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jeudi 21 juillet 2022

Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella. Le coût lié à Salmonella dans différentes entreprises alimentaires semble considérable.

Ce qui va rriver d’ici quelque temps semble inquiétant, Noël à la bougie semble se profiler en raison des restrictions sur le gaz, et pour le chocolat, voici que «Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella», source Food Safety News.

Barry Callebaut se prépare à un impact financier important après avoir arrêté la production en raison d'une contamination à Salmonella dans une usine en Belgique.

Bien que le plein effet de l'incident soit encore en cours d'évaluation, il devrait être «notable» dans les chiffres financiers du quatrième trimestre 2021/22. Les résultats annuels seront publiés en novembre.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Barry Callebaut doit reprendre la production sur le site de Weize à partir du mois prochain. Les premières lignes nettoyées devraient redémarrer début août, avec une montée en charge progressive à pleine capacité au cours des semaines suivantes.

Chronologie des incidents
Le PDG Peter Boone a déclaré qu'il s'agissait d'un incident «exceptionnel», tout en rapportant les chiffres des ventes sur 9 mois pour 2021-22.

«Je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour la rapidité et la diligence avec lesquelles elles conduisent le nettoyage et le redémarrage progressif de l'usine de Wieze. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et comprenons parfaitement que cet incident perturbe leur planification.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans la ligne lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif pour Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Autres incidents
Ferrero, qui a récemment redémarré les opérations d'une usine en Belgique qui fabrique des produits Kinder, fait également face à un impact financier important après une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique qui a rendu malades près de 450 personnes.

Nicolas Neykov, le patron de Ferrero France, a déclaré au journal Le Parisien en mai que l'incident coûtera à l'entreprise «des dizaines de millions d'euros».

En Israël, Strauss Group a estimé l'impact d'un rappel en avril dû à Salmonella à environ 33 millions de dollars sur les résultats financiers du premier trimestre. Les estimations préliminaires de mai ont montré qu'en raison du rappel et de la fermeture de l'usine de confiserie de Nof Hagalil, l'impact sur le bénéfice net pour 2022 devrait se situer entre 49,7 et 67,2 millions de dollars.

Début mai, une inspection interne de routine a identifié Salmonella dans du poulet cuit préparé dans l'installation de volaille de Cranswick à Hull, Angleterre. Les clients ont été invités à retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée. Dans ses résultats préliminaires en mai, la société a déclaré que le coût de l'incident ne pouvait pas encore être estimé, mais qu'il était prévu que l'impact ne serait pas significatif pour le groupe.

Salmonella dans du pâte d’arachide Jif devrait coûter environ 125 millions de dollars à J.M. Smucker et avoir un impact sur les résultats financiers de l'année.

Une enquête sur les infections à Salmonella liées au beurre d’arachide est en cours, le nombre de patients s'élevant à 16 avec deux hospitalisations.

Ces coûts sont liés à l'impact estimé des temps d'arrêt de fabrication, des retours clients et des stocks invendables, ainsi qu'à d'autres frais de rappel.

Complément
On nous a dit que la contamination par Salmonella n'avait pas attent le public. Oui mais voilà que la Belgique notifie au RASFF de l'UE le 20 juillet 2022 la présence la même souche de Salmonella que chez Barry Callebaut, Salmonella Tennessee dans du chocolat d'Italie. Etonnant, non ?

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

lundi 21 février 2022

A propos de quelques incidents, des petits riens, de sécurité des aliments

L’AFSCA de Belgique a eu la bonne idée de lister différents incidents de sécurité des aliments qui ont eu lieu ici et là dans le monde.

Ce type de liste est utile pour comprendre et informer lors de formation ou de communication afin d’expliquer comment arrivent ces fameux ‘incidents’ de sécurité des aliments.

Suit une liste qui n’est pas exhaustive à mon sens, dans la mesure où il manque l’incident de sécurité des aliments lié à la présence d’oxyde d’éthylène. Et pourtant c’est grâce à la Belgique qui avait notifié au RASFF de l’UE le 9 septembre 2020 la présence d’oxyde d’éthylène dans des graines de sésame d’Inde. Depuis, cela a fait boule de neige au point de déclancher une avalanche de rappels …

Manque aussi le horsegate ou viande de cheval présente dans de la viande bovine de 2013, ce sont donc pas les incidents qui manquent ...

Ainsi selon le décompte de l’AFSCA de Belgique, il y a eu, à ce jour, 346 rappels de produits contaminés par l’oxyde d’éthylène. Chez nous c’est un tout petit peu plus, un tout petit rien, au 18 février 2022, il y a eu 16 573 produits et références rappelés, selon la DGCCRF.

NB: Le blog ne partage pas du tout l’idée selon laquelle il s’agirait d’incidents. Ce terme ‘incident’ est l’opinion de l’AFSCA. De même, le terme incident oxyde d’éthylène est du ressort de la Commission européenne. Pour le blog, il s’agit de crise grave de la sécurité des aliments.

Cela me rappelle cette phrase fameuse de Péguy, Il faut toujours dire ce que l'on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog. 

mercredi 9 février 2022

Augmentation significative du nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments en 2021, selon INFOSAN

«Résumé trimestriel INFOSAN #4 d’octobre à décembre 2021», source OMS du 4 février 2022.

Incidents en sécurité des aliments
Au cours du quatrième trimestre 2021, le secrétariat d'INFOSAN a répondu à 64 incidents de sécurité des aliments impliquant 86 États membres (EM) de l'OMS et un territoire d'un EM. Il y a eu 33 incidents impliquant un danger biologique [Salmonella spp. (10), Listeria monocytogenes (10), Escherichia coli (3), Bacillus cereus (1), Virus de l'hépatite A (1), Vibrio spp. (1), Clostridium spp. (1), Clostridium botulinum (1), prions (1), Staphylococcus aureus (1), Shigella sonnei (1) et deux incidents avec un danger biologique inconnu]; dix-huit impliquant un allergène/ingrédient non déclaré [lait (4), soja (4), œuf (3), arachides (3), amandes et pistaches (1), noisettes (1), crustacés (1), blé (1)] ; six impliquant un danger physique [verre (2), plastique (2), corps étranger (1), métal (1)]; six impliquant un danger chimique [méthanol (2), acrylamide (1), amygdaline (1) histamine(1) et patuline (1)] et un avec un danger inconnu.

Les catégories d'aliments les plus fréquemment concernées dans les 64 incidents survenus au cours du quatrième trimestre de 2021 étaient les poissons et autres produits de la mer (8), la viande et les produits de viande (8), les collations, les desserts et autres aliments (8), les fruits à coque et les oléagineux (8) les légumes et produits végétaux (5), les herbes épices et condiments (4), lait et produits laitiers (4), sucre et produits de confiserie (4), céréales et produits à base de céréales (2), boissons alcoolisées (2), graisses et huiles d'origine animale et végétale (2), fruits et produits de fruits (2), aliments composés (1), jus de fruits et de légumes (1), boissons non alcoolisées (1), produits à usage nutritionnel particulier (1), et trois avec une source de alimentaire non identifiée.

Au cours du dernier trimestre, et grâce à l'engagement actif des membres et partenaires d'INFOSAN, 42% de ces incidents ont été communiqués par les États membres au Secrétariat via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de la Commission européenne, 49% par les membres d'INFOSAN (points de contact d'urgence et points focaux) et 9% via divers canaux de l'OMS. De plus, le Secrétariat INFOSAN a enregistré une augmentation significative du nombre d'incidents liés à la sécurité des aliments au cours des quatre trimestres de 2021.

Au cours des dernières années, à la suite de la récente exploration à méthodes mixtes des expériences des membres d'INFOSAN et de la deuxième réunion mondiale des membres d'INFOSAN, le secrétariat d'INFOSAN a renforcé sa capacité à couvrir une réponse plus large et plus efficace aux incidents de sécurité des aliments. Le secrétariat d'INFOSAN a été en mesure de mieux s'adapter aux demandes et aux besoins des États membres au fur et à mesure qu'ils se présentent, ce qui a permis de renforcer le réseau international.

Portée géographique
Ces 64 incidents ont impliqué 87 États et territoires membres de l'OMS. Les États membres touchés étaient répartis comme suit: 31 États membres sur 53 de la Région européenne, 22 sur 47 en Afrique, 11 sur 35 dans les Amériques, 9 sur 21 en Méditerranée orientale, 10 sur 27 en Pacifique occidental, et enfin 4 sur 11 en Asie du Sud-Est.

Complément. Selon Food Safety News, le nombre d'incidents a presque doublé.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mercredi 1 décembre 2021

Il n'y a aucune excuse pour ne pas signaler un incident de sécurité des aliments grave n’importe où il se produit dans le monde

«Il n'y a aucune excuse pour ne pas signaler un incident de sécurité des aliments grave n’importe où il se produit dans le monde», source The Global Harmonization Initiative.

Le Whistleblower Food Safety Incident Report Site a pour but de signaler des incidents graves de sécurité des aliments sans risquer d'être identifié.

La Global Harmonization Initiative (GHI) ou Initiative d'harmonisation mondiale a le plaisir d'annoncer que le Whistleblower Food Safety Incident Report Site (ou site des lanceurs d’alertes sur des incidents en sécurité des aliments) est désormais disponible dans plus de 30 langues. Celui-ci est disponible ici à toute personne travaillant dans le secteur de l'alimentation et des boissons, où qu'elle soit dans le monde, de signaler des incidents graves liés à la sécurité des aliments sans risquer d'être identifiée.

«Partout dans le monde, la plupart des employés de l'industrie agro ne, dans n'importe quel alimentaire n'osent pas rapporter des informations sur la sécurité sanitaire de leur industrie de peur de pe rdre leur emploi. Certains employés suivent leur conscience et la conséquence est que, tout en sauvant les gens du mal, ils perdent souvent leur emploi et peuvent éventuellement en subir les pires conséquences. C'est encore le destin de nombreux lanceurs d'alerte. Pour cette raison, le GHI a développé un site de dénonciation anonyme des incidents sur la sécurité alimentaire. L'accent est mis sur l'anonymat et nous avons adopté des systèmes de confidentialité sur le site internet pour garantir cela. Lorsqu'il remplit le rapport en ligne, le déclarant est aussi fréquemment rappelé de ne rien révéler qui permettrait de s'identifier» déclare Huub Leveld, président de GHI.

Jusqu'à présent, il n'y a jamais eu de système mondial de signalement des problèmes de sécurité des aliments qui soit de surcroît réellement anonyme. Pour dissuader les fournisseurs de produits alimentaires sans scrupules, la Global Harmonization Initiative a lancé pour la première fois le site de rapport d'incident de sécurité alimentaire pour les lanceurs d’alertes en août de cette année. Lancé à l'origine en anglais, il est désormais disponible dans plus de 30 langues. Il n'y a plus d'excuse pour ne pas signaler de graves problèmes de sécurité des aliments qui peuvent nuire aux consommateurs, les rendre malades ou même provoquer leur mort. Nous encourageons donc les personnes qui travaillent pour des entreprises alimentaires et des boissons, partout dans le monde, de signaler leurs préoccupations concernant la sécurité saniataire du produit fabriqué. Laisseriez-vous votre famille manger la nourriture que vous préparez au travail ? Si non, alors pourquoi pas ? Cela présente-t-il un risque pour la santé des personnes qui le consomment ? Si tel est le cas, vous disposez désormais d'un moyen de signaler cela de manière anonyme. Le site de signalement en Français est disponible ici.

Quiconque choisit de signaler un incident peut être assuré que son rapport est anonyme, en fait, même GHI ne sait pas qui a soumis un rapport. Il s'agit de protéger l'identité des lanceurs d’alerte. Dans la section Foire aux questions du site, il existe un certain nombre de règles simples que les lanceurs d’alerte doivent suivre.

Ceux-ci garantissent que les lanceurs d'alerte ne peuvent pas être suivis par les fournisseurs de réseau. Par exemple, n'utilisez pas les appareils ou les réseaux de votre entreprise pour remplir le formulaire, utilisez les pages privées ‘incognito’ du navigateur et ne mentionnez rien qui puisse vous identifier. De cette façon, vous pouvez être sûr de savoir que votre identité est protégée.

Le nouveau site en ligne permettra à toute personne travaillant dans le secteur de l'alimentation et des boissons, où qu'elle soit dans le monde, de signaler des incidents graves liés à la sécurité alimentaire sans risquer d'être identifiée.


Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

vendredi 28 mai 2021

Hong Kong a enregistré 2 000 incidents alimentaires en 2020

Source Centre for Food Safety
Les mauvaises diraient que cette augmentation est en lien avec la mainmise de la Chine sur Hong Kong  ...

«Hong Kong a enregistré 2 000 incidents alimentaires en 2020», source Food Safety News.

Le Centre for Food Safety (CFS) de Hong Kong a identifié plus de 2 000 incidents l'année dernière.

Moins d'un quart, environ 440, sont liés à des allergènes non déclarés, selon les données du Food Incident Surveillance System (FISS), qui surveille les incidents en dehors de Hong Kong.

En 2020, le CFS a publié 215 informations sur des incidents alimentaires, 15 notifications commerciales et 14 alertes alimentaires. Les dangers identifiés comprenaient les produits chimiques tels que l'utilisation excessive de conservateurs, les résidus de médicaments et les allergènes non déclarés; les dangers microbiologiques, étaient, par exemple Listeria, Salmonella et E. coli; les dangers physiques comprenaient des corps étrangers. Plus de la moitié des incidents étaient liés à des risques chimiques et 37% à des problèmes microbiologiques.

Les mesures prises par le CFS en relation avec des incidents d'importance locale impliquaient de mener des évaluations des risques, de vérifier les registres d'importation, de contacter les autorités compétentes, de dire aux commerçants d'arrêter la vente du produit concerné ou d'émettre un rappel et aux consommateurs de ne pas manger l'article concerné.

Découverte de la présence de résidus dans des œufs

Le CSF a, par exemple, identifié un avis publié par l'Agence alimentaire de Singapour en juillet 2020 selon lequel des résidus de métronidazole ont été détectés dans un ovoproduit d'une ferme en Ukraine. Le métronidazole est un antibiotique.

En vertu de la réglementation actuelle, les importateurs d'œufs sont tenus d'obtenir une autorisation d'importation et de déclarer l'arrivée des envois d'œufs. Le CFS a identifié les entreprises locales ayant importé des œufs de la ferme concernée. L'agence retenait les lots d'œufs de la ferme à des fins d'analyse et exigeait des importateurs qu'ils ne les vendent pas tant que les résultats des tests ne seraient pas disponibles.

L'un des échantillons d'œufs recueillis par le CFS contenait du métronidazole. La totalité de l'envoi n'a pas été mise sur le marché local et a été éliminée par la suite.

Le CFS a suspendu l'importation et la vente à Hong Kong d'œufs produits par la ferme concernée. L'agence travaille avec les autorités ukrainiennes pour évaluer les conclusions de l'enquête et les mesures correctives prises. Il examine également le dispositif de contrôle des importations d’œufs de cette ferme.

Tétrodotoxine et ciguatera

Pendant ce temps, en avril, le Centre pour la protection de la santé du ministère de la Santé a enquêté sur un cas présumé d'empoisonnement lié au poisson-globe impliquant un homme de 28 ans qui a développé des étourdissements et des palpitations après avoir consommé du poisson-globe dans un restaurant.

De nombreux poissons-globe contiennent une toxine très puissante connue sous le nom de tétrodotoxine (TTX), qui est stable à la chaleur et ne peut pas être détruite par la cuisson, la congélation ou le séchage. Les symptômes commencent 20 minutes à deux heures après l'ingestion et comprennent un engourdissement des lèvres et de la bouche, suivi de picotements dans les extrémités, de troubles de l'élocution, de faiblesse musculaire et de paralysie. Une intoxication sévère peut entraîner la mort par insuffisance respiratoire et/ou cardiaque. Il n'y a pas d'antidote.

Le Centre pour la protection de la santé a conseillé aux commerçants de ne pas importer ou de vendre du poisson-globe comme nourriture et aux consommateurs d'éviter de consommer du poisson-globe transformé.

Un incident récent d'intoxication présumée à la ciguatera était lié à la consommation d'un mérou croissant jaune acheté à un étal de poissons du marché local.

Les symptômes comprennent des problèmes gastro-intestinaux tels que des vomissements et des douleurs abdominales, et neurologiques tels que des picotements aux lèvres et de la fatigue. Les ciguatoxines sont stables à la chaleur et ne peuvent pas être éliminées par cuisson.

Vibrio, norovirus et Salmonella

En mars, le CFS a enquêté sur cinq cas de maladie après un dîner dans un restaurant. Quatre personnes ont cherché des soins médicaux mais n'ont pas eu besoin d'hospitalisation.

Une évaluation du Centre pour la protection de la santé a suggéré que les causes présumées étaient norovirus et Vibrio parahaemolyticus présents dans des crabes crus marinés et des coques crues. Les crabes et les coques ont été achetés sur un marché humide et n'étaient pas destinés à la consommation crue.

Les coques n'ont été blanchies que brièvement pendant moins d'une minute et les crabes n'ont subi aucun traitement thermique après assaisonnement. Les articles ont ensuite été marinés avec de la sauce de soja, de l'ail et du chili, et réfrigérés pendant une nuit avant d'être servis. Après une enquête sur place, le CFS a dit aux locaux de cesser de vendre les plats de fruits de mer non cuits.

Lors d'un autre incident, 10 personnes ont été rendues malades par Salmonella après avoir consommé un Poon Choi à emporter et d'autres plats chauds achetés sur un site agréé plus tôt cette année. Le Poon Choi est un plat qui peut contenir de nombreux ingrédients dont de la viande et des légumes. Le restaurant sous licence fonctionne depuis plus d'une décennie, mais n'a commencé à vendre du Poon Choi qu'en décembre 2020.

Une enquête a révélé que la même paire de baguettes était utilisée par les manipulateurs d'aliments pour battre les œufs crus et transférer les ingrédients cuits sur le Poon Choi, et il n'y avait pas d'autre étape de traitement thermique pendant la préparation. Il n'y avait pas non plus de savon liquide près du lavabo dans la salle de préparation des aliments.

La contamination croisée du poulet dans le Poon Choi par les manipulateurs d'aliments et le réchauffage insuffisant avant la consommation par les malades ont été considérés comme des facteurs contributifs à l'intoxication alimentaire.

vendredi 29 janvier 2021

INFOSAN impliqué dans moins d'incidents vers la fin de 2020

«INFOSAN impliqué dans moins d'incidents vers la fin de 2020», source Food Safety News.

Le Réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a travaillé sur moins d'incidents au cours des trois derniers mois de 2020 par rapport au trimestre précédent.

Au cours du quatrième trimestre (4e trimestre) de l'année écoulée, INFOSAN a participé à 23 événements de sécurité des aliments contre 37 en juillet à septembre et 29 au deuxième trimestre 2020. Au total, le réseau a participé à 127 événements en 2020 par rapport à 84 en 2019.

Au 4e trimestre 2020, 11 incidents impliquaient un danger biologique, avec Salmonella cinq fois, Listeria monocytogenes et E. coli deux fois, et rotavirus et Clostridium botulinum, chacun une fois.

Six événements étaient dus à des risques chimiques tels que l'histamine, l'oxyde d'éthylène, le peroxyde d'hydrogène, le méthanol et un solvant chimique non spécifié. Trois autres incidents concernaient un allergène non déclaré du lait, de la moutarde ou des arachides et trois autres étaient liés à des fragments de métal ou d'os en tant que danger physique.

Le lait et les produits laitiers étaient la catégorie d'aliments la plus mentionnée. Il a été répertorié dans sept des 23 incidents d'octobre à décembre 2020.

Les autres catégories concernées étaient les herbes, épices et condiments, poissons et autres fruits de mer, produits fruitiers, noix et oléagineux, collations, desserts et autres aliments, boissons alcoolisées, produits à base de céréales, produits carnés et articles à usage nutritionnel spécial.

Réflexion 2020

INFOSAN est géré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

En 2020, le nombre de notifications provenant directement des membres ou des membres via le point de contact de la Commission européenne est passé de 84% en 2019 à 87% en 2020. Cela signifie que les informations sur ces incidents de sécurité des aliments sont échangées plus rapidement que les événements détectés par d'autres types de la surveillance basée sur les événements comme la surveillance des médias, selon les responsables. Une fourniture plus rapide d'informations signifie que les autorités nationales sont en mesure d'agir plus rapidement pour appliquer des mesures de gestion des risques et protéger les consommateurs contre les aliments potentiellement dangereux.

Les États membres disposant d'un point de contact d'urgence INFOSAN enregistré ont augmenté de six, passant de 172 en 2019 à 178 sur 194 en 2020.

Le nombre moyen de jours entre les demandes d'informations du secrétariat sur les incidents liés à la sécurité sanitaire des aliments et les informations fournies par les membres d'INFOSAN était de cinq jours en 2020, ce qui est plus rapide que la moyenne historique de sept jours, mais pas encore l'objectif de trois jours en le plan stratégique.

Activités récentes

En octobre, INFOSAN a soutenu un atelier virtuel de renforcement des capacités sur la réponse rapide lors de crises de sécurité sanitaire des aliments, organisé par l'Agence nationale de contrôle des médicaments et des aliments en Indonésie. Des membres du réseau et des professionnels de la sécurité alimentaire des pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) étaient présents.

En novembre, INFOSAN, l'Union africaine et les bureaux régionaux de la FAO et de l'OMS pour l'Afrique ont organisé des webinaires de formation sur le renforcement des réseaux nationaux et internationaux de sécurité sanitaire des aliments et des systèmes d'intervention.

Le même mois, INFOSAN a soutenu un webinaire de formation pour les États membres d'Europe et d'Asie centrale avec des homologues régionaux de la FAO et de l'OMS.

En décembre, INFOSAN, l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et le Bureau régional de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes ont tenu la septième réunion régionale des membres d'INFOSAN dans les Amériques, accueillie virtuellement par l'Argentine.

Des responsables de Guyane ont parlé de leurs efforts pour coordonner les activités de sécurité sanitaire des aliments entre les secteurs et entre les agences au niveau national et ont réfléchi à un exercice récent de simulation de communication d'urgence. Les membres d'INFOSAN d'Argentine, du Brésil, du Canada et des États-Unis ont partagé leurs expériences sur les répandeurs dans le secteur alimentaire et ont décrit les impacts sur la chaîne alimentaire.

samedi 14 décembre 2019

Incidents liés à la sécurité des aliments, préparation et réponse, selon l’EFSA


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Préparation et réponse en cas d’incidents liés à la sécurité des aliments », source communiqué de l’EFSA.
En matière d'alimentation humaine et animale, l'UE possède des normes de sécurité parmi les plus élevées au monde pour protéger les consommateurs, les animaux, les plantes et l'environnement. Malgré cela, chaque année, des incidents liés à la sécurité des denrées alimentaires ou des aliments pour animaux sont signalés, lorsque des produits ou des ingrédients contenus dans l’alimentation humaine ou animale ne respectent pas ces normes et présentent par conséquent un risque pour la santé des consommateurs. De tels incidents peuvent découler d'une fraude alimentaire, de contrôles inadéquats ou, simplement, d'accidents ou d'événements naturels difficiles à contrôler.

Et sans doute aussi d’une baisse des contrôles au sein de l’UE, voir l’article du 24 octobre 2019, Déclin inquiétant des contrôles des aliments en Europe, selon le BEUC.
Un système européen solide est en place pour signaler, se préparer et réagir aux éventuels incidents liés à la sécurité de l’alimentation humaine ou animale. Ce système est coordonné au niveau de l'UE par la Commission européenne, en étroite coopération avec les autorités nationales compétentes et avec le soutien de l'EFSA.
Activités récentes
Le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) assure une notification et une réponse coordonnée aux incidents susceptibles de survenir dans ce domaine. Le 40e anniversaire du RASFF a été célébré par la Commission européenne et les autorités nationales de sécurité des aliments lors d'une conférence intitulée « Smarter rules for safer food and plant health », organisée à Bruxelles le 13 décembre dernier.

Mouais, il suffit de voir le délai parfois important entre la notification au RASFF de l’UE et le rappel des produits alimentaires en France, notamment de la part de la DGCCRF, et cela, chacun peut le vérifier …

Il ne suffit pas de détecter un problème, encore faut-il réagir et communiquer ...

Parmi les « Jalons clés », je cite que les éléments de 2019,
  • 2019 : L'EFSA met à jour ses procédures de réponse à des demandes d’avis urgentes.
  • 2019 : La Commission européenne publie le plan général actualisé de gestion des crises en matière de sécurité de l’alimentation humaine et animale.
  • 2019 : Les scientifiques de l'EFSA mettent au point un nouvel outil pour l'évaluation des risques sanitaires liés aux contaminants chimiques dans les aliments notifiés par l'intermédiaire du RASFF.