souches à même cluster génomique. Les souches ont été isolées entre la semaine 48 (fin novembre 2019) et la semaine 1 (début janvier 2020). Il s'agit de 8 hommes, et 5 femmes, âge médian de 72 ans. Les cas sont répartis sur 7 régions.

Parmi ces 13 cas, 3 patients sont décédés, sans présumer de la responsabilité de la salmonellose dans le décès.
Investigations épidémiologiques menées par Santé publique France

Le début des symptômes, pour les cas interrogés, va de la semaine 48 à la semaine 1, la majorité des cas se regroupant sur 3 semaines (S48 à S50). Neuf cas ont été hospitalisés. La majorité des cas ont rapporté avoir consommé avant leurs symptômes du Morbier au lait cru, acheté dans des enseignes différentes.
Investigations microbiologiques par le CNR

Le CNR a confirmé que les souches de S. Dublin des 13 cas appartenaient au même cluster par deux méthodes complémentaires suite à l’analyse du génome complet.
Investigations de traçabilité par la DGAL et ses DDPP

L'analyse par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) des achats de fromages à partir des cartes de fidélité des cas a permis d'identifier que les Morbiers achetés par les cas provenaient d’un même fournisseur. Des investigations chez ce producteur sont en cours par la DDPP en lien avec la DGAL afin d’identifier les causes de cette contamination et prendre les mesures correctives nécessaires.
Mesures de contrôle

Suite aux résultats des investigations, la SA PERRIN (FR 25-155-001 CE), en lien avec les autorités sanitaires, procède le 07/02/2020 au retrait de la vente et à un rappel des morbiers au lait cru suivants :
Meules entières des lots : n°23240923 (DLUO 10/02), 23240924 (DLUO 01/02), 23271122, 23271123, 23271124, 23271125, 23271126 et 23271127 (DLUO au 05/03 et 30/03). Lot de découpe : n°13 (DLC au 12/02)
Ces produits sont commercialisés au rayon traditionnel et au rayon libre-service des supermarchés et hypermarchés (GMS) sur tout le territoire français et sont identifiables par le numéro d’agrément (FR 25-155-001 CE) apposé sur le fromage ou l’emballage.
Les autorités sanitaires recommandent aux personnes qui détiennent encore les produits concernés de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés.

Je me demande si ce retrait/rappel n'arrive pas un peu tard sachant que les cas se sont produits entre la semaine 48 de 2019 et la semaine 1 de 2020, mais y avait-il une autre réponse ?

Un communiqué du ministère de l'agriculture du 7 février 2020 informe du « Signalement de cas de salmonelloses : retrait et rappel de morbier au lait cru » et fournit des détails du rappel, n° de lots, etc.

On se rappelle que le 12 juillet 2019, le ministère de l'agriculture avait signalé des « Cas de gastroentérites liés à la consommation de coppa contaminée par des salmonelles ». La formulation trouvée le 7 février me paraît plus exact, même si Santé publique de France parle d'épidémie ... et d'éventuels décès ...

A noter une constance dans les communiqués des autorités sanitaires, c'est d'antidater d'un jour, au minimum, les communiqués dans ce genre d'épisode …

Dans ce contexte, on pourra lire ou relire quelques épisodes précédents,
En complément, il n'est même pas certain que l'on ait un communiqué de rappel de la part des distributeurs ...


Mise à jour du 10 février 2020Un article de Joe Withworth paru le 9 février dans Food safety News traite du sujet, « 13 sick from Salmonella in France linked to eating raw milk cheese ».

Il est aussi indiqué que « Les autorités françaises enquêtent également sur une flambée d'origine alimentaire suspectée d'être causée par Salmonella Enteritidis dans des œufs biologiques d'Italie. »

En effet, selon une notification au RASFF de l'UE par la France le 9 janvier, référence 2020-0125, il y aurait des cas d'intoxication alimentaire suspectée en France liés à des œufs bio d'Italie de marque Oliveiro Claudio pour présence dSalmonella enterica sérotype Enteritidis.

Un rappel des œufs bio a eu lieu en Italie le 28 janvier, voir ici

A noter enfin, un premier avis de rappel du 8 février mis en ligne sur le site Internet d'AuchanSuite à la présence éventuelle de Salmonelles et par mesure de précaution, la société SA PERRIN VERMOT procède au rappel des produits  ... mais aussi Lidl et Casino.

On apprend également par les autorités du Luxembourg, le 10 février
Les autorités de sécurité alimentaire luxembourgeoises viennent d’être informées par la société Auchan que le produit « Morbier AOP » de la marque Jean Perrin contaminé potentiellement par des Salmonelles a été distribué au Luxembourg dans les magasins Auchan.
Une distribution plus large ne peut être exclue.
Mise à jour du 12 février 2020. Rappel tardif de Morbier chez Carrefour en date du 10 février, ici