mercredi 27 mars 2019

L'ECDC publie le rapport épidémiologique annuel pour 2016 sur la salmonellose dans l’UE



« Rapport épidémiologique annuel pour 2016 sur la salmonellose dans l’UE », source ECDC du 25 mars 2019.

Faits marquants
  • La salmonellose est la deuxième infection gastro-intestinale la plus fréquemment rapportée et une cause importante d’épidémies d’origine alimentaire dans l’UE/EEE.
  • En 2016, 95 326 cas confirmés au laboratoire ont été rapportés, dont 134 décès.
  • Le taux de notification dans l’UE/EEE était de 20,4 cas pour 100 000 habitants.
  • Les taux d’incidence de la salmonellose se sont stabilisés au cours des cinq dernières années après une longue période marquée par une tendance à la baisse.
  • Le taux de cas rapportés était le plus élevé chez les jeunes enfants âgés de 0 à 4 ans avec 89,9 cas pour 100 000 habitants, c’est sept fois plus élevé que chez les adultes de 25 à 64 ans.
Dans certains pays, le taux chez les jeunes enfants était environ 30 à 60 fois supérieur à celui des adultes entre 25 et 44 ans : Bulgarie (28 fois), Chypre (62 fois), Grèce (34 fois), Italie (29 fois), Lettonie (34 fois) et le Portugal (34 fois). À Chypre, en Grèce, au Portugal et en Roumanie, les proportions de cas hospitalisés étaient très élevées (74-88%), tandis que les taux d’incidence de la salmonellose étaient faibles (< 10 pour 100 000). Il n'y avait aucune différence en général entre  les taux de notification entre hommes et femmes.


Pour 2016, 30 pays ont signalé 96 835 cas, dont 95 326 ont été classés comme confirmés. Le nombre de notifications par 100 000 habitants s'élevait à 20,4, soit un nombre comparable à celui de 2015. Les taux d'incidence standardisé  selon l'âge ne différaient pas sensiblement des taux bruts. Sur les 52 878 cas dont l'issue était connue, 134 cas sont décédés, soit un taux de létalité de 0,25%.

Les systèmes de surveillance de la salmonellose ont une couverture nationale dans tous les États membres sauf en France, aux Pays-Bas et en Espagne. En 2016, la couverture de la population était estimée à 48% en France et à 64% aux Pays-Bas. La variation de la couverture a été prise en compte lors du calcul des taux de notification. L’Espagne n’a fourni aucune information sur la couverture estimée et n’a donc pas calculé de taux de notification.
Pour la France, la distribution de cas confirmés de salmonellose et le taux de pour 100 000 habitants par an, de 2012-2016 s’établissent ainsi :
  • 2012 : 8 705 cas ; taux : 27,8
  • 2013 : 8 927 ; taux : 28,4
  • 2014 : 8 880 cas ; taux : 28,1
  • 2015 : 10 305 cas ; taux : 32.3
  • 2016 : 8 876 cas confirmés ; taux : 27,7 ; Taux d'incidence standardisé : 27,7 ; 8 876 cas rapportés
Signalons que selon le ministère de l'agriculture, un premier document rapporte, En France, l'incidence des salmonelloses humaines est estimée à environ 307 cas/100 000 habitants par an, dans un second document,  c'est environ 300 cas par million d’habitants par an en France et dans un troisième documentautour de 6500 cas diagnostiqués par an (zoonoses et intoxications alimentaires confondues).
Quant au document de l'Anses de 2017 sur la salmonellose, il mériterait d'être actualisé ...

Enfin, selon cette étude de l'InVS (Van Cauteren D. et al., 2018), 
Les infections à Salmonella spp. arrivent en 3e position en nombre de cas (183 002 cas, 12% du nombre total), en 2e position en nombre d’hospitalisations (4 106 hospitalisations, 24% du nombre total) et en 1ère position en nombre de décès (67 cas décédés, 26% du nombre total).
Discussion
La salmonello.se reste la deuxième zoonose la plus fréquente chez l'homme dans l'UE/EEE et la diminution significative observée de 2004 à 2013 semble s'être stabilisée ces dernières années. En 2016, Salmonella a été la cause la plus courante d'épidémies d'origine alimentaire, représentant 22% de toutes les épidémies d'origine alimentaire signalées (1 067). Les œufs et les ovoproduits sont toujours les véhicules les plus couramment identifiés dans ces épidémies et constituent également la source de la vaste épidémie touchant plusieurs pays et liée à des œufs en provenance de Pologne. En 2016, la Pologne a signalé 26 troupeaux reproducteurs de Gallus gallus (1,4%) et 169 troupeaux de poules pondeuses (7,2%) positifs pour S. Enteritidis, qui était de loin la proportion la plus élevée de troupeaux positifs pour S. Enteritidis dans l'UE. L'épidémie importante d'œufs a touché au moins 14 pays de l'UE/EEE et peut-être même davantage, car la définition d'épidémie reposait sur des méthodes de typage (WGS et MLVA) non encore appliquées dans tous les pays. Considérant les avantages du séquençage du génome entier (WGS) pour faciliter l'identification des cas liés dans différents pays et des sources d’aliments suspectées, son utilisation dans les investigations sur les épidémies d'origine alimentaire devrait augmenter rapidement et est encouragée par l'ECDC, PulseNet International et l'OMS.

Les augmentations les plus importantes des taux de notification de 2015 à 2016 ont été observées en Estonie et en Grèce. L'augmentation constatée en Estonie est imputable à deux épidémies, dont l'une d'origine non alimentaire (transmission de personne à personne) et à un grand nombre de cas de maladies. En Grèce, des efforts ont été déployés pour augmenter le nombre de cas rapportés ces dernières années. Cependant, comme la forte augmentation en 2016 concernait principalement un sérotype, S. Enteritidis, cette observation pourrait s'expliquer par d'autres raisons.

Le fait que le taux de salmonellose chez les jeunes enfants soit sept fois plus élevé que chez les adultes peut s'expliquer par une plus grande proportion d'infections symptomatiques chez les jeunes enfants, une probabilité accrue pour les parents d'emmener leurs enfants voir un médecin et de prélever des échantillons chez le médecin. Certains pays présentant de très grandes différences entre les taux de jeunes enfants et d’adultes ont également signalé une forte proportion de cas hospitalisés. Cela indique que les systèmes de surveillance mis en place dans ces pays peuvent principalement couvrir les infections les plus graves. Le degré de sous-identification et de sous-déclaration de salmonellose dans l'UE/EEE est généralement élevé et varie selon les pays, comme le montre une vaste étude européenne sur la séroincidence de la salmonellose. Plutôt que de corréler avec l'incidence nationale déclarée d'infections à Salmonella, la séroincidence va corréler les données de prévalence de Salmonella chez les poules pondeuses, les poulets de chair et les porcs de boucherie, telles qu'évaluées par l'EFSA lors d'enquêtes de référence dans l'UE. La séroincidence* a également été corrélée avec les données suédoises sur le risque de salmonellose associé à un voyage spécifique dans un pays. L’un des résultats de l’étude était que l’outil de la séroincidence qui peut être utilisé pour estimer la fréquence de l’exposition à Salmonella, est beaucoup plus proche de l’incidence réelle de salmonellose dans la population que le nombre de cas rapportés.

* L’article rapporte, « La France était un cas particulier avec une séroincidence relativement élevée mais un risque relativement faible d'infection à Salmonella associée aux voyages. »


Enfin, concernant Salmonella, l’EFSA a publié le 8 février 2019 un communiqué intitulé, Cas de Salmonella chez l'homme : évaluation des objectifs de réduction actuels de l'UE, que j’avais présenté sous le titre, Cas de Salmonella chez l'homme : les objectifs de réduction actuels de l'UE revus à la baisse, selon l'EFSA.

La dispute entre le Canada et la Chine a des retombées sur la sécurité des aliments, étonnant, non ?


Selon Radio Canada du 4 février 2019, les développements dans l’affaire Huawei vont désormais touchés les exportations de certains produits alimentaires. C’est un air de déjà vu, me semble-t-il, jugez plutôt …
Cette dispute entre le Canada, la Chine et les États-Unis pourrait le forcer à revoir ses plans d’expansion. « S’il y a des problèmes, on va devoir ralentir ou changer de stratégie », selon un entrepreneur.

D’ici 5 ans, son objectif est de multiplier par cinq ses exportations de sirop d’érable vers la Chine. Citadelle, un des plus gros distributeurs et exportateurs de sirop au Québec, vend aussi du miel et des canneberges aux Chinois.
Oui mais voilà, en attendant, selon un article de Jim Romahn sur son blog Agri 007 du 21 mars 2019, « La Chine a cessé d'acheter du canola au Canada. »

Les Canadiens affirment qu'ils doutent d'une solution rapide et facile à la situation qui a débuté plus tôt ce mois-ci avec l'interdiction du canola gérée par Richardson International.

La Chine est un gros client de canola et a acheté pour 2,7 milliards de dollars en 2017.
Bien que les Chinois se soient plaints de la présence de contaminants dans les envois de Richardson, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a déclaré que ses analyses n'avaient révélé aucun problème.

Certains pensent que c’est une tactique politique de faire pression sur le Canada pour qu’il libère Meng Wanzhu, directrice financière d’Huawei.

Elle a été arrêtée parce que les États-Unis ont exercé une ordonnance d'extradition afin de pouvoir la juger pour briser l'embargo sur certains envois de certains produits à destination de l'Iran.
Les tribunaux canadiens n'ont pas encore décidé d'accorder ou non l'extradition.

Un autre article de Jim Romahn du 26 mars 2019 rapporte que « La Chine interdit le canola de Viterra ».

La Chine a ajouté Viterra à Richardson International, lui interdisant la commercialisation de canola en Chine.

« Aujourd'hui (les Chinois) allèguent un autre nouveau problème préoccupant. Nous sommes assez perplexes. Comment la qualité de notre canola peut-elle soudainement changer? » a déclaré Brian Innes, vice-président aux affaires réglementaires du Canola Council of Canada.

De plus, comment des insectes présents dans le canola stocké peuvent-ils survivre dans les prairies de l'hiver de cette année?

Les autorités douanières chinoises ont annoncé plus tôt ce mois-ci qu’elles avaient découvert des nuisibles dangereux dans les importations de canola en provenance du Canada et avaient révoqué l’enregistrement de Richardson International à l’exportation.

Richardson a déclaré que son canola répond aux exigences réglementaires.

Les Chinois disent avoir trouvé des nuisibles dans les cargaisons de Richardson et de Viterra.

Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu'il prenait les interdictions au sérieux, avait évoqué les tensions politiques suscitées par la demande d'extradition des États-Unis et avait déclaré que le Canada pourrait envoyer une délégation de haut niveau en Chine pour tenter de résoudre les problèmes liés au canola.

Le Canada a répondu à la demande des États-Unis en arrêtant la directrice financière d’Huawei, une entreprise de matériel Internet réputée pour être un chef de file mondial. Les États-Unis affirment que la femme, une fille du fondateur d’Huawei, est impliquée dans la violation de l'interdiction par les États-Unis de commercialiser certains produits technologiques en Iran.

La Chine représente 40% des exportations de canola du Canada.

mardi 26 mars 2019

Avis de rappel publié en retard par nos autorités sanitaires à propos de crottins de Chavignol


Le ministère de l’agriculture a publié le 26 mars 2019 sur son site Internet un « communiqué de la société LHT 18220 Les Aix d'Angillon » :
La Société LHT informe les consommateurs qu’une analyse établit la présence de Escherichia coli O26 dans un lot de fromages « Crottin de Chavignol ». 
Par mesure de précaution, il est procédé au rappel du lot suspect :
  • Nom : « Crottin de Chavignol »
  • Type de conditionnement : rayon libre-service (1 x 60 g et 2 x 60 g)
  • Date de commercialisation : du 21/02/2019 au 26/03/2019
  • Estampille sanitaire : FR 18.194.050 CE 
Voir le communiqué pour les distributeurs et les numéros de lots …

Il est aussi indiqué que « Les fromages ont été commercialisés sur tout le territoire national dans différentes enseignes. ».

Pas tout à fait exact, si l’on réfère à la notification au RASFF de l’UE par la Belgique le 22 mars 2019, référence 2019.1100, présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (O26, stx+, eae+ dans 25g) dans du fromage de chèvre au lait cru (Crottin de Chavignol) de France. L’avis de rappel en Belgique a été diffusé le 22 mars 2019 et au Luxembourg le 22 mars 2019, mais aussi le 25 mars et dans un autre supermarché le 26 mars ...

Trois pays frontaliers ont eu la même information mais la réaction en France ne s’est faite avec la même célérité, y a-t-il eu un souci de traçabilité, de communication, etc. nos ne le saurons probablement jamais …

Le communiqué indique également « À la date de publication de ce communiqué, aucun cas de malade lié à la consommation d’un fromage du lot rappelé n’a été rapporté. »

Recommandations aux consommateurs
L’ensemble des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de rappel. Il est donc recommandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter à leur point de vente ou de les détruire. En cas de doute, il est conseillé de se rapprocher du magasin d'achat afin de vérifier si les produits détenus sont concernés par cette alerte. 
Les Escherichia coli O26:H11 peuvent entraîner, dans la semaine qui suit la consommation, des gastro-entérites éventuellement hémorragiques, accompagnées ou non de fièvre, et pouvant être suivies de complications rénales sévères chez les jeunes enfants. 
Les personnes qui auraient consommé les produits mentionnés ci-dessus et qui présenteraient ce type de symptômes sont invitées à consulter sans délai leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et la nature du germe contaminant. En l'absence de symptôme dans les 10 jours après la consommation des produits concernés, il est inutile de s'inquiéter et de consulter un médecin. 
D’une façon générale, il est rappelé que par précaution le lait cru et les fromages à base de lait cru ne doivent pas être consommés par les jeunes enfants ; il faut préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, etc.), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé. 
Il s'agit du sixième fromage de France, depuis le début de l'année 2019, qui a fait l'objet d'une notification  au RASFF de l'UE pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines. 

Selon le site Oulah, cinq fromages ont été rappelés en France depuis le début de l'année pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines. 

Rappelons enfin qu’en juillet 2014, il y avait eu un rappel de crottins de Chavignol pour cause de Escherichia coli O26:H11.

A noter aussi deux avis de rappel non encore rapportés par la DGCCRF,

Etats-Unis : Rappel d’avocats en raison du risque potentiel d’être contaminés par Listeria monocytogenes


L’Anses dans son document sur la listériose rapporte :
En 2011, une épidémie aux Etats-Unis s’est déclarée du fait de la contamination de cantaloups (fruits de la famille des melons). Cet évènement rappelle l’importance de la vigilance vis-à-vis des risques microbiologiques, et de porter une attention particulière à leur émergence au sein des produits végétaux.
Mais voici qu’un nouveau rappel souligne cette émergence, mais cette fois-ci avec des avocats entiers … alors excès de prudence, de précaution, bref jusqu'où ira-t-on, étant donné le caractère ubiquitaire de Listeria monocytogenes ...

« Un autre rappel d'avocats cultivés en Californie soulève des craintes de Listeria et on ne parle que de ça », source article de Dan Flynn paru le 26 mars 2019 dans Food Safety News.

Henry Avocado Corporation a rappelé lundi matin d’avantage d’avocats entiers cultivés en Californie vendus en vrac dans des magasins de vente au détail car ils risquaient d’être contaminés par Listeria monocytogenes ce qui est inhabituel, car l’action a immédiatement suscité des commentaires.

Henry Avocado a déclaré que ce rappel avait été fait « par prudence » en raison des résultats d’analyses positives sur des échantillons environnementaux prélevés au cours d'une inspection de routine effectuée par le gouvernement dans son centre de conditionnement en Californie. Mais cela suit le rappel par Henry Avocado du 23 mars concernant des avocats conventionnels et bio cultivés en Californie.

« Nous avons à peine l'occasion de respirer parmi tous ces rappels », a commenté le défenseur national des consommateurs, Adam Garber. 

« Ce qui ressort, c’est l’ampleur des dangers que nous voyons en raison des défaillances du système de sécurité des aliments », a déclaré Garber, qui travaille l’U.S. PIRG Education Fund Consumer Watchdog. « La semaine dernière, Tyson a rappelé du poulet parce qu’il pouvait contenir du métal. À présent, les avocats sont potentiellement contaminés par Listeria, une bactérie qui, il y a un peu plus d’un an, a tué 204 personnes en Afrique du Sud. »

Selon Garber, le deuxième rappel important d'avocats en moins d'une semaine souligne la nécessité de recentrer les efforts en matière de sécurité des aliments pour s'assurer que « les Américains sont en sécurité chaque fois qu'ils s'assoient pour manger un repas. »

Michael Droke, partenaire du cabinet d’avocats Dorsey & Whitney basé à New York, a déclaré: « Le récent rappel d’avocats dans six Etats des Etats-Unis se déroule au moment même où les consommateurs fabriquent leur guacamole préféré lors de la March Madness. Beaucoup seront surpris d'apprendre que même les fruits et les légumes avec une peau comestible peuvent être contaminés.

Droke, qui représente les entreprises du secteur de l'agriculture et de l'alimentation, explique que les avocats sont tranchés avant d'être transformés, ce qui peut transmettre Listeria ou d'autres agents pathogènes d'origine alimentaire dans la section comestible située sous la peau non comestible.

Il a déclaré que les consommateurs devraient soigneusement laver tous les aliments potentiellement contaminés avant de les couper ou de les utiliser, y compris les surfaces utilisées pour les préparer. Les fournisseurs et les conditionneurs doivent rester vigilants face aux maladies d'origine alimentaire.

Ce type de rappel volontaire est devenu plus courant après que la FDA ait reçu l'autorité législative pour imposer des rappels », a ajouté Droke. « La menace d'un rappel forcé a conduit de nombreux producteurs et fournisseurs à augmenter la fréquence des rappels volontaires. Les actions récentes du Centers for Disease Control and Prevention, telles que le rappel de laitue romaine l’année dernière, ont également sensibilisé les producteurs et renforcé les chances d’un rappel volontaire.

« Aucun cas de maladie connue n'est associée aux rappels d'avocats. »

Henry Avocado, basé à Escondido, est l'un des plus anciens producteurs d'avocats de Californie. L’exploitation agricole Henry a produit des avocats sans discontinuité depuis 1925.

Les produits rappelés, avocats conventionnels et bio cultivés en Californie, ont été conditionnés dans les installations de conditionnement de Henry Avocado en Californie et distribués en Arizona, Californie, Floride, New Hampshire, Caroline du Nord et Wisconsin. Tous les envois en provenance des installations de conditionnement sont sujets au rappel (Henry Avocado n’a commencé à les conditionner que fin janvier 2019). Les avocats importés du Mexique et distribués par Henry Avocado ne sont pas visés par le rappel et peuvent continuer à être vendus et consommés.

Henry Avocado contacte tous les clients concernés pour confirmer que les produits rappelés soient immédiatement retirés des rayons des magasins. Pour les produits classiques achetés au détail, les consommateurs peuvent identifier les produits rappelés au moyen d’autocollants « Bravocado ». Les produits bio Henry Avocado ne portent pas le sticker « Bravocado ». Au lieu de cela, ces produits sont étiquetés « bio » et comprennent un sticker « California ». Les distributeurs peuvent identifier les produits bio Henry Avocado à l'aide du code à barres figurant sur les stickers.

Les consommateurs qui ont acheté des avocats rappelés sont instamment priés de ne pas les consommer, mais de les jeter ou de les retourner au lieu de l'achat pour obtenir un remboursement complet. Henry Avocado Corporation a déclaré coopérer pleinement avec les autorités sanitaires fédérales et californiennes afin de faciliter un rappel efficace et complet de ces avocats.

« Nous rappelons volontairement nos produits et prenons toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des consommateurs qui consomment nos avocats », déclare Phil Henry, président de Henry Avocado.