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vendredi 2 juin 2023

Une étude révèle que des aliments à risque sont souvent disponibles dans les établissements de santé

«Une étude révèle que des aliments à risque sont souvent disponibles dans les établissements de santé», source article de Joe Whitworth paru le 2 juin 2023 dans Food Safety News.

Des aliments dits à risque ont été retrouvés sur les menus des établissements de santé en Allemagne et en Italie, selon une étude.

Des produits pouvant présenter un risque pour les personnes vulnérables – notamment des salades de charcuterie, des charcuteries crues et/ou fermentées, des fromages à pâte molle, du poisson fumé ou des baies surgelées – étaient proposés au menu de tous les établissements en Allemagne et d'un tiers des sites en Italie.

Des chercheurs ont examiné l'utilisation des données électroniques des menus alimentaires pour soutenir les enquêtes sur les épidémies d'origine alimentaire associées aux soins de santé grâce à une enquête auprès de 35 établissements de santé en Allemagne et en Italie. Ils ont constaté que l'utilisation des données sur les menus alimentaires dans les enquêtes sur les éclosions était difficile en raison d'une documentation incomplète.

Une grande variabilité a été signalée dans la durée de stockage des données ded menu, de zéro à 10 ans. Les formats comprenaient le papier, les formats électroniques pdf, Word ou Excel et des bases de données interrogeables.


Besoin de sensibiliser
L'enquête, entre juin 2019 et février 2021, a été complétée par des hygiénistes hospitaliers, des chefs de cuisine, des traiteurs ou des diététiciens en charge de la gestion des menus alimentaires des patients. Il comprenait 22 sites en Italie et 13 en Allemagne. Les résultats ont été publiés dans la revue Epidemiology and Infection, «Catering of high-risk foods and potential of stored food menu data for timely outbreak investigations in healthcare facilities, Italy and Germany».

Le questionnaire couvrait des informations sur la gestion des services de restauration, le format et la durée de stockage des données des menus, la disponibilité des données de menu pour chaque patient, l'historique des données de menu par l'établissement en relation avec une suspicion d'éclosion d'origine alimentaire, et des informations indiquant s'il a fourni des aliments à risque.

L'étude a porté sur 26 hôpitaux et neuf maisons de repos de différentes tailles. Un EHPAD en Allemagne n'a pas participé, en disant que «l'intoxication alimentaire n'était pas un problème» dans son établissement. Cela souligne la nécessité de sensibiliser au risque d'épidémies et de renforcer les recommandations d'hygiène alimentaire parmi le personnel et les entreprises alimentaires, ont déclaré les chercheurs.

Les systèmes de restauration comprenaient des services internes, externes et mixtes. Les activités de restauration étaient principalement externalisées par les hôpitaux italiens, alors qu'en Allemagne, la restauration interne était plus souvent présente dans les hôpitaux et les EHPAD.

Un hôpital en Allemagne, dans lequel une épidémie à Salmonella Derby s'est produite à cause de la saucisse crue fermentée à tartiner (German Teewurst) n'offrait plus cet article, mais d'autres aliments potentiellement à haut risque étaient disponibles pour les patients, tels que du fromage à pâte molle et du poisson fumé.


Utilisation des données du menu pendant les épidémies
La majorité des hôpitaux en Italie ont indiqué qu'un lien direct entre les données du menu alimentaire et les patients individuels pouvait être établi, contrairement à seulement la moitié des hôpitaux en Allemagne. Dans les EHPAD, le lien direct entre les données de menu et les résidents individuels des EHPAD était peu courant en Italie et en Allemagne.

Des bases de données électroniques étaient disponibles pour la plupart des hôpitaux italiens, mais seulement pour quelques hôpitaux allemands. Aucune base de données de ce type n'a été utilisée par les EHPAD.

Les scientifiques ont dit que les données sur les menus alimentaires devraient être documentées pour tous les repas proposés et être liées aux patients individuels ou aux résidents des EHPAD. Une durée minimale de stockage des données d'au moins un an faciliterait l'investigation d'événements de longue durée tels que les épidémies de listériose ou pour les articles ayant une longue durée de conservation, tels que les aliments surgelés.

La numérisation et la collecte de données supplémentaires entraîneront des coûts supplémentaires, y compris en ressources humaines. Le rapport coût-bénéfice de la collecte et de la numérisation des données sur les menus alimentaires doit être évalué, car l'utilisation et l'analyse de ces données peuvent avoir des avantages partagés pour différents professionnels de la santé, selon l'étude.

Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si la présence d'aliments à haut risque au menu est liée à un manque de connaissance des recommandations en matière de sécurité des aliments ou reflète la demande des patients et des résidents des EHPAD, ont dit les scientifiques.

lundi 14 novembre 2022

A propos des menus végétariens et des idéologues ...

Il va être question ci-après de l’Avis n°90 du 07/2022 – Nouveaux comportements alimentaires : propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables.

Cet avis propose une approche systémique de l’alimentation, afin de prendre en compte l’influence de l’environnement alimentaire sur l’évolution et sur la durabilité des comportements alimentaires.

Le CNA identifie en ce sens quatre objectifs communs partagés :
- Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande.
- Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société en matière de durabilité et d’équité et limitant le gaspillage alimentaire.
- Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables.
- Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables.

Le CNA semble avoir oublier la Déclaration de Dublin» des scientifiques sur le rôle sociétal de l'élevage.

Parmi les recommandations de cet avis du CNA, et c’est souvent dans le détail que se nichent des choses intéressantes,

Faire évoluer les recommandations pour les adapter aux enjeux de durabilité et aux évolutions des modes de vie
La FNSEA s'oppose à mettre des objectifs chiffrés en particulier en ce qui concerne la limitation de la consommation de viande rouge. La FNSEA promeut une alimentation équilibrée, au sein de laquelle la viande notamment issue de ruminants possède toute sa place. Il est important de considérer tous les enjeux (sociaux, économiques, nutritionnels) et de ne pas condamner l’élevage sur la base de certains messages stigmatisants, ou sur des résultats partiels d’études scientifiques.

Promouvoir un rééquilibrage entre produits d’origine animale et végétale
La Confédération paysanne est opposée à la généralisation du menu végétarien et favorable à des menus diversifiés de produits de qualité ancrés dans les territoires, une portion viande adaptée, une augmentation des végétaux, et à une réduction de la consommation de produits transformés pour assurer la durabilité des régimes alimentaires.

Promouvoir un rééquilibrage entre produits d’origine animale et végétale
La Confédération paysanne est non favorable à cette mesure qui pourrait déstructurer davantage les systèmes alimentaires durables ou autonomes, fondés sur la diversité et l’interaction animal-végétal et favoriser les monocultures végétales.
La FNSEA est non favorable à cette mesure, il convient davantage d’assurer la montée en gamme des repas en restauration collective afin d’atteindre notamment les objectifs de l’article 24 de la loi EGalim 1.

Par ailleurs, on trouve encore,
La Confédération paysanne est opposée à la généralisation du menu végétarien et favorable à des menus diversifiés de produits de qualité ancrés dans les territoires, une portion viande adaptée, une augmentation des végétaux, et à une réduction de la consommation de produits transformés pour assurer la durabilité des régimes alimentaires.
L’ANIA / FNSEA /CGF / LCA sont non favorables. Ces actions relèvent du périmètre du Conseil National de la Restauration Collective.

Sur la recommandation d’Augmenter progressivement le nombre de menus végétariens par semaine proposés en restauration collective privée et publique.
Plusieurs groupes CGAD / AFDN / Confédération paysanne / ACOFAL / LCA / RestauCo/ FNSEA / ANIA estiment qu’un travail en cours du groupe de travail «nutrition» du Conseil National de la Restauration Collective sur la fréquence des repas végétariens et expérimentation en cours sur les menus végétariens quotidiens. Il convient d’attendre les résultats de ces travaux avant de proposer des éléments sur la fréquence du menu végétarien. Vigilance quant à la couverture des apports nutritionnels et de l’équilibre alimentaire de toutes les populations en fonction de l’âge et du revenu.

Et pourtant, en faisant mes courses, un groupe d’idéologues sectaires proposent des raccourcis dans ces deux affiches anxiogènes ci-dessous, en ciblant uniquement la FNSEA. Pour information, la plupart de ces affiches ont été arrachées dans mon quartier de Paris 20e ...

lundi 25 juillet 2022

Val-d'Oise : une cliente découvre un lézard dans son menu McDonald's et attaque l'enseigne en justice

Big Tasty

«Val-d'Oise : une cliente découvre un lézard dans son menu McDonald's et attaque l'enseigne en justice», selon France info du 25 juillet 2022.

En février 2021, la jeune femme avait découvert un lézard dans son sandwich. Plus d'un an après, elle a décidé d'attaquer en justice le géant américain de la restauration rapide.

Très mauvaise surprise. En commandant un sandwich, un «Big Tasty», via l'application Uber Eats, chez McDonald's, le 12 février 2021 au fast-food de Saint-Witz (Val-d'Oise), une cliente a découvert... un lézard, a rapporté Le Parisien dimanche 24 juillet. «J'ai senti qu'il y avait quelque chose de bizarre. Je l'ai ouvert et c'est là que j'ai découvert un lézard écrasé avec les boyaux qui sortaient. Il était bien badigeonné de sauce, le cuisinier l'a forcément vu», explique-t-elle.

Le soir même, elle retourne évidemment au restaurant pour demander des comptes. «J'ai eu l'impression qu'ils n'étaient pas surpris du tout, le cuisinier était derrière et à aucun moment, il n'est venu nous voir. Le responsable n'était pas là», raconte-t-elle au Parisien.

Proposition de ristourne de 10%
On lui propose un arrangement : 10% de réduction sur son prochain repas. Une employée demande également de récupérer le burger au lézard, une requête que la cliente refuse. Un responsable de l'enseigne finit, un peu plus tard, par lui proposer un arrangement avec leur assurance. «Cela veut dire qu'ils reconnaissent qu'il y a eu un problème, moi, je voulais surtout qu'ils s’excusent», avance-t-elle.

La cliente s'est, depuis l'incident, rapprochée d'un avocat qui a lancé une citation directe pour que le géant américain comparaisse en justice pour mise en danger de la vie d'autrui. L'audience aura lieu en février 2023 au tribunal de Pontoise (Val-d'Oise). Contactée par Le Parisien, l'agence qui assure la communication de l'enseigne assure qu'une «enquête interne a été immédiatement diligentée au moment des faits, en février 2021. Celle-ci n'a mis en évidence aucune non-conformité». «La qualité et la sécurité alimentaire sont la priorité de l'enseigne et, à ce titre, de très nombreux audits et contrôles sont appliqués tout au long de la préparation de nos menus,a rappelé l'agence, tant chez nos fournisseurs qu'au sein de l'établissement.»

Commentaire
Comme quoi les très nombreux audits et contrôles sont nécessaires mais pas suffisants.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 8 janvier 2020

Les cantines de Lozère résistent à l'empire du bien ...



Voici que « Les cantines de Lozère résistent aux menus végétariens, imposés par la loi », selon France 3 régions du 7 janvier 2020.

La Lozère est une terre d'élevage où la race Aubrac est reine. Instaurer un menu végétarien obligatoire chaque semaine dans les cantines scolaires de la maternelle au lycée est mal vécu par les élus, les agriculteurs et les parents d'élèves... qui sont souvent les mêmes personnes. 
Ce jour-là, à la cantine de Malbouzon, petite école de l'Aubrac en Lozère, il y a des frites et du steak hâché, le menu préféré des enfants.
Depuis le 1er novembre 2019, la loi impose aux cantines scolaires de servir un repas végétarien par semaine aux élèves, de la maternelle aulycée. 
Une décision que Xavier Poudevigne, le maire de Malbouzon, a refusé d'appliquer, en accord avec les familles.

Le maire de Malbouzon voit dans le régime végétarien une menace pour l'activité agricole, essentielle à la vie de l'Aubrac, une terre d'élevage déjà faiblement peuplée.

Le repas des 13 écoliers est préparé chaque midi par Evelyne Perret, au restaurant du village.

Qu'est-ce qu'on dit, Bravo la Lozère ! 

jeudi 14 novembre 2019

Menu végétarien une fois par semaine dans les cantines scolaires, l'empire du bien a encore frappé !


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Un nouvel exemple de « L’empire du bien triomphe : il est urgent de le saboter », cher à Philippe Muray, nous est donné avec les menus des cantines scolaires !

Conformément à la loi EGalim, toute la restauration scolaire – de la maternelle au lycée – doit proposer au moins un menu végétarien par semaine depuis le 1er novembre 2019. C'est-à-dire un menu unique (ou un menu alternatif dans le cas ou plusieurs menus sont proposés) sans viande ni poisson, crustacés et fruits de mer. Il pourra néanmoins comporter des œufs ou des produits laitiers.
A part écrire tout le mal que j’en pense car i) je n’ai plus d’enfants en âge scolaire et, ii) tout cela ressemble fort à de l’idéologie, dont je me méfie beaucoup, cette mesure est « d'abord menée à titre expérimentale pendant deux ans », on sait ce qu’il en adviendra par la suite …, ça commence comme cela et ça finit par un endoctrinement à sens unique ...

Mais il y a quelques gaulois déterminés à défendre, si l’on peut dire, leur bifteck …

Ainsi l’agri, journal d’informations agricoles et rurales de l’Aude et des Pyrénées Orientales, rapporte que « Menus végétariens obligatoires : les éleveurs de la CR défendent leur bifteck ».
Rendu obligatoire une fois par semaine dans les cantines, le menu végétarien passe très mal auprès des responsables de la Coordination Rurale. 
Dans la Creuse, une manifestation avec dégustation de viande bovine a été organisée devant le collège – lycée à Aubusson, la semaine dernière, par les éleveurs de la CR 23. Dans le même temps et toujours pour dénoncer le fait que, notamment au collège, un jour sur quatre la viande ne sera plus servie aux enfants, la présidente de la Coordination Rurale de la Haute Vienne, Émilie Pons, a écrit aux proviseurs des collèges et lycées de ce département. Un courrier que ce syndicat a bien voulu transmettre au journal l’Agri et que nous diffusons ci-dessous. Sachant que, comme l’indique la CR 87 sur son profil Facebook, le ministère de l’Agriculture n’aurait pas apprécié le fait qu’un syndicat agricole s’adresse directement aux proviseurs…

Mesdames, Messieurs les proviseur(e)s,

Dès le 1er novembre prochain, l’article L. 230-5-6 du code rural et de la pêche maritime introduit par la loi n°2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, impose à titre expérimental pour deux ans de proposer au moins une fois par semaine un repas végétarien.
Pour la Coordination Rurale de Haute-Vienne, premier syndicat agricole du département, cette mesure est inacceptable pour notre région Limousin, réputée pour la qualité de ses produits, et ressemble fortement à de l’endoctrinement. Cette loi a été poussée par des associations végans et le but est d’inculquer aux enfants que la viande pollue. Il est honteux que de tels enseignements rentrent dans les écoles !
Les régimes alimentaires relèvent de choix personnels qu’il convient de respecter et non d’imposer. Par conséquent, l’obligation faite aux gestionnaires, publics ou privés, des services de restauration collective scolaire de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien, n’interdit pas de proposer en complément des produits carnés ou du poisson. Nous vous rappelons que le Programme national Nutrition Santé recommande de consommer par semaine 150 g de charcuterie, 500 g de viande hors volaille ainsi que deux fois du poisson. Les menus végétariens incluant des protéines animales sont plus riches en acides aminés indispensables que celles végétales et apportant des nutriments plus facilement assimilables tels que le zinc, le fer (le fer issu des animaux est six fois mieux assimilé que le fer ferrique présent dans les végétaux) ou encore la vitamines B12.
Avant de faire le choix d’imposer un repas « végétarien » par semaine à nos enfants, il faudrait en premier lieu répondre à la loi de l’approvisionnement en 50 % local (et pourquoi pas viser le 100 %), ainsi qu’éviter autant que faire ce peut le gaspillage alimentaire. De plus, la conjoncture économique contraint beaucoup de familles à ne pas acheter de produits carnés et certains enfants n’en consomment que dans les restaurants scolaires.
Par respect pour nos enfants et pour l’ensemble de la profession agricole, nous vous demandons de ne pas appliquer cet article de loi au sein de votre établissement scolaire. Espérant vivement que vous porterez la plus grande attention à notre demande, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs les Proviseur(e)s, l’assurance de notre haute considération.
Émilie Pons, Présidente de la CR87

Voilà c’est dit même si je ne partage pas toutes les actions de la CR, je trouve cette initiative utile ...

Mise à jour du 19 novembre 2019
Mi-novembre, Bruno Faure, président du Conseil départemental du Cantal a écrit aux principaux des collèges et des chefs de cuisine pour leur demander de pas inclure un menu végétarien dans les cantines une fois par semaine. Il veut défendre le Cantal, terre d’élevage. Source France 3 région du 18 novembre 2019.

Complément du 6 décembre 2019Le menu végétarien, difficile à avaler, selon La France Agricole.
Depuis le 1er novembre 2019, les cantines des écoles primaires, des collèges et des lycées, privés comme publics, sont tenues de servir un menu végétarien par semaine à leurs élèves. Mais, loin de faire consensus, la mesure issue de la loi EGAlim tend, pour le moment, à accentuer les inégalités sur le territoire.