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jeudi 31 mars 2022

Quand régime alimentaire rime avec régime politique, tout va bien ?

Un article de Ludovic Delory de 2018, annonçait déjà que «Le véganisme, du régime alimentaire au régime politique».

C’est désormais chose faite à Lyon, municipalité dirigée par des soit-disant écologistes …

Voici un tweet de Catherine Sirven sur la politique au niveau des cantines scolaires de la Ville gastronomique par excellence, Lyon ! 

Oui, je sais, il faut réfléchir avant de voter, parce qu'après, c'est trop tard ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite. 

mardi 28 janvier 2020

Des traces de Listeria conduisent à une nouvelle cantine scolaire dans le Gard : 1 500 élèves de 12 cantines de Camargue ont pu être exposés à Listeria



Mais selon Objectif Gard« Petite Camargue, Des traces de listeria dans des fromages distribués aux élèves des écoles ».
Des fromages de Moissac fabriqués en Lozère et servis dans 12 cantines de petite Camargue gardoise sont peut-être en cause dans une contamination à la Listéria. Un enfant est hospitalisé. Des lots de fromages des Cévennes ont d'ailleurs été retirés de la consommation par mesure de sécurité.

Voir à ce sujet les communiqués de rappel diffusés sur le site Internet de Carrefour, 1 et 2, mais aussi Système U, 1 et 2.
Il y a 2 cas avérés. Un enfant a été hospitalisé et un autre malade est suivi de près à domicile par un médecin. Mais la plupart des élèves n'ont aucun symptômes.
En charge de la restauration scolaire, la communauté de communes de Petite Camargue a mis en place une cellule de crise.

« Les cantines de Petite Camargue ne sont pas les seules concernées. Ces produits étaient également distribués dans les supermarchés Carrefour » et comme nous l'avons vu les supermarchés U aussi ont été concernés ...

NB : Pas d'information de nos autorités sanitaires, ARS Occitanie, ministère de l'agriculture et sur le site de la communauté de communes de la Petite Camargue ...

Mise à jour du 29 janvier 2020. Une communication existe et elle émane de la préfecture de Lozère le 29 janvier 2020,

Cas humains de listéria non avérés dans le Gard suite à la contamination de fromages de Lozère.

En cas de déviation, notamment par la constatation d’autocontrôles défavorables, les producteurs sont tenus d’informer les services de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (D.D.C.S.P.P.) et d’organiser le rappel des produits suspects, sous le contrôle de l’État.
C’est précisément ce qui a conduit la Fromagerie des Cévennes à mettre en place une telle procédure le 18 janvier dernier, avec information des consommateurs sur les points de vente. À cet égard, la commercialisation n’a pu reprendre que ce 27 janvier sur instruction de la D.D.C.S.P.P., après un contrôle rigoureux des matières premières mises en œuvre et des analyses libératoires des lots commercialisés.
L’Agence régionale de santé d’Occitanie a pris contact avec les établissements où les cas évoqués dans les médias auraient été pris en charge et est en mesure de confirmer qu’aucun cas de listériose humaine n’a été signalé à ce jour en lien avec la consommation des denrées objets du rappel.


Mais alors d'où ils viennent ces deux cas de listériose ? 

mercredi 22 janvier 2020

A propos de traces de Listeria dans du fromage servi dans une cantine scolaire des Pyrénées-Atlantiques


Selon La République des Pyrénées du 21 janvier 2020, il y aurait à « Lescar (Pyrénées-Atlantiques) : des traces de listeria dans du fromage au collège Simin-Palay ».
Des cubes de Roquefort servis dans une salade, le 16 janvier, à la cantine présentent des traces de listeria.
Les parents d’élèves du collège Simin-Palay de Lescar ont reçu ce mardi 21 janvier en début d’après-midi, un message via la messagerie Pronote, annonçant que les élèves ont pu être en contact avec la listeria, une bactérie qui peut provoquer la méningite.
« Nous venons d’être informés par le laboratoire d’analyse de l’existence de traces de Listeria dans le fromage Roquefort servi en cubes dans la salade à la demi-pension jeudi 16 janvier, leur a écrit le principal Philippe Lescarret. Ce produit a été fourni par la société Gabriel Coulet à Roquefort ».
Le responsable indique que si un élève a consommé ce fromage et présente une « fièvre isolée ou accompagnée de maux de tête », il faut consulter son médecin traitant et en informer l’établissement, précisant que l’Agence régionale de santé (ARS) est au courant.
La terminologie « traces de Listeria » est un non-sens scientifique, pour en savoir lire cet article,

L’idée sans doute véhiculée est de dire « c’est sans doute présent, mais il y en a très peu comme un résidu de contaminant chimique ».
Rappelons ici qu’un contaminant biologique et notamment une contamination par Listeria monocytogenes ne se mesure pas par des traces mais par un nombre de bactéries par gramme, quand la quantification est possible. En effet, les méthodes microbiologiques utilisées, pour l’analyse des aliments vis-à-vis de ce germe, sont soit des méthodes de recherche, soit des méthodes de dénombrement. Les méthodes de recherche de Listeria dans les aliments consistent à rechercher la présence de Listeria dans une certaine quantité d’aliment.

Il n’y a pas que l’ARS qui est concernée dans cette affaire mais aussi les services sanitaires du ministère de l’agriculture en vue d’un éventuel rappel, si on retrouve la trace de l'entreprise qui l'a fabriqué … et peut-être nous dira-t-on précisément combien il y avait de Listeria par g dans le produit, mais là je m'arrête car c'est un rêve que de vouloir plus d'informations ... même en 2020 ...

mercredi 8 janvier 2020

Les cantines de Lozère résistent à l'empire du bien ...



Voici que « Les cantines de Lozère résistent aux menus végétariens, imposés par la loi », selon France 3 régions du 7 janvier 2020.

La Lozère est une terre d'élevage où la race Aubrac est reine. Instaurer un menu végétarien obligatoire chaque semaine dans les cantines scolaires de la maternelle au lycée est mal vécu par les élus, les agriculteurs et les parents d'élèves... qui sont souvent les mêmes personnes. 
Ce jour-là, à la cantine de Malbouzon, petite école de l'Aubrac en Lozère, il y a des frites et du steak hâché, le menu préféré des enfants.
Depuis le 1er novembre 2019, la loi impose aux cantines scolaires de servir un repas végétarien par semaine aux élèves, de la maternelle aulycée. 
Une décision que Xavier Poudevigne, le maire de Malbouzon, a refusé d'appliquer, en accord avec les familles.

Le maire de Malbouzon voit dans le régime végétarien une menace pour l'activité agricole, essentielle à la vie de l'Aubrac, une terre d'élevage déjà faiblement peuplée.

Le repas des 13 écoliers est préparé chaque midi par Evelyne Perret, au restaurant du village.

Qu'est-ce qu'on dit, Bravo la Lozère ! 

vendredi 20 décembre 2019

Gastro or not gastro ou bien intoxication alimentaire or not, un énième épisode dans nos cantines scolaires ...


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Le Parisien.fr du 19 décembre 2019 relate cette information, Une quarantaine d’écoliers pris de vomissements à Savigny-sur-Orge.
Les représentants des parents d’élèves ont recensé plusieurs dizaines de cas entre mardi et mercredi. En réaction, la mairie a saisi l’Agence régionale de santé pour mener l’enquête.
La purée de carottes et les merguez de la cantine, les gâteaux du marché de Noël ou une épidémie de gastro. À l'école élémentaire Aristide Briand de Savigny-sur-Orge, les parents d'élèves s'interrogent : qu'est-ce qui a pu rendre malades plusieurs dizaines d'enfants de maternelle et de primaire ? Mardi, quelques heures après avoir déjeuné à la cantine, certains sont pris de vomissements. D'autres souffriront des mêmes symptômes durant la nuit.
Dès le lendemain, les deux fédérations de parents d'élèves postent un message sur leurs pages Facebook respectives et recensent une quarantaine de cas. « Au départ, nous avons tout de suite pensé à une intoxication alimentaire », retrace l'une des représentantes. Mais, en creusant, ils se rendent compte que certains enfants étaient absents mardi et qu'ils souffraient probablement d'une gastro. Un marché de Noël était également organisé le même jour, en fin d'après-midi. Les gâteaux préparés par les parents auraient-ils pu engendrer une intoxication alimentaire? « C'est compliqué de savoir d'où ça vient, reconnaît cette même mère de famille. Il y a peut-être différentes sources. Mais nous n'avons pas encore toutes les infos. »
Alertés par une dizaine de parents entre mardi et mercredi, les services municipaux ont saisi dans la foulée l'Agence régionale de santé. « Une infirmière a été nommée ce jeudi pour diligenter une enquête », indique le maire, Eric Mehlhorn (LR). Celle-ci ciblera les repas durant la pause méridienne. « En fonction des résultats, la mairie en tirera toutes les conséquences auprès de son prestataire (NDLR : la société Sodexo). Mais à ce jour, « rien n'établit que la situation soit imputable à un repas pris en cantine », poursuit le maire.
Rim, elle, est convaincue du contraire. Selon cette prof en collège, c'est bien le déjeuner que son fils a pris à l'école qui l'a rendu malade. « Quand je l'ai récupéré en fin d'après-midi, Adam n'avait rien de spécial, témoigne-t-elle. C'est vers 21 heures qu'il a été pris de violents vomissements. J'étais très inquiète. Je pensais que c'était un début de gastro. » Mais le médecin qu'elle consulte le lendemain lui affirme que son fils a été en réalité victime d'une intoxication alimentaire.
« Je trouve ça scandaleux de payer pour un repas qui rend son enfant malade, peste cette mère de famille. Quand je suis venue le chercher, j'aurais aussi aimé qu'on me prévienne qu'il y avait eu des cas de vomissements dans l'après-midi.» Comme les autres parents concernés, Rim attend désormais les résultats de l'enquête de pied ferme. « Je veux de sérieuses explications de la mairie », prévient-elle.

Pas d'information ce jour sur le site de la mairie de Savigny-Sur-Orge ... 

Complément du 21 décembre 2019. On apprend toujours par Le Parisien.fr,

La purée de carottes et les merguez de la cantine ont été mises hors de cause. Ce repas, servi mardi midi aux élèves de primaire et de maternelle de l'école Aristide-Briand de Savigny-sur-Orge, était soupçonné d'être à l'origine d'une intoxication alimentaire. Une quarantaine d'écoliers avaient été pris de vomissements entre mardi et mercredi, selon un recensement effectué sur Facebook par les fédérations de parents d'élèves.
Saisie par la mairie, l'Agence régionale de santé (ARS) a rendu, ce vendredi, les conclusions de son enquête. Dans un document qui a été transmis à la Ville et aux services de l'Etat, elle met en avant « un caractère épidémique » et se prononce « en faveur d'une épidémie de gastro-entérite ».

Même pas une épidémie de gastro-entérite d'origine alimentaire ...

Et l'on apprend stupéfait, 
Un élément supplémentaire qui laisse penser que ces troubles sont dus à une épidémie de gastro-entérite et non à des intoxications alimentaires, qui ne sont pas contagieuses.

En France, « Une étude de l’Institut de veille sanitaire en population générale réalisée de mai 2009 à avril 2010 en France métropolitaine a estimé que plus de 21 millions d’épisodes de gastroentérites aiguës survenaient chaque année en France (Van Cauteren D et al. 2012). » Alors une de plus ou de moins ... 

mercredi 11 décembre 2019

Une alternative aux repas végétariens dans les cantines existe ...


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Après l'article, Menu végétarien une fois par semaine dans les cantines scolaires, l'empire du bien a encore frappé !, voici « Alternative au repas végétarien : Des parents organisent un barbecue au collège », source La France Agricole du 10 décembre 2019.
Au cœur du Charolais, dans la Saône-et-Loire, des parents d’élèves proposent de la viande grillée au lieu du « stick » de soja.
Le vendredi est le jour du menu obligatoire végétarien au collège de Génelard, dans la Saône-et-Loire. Et le 6 décembre 2019, douze parents d’élèves de tous milieux sociaux se sont invités à midi dans la cour d’école. Ils y ont installé une plancha et ont proposé aux enfants de la bonne viande charolaise
« Collège : contre le plat végétarien imposé, les parents apportent de la viande et une plancha », pour Le Journal de saône-et-Loire du 6 décembre 2019.
Ce vendredi midi a été animé au collège Jules-Ferry de Génelard !
En effet, à l'initiative des parents d'élèves, de la viande a été proposée aux élèves dans un style plancha pour protester contre le repas végétarien proposé à la cantine de l'établissement.
Peu avant 13 heures, les forces de gendarmerie sont arrivées, à la demande du chef d'établissement, pour demander aux parents d'élèves de quitter l'établissement. Ce qu'ils ont fait sans opposer la moindre résistance, la maréchaussée étant restée en retrait. 

jeudi 14 novembre 2019

Menu végétarien une fois par semaine dans les cantines scolaires, l'empire du bien a encore frappé !


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Un nouvel exemple de « L’empire du bien triomphe : il est urgent de le saboter », cher à Philippe Muray, nous est donné avec les menus des cantines scolaires !

Conformément à la loi EGalim, toute la restauration scolaire – de la maternelle au lycée – doit proposer au moins un menu végétarien par semaine depuis le 1er novembre 2019. C'est-à-dire un menu unique (ou un menu alternatif dans le cas ou plusieurs menus sont proposés) sans viande ni poisson, crustacés et fruits de mer. Il pourra néanmoins comporter des œufs ou des produits laitiers.
A part écrire tout le mal que j’en pense car i) je n’ai plus d’enfants en âge scolaire et, ii) tout cela ressemble fort à de l’idéologie, dont je me méfie beaucoup, cette mesure est « d'abord menée à titre expérimentale pendant deux ans », on sait ce qu’il en adviendra par la suite …, ça commence comme cela et ça finit par un endoctrinement à sens unique ...

Mais il y a quelques gaulois déterminés à défendre, si l’on peut dire, leur bifteck …

Ainsi l’agri, journal d’informations agricoles et rurales de l’Aude et des Pyrénées Orientales, rapporte que « Menus végétariens obligatoires : les éleveurs de la CR défendent leur bifteck ».
Rendu obligatoire une fois par semaine dans les cantines, le menu végétarien passe très mal auprès des responsables de la Coordination Rurale. 
Dans la Creuse, une manifestation avec dégustation de viande bovine a été organisée devant le collège – lycée à Aubusson, la semaine dernière, par les éleveurs de la CR 23. Dans le même temps et toujours pour dénoncer le fait que, notamment au collège, un jour sur quatre la viande ne sera plus servie aux enfants, la présidente de la Coordination Rurale de la Haute Vienne, Émilie Pons, a écrit aux proviseurs des collèges et lycées de ce département. Un courrier que ce syndicat a bien voulu transmettre au journal l’Agri et que nous diffusons ci-dessous. Sachant que, comme l’indique la CR 87 sur son profil Facebook, le ministère de l’Agriculture n’aurait pas apprécié le fait qu’un syndicat agricole s’adresse directement aux proviseurs…

Mesdames, Messieurs les proviseur(e)s,

Dès le 1er novembre prochain, l’article L. 230-5-6 du code rural et de la pêche maritime introduit par la loi n°2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, impose à titre expérimental pour deux ans de proposer au moins une fois par semaine un repas végétarien.
Pour la Coordination Rurale de Haute-Vienne, premier syndicat agricole du département, cette mesure est inacceptable pour notre région Limousin, réputée pour la qualité de ses produits, et ressemble fortement à de l’endoctrinement. Cette loi a été poussée par des associations végans et le but est d’inculquer aux enfants que la viande pollue. Il est honteux que de tels enseignements rentrent dans les écoles !
Les régimes alimentaires relèvent de choix personnels qu’il convient de respecter et non d’imposer. Par conséquent, l’obligation faite aux gestionnaires, publics ou privés, des services de restauration collective scolaire de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien, n’interdit pas de proposer en complément des produits carnés ou du poisson. Nous vous rappelons que le Programme national Nutrition Santé recommande de consommer par semaine 150 g de charcuterie, 500 g de viande hors volaille ainsi que deux fois du poisson. Les menus végétariens incluant des protéines animales sont plus riches en acides aminés indispensables que celles végétales et apportant des nutriments plus facilement assimilables tels que le zinc, le fer (le fer issu des animaux est six fois mieux assimilé que le fer ferrique présent dans les végétaux) ou encore la vitamines B12.
Avant de faire le choix d’imposer un repas « végétarien » par semaine à nos enfants, il faudrait en premier lieu répondre à la loi de l’approvisionnement en 50 % local (et pourquoi pas viser le 100 %), ainsi qu’éviter autant que faire ce peut le gaspillage alimentaire. De plus, la conjoncture économique contraint beaucoup de familles à ne pas acheter de produits carnés et certains enfants n’en consomment que dans les restaurants scolaires.
Par respect pour nos enfants et pour l’ensemble de la profession agricole, nous vous demandons de ne pas appliquer cet article de loi au sein de votre établissement scolaire. Espérant vivement que vous porterez la plus grande attention à notre demande, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs les Proviseur(e)s, l’assurance de notre haute considération.
Émilie Pons, Présidente de la CR87

Voilà c’est dit même si je ne partage pas toutes les actions de la CR, je trouve cette initiative utile ...

Mise à jour du 19 novembre 2019
Mi-novembre, Bruno Faure, président du Conseil départemental du Cantal a écrit aux principaux des collèges et des chefs de cuisine pour leur demander de pas inclure un menu végétarien dans les cantines une fois par semaine. Il veut défendre le Cantal, terre d’élevage. Source France 3 région du 18 novembre 2019.

Complément du 6 décembre 2019Le menu végétarien, difficile à avaler, selon La France Agricole.
Depuis le 1er novembre 2019, les cantines des écoles primaires, des collèges et des lycées, privés comme publics, sont tenues de servir un menu végétarien par semaine à leurs élèves. Mais, loin de faire consensus, la mesure issue de la loi EGAlim tend, pour le moment, à accentuer les inégalités sur le territoire.