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mardi 14 novembre 2023

Val d'Oise : Opération de contrôle sur le marché de Sarcelles

Nouvelle action du préfet 95 le 10 novembre 2023,
Sur 78 contrôles effectués :
- 300 kg de produits alimentaires détruits pour conservation inappropriée
- + de 1 500 produits, dont des produits biocides, saisis pour contrefaçons
- 500 produits cosmétiques et 100 jouets non conformes détruits
- 1 fermeture administrative
- 13 avertissements
- 7 procès verbaux
- 2 personnes en situation irrégulière 

Commentaires de quelques internautes

- Y a rien qui va dans ce département
- Le prefet, il lache pas le pressing
- Enfin un préfet qui est au service de sa population et pèse de tout son poids pour arrêter les criminels qui empoisonnent les gens avec leurs restaurants pas aux normes d'hygiène ! Continuez cette bataille M. Préfet 95 contre ces bandits. Bravo pour ce travail
- Ça va commencer à mieux vivre. Bonne initiative...
- Bonjour... je ne doute pas une seule minute de votre bonne volonté et vous félicite pour les opérations de contrôles effectuées ce matin sur les marchés... mais pouvez-vous également faire quelque chose concernant les différents "marchés" 2.0 svp ? merci 

vendredi 10 mars 2023

Une journée as usual dans un marché du Val d'Oise

On peut juger l’action de nos autorités dans le Val d’Oise dans cet article du blog, Le Val d'Oise en pointe dans la fermeture de plusieurs établissements ne respectant pas l'hygiène des aliments.

- Le 8 mars 2023, fermeture administrative de la boucherie Hmarket à Saint-Ouen-l’Aumône,

- Le 9 mars 2023, fermeture administrative de la Boucherie de la Place, à Cergy,

- Le 9 mars 2023, fermeture administrative de la cuisine de l’EHPAD «les Tamaris», à Saint-Leu-la-Forêt.

Le 10 mars 2023, contrôle sanitaire au marché de l’Isle-Adam !
Sur 31 établissements contrôlés, 23 avertissements, la routine, quoi …
A noter, que la température du rayon gâteaux est de 9°C

samedi 15 mai 2021

L'OMS Europe propose des conseils pour la sécurité des aliments sur les marchés traditionnels

«L'OMS Europe propose des conseils pour la sécurité des aliments sur les marchés traditionnels», source article de Joe Whitworth paru le 15 mai 2021 dans Food Safety News.

Des experts ont élaboré un document avec des étapes pour aider les parties prenantes à gérer les risques en matière de sécurité des aliments sur les marchés traditionnels.

Le rapport (40 pages) contient des orientations sur la promotion d'aliments sains et sûrs sur les marchés traditionnels de la Région européenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela implique d'identifier les problèmes de sécurité des aliments, de décider des priorités d'amélioration, de trouver des interventions, d'élaborer un plan d'action, de mettre en œuvre des interventions et de surveiller les performances.

Le public cible est constitué des parties prenantes de ces lieux, y compris les décideurs politiques locaux et les autorités de gestion du marché, les experts et universitaires en matière de santé et de sécurité des aliments, les dirigeants des communautés locales, les vendeurs et les travailleurs du marché.

Ces marchés sont d'importantes sources de nourriture pour des millions de personnes dans la Région européenne de l'OMS, mais ils ont également été associés à des épidémies d'origine alimentaire et zoonotique, y compris le COVID-19. Cette région de l'OMS comprend 53 pays alors que seuls 27 pays font partie de l'Union européenne.

Facteurs à considérer

L'établissement et le maintien d'un marché alimentaire traditionnel sûr dépend de son état en termes d'emplacement, de disposition, d'installations et d'équipement; services d'inspection et d'application basés sur les risques, l’hygiène alimentaire et la formation des vendeurs du marché, les pratiques de préparation et de cuisson des aliments prêts à consommer, la sensibilisation des personnels et des clients à la sécurité des aliments, les plans d'intervention d'urgence efficaces et la capacité des gouvernements et des autorités de marché à utiliser au mieux les ressources existantes, selon le rapport.

Il est reconnu que les marchés sont diversifiés en termes d'organisation, d'agencement et d'approvisionnement alimentaire, et les pays ont différentes manières de traiter les problèmes de sécurité des aliments.

Pour empêcher la propagation de maladies infectieuses les personnels et le public doivent être conscients des pratiques d'hygiène personnelle recommandées, telles que le nettoyage et la désinfection fréquents des surfaces de travail, et éviter le contact avec des animaux vivants et des surfaces potentiellement contaminées.

En 2010, on estime que 23 millions de personnes sont tombées malades et 4 700 sont décédées des suites de la consommation d'aliments contaminés dans la Région européenne de l'OMS.

Certains marchés sont permanents avec des emplacements fixes, mais d'autres sont temporaires et mis en place sur une base ad hoc. Sur les marchés traditionnels, les aliments vendus comprennent généralement des produits comme les fruits, les légumes, les céréales, la viande, la volaille, le poisson, les œufs, les produits laitiers et les boissons. Beaucoup vendent également une gamme d'aliments prêts à consommer.

La base juridique d'une alimentation sûre sur les marchés traditionnels doit déterminer les obligations de gestion des risques liés à la sécurité des aliments et à la nutrition, définir les rôles et responsabilités des parties prenantes, adopter des approches fondées sur les risques et permettre des mises à jour à mesure que les circonstances changent et que de nouveaux problèmes alimentaires apparaissent.

Exemples de problèmes et mesures de réduction

Les actions à court terme visant à minimiser le risque de contamination croisée entre les animaux vivants, les aliments prêts à consommer et les humains comprennent la surveillance vétérinaire de l'abattage des animaux et la séparation des zones de vente et d'abattage de celles ouvertes au public. Les étapes à moyen et long terme comprennent la formation et l'élimination progressive de la vente et de l'abattage d'animaux vivants, selon les experts.

La vente d'animaux vivants sauvages et domestiques d'élevage peut être acceptable si les réglementations en matière de santé et de bien-être des animaux, les mesures de biosécurité et les normes d'hygiène des aliments et de la viande sont respectées pendant la production, la transformation et la commercialisation.

Les moyens rapides d'améliorer la gestion des incidents et des urgences liés à la sécurité des aliments comprennent l'élaboration et l'analyse de procédures de rappel et de retrait d'aliments potentiellement contaminés. Les mesures à plus long terme comprennent des plans d'intervention d'urgence en matière de sécurité des aliments et des procédures de communication entre les vendeurs, les autorités de marché et les agences de santé en cas d'incidents liés à la sécurité des aliments.

Les mesures à court terme pour remédier à la faible application des exigences réglementaires comprennent l'établissement d'une liste des entreprises sur le marché et leur classement en fonction du risque de sécurité des aliments et de non-conformité et la création d'un système d'enregistrement des inspections à utiliser comme base pour effectuer des inspections alimentaires fondées sur les risques. Selon le rapport, les étapes à plus long terme sont des programmes de formation pour les inspecteurs alimentaires et les vétérinaires.

mardi 24 mars 2020

Opinion : La grande armée de l’agriculture française » Mr le ministre ce sont les politiques qui la sacrifient depuis 30 ans !



Voici le point de vue dans l’Agri du 24 mars de Jean-Paul Pelras, journaliste, écrivain, ancien responsable syndical, ancien agriculteur ruiné par le mépris et l’incompétence de 16 gouvernements, concernant la proposition du ministre de l’agriculture, « La grande armée de l’agriculture française » Mr le ministre ce sont les politiques qui la sacrifient depuis 30 ans !
Il faut être fait d’un bois particulièrement dur pour entendre ça. Pour entendre un ministre de l’Agriculture appeler la Nation à venir soutenir ses paysans quand on a passé, sans jamais être entendu, toute sa vie à dénoncer les compétitions déloyales responsables de l’érosion agricole. Quand on s’est battu comme nous l’avons fait dans le Midi de la France pour dénoncer les importations massives responsables de la déprise de nos territoires, de l’extension des friches et de la disparition, dans l’indifférence générale, de 3 agriculteurs sur 4. Quand il n’y a pas si longtemps le même ministre accompagné d’une présentatrice de téléréalité et de quelques « savants » spécialisés dans l’urbanisme lançait un grand débat citoyen pour demander au peuple son avis sur la gestion de nos campagnes. Oui, je le dis, même si vous trouvez que ce n’est pas le bon moment. Oui je le dis, car je crois, justement, que c’est le bon moment. Parce qu’une fois passée la crise que nous traversons, les environnementalistes seront de retour pour dicter leurs dogmes avec la bénédiction des gouvernements. Parce que vos administrations reviendront avec leurs lois à la con et leurs mesures coercitives qui empêchent l’agriculteur de travailler et laissent aux pays concurrents le soin d’usurper impunément nos marchés. Parce qu’il est un peu facile, comme vous l’avez fait en négligeant le corps médical avant de le sanctifier, de louer le mérite des paysans après les avoir sacrifié !

Dans un temps, « Le ministre de l'Agriculture rappelle que les marchés alimentaires doivent rester ouverts », puis dans un second temps le 23 mars, le Premier ministre annonce « Les marchés ouverts vont être fermés sauf avis contraire des Préfets », tout ça parce qu’à Paris, dans deux ou trois marchés ouverts, les pouvoirs publics ne peuvent pas ou n’ont pas les moyens d’intervenir sans provoquer des troubles certains à l’ordre public … ou bien l’on dira qu’il y a discrimination … hélas la question n’est pas nouvelle ...

Enfin, Dans une vidéo relayée le 23 mars 2020 sur les réseaux sociaux, Jean-Jacques Goldman a modifié les paroles de sa chanson « Il changeait la vie » pour remercier les soignants et les agriculteurs, « tous ceux qui sauvent nos vies ». Source La France Agricole.