Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Un nouvel exemple de « L’empire du bien triomphe : il est urgent de le saboter », cher à Philippe Muray, nous est donné avec les menus des cantines scolaires !
Voici
que j’apprend que « depuis
le 1er novembre, un menu végétarien par semaine dans toutes les
cantines scolaires » :
Conformément à la loi EGalim, toute la restauration scolaire – de la maternelle au lycée – doit proposer au moins un menu végétarien par semaine depuis le 1er novembre 2019. C'est-à-dire un menu unique (ou un menu alternatif dans le cas ou plusieurs menus sont proposés) sans viande ni poisson, crustacés et fruits de mer. Il pourra néanmoins comporter des œufs ou des produits laitiers.
A
part écrire tout le mal que j’en pense car i) je n’ai plus
d’enfants en âge scolaire et, ii) tout cela ressemble fort à de
l’idéologie, dont je me méfie beaucoup, cette mesure est
« d'abord
menée à titre expérimentale pendant deux ans »,
on
sait ce qu’il en adviendra par la suite …, ça
commence comme cela et ça finit par un endoctrinement à sens unique
...
Mais
il y a quelques gaulois déterminés à défendre, si l’on peut
dire, leur bifteck …
Ainsi
l’agri,
journal d’informations agricoles et rurales de l’Aude et des
Pyrénées Orientales, rapporte que « Menus végétariens
obligatoires : les éleveurs de la CR défendent leur bifteck ».
Rendu obligatoire une fois par semaine dans les cantines, le menu végétarien passe très mal auprès des responsables de la Coordination Rurale.
Dans la Creuse, une manifestation avec dégustation de viande bovine a été organisée devant le collège – lycée à Aubusson, la semaine dernière, par les éleveurs de la CR 23. Dans le même temps et toujours pour dénoncer le fait que, notamment au collège, un jour sur quatre la viande ne sera plus servie aux enfants, la présidente de la Coordination Rurale de la Haute Vienne, Émilie Pons, a écrit aux proviseurs des collèges et lycées de ce département. Un courrier que ce syndicat a bien voulu transmettre au journal l’Agri et que nous diffusons ci-dessous. Sachant que, comme l’indique la CR 87 sur son profil Facebook, le ministère de l’Agriculture n’aurait pas apprécié le fait qu’un syndicat agricole s’adresse directement aux proviseurs…
Mesdames,
Messieurs les proviseur(e)s,
Dès
le 1er novembre prochain, l’article L. 230-5-6 du code rural et de
la pêche maritime introduit par la loi n°2018-938 du 30 octobre
2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur
agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et
accessible à tous, impose à titre expérimental pour deux ans de
proposer au moins une fois par semaine un repas végétarien.
Pour
la Coordination Rurale de Haute-Vienne, premier syndicat agricole du
département, cette mesure est inacceptable pour notre région
Limousin, réputée pour la qualité de ses produits, et ressemble
fortement à de l’endoctrinement. Cette loi a été poussée par
des associations végans et le but est d’inculquer aux enfants que
la viande pollue. Il est honteux que de tels enseignements rentrent
dans les écoles !
Les
régimes alimentaires relèvent de choix personnels qu’il convient
de respecter et non d’imposer. Par conséquent, l’obligation
faite aux gestionnaires, publics ou privés, des services de
restauration collective scolaire de proposer, au moins une fois par
semaine, un menu végétarien, n’interdit pas de proposer en
complément des produits carnés ou du poisson. Nous vous rappelons
que le Programme national Nutrition Santé recommande de consommer
par semaine 150 g de charcuterie, 500 g de viande hors
volaille ainsi que deux fois du poisson. Les menus végétariens
incluant des protéines animales sont plus riches en acides aminés
indispensables que celles végétales et apportant des nutriments
plus facilement assimilables tels que le zinc, le fer (le fer issu
des animaux est six fois mieux assimilé que le fer ferrique présent
dans les végétaux) ou encore la vitamines B12.
Avant
de faire le choix d’imposer un repas « végétarien »
par semaine à nos enfants, il faudrait en premier lieu répondre à
la loi de l’approvisionnement en 50 % local (et pourquoi pas
viser le 100 %), ainsi qu’éviter autant que faire ce peut le
gaspillage alimentaire. De plus, la conjoncture économique contraint
beaucoup de familles à ne pas acheter de produits carnés et
certains enfants n’en consomment que dans les restaurants
scolaires.
Par
respect pour nos enfants et pour l’ensemble de la profession
agricole, nous vous demandons de ne pas appliquer cet article de loi
au sein de votre établissement scolaire. Espérant vivement que vous
porterez la plus grande attention à notre demande, nous vous prions
d’agréer, Mesdames, Messieurs les Proviseur(e)s, l’assurance de
notre haute considération.
Émilie
Pons, Présidente de la CR87
Voilà
c’est dit même si je ne partage pas toutes les actions de la CR,
je trouve cette initiative utile ...
Mise à jour du 19 novembre 2019.
Mi-novembre, Bruno Faure, président du Conseil départemental du Cantal a écrit aux principaux des collèges et des chefs de cuisine pour leur demander de pas inclure un menu végétarien dans les cantines une fois par semaine. Il veut défendre le Cantal, terre d’élevage. Source France 3 région du 18 novembre 2019.
Complément du 6 décembre 2019. Le menu végétarien, difficile à avaler, selon La France Agricole.
Mise à jour du 19 novembre 2019.
Mi-novembre, Bruno Faure, président du Conseil départemental du Cantal a écrit aux principaux des collèges et des chefs de cuisine pour leur demander de pas inclure un menu végétarien dans les cantines une fois par semaine. Il veut défendre le Cantal, terre d’élevage. Source France 3 région du 18 novembre 2019.
Complément du 6 décembre 2019. Le menu végétarien, difficile à avaler, selon La France Agricole.
Depuis le 1er novembre 2019, les cantines des écoles primaires, des collèges et des lycées, privés comme publics, sont tenues de servir un menu végétarien par semaine à leurs élèves. Mais, loin de faire consensus, la mesure issue de la loi EGAlim tend, pour le moment, à accentuer les inégalités sur le territoire.
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