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jeudi 27 octobre 2022

Les pizzas Buitoni à la sauce 'Envoyé spécial'

Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cette information parue dans Le Parisien du 27 octobre 2022, «Pizzas Buitoni de contaminées: un reportage d’«Envoyé spécial» pointe de possibles négligences».

Huit mois après la mort de deux enfants et la contamination de dizaines d’autres, le magazine d’investigation de France 2 revient jeudi soir sur le scandale des pizzas surgelées Buitoni. Une enquête poussée qui, témoignages et caméra cachée à l’appui, inquiète sur les règles d’hygiène en vigueur chez les géants de l’alimentaire.

«Nous montrons aussi pour la première fois un document confidentiel interne qui prouve qu’en août 2021, des traces de la bactérie E. coli STEC auraient été détectées dans de la farine, alors que Nestlé a toujours affirmé le contraire. La loi n’oblige pas à faire un signalement à la DGCCRF mais, au vu de la dangerosité de cette bactérie, ils auraient dû prendre des précautions», estime la rédactrice en chef.

Autre temps fort du reportage : une caméra cachée dans une autre usine, détenue conjointement par Lactalis et Nestlé, à Vallet, près de Nantes. Embauchée comme intérimaire dans la chaîne de production de desserts lactés, la journaliste découvre que certains employés se lavent rarement les mains, travaillent avec des blouses très sales et que «la chaîne du froid» n’est pas toujours respectée.

Mis en cause, le groupe Nestlé n’a pas souhaité accorder d’interview aux journalistes d’«Envoyé spécial» mais a répondu, par courriel, à une partie des questions soulevées. La justice a été saisie et une instruction est en cours pour essayer de déterminer les responsabilités dans ce scandale. Alors que l’avocat des victimes dénonce les lenteurs de la justice dans cette affaire, le père de Kelig a une certitude : «Nous irons jusqu’au bout. Nous n’avons plus rien à perdre puisqu’on a déjà tout perdu»…

Commentaire
C’est bien connu, les méchants sont les géants de l’alimentaire voire les multinationales comme Nestlé, refrain assez courant entendu ici et là. Le seul vrai problème est celui de la justice qui ici avance trop lentement et permet toutes les spéculations.
Reportage faisant l'amalgame entre l'usine de Caudry et l'usine de Vallet ...

Cela étant, mettre en avant dans le reportage de cette émission, le décès malheureux d’un enfant n’est pas ici considéré comme de la récupération ...

Source de l’image en haut à droite.

vendredi 7 octobre 2022

Entretien avec Paul Bulcke, président de Nestlé sur la RTS

La RTS (Radio Télévision Suisse) a réalisé un entretien avec Paul Bulcke, président de Nestlé, le mardi 4 octobre 2022.

Bref retour sur l’affaire des pizzas Buitoni
Interrogé sur l'affaire des pizzas Buitoni - marque appartenant à Nestlé - où cinquante enfants ont été contaminés, dont deux en sont morts, Paul Bulcke dit avoir été très marqué.

«Ça nous a bouleversés autant que tout le monde. Pour nous, la qualité et la sécurité de nos produits sont notre première priorité. On ne fait pas de compromis là-dessus. Ce qui s'est passé, ça nous invite à aller jusqu'au fond et à avoir les réponses.»

Cette affaire des pizzas contaminées peut sembler en contradiction avec le slogan de Nestlé, «Good food, Good life» («Bonne nourriture, bonne vie»). Pour Paul Bulcke, il n'est pas question de le changer. «On croit en la force de la bonne nutrition pour améliorer la bonne qualité de vie de tout le monde, pour aujourd'hui et pour les générations qui viennent. 'Good food, Good life', il y a tout dedans.»

Le président de Nestlé a dit vouloir aller «jusqu'au fond» de la question concernant les pizzas Buitoni Fraich'Up pour comprendre l'origine de la contamination à la bactérie E. coli survenue dans l'usine de Caudry (Nord).

Source de l’image en haut à droite.

A écouter ci-dessous, à partir de 8:27, il est question des pizzas Buitoni jusqu’à 9:31, c’est très peu ...

dimanche 25 septembre 2022

Témoignage fort de parents des victimes des pizzas Buitoni

Témoignage fort dans l’affaire Buitoni Nestlé sur France info du 25 septembre, «On les laisse empoisonner et tuer des gens, personne ne réagit», dénonce le père d'une des deux victimes.

Au cœur du scandale sanitaire des pizzas Buitoni, suspectées d'avoir provoqué la mort de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres, certaines familles font part de leur colère face à la lenteur de la procédure pénale.

Yohan a vu sa vie bouleversée quand son fils Natan, huit ans, est mort en février après avoir mangé, en famille, une pizza Buitoni. Puis l'homme de 41 ans dit avoir pris comme un deuxième coup sur la tête suite à ce qu'il appelle «le silence indigne de la justice et de l'État»: une juge d'instruction n'a été nommée que trois mois après les faits. «On est en colère. J'ai appris le nom de la juge d'instruction dans les médias. Je n'ai jamais vu sa tête. Je n'ai jamais entendu le son de sa voix», souffle-t-il.

Malgré le mea culpa du patron de Nestlé France, propriétaire de Buitoni, en juillet, aucune mise en examen n'est encore intervenue. Yohan ne l'accepte pas : «Il faut qu'on les ait en face de nous, qu'ils voient nos visages, qu'ils voient l'état dans lequel beaucoup de familles sont. On les laisse empoisonner et tuer des gens. Personne ne réagit. Ce n'est pas considéré comme une situation prioritaire par l'État. C'est inquiétant.»

On sait que l’avocat des plaignants a demandé des «dommages et intérêts réclamés pour la famille de Yohan et 47 autres familles d'enfants victimes. 250 millions d'euros. «Bien peu», disent ces parents, au regard des 16 milliards de bénéfices net enregistrés par Nestlé en 2021.»

Dans un reportage sur BFMTV du 20 septembre, on apprend que l’avocat dont il est question, représente 45 familles sur 55.

Répondant seulement à une agence de presse financière suisse, la direction se défend d'avoir commis une faute lourde et explique avoir pris au plus vite la décision de retirer des rayons la totalité des produits suspectés. La semaine dernière, le géant de l'agroalimentaire a annoncé viser un redémarrage en novembre de son usine de Caudry, d'où sont sorties les pizzas contaminées. Sous réserve du feu vert des autorités. 

Source de l’image en haut à droite.

mardi 20 septembre 2022

De la lenteur de la justice en France : 2011, affaire des steaks hachés contaminés par des E. coli O157:H7. 2020, fin de partie provisoire

Dans un précédent article sur l'affaire Buitoni-Nestlé, le blog avait proposé une interview au JDD de Me Debuisson qui vient de déposer au tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) une assignation pour «faute lourde», réclamant à la multinationale 250 millions d’euros au nom des 55 victimes et 48 familles qu’il représente dans cette affaire.  

Voici aujourd’hui, «Nestlé a mis en jeu la sécurité alimentaire des Français», source Le Point du 20 septembre 2022. Article réservé aux abonnés. Me Debuisson semble un bon client pour les médias, ce n'est pas un jugement mais un constat.

Entretien. L’instruction sur le scandale des pizzas contaminées, toujours au point mort, suscite la colère de Me Debuisson, avocat de 55 victimes.

Alors que Nestlé souhaite la réouverture en novembre de l'usine de Caudry (Nord) où étaient produites les pizzas Fraîch'Up de Buitoni, l'instruction concernant le scandale alimentaire des pizzas contaminées à l'E. coli semble être au point mort. Huit mois après les premières intoxications, aucune des 55 victimes défendues par Me Pierre Debuisson n'a encore été convoquée par la juge et aucune mise en examen n'a été prononcée. «On dirait qu'on veut enterrer le dossier», fulmine l'avocat.

Une information judiciaire avait été ouverte le 12 mai par le parquet de Paris, pour homicide involontaire et blessures involontaires, mise sur le marché d'un produit dangereux pour la santé et mise en danger de la vie d'autrui.

Je n’ai aucun conseil à donné à cet avocat, il doit bien connaître son affaire, mais en me penchant sur le passé (un pays éloigné, selon Racine), une précédente affaire de contamination de steaks hachés par des Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157:H7, on peut en avoir une idée, tant au niveau des dommages demandés, d’une part, que sur la lenteur de la justice, d’autre part.

En effet, le blog vous avait proposé le 6 février 2019 un article intitulé, Contamination de steaks hachés et …justice, huit ans après les faits.

Dans cette affaire de juin 2011, il y avait eu dix-huit cas (des enfants), dont certains ont développé un syndrome hémolytique et urémique, qui ont laissé d'importantes séquelles, suite à une contamination par E. coli O157:H7 de steaks hachés vendus chez Lidl par la société SEB, dont le gérant a été poursuivi.

Selon ce site d’avocats des parties civiles, le 4 mai 2020 il est annoncé, «Fin de la bataille judiciaire dans l'affaire des steaks hachés contaminés»

Le pourvoi vient d’être rejeté. La condamnation prononcée par la Cour d’Appel de Douai est donc définitive.

Le gérant, a été condamné en première instance, puis en appel, par la Cour d’Appel de Douai le 26 février 2019 à la peine de 3 ans d’emprisonnement, dont 1 an avec sursis et à 50 000 euros d’amende.

Il a également été condamné à indemniser l’ensemble des parties civiles, soit un montant de plus de 800 000 euros de dommages et intérêts. Ce montant est provisoire et est amené à augmenter, les expertises médicales fixant le préjudice n’ayant pas toutes été réalisées à ce jour.

Fin de la bataille judiciaire ? Pas tout à fait, à mon sens, car «les expertises médicales fixant le préjudice n’ayant pas toutes été réalisées à ce jour», à cette date les parties n’ont toujours pas été indemnisées neuf ans après les faits, bien triste pays que celui qui a une justice aussi lente …

C’était une petite contribution à ce qui va être, sauf coup de théâtre, une très longue bataille judiciaire, et qui veut aller loin ménage sa monture ...

lundi 19 septembre 2022

250 millions d’euros réclamés au nom de 55 victimes par un avocat des familles

Le blog avait publié suite à la dernière communication du groupe Nestlé un article, La farine est bien à l'origine de la contamination des pizzas Fraich'Up par des STEC, selon Buitoni Nestlé.

Les familles des enfants intoxiqués par des pizzas Buitoni s’expriment : « Il faut que Nestlé paye», indique le JDD du 18 septembre 2022.

Les familles des enfants contaminés en février par des pizzas Buitoni, du groupe Nestlé, exigent réparation. L’avocat Pierre Debuisson réclame 250 millions d’euros au nom de 55 victimes.

« L’inconséquence» de Nestlé
Leur avocat, Pierre Debuisson, vient de déposer au tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) une assignation pour «faute lourde», réclamant à la multinationale 250 millions d’euros au nom des 55 victimes et 48 familles qu’il représente dans cette affaire.

S’appuyant sur la jurisprudence, Me Debuisson lui reproche de n’avoir «pas pris les mesures nécessaires» pour garantir «la qualité du produit mis en vente ». Il dénonce aussi « l’inconséquence» de Nestlé, qui a attendu le 18 mars 2022 pour rappeler un million de pizzas Fraîch’Up, alors qu’il y avait des suspicions de liens entre la recrudescence de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) – lésions aux reins – et leur consommation depuis janvier.

Cette nouvelle action au civil vient s’ajouter au volet pénal du dossier ; une information judiciaire a été ouverte le 12 mai à Paris, pour « homicide involontaire » et « blessures involontaires ». Au pénal, la peine maximale encourue – cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende – est jugée trop légère par les familles au regard de la situation financière de Nestlé.

On peut aussi lire,
Un silence qui est aussi judiciaire, avec une instruction qui avance à bas bruit, sans mise en examen ni même audition des familles. Me Debuisson se dit « révolté de l’indifférence avec laquelle nous sommes traités ». La juge d’instruction ne l’aurait «jamais rappelé». « Au mieux les magistrats chargés de cette affaire ne sont pas compétents, et c’est affligeant, ose-t-il. Ou alors il y a une collusion entre l’institution judiciaire parisienne et le groupe Nestlé, et c’est inacceptable.»

L’assignation «pour faute lourde» déposée devant le tribunal judiciaire de Nanterre mentionne 250 millions d’euros de réparation pour les victimes. Cette procédure est indépendante de celle déjà engagée depuis plusieurs mois au pénal : le 12 mai, une information judiciaire a été ouverte pour «homicide involontaire» et «blessures involontaires», après une série d’intoxications graves à la bactérie E-Coli et le décès de deux enfants- tous en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’up, produites à Caudry, l’usine est fermée depuis lors.

Lu sur ce site,
Selon l'avocat, il faut une «réparation à hauteur des drames humains», plaide ce dernier pour qui cette affaire est «le plus grand scandale alimentaire en Europe des trente dernières années.» 
Je me garderai bien de faire ce genre d'affirmation, deux exemples,
Rappelons qu'en 2011 la contamination de graines germées de fénugrec bio par la souche de E. coli O104:H4 a été responsable de 48 décès en Allemagne et d'un décès en Suède. Au total, 4 178 cas ont été signalés dans l'UE, en Norvège et en Suisse. Source EFSA, 2011. Pour la France, on lira le Bulletin de veille sanitaire N°10 spécial Escherichia coli O104:H4 de décembre 2011.

Source de l’image en haut à droite.

Complément à propos du nombre de cas
Cas de SHU en France en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni® : point de situation au 04/05/2022: 56 cas sont survenus chez 55 enfants et 1 adulte.

jeudi 15 septembre 2022

La farine est bien à l'origine de la contamination des pizzas Fraich'Up par des STEC, selon Buitoni Nestlé

Nouveau communiqué daté de septembre des Pizzas Fraich’Up Buitoni du groupe Nestlé.

Point de situation sur les résultats d’analyses, les mesures correctives et le plan de redémarrage pour l’usine de Caudry.

Nestlé et Buitoni renouvellent leur profonde compassion aux victimes et à leurs familles touchées par ce drame.

Nous avons procédé à plus de 2 000 prélèvements au sein de l’usine de Caudry sur l’environnement de l’usine, les matières premières, les silos et les produits finis.

Les analyses effectuées sur des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Les analyses effectuées sur l’ensemble des chaînes de production et leur environnement n’ont décelé aucune présence de la bactérie.

Au vu de ces résultats, l’hypothèse la plus probable serait celle d’une contamination à la bactérie E. coli (STEC) de la farine, issue de la dernière récolte de blé, que nous n’avons pas détectée. Nous nous engageons à mettre en place les mesures nécessaires pour que pareille situation ne puisse se reproduire.

Une série de mesures pour prévenir efficacement la présence de la bactérie E. coli (STEC) de l’amont à l’aval de sa production sont mises en place.

Par ailleurs, des mesures de détection et de contrôle de la bactérie seront menées sur l'ensemble des produits finis.

Sous réserve de l’accord des autorités, l’usine de Caudry pourra redémarrer en novembre 2022.

Ce redémarrage de l’usine sera effectué en coordination avec les autorités et s’appuie sur l’intervention du personnel de l’usine et d’entreprises spécialisées.

La production des pizzas de la gamme Fraîch’Up qui étaient concernées par le rappel reste suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Commentaire
Ce qu’on savait ou qui était suspecté s’est avéré exact, c’est bel et bien la farine contaminée par des STEC qui est l’origine de l’épidémie, selon le communiqué de Buitoni Nestlé. «Au vu de ces résultats, l’hypothèse la plus probable serait celle d’une contamination à la bactérie E. coli (STEC) de la farine, issue de la dernière récolte de blé, que nous n’avons pas détectée.»

L’exercice de transparence de Buitoni Nestlé a des limites, certes, on nous dit que 2 000 prélèvements ont été réalisés, mais on ne connaît pas le détail, mis à part «des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli (STEC).» C’est un peu court !

Dans un reportage de France Inter, selon des salariés, «Buitoni utilisait de la farine traitée thermiquement jusqu’en 2021 pour fabriquer la pâte de sa gamme Fraîch’Up. Mais ils affirment qu’après cette date, c’est une autre farine non traitée thermiquement qui aurait été utilisée.»

Est-ce un retour à ce type de farine, car on nous relate un discours avec un vocabulaire bien rodé, «Une série de mesures pour prévenir efficacement la présence de la bactérie E. coli (STEC) de l’amont à l’aval de sa production sont mises en place.»

Si vous savez ce que sont «des mesures pour prévenir non efficacement», merci de le le dire.

Ici aussi qu’est-ce que «des mesures de détection et de contrôle de la bactérie seront menées sur l'ensemble des produits finis.»

Sachant que le produit est cru et surgelé, on peut détecter des problèmes «sur l'ensemble des produits finis» pour mieux les contrôler (ou maîtriser), mais on ne peut pas à la fois les détecter et les contrôler !

Source de l’image en haut à droite.

Mise à jour du 19 septembre 2022
On lira l’articlede Joe Whitworth dans Food Safety News, Nestlé hopes to restart factory linked to E. coli outbreak.

vendredi 2 septembre 2022

Nestlé met en place un fonds de soutien pour les patients atteints de syndrome hémolytique et urémique en 2022

Comme annoncé suite à l’épidémie liée aux pizzas Buitoni Nestlé, «Nestlé met en place un fonds de soutien pour les patients atteints de syndrome hémolytique et urémique (SHU) en 2022», source Nestlé.

Nestlé France souhaite renouveler l’expression de sa plus profonde compassion aux familles des patients atteints de SHU et confirme la mise en place, ce 1er septembre 2022, d’un fonds de soutien pour les patients atteints de SHU typique ou atypique en 2022.

Ce fonds de soutien a pour objectif d’apporter une aide sous forme d’allocation forfaitaire exceptionnelle aux familles des patients atteints de SHU typique ou atypique en 2022 afin de couvrir des frais et des pertes de revenus liés aux conséquences de cette maladie. 

Ce fonds de soutien ne se substituera en rien aux éventuelles demandes d’indemnisation dans le cadre de l’enquête judiciaire en cours, au terme de laquelle Buitoni et Nestlé France assumeront pleinement, le cas échéant, leurs responsabilités.

Nestlé France s’engage au travers de sa Fondation aux côtés de l’association France Rein, une association reconnue d’utilité publique et agréée par le ministère de la Santé, et lui a confié la gestion et l’administration du fonds de soutien. France Rein agit et s’engage auprès des Français concernés par une maladie rénale chronique et possède toutes les qualités requises pour soutenir et accompagner les patients atteints de SHU.

Nous invitons toute personne (ou leurs représentants légaux/ayants-droits) ayant été atteinte d'un SHU typique ou atypique et diagnostiquée en France entre le 1er janvier et le 31 août 2022, et souhaitant bénéficier de ce fonds de soutien, à s’adresser à l’association France Rein en remplissant le formulaire disponible à cette adresse :
De son côté France Rein informe d’un soutien exceptionnel,

Dans le cadre de sa mission de soutien aux patients et à leurs proches, France Rein s’est engagée auprès de la Fondation Nestle France à assurer la gestion et l’administration d’un fonds de soutien exceptionnel aux patients atteints d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) typique ou atypique en 2022.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 27 août 2022

Qui veut la peau des pizzas ? 78 tonnes de pizzas pepperoni sont rappelées aux etats-Unis pour cause de non inspection sanitaire

Qui veut la peau des pizzas ?
Après l’affaire Buioni Nestlé puis récemment en Espagne des pizzas au thon rappelées, voici que «78 tonnes de pizzas pepperoni sont rappelées pour cause de non inspection sanitaire», source Meatingplace. Ça donne le tournis ...

Pizza John's d'Essex, dans le Maryland, rappelle environ 156 498 pounds de pizzas pepperoni qui ont été produits sans le bénéfice d'une inspection fédérale, a annoncé jeudi le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l'USDA.

Les pizzas pepperoni surgelées ont été produites et distribuées dans le commerce entre mars 2020 et le 28 juillet 2022. Les produits suivants font l'objet d'un rappel (les étiquetages peuvent être consultés ici) :

- 33,25 oz. des emballages en plastique transparent contenant «PIZZA JOHN'S BAKE AT HOME 12 Inch Pepperoni Pizza» avec le code UPC 9589334921.
- 57 oz. des emballages en plastique transparent contenant «PIZZA JOHN'S BAKE AT HOME 16 Inch Pepperoni Pizza» avec le code UPC 958939019.

Les produits faisant l'objet du rappel ne portent pas la marque d'inspection de l'USDA car Pizza John's n'est pas un établissement inspecté par le gouvernement fédéral. Ces articles ont été expédiés à des points de vente au détail dans le Maryland.

Le problème a été découvert lors des activités de surveillance de routine du FSIS lorsqu'il a été déterminé que les pizzas au pepperoni ne portaient pas la marque d'inspection de l'USDA et étaient produites dans un établissement qui n'était pas inspecté par l'USDA.

Il n'y a eu aucun rapport confirmé d'effets indésirables dus à la consommation des produits. Toute personne préoccupée par une réaction doit contacter un fournisseur de soins de santé.

Le FSIS craint que certains produits ne se trouvent dans les congélateurs des consommateurs. Les consommateurs ayant acheté les produits sont priés de ne pas les consommer.

Aux lecteurs du blog
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dimanche 21 août 2022

Espagne : Alerte à la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées d'Italie

Selon l’agence espagnole de sécurité des aliments et de la nutrition, AESAN, «Alerte à la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées d'Italie».

L'AESAN a été informée par la Communauté de Valence, par le biais du Système coordonné d'échange rapide d'informations (SCIRI), de la présence d'histamine dans les pizzas au thon surgelées de la marque Consum.

Avec les informations disponibles, il n'y a AUCUN enregistrement en Espagne d'un cas signalé associé à cette alerte.

Il est recommandé aux personnes qui possèdent chez elles les produits visés par cette alerte de s'abstenir de les consommer et de les rapporter au point de vente.

Les pizzas sont fabriquées en Italie.

Les informations sont le résultat d'un auto-contrôle par l'entreprise, qui a signalé l'incident aux autorités compétentes, conformément à la loi et afin de ne pas mettre à la disposition de la population des aliments dangereux.

La société Consum a procédé au retrait du produit de la vente et a fait une communication sur son site internet.

Les lots défectueux de ce produit populaire sont NE16, NE25, NE09, NF27, NF23, NG08, NB17, NB24, NC03 et NH05. La pizza, qui est distribué depuis l’Italie, est commercialisé dans la chaîne de supermarchés Consum sous le nom de «pizza de atún» et son poids est de 370 g.

Selon les informations disponibles, la distribution a été effectuée dans les communautés autonomes d'Aragon, de Catalogne, de Castille-La Manche, de Murcie et de Valence.

Récemment, le blog s’était fait l’écho d’informations sur Les intoxications alimentaires liées à l'histamine, selon l'Anses.

Mise à jour du 22 août 2022
Une notification au RASFF de l’UE par l’Espagne du 22 août indique qu’il y a deux personnes malades.

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samedi 6 août 2022

Le redémarrage de l'usine des pizzas Buitoni Nestlé demandé par le maire de Caudry

«Pizza Buitoni: le maire de Caudry interpelle Nestlé sur le redémarrage de l'usine», source BFMTV du 4 août 2022.

L'usine Buitoni à Caudry est fermée depuis cinq mois à la suite du scandale des pizzas contaminées. Le maire de la commune s'inquiète du manque d'informations sur la réouverture et interpelle Nestlé.

Pour les 180 salariés de l'usine Buitoni à Caudry (Nord), l'inquiétude se faire ressentir. Dans cette dernière, fermée depuis cinq mois, une reprise partielle de l'activité aurait été annoncée par la direction pour la fin du mois de novembre prochain.

L'usine de Caudry, où étaient produites les pizzas de la gamme «Fraich'Up», accusées par les autorités sanitaires d'être à l'origine de l'intoxication à la bactérie E. coli de dizaines d'enfants, et de la mort de deux d'entre eux en mars dernier, avait fait l'objet de signalements pour des conditions d’hygiène déplorables.

Un redémarrage après le début de la Coupe du monde
Le redémarrage de l'usine, qui ne cesse d'être repoussé selon le maire de la commune Frédéric Bricout, s'inscrit pour ce dernier dans un mauvais timing. «La direction annonce un redémarrage seulement en semaine 46 (du 14 au 20 novembre) alors que la Coupe du monde aura démarré. C'est un événement qui génère pourtant beaucoup de consommation de pizzas», s'insurge le maire de la commune.

Une date de réouverture qui amène le maire de la commune à s'interroger sur la pérénité de l'usine. Frédéric Bricout a donc décidé d'interpeller Nestlé - la société mère de Buitoni.

«Plutôt que de travailler 35 heures en 3x8 - pour mettre un coup de boost et remettre aux normes l'entreprise, il a été demandé de travailler deux, voire un seul jour par semaines», déplore le maire de Caudry.
Frédéric Bricout demande donc des garanties et un engagement de la part de Nestlé.

Source de l’image.

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mercredi 27 juillet 2022

Nouvelle communication de Nestlé Buitoni

Nestlé Buitoni publie un communiqué ainsi intitulé, «Communication Pizzas Fraîch’Up juillet 2022».

Nous exprimons notre plus profonde compassion et présentons nos excuses aux victimes de l’épidémie de Syndrome Hémolytique et Urémique et à leurs familles.

Dès le 17 mars, date à laquelle les autorités sanitaires nous ont informés d’un lien potentiel entre les pizzas Fraich’Up et l’épidémie de SHU, nous avons immédiatement rappelé toutes les pizzas Fraich’Up, suspendu la production de l’usine de Caudry et déployé une campagne d’information massive auprès de nos clients et consommateurs.

Depuis, nous mettons tout en œuvre pour comprendre l'origine de cette contamination et pour nous assurer qu'elle ne puisse pas se reproduire. Pour cela, un protocole d’investigation détaillé, validé par les autorités et comportant près de 2000 prélèvements et analyses sur l’environnement de l’usine, sur les matières premières et sur les produits finis est en cours.

Nous souhaitons d'ores et déjà apporter un soutien aux familles des victimes de SHU en France. Dès le 1er septembre, nous mettrons en place un fonds de soutien pour ces familles.

Ce fonds ne se substituera en rien aux éventuelles demandes d’indemnisation dans le cadre de l’enquête judiciaire en cours, au terme de laquelle Buitoni assumera pleinement ses responsabilités.

O.-F. du 26 juillet publie un reportage concernant une enfant de douze ans sortie du coma ...

Source de l’image.

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mardi 12 juillet 2022

Affaire Buitoni: le patron de Nestlé France sort du silence et fait acte de contrition, selon Le Figaro

Après les articles, un cone of silence dans l’affaire Nestlé Buitoni et Quand le directeur général industriel Nestlé France communique …, voici «Affaire Buitoni: le patron de Nestlé France sort du silence et fait acte de contrition», source Le Figaro du 12 juillet 2022. Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal. Extraits.

Quatre mois après la crise des pizzas contaminées par la bactérie E. coli, Christophe Cornu présente ses excuses aux familles des enfants touchés, fait le point sur l’enquête et annonce un fonds de soutien aux familles des victimes de la contamination à l’«E. coli».

Quatre mois après le début de l’affaire Buitoni, le PDG de Nestlé France, propriétaire de la marque leader de la pizza dans l’Hexagone, sort enfin du silence. «Cela fait plus de 150 ans que Nestlé est en France. Jamais nous n’avons connu une crise pareille», justifie Christophe Cornu. En poste depuis quatre ans à la tête de la troisième filiale du leader mondial de l’agroalimentaire, le PDG monte au créneau pour un mea culpa officiel. «Plus qu’une crise, c’est un drame humain, où des familles et des enfants sont touchés, ajoute Christophe Cornu. Je veux aujourd’hui exprimer ma plus profonde compassion et présenter mes excuses.»

Cette crise sanitaire, l’une des plus retentissantes des dernières décennies en France, a éclaté le 18 mars. Buitoni, une des marques phares du numéro un de l’agroalimentaire en France (3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires), rappelle en urgence près de 1 million de pizzas Buitoni Fraîch’Up. La veille, le groupe a été alerté par Santé publique France d’un possible lien entre la consommation de pizzas surgelées et une recrudescence des cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) graves recensés en France, liés à la bactérie Escherichia coli

Investigations sur les farines
Le 1er avril, arrêté de fermeture de l’usine qui confirme de nombreux manquements sanitaires.
Le 13 avril, des scellés sont placés surcertaines parties du site de production.
Le 12 mai, l’enquête est confiée à un juge d’instruction.
Le 18 mai, Nestlé France entreprend son propre protocole d’investigation, une fois les scellés levés, dont l’objectif est de remonter à l’origine de la contamination avec des prélèvements sur lignes de production, de son enviironnement., les matières premières et les produits finis. Plus de 19 00 pièces sont démontées et 2 000 prélèvements sont réalisés.

Selon le PDG de Nestlé France, «Si nous n’exluons à ce stade aucune hypthèse sur l’origine de la bactérie, nous poursuivons actuellement des investigations approfondies sur les farines utilisés sur la ligne Fraîch’Up. Il ne s’agit à l’heure actuelle, que d’une suspicion, et je n’ai pas encore toutes les réponses.»

«La ligne Fraich’Up ne redémarrera pas tant que la toute lumière n’aura pas été faite sur l’origine d ela bactérie

NB : Chaque que vous lirez Escherichia coli ou E. coli dans le texte, notez qu’il ne s’agit pas de Escherichia coli banal ou commensal du tube digestif, mais de Escherichia coli pathogènes ou entérohémorragiques (EHEC).

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