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mardi 8 août 2023

La Norvège touchée par une deuxième éclosion plus grave à E. coli

«La Norvège touchée par une deuxième éclosion plus grave à E. coli», source article paru le 8 août 2023 dans Food Safety News.

Les autorités norvégiennes tentent de trouver la source d'une autre éclosion à E. coli qui a touché six de personnes.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a déclaré que six personnes, vivant dans différentes régions du pays, étaient malades.

Des analyses préliminaires montrent que E. coli O26:H11 a été détecté chez toutes les personnes infectées. Le FHI procède actuellement au séquençage du génome entier pour confirmation.

Une éclosion à E. coli O157 a été signalée en juin. Cette épidémie a également touché six personnes, mais personne n'a développé des cas de maladie grave. Deux personnes sont tombées malades en octobre et novembre 2022, tandis que les quatre autres sont tombées malades en février, mars et mai de cette année. Ils ont entre 14 et 49 ans, et cinq sont des hommes.

Deux cas de SHU

Lors de l'éclosion à E. coli O26, les personnes infectées sont tombées malades en juillet et aucune d'entre elles n'a déclaré avoir voyagé à l'étranger. Quatre patients vivent dans le Trøndelag

Les personnes concernées sont âgées de moins de 5 à 45 ans. Deux d'entre eux ont développé la maladie grave du syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

Un autre cas de SHU lié à E. coli a été signalé, mais il n'est pas encore clair si cette personne fait également partie de l'éclosion à E. coli O26.

Les deux éclosions font l'objet d'une enquête par le FHI, les médecins-chefs municipaux, l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire. L'Institut vétérinaire norvégien analysera des prélèvements d'aliments suspectés d'être des sources possibles d'infection. L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments aide à obtenir des informations auprès des personnes malades et de leurs proches.

La Norvège a signalé 518 cas à E. coli en 2022 et une éclosion a concerné sept personnes.


jeudi 3 août 2023

Italie : Du fromage en lien avec un cas de syndrome hémolytique et urémique

«Italie : Du fromage en lien avec un cas de syndrome hémolytique et urémique», source article de Food safety News du 3 août 2023, complété par mes soins.

Les autorités italiennes ont émis un avertissement après qu'une jeune fille a développé une maladie grave après avoir souffert d'une infection à E. coli.

Le ministère de la Santé (Ministero della Salute) a publié le 27 juillet 2023 un avis aux consommateurs suite à un cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) qui a touché une enfant dans le Trentin. Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

A noter cependant qu’aucun avis de rappel n’a été fait par les autorités sanitaires italiennes. La France, l’Allemagne et le Luxembourg ont émis des rappels de précaution, car le produit n’est pas distribué, mais uniquement acheté par des touristes visitant la ferme.

Les autorités sanitaires locales ont pris des mesures pour essayer de vérifier la source de l'infection. Ils ont identifié un lien probable avec la consommation de fromage produit dans un malga, qui est une cabane alpine, à Coredo. Fin juillet, des responsables locaux ont déclaré que la jeune fille avait été hospitalisée.

Une notification au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) de l’UE par l’Italie le 27 juillet 2023 montre que des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O26 ont été détectés dans le fromage.

Pour protéger la santé publique, il a été conseillé à toute personne ayant acheté des produits laitiers sur le site mis en cause, avant le 14 juillet, de ne pas en consommer. Les responsables ont également ajouté que les produits à base de lait cru ne devraient pas être donnés aux enfants de moins de 5 ans ou aux personnes âgées.

Vue d'ensemble

Entre juillet 2022 et juin 2023, 73 cas de SHU ont été enregistrés dans 16 régions d'Italie, dont 70 chez des personnes de moins de 15 ans.

Quatre personnes sont tombées malades au retour d'un voyage à l'étranger. La majorité des infections domestiques ont été enregistrées en Campanie et en Émilie-Romagne.

Au premier semestre 2023, le nombre de cas signalés au registre italien des SHU a été inférieur aux attentes. La baisse a été particulièrement marquée en avril et en mai, où un seul cas a été signalé. Cependant, en juillet et août 2022, les cas étaient plus élevés que les attentes saisonnières.

Le registre italien du syndrome hémolytique et urémique est géré par la Société italienne de néphrologie pédiatrique et l'Institut national de la santé (ISS).

Dans 56 cas positifs pour E. coli, il a été possible d'obtenir des informations sur le sérogroupe. Les cinq principaux sérogroupes de E. coli producteurs de shigatoxines, O26, O157, O111, O145 et O103, ont dominé avec 51 cas. E. coli O26 était derrière avec 27 cas tandis que E. coli O157 était le deuxième plus courant.

De janvier à décembre 2022, 91 cas ont été enregistrés. Il s'agit du niveau le plus observé en une seule année depuis le début de la surveillance en 1988.

vendredi 26 mai 2023

Une forte augmentation des infections à E. coli O26 est notée en Angleterre

«Forte augmentation des infections à E. coli O26 notée en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 26 mai 2023 dans Food Safety News.

Une augmentation d'un type de E. coli au cours de la dernière décennie a incité les scientifiques à mettre en garde contre une menace émergente pour la santé publique en Angleterre.

Bien qu'une partie de l'augmentation soit due à une meilleure détection des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) non-O157 dans les laboratoires, il est prouvé que davantage de personnes tombent malades.

Des chercheurs ont examiné le complexe clonal* (CC) 29 des STEC O26:H11 en Angleterre. Entre janvier 2014 et décembre 2021, 834 isolats humains provenant de 724 patients appartenant au CC 29 ont été séquencés à la UK Health Security Agency (UKHSA).

Les notifications des STEC O26:H11 en 2021 étaient huit fois plus élevées que celles enregistrées en 2014. Les diagnostics de STEC O26 en Angleterre ont augmenté chaque année, passant de 19 en 2014 à 144 en 2021. La plupart des cas étaient de sexe féminin et la plus forte proportion appartenait aux groupes d'âge de 0 à 5 ans, selon l'étude parue dans le Journal of Infection, «The epidemiology of Shiga toxin-producing Escherichia coli O26:H11 (clonal complex 29) in England, 2014–2021.»

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) a été diagnostiqué dans 40 cas et trois enfants sont décédés. Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

Augmentation continue des signalements
STEC O157:H7 a été le sérotype dominant au Royaume-Uni avec des systèmes de surveillance de la santé publique axés sur sa détection et sa surveillance. Cependant, l'évolution des méthodes de laboratoire a amélioré la détection de tous les sérotypes de STEC.

Les diagnostics d'infection causée par CC 29 ont augmenté chaque année sauf en 2020. La saisonnalité des STEC O26:H11 suit des schémas similaires à O157, où les cas augmentent pendant les mois d'été, culminent en août et diminuent aux niveaux de référence pendant l'hiver.

Le sérotype le plus courant était O26:H11, suivi de O111:H8 et O177:H11. Les isolats restants étaient de 16 types différents. La plupart des isolats appartenaient à la séquence type (ST) 21, ST29 et ST16.

Le sud-est de l'Angleterre a signalé le plus grand nombre de cas de STEC appartenant au CC 29, suivi de Londres.

Sur 40 patients qui ont développé un SHU, 21 étaient de sexe masculin. La plupart des cas étaient âgés de 5 ans ou moins. Le nombre est passé de deux cas en 2014 à 11 en 2021.

Pour CC 29, 133 des 680 cas ont déclaré avoir voyagé hors du Royaume-Uni dans les sept jours précédant l'apparition des symptômes. Les destinations les plus courantes étaient l'Égypte, la Turquie, le Maroc et le Mexique.

Epidémies enregistrées
Les épidémies à O26:H11 en Angleterre avant 2020 comprenaient six clusters liés à des voyages et un lié à de la salade dans les sandwichs préemballés. De janvier 2020 à décembre 2021, six autres clusters avec trois cas ou plus ont été retrouvés

.Les deux plus grands clusters comptaient 16 cas sur 14 mois et 11 cas sur 44 mois. Il y avait des preuves épidémiologiques impliquant de la salade comme véhicule potentiel d'infection, mais cela n'a pas été confirmé. Une autre épidémie était liée à une ferme pédagogique pour enfants et la source était inconnue pour les autres.

Les données ont montré que STEC O26:H11 contenait un type de shigatoxine connu sous le nom de stx1a (47%), stx1a, stx2a (n = 24%) ou stx2a (n = 28%).

Ces profils entraînent des résultats cliniques graves, car plus de la moitié ont signalé une diarrhée sanglante et un quart a été hospitalisé. Les directives ont été mises à jour en juillet 2021 pour inclure un suivi de santé publique sur tous les cas de STEC O26:H11, quel que soit le profil stx.

Tous les isolats de STEC causant un SHU avait stx2a soit seul (n = 33) ou en association avec stx1a 

Dans leur conclusion, les auteurs notent,

Les STEC O26:H11 sont une menace émergente cliniquement significative pour la santé publique en Angleterre. Il est difficile de déterminer l'incidence et la prévalence réelles en raison de stratégies nationales de surveillance incohérentes. Des diagnostics et des algorithmes de surveillance améliorés sont nécessaires pour surveiller la véritable charge, détecter les épidémies et mettre en œuvre des interventions efficaces», ont écrit les chercheurs.

*Un complexe clonal est un groupe de bactéries génotypiquement assez proches pour que leur soit attribuée une origine commune.

lundi 8 mai 2023

5 personnes malades dont 2 cas de SHU en France liés à du lait cru fermenté


- Danger observé : E. coli STEC O26:H11 hautement pathogène
- Nombre de personnes affectées : 5
- Symptomes/maladies : une intoxication alimentaire collective + 2 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Les analyses microbiologiques, réalisées le 3 mai 2023, indiquent la détection de souches de E. coli O26 avec l’antigène flagellaire H11 et les gènes de virulence eae et stx1.

La notification indique aussi que les opérateurs sont la France et la Belgique, mais n’indique pas l’origine du produit. Il est également noté que le produit a été distribué seulement en France.

Il est aussi rapporté que le produit n'est probablement plus sur le marché.

Cette notification est intervenue un vendredi 5 mai à 17h34, veille d’un long week-end, et il me semble que nous n’aurons pas d’informations complémentaires avant mardi 9 mai 2023.

A suivre ...

vendredi 21 octobre 2022

Syndrome hémolytique et urémique pédiatrique en France : chiffres clés 2021, selon Santé publique France

«Syndrome hémolytique et urémique pédiatrique en France : chiffres clés 2021», source Santé publique France.
A côté de ce document, il existe un second document de Santé publique de France, «Surveillance du syndrome hémolytique et urémique post-diarrhéique chez l’enfant de moins de 15 ans en France en 2021». Ci-après, il n'est question que du premier document.

Santé publique France publie ses données annuelles de surveillance concernant les syndromes hémolytiques et urémique chez les enfants de moins de 15 ans en France, également disponibles en open-data sur Géodes. En 2021, une légère baisse du nombre de cas est observée.

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est une complication principalement rénale des infections à Escherichia coli (E. coli) producteurs de Shiga-toxines (STEC) dont la transmission peut se faire par les aliments, un environnement contaminé, une transmission de personne à personne… Rare, mais grave, il touche surtout le jeune enfant. Avant d’évoluer vers un SHU, ces infections sont responsables de douleurs abdominales accompagnées de diarrhées glairo-sanglantes ou, plus rarement, de diarrhées simples. Chaque année, entre 100 et 160 cas de SHU pédiatriques sont notifiés à Santé publique France.

SHU pédiatrique : chiffres clés 2021
- 128 cas de SHU pédiatriques notifiés
- L’incidence observée en 2021 est la plus faible depuis 2017 : 1,12 cas/100 000 enfants <15 ans)
- Incidence plus élevée chez les enfants de moins de 3 ans (4,30 cas/100 000 enfants)
- Taux d’incidences les plus élevés observés en Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes
- Le sérogroupe O26 reste le plus fréquent en France représentant 35,1% des cas confirmés.
- Survenue d’une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) en milieu scolaire du à STEC O157 et liée à la consommation de concombres crus en salade. Au total, 35 cas d’infection dont huit cas confirmés à STEC O157 (deux SHU) ont été liés à cette TIAC. Il s’agit de la première épidémie en France liée à la consommation de végétaux permettant de documenter une contamination dans l’aliment suspect.

Mesures de prévention pour éviter la transmission de la bactérie E. coli responsable du SHU
Les bactéries E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson à cœur.

Quelques conseils simples pour limiter les risques de transmission
En cuisine
- Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
- Les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur pour atteindre 70°C (et non pas rosées ou saignantes) ;
- Le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans (préférez les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé) ;
- Les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/tarte/crêpe...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
- Les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés avant consommation ;
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact au préalable avec des aliments crus tels que la viande ou les fromages), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés pour éviter un risque de contamination croisée.

Lors des activités et loisirs
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, rivière, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, rivière, étang, etc.) ;
- Il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, etc., et leur environnement ; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains (eau et savon) doit être systématique avant que l’enfant ne porte ses doigts à sa bouche.

Commentaire
Santé publique France rapporte «Les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur pour atteindre 70°C (et non pas rosées ou saignantes)». On progresse lentement mais on progresse à propos de la cuisson des steaks hachés, finis les couleurs, et bienvenue à la température de cuisson !

L’Anses indique «cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée.» Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais on avance ...
Pour l’instant le thermomètre alimentaire est toujours absent des recommandations, mais un jour peut-être, qui sait ?

Autre observation liée à lecture d’un article récent paru dans les Archives de pédiatrie, «Épidémie de syndrome hémolytique et urémique de présentation clinique inhabituellement sévère causée par Escherichia coli O26:H11 producteur de shigatoxines en France».
Dans leur conclusion, les auteurs notent,

Enfin, il est important de souligner que malgré les mesures préventives dans le secteur de la viande et du lait mises en place par les autorités françaises, le nombre de cas de SHU à STEC a augmenté de 50% au cours des 10 dernières années (109 cas en 2009, 169 cas en 2019). Ces tendances soulignent que la communication et la diffusion des mesures de prévention du SHU à STEC restent plus que jamais d'actualité. 

Effectivement, il y a une baisse en 2021, mais pas de quoi pavoiser quand on songe à ce que sera 2022 avec les trop nombreux cas de SHU en relation avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de la marque Buitoni (voir le point au 28 mars 2022 par Santé publique France).

Complément
Je n'ai rien à ajouter à ce que dit Joe WhitworthLes cas de SHU sont en baisse en France en 2021. Il est juste de dire qu'ils remonteront en 2022.
Mise à jour du 26 octobre 2022
On lira l'article de Joe Whitworth dans Food Safety News, «France reports fewest HUS cases since 2017» (La France rapporte le moins de cas de SHU depuis 2017). 

vendredi 16 septembre 2022

Retour sur une épidémie de syndrome hémolytique et urémique de présentation clinique inhabituellement sévère causée par Escherichia coli O26:H11 producteurs de shigatoxines en France

Dans un deuxième volet d’un article de Food Safety News sur la cryptosporidiose, il est question d’un autre article, Outbreak of hemolytic uremic syndrome with unusually severe clinical presentation caused by Shiga toxin-producing Escherichia coli O26:H11 in France, traitant d’une analyse d’une épidémie à E. coli O26 en France en 2019 liée à des fromages. L’article est disponible presque en intégralité.

Le blog vous en avait parlé de cette épidémie le 28 avril 2019 dans Cas de SHU en France avec un lien possible avec la consommation de fromages Saint Félicien et Saint Marcellin

Les autorités ont identifié des fromages à pâte molle fabriqués à partir de lait cru de vache du Saint-Marcellin et du Saint-Félicien, comme étant l'exposition courante des patients. Une investigation a confirmé que l'origine des fromages était un seul producteur et ils ont été rappelés.

Vingt cas pédiatriques de syndrome hémolytique et urémique (SHU) associés à E. coli producteurs de shigatoxines liés à la souche épidémique ont été identifiés. L'âge médian des patients était de 16 mois avec une fourchette de cinq à 60 mois.

Treize patients ont nécessité une dialyse; 10 patients et quatre patients avaient respectivement une atteinte du système nerveux central et cardiaque (SNC), mais aucun n'est décédé. Au suivi d'un mois, seuls deux patients présentaient une diminution du taux de filtration glomérulaire et quatre souffraient d'hypertension. Un enfant a eu des séquelles neurologiques.

Les chercheurs ont dit que la souche de épidémique de E. coli O26:H11 était remarquable pour la présentation clinique initiale grave des patients, avec une fréquence élevée du SNC et une atteinte cardiaque similaire à l'épidémie allemande à E. coli O104:H4 en 2011. Cependant, malgré la gravité, l'évolution à 1 mois était majoritairement favorable.

«Le jeune âge des patients dans cette épidémie souligne la nécessité d'améliorer l'information et la sensibilisation des soignants concernant la consommation d'aliments à risque par des jeunes enfants en tant que mesures préventives clés contre les infections à STEC», ont-ils ajouté.

Discussion
Les infections à SHU liées aux STEC décrites dans cette étude étaient dues à une souche épidémique de E. coli O26:H11, stx2a eaeβ qui est apparu entraîner des infections plus graves que celles rapportées dans les données de la surveillance des SHU pédiatriques liés aux infections à Escherichia coli producteurs de shigatoxines en France, en particulier au regard de la nécessité d’une dialyse et le taux d'atteinte du SNC et cardiaque. En effet, 65% des enfants de cette étude ont nécessité une dialyse contre 33% rapportés dans les données de surveillance de 2006 à 2016.

Conclusion
Enfin, il est important de souligner que malgré les mesures préventives dans le secteur de la viande et du lait mises en place par les autorités françaises, le nombre de cas de SHU à STEC a augmenté de 50% au cours des 10 dernières années (109 cas en 2009, 169 cas en 2019). Ces tendances soulignent que la communication et la diffusion des mesures de prévention du SHU à STEC restent plus que jamais d'actualité.

lundi 25 juillet 2022

12 enfants contaminés par STEC O26 : les produits d'une ferme de Trets rappelés

Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information. «Douze enfants contaminés par la bactérie Escherichia coli : les produits d'une ferme de Trets rappelés», source France 3 Provence du 23 juillet 2022. 

A noter que s’est un peu plus qu’un banal E. coli, par conséquent, chaque fois que vous lirez Escherichia coli dans l’article, notez qu’il s’agit il s’agit d’un Escherichia coli producteurs de shigatoxines ou STEC.

Les enfants, âgés de 11 mois à 9 ans, souffraient du syndrome hémolytique urémique. Après investigation, les autorités sanitaires ont décidé le retrait et rappel de tous les produits laitiers commercialisés par la Fromagerie de l'Aupillon à Trets. 

Sauf erreur de ma part, pas encore de rappel du côté de RappelConso.

Depuis le 4 juin 2022, douze cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été signalés en Paca et Occitanie. Il s'agit d'une atteinte rénale sévère qui peut survenir suite à une contamination à la bactérie Escherichia coli.

Ces enfants, 5 filles et 7 garçons, âgés 11 mois à 9 ans, ont présenté des symptômes entre le 4 juin et le 18 juillet dernier. 

Après détection des cas dans les services hospitaliers pédiatriques des deux régions, les autorités sanitaires ont «immédiatement lancé des investigations (...) afin d'identifier une éventuelle source de contamination commune et de mettre en place les mesures appropriées», explique la Préfecture des Bouches-du-Rhône par voie de communiqué du 22 juillet 2022.

Détection dans une petite fromagerie familiale de Trets, tous les produits rappelés
C'est ainsi que le Centre National de Référence des Escherichia coli de l'Institut Pasteur a identifié que «cinq de ces enfants étaient infectés par la bactérie E.coli O26, ayant les mêmes caractéristiques».

Après contrôle, cette souche a également été détectée dans un fromage frais, issu de la Fromagerie de l'Aupillon, située à Trets.

«Les autorités sanitaires en lien avec le producteur ont décidé le retrait et rappel de toutes les denrées commercialisées ou produites par cette ferme, quelle que soit leur date de fabrication : lait, yaourts, fromages frais ou affinés (brousse, ricotta, pecorino, tomme...)», précise la préfecture.

Contacté par téléphone, le producteur de la petite ferme familiale se dit «anéanti» , et c'est les sanglots dans la voix qu'il avoue «ne plus dormir depuis deux jours».

«L'important c'est que les enfants guérissent et que ce ne soit plus qu'un mauvais souvenir. La suite c'est mon problème», explique-t-il. 

Il a du détruire 300 kilos de produits, récupérés chez ses clients ou les restaurateurs environnants : «la production est totalement stoppée, il n'y a plus de risque de propagation de la bactérie».

Emu, il sait que c'est la fin de sa petite ferme : «c'est 35 ans de travail. Je n'aurais pas la force de repartir». Le producteur explique devoir congédier un CDI et un CDD, et surtout vendre son cheptel : «Nos animaux, on vit avec eux. Les voir partir c'est une épreuve difficile. Mais je le répète, ma préoccupation principale, c'est la santé des enfants».

Quant à savoir comment cette bactérie a pu être présente dans un de ses fromages, l'exploitant avoue ne pas savoir : «j'ai 80 bovins, 300 brebis. J'ai certainement commis une erreur, mais je ne sais pas où. Je fais tout de A à Z, de la production à la traite, en passant par les naissances des animaux».

(…) Les personnes ayant visité et acheté des produits de la fromagerie de Trets sont donc invités à ne pas les consommer et les détruire. En cas de diarrhées, douleurs abdominales, ou encore infections rénales, dans les 3-4 jours après leur consommation, il faut rapidement consulter un médecin.

Complément
Rappelons que Santé publique France avait publié le 19 juillet 2022 une information, «Syndrome hémolytique et urémique pédiatrique : les mesures de prévention face aux risques de l’été». Le blog avait rapporté l’information ici.

Un tweet de l'ARS Provence informe du rappel de produits laitiers de la fromagerie de l'Aupillon à Trets (Bouches-du-Rhône)

A noter que l’association SHU typique, sortons du silence, a lancé une pétition pour que «Dès la 1 ère contamination (Escherichia Coli: Syndrôme Hémolytique et Urémique) une enquête DOIT obligatoirement être menée !»
«1 enfant contaminé tous les 2 jours par la bacterie E. coli soit 3 affaires Buitoni par an!», selon une pétition.

Communiqué du 22 juillet de la Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur
RETRAIT – RAPPEL de tous les produits issus de la Fromagerie de l’Aupillon à Trets (Bouches-du-Rhône) dans le cadre d’investigations sur des cas groupés de SHU pédiatriques dans les régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Occitanie

Au 22 juillet 2022, 12 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été signalés en PACA et Occitanie depuis le 4 juin 2022. Les 12 cas sont âgés de 11 mois à 9 ans. Il s’agit de 5 filles et 7 garçons, qui ont présenté des symptômes entre le 4 juin et le 18 juillet 2022.

Santé publique France, en lien avec le Centre National de Référence des Escherichia coli(Institut Pasteur - Paris) et son laboratoire associé (Laboratoire de microbiologie de l’hôpital Robert Debré - Paris), la Direction générale de l’Alimentation, et en coordination avec la Direction générale de la Santé, ont immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU pédiatriques signalés depuis le mois de juin 2022 dans ces deux régions afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et de mettre en place les mesures appropriées.

Le CNR et son laboratoire associé ont confirmé que cinq de ces enfants étaient infectés par une bactérie Escherichia coli (E. coli) O26 ayant les mêmes caractéristiques.

Cette même bactérie a été détectée dans un fromage frais produit par la Fromagerie de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône).

Suite à ces résultats, les autorités sanitaires en lien avec le producteur ont décidé le retrait et rappel de toutes les denrées commercialisées ou produites par cette ferme, quelle que soit leur date de fabrication : lait, yaourts, fromages frais ou affinés (brousse, ricotta, pecorino, tomme...). Sur la période à risque, les produits vendus par la ferme de l’Aupillon ont essentiellement été distribués dans le Var et les Bouches-du-Rhône, dans des commerces de détail et des restaurants. Les points de vente concernés par la distribution des produits suspects procèdent à leur retrait et à l’information des consommateurs grâce à des affichettes mises sur les lieux devente concernés.

Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer etde les détruire. Une attention particulière est recommandée aux personnes qui auraient visité la Ferme de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône) ou acheté des produits laitiers non pasteurisés issus de cette ferme.

Les personnes qui dans les 3-4 jours après la consommation des produits issus de la fermeou de la visite de la ferme (10 jours maximum) présenteraient de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements, sont invitées à consulter rapidement leur médecintraitant en lui signalant cette consommation et le rappel des produits par l’entreprise et àconserver l’emballage du produit.

En l’absence de symptômes il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Pour plus d’informations :
Mise à jour du 27 juillet 2022. Comme annoncé par la préfecture le 22 juillet, voici venir le 27 juillet les avis de rappels de produits laitiers par RappelConso. No comment.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 20 mars 2022

France: A la recherche de Escherichia coli O26:H11

Demande aux services déconcentrés d’obtenir auprès des laboratoires l’ensemble des résultats d’analyse montrant l’isolement de souches E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) de type O26:H11 stx2 (ou stx: si type 1 ou 2 non déterminé lors de l’analyse).
Résumé
Dans le cadre de l’enquête épidémiologique mise en œuvre suite à l’épidémie en cours de syndromes hémolytiques et urémiques sur le territoire national métropolitain liés à des infections humaines par des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) de type O26:H11 stx2 depuis la mi-janvier 2022, la DGAL demande aux services de l’ensemble des DD(ETS)PP d’obtenir des laboratoires d’analyses (publics et privés) situés dans leurs départements respectifs la transmission de l’ensemble de leurs résultats d’analyse obtenus depuis le 1er septembre 2021 montrant l’isolement d’une souche E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) du type O26:H11 stx2 (ou stx s’il n’a pas été caractérisée si elle est stx1 ou stx2) dès lors que la souche a été isolée d’une matrice alimentaire autre qu’un lait cru ou un fromage au lait cru.

Selon le code rural, article R201-11,
Les propriétaires et détenteurs d'animaux ou de denrées alimentaires d'origine animale concernés par l'enquête épidémiologique consécutive à une toxi-infection alimentaire, à un cas humain de maladie zoonotique ou à un foyer de maladie réglementée au sens de l'article D. 221-2 tiennent à la disposition de l'autorité administrative mentionnée à l'article R. 201-5, dès qu'ils en sont informés, tout échantillon et résultat d'analyse utile à l'enquête. Ils font parvenir au laboratoire désigné par l'autorité administrative qui en fait la demande les analytes isolés dans le cadre de leurs autocontrôles. Ils veillent à ce que les conditions de conservation des échantillons et analytes ne gênent pas l'interprétation d'analyses de laboratoire ultérieures et en préservent la traçabilité. De plus, ils n'entreprennent aucune mesure susceptible de gêner le déroulement de l'enquête sans l'autorisation de l'autorité administrative.
La note précise,
Les responsables de laboratoires concernés par une enquête épidémiologique mentionnée à l'alinéa précédent tiennent à la disposition de l'autorité administrative, dès qu'ils en sont informés, tout échantillon, analyte isolé et résultat d'analyse utile à l'enquête.

On apprend par cette note de la DGAL que suite aux «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant», les aspects suivants,

À ce stade des investigations, une contamination environnementale commune (eaux de baignade, eaux de consommation, contacts avec les mêmes animaux excréteurs…) parait très peu probable. La piste principale est donc celle d’une origine alimentaire. La DGAL et la DGCCRF sont fortement mobilisées pour les investigations alimentaires : mise en analyse d’aliments prélevés aux domiciles des cas, enquête de traçabilité autour des aliments consommés ou susceptibles d’avoir été consommés par les patients afin de rechercher un facteur commun à un nombre significatif des cas humains du cluster. Certaines DD(ETS)PP ont été déjà sollicitées dans ce cadre. Jusqu’ici, les investigations n’ont pas abouti. Vu la gravité de la situation, toutes les sources d’information doivent être exploitées. C’est dans ce contexte que je vous sollicite. 

Apparemment, et il faut l’espérer, que l’ensemble des investigations ont commencer à donner des résultats, suite au «retrait - rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26».

A suivre …

ComplémentDouze régions concernées par 58 cas de SHU.
«Ces 58 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (13 cas), Nouvelle Aquitaine (9 cas), Pays de la Loire (9 cas), Bretagne (6 cas), Ile-de-France (6 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (3 cas)  Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas) Normandie (1 cas), Occitanie (1 cas) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) ».

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

samedi 19 mars 2022

Cas graves de SHU chez l’enfant : rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par Escherichia coli O26

Illustration

Un communiqué du 18 mars 2022 de Santé publique de France rapporte, «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant : retrait et rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26»

Dans le cadre des investigations menées par les autorités sur les cas de syndromes hémolytiques et urémiques graves signalés depuis le 1er janvier 2022 sur le territoire national, les analyses (épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité) menées suggèrent, à ce stade, un lien possible avec la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni.

Les investigations se poursuivent pour déterminer l’origine de la contamination, y compris pour d’autres produits, ainsi que les enquêtes épidémiologiques afin d’établir les liens potentiels avec l’ensemble des cas détectés sur le territoire depuis début janvier 2022.

En conséquence, par mesure de précaution, et dans l’attente d’analyses complémentaires, l’entreprise, procède ce jour, au retrait-rappel de l’ensemble des pizzas de la gamme Fraîch’Up, de marque Buitoni, commercialisé à ce jour.

Le blog vous avait parlé hier le 18 mars 2022 dans Rappel massif en France de pizzas surgelées Fraîch’Up Buitoni.

Apparemment, la communication de Nestlé n’aura pas suffi quand elle indique, «Une des caractéristiques des pizzas surgelées, c'est que les Escherichia coli disparaissent avec la chaleur, une pizza passée au four ne présente plus de danger si elle est consommée

Oui, mais, mauvaise cuisson, mauvaise pratique, cuisson insuffisante presque tous les scénarios sont possibles …

De même quand le communiqué de Buitoni rapporte: «Nos procédures de fabrication, nos contrôles qualité et le respect des consignes de conservation, de préparation et de cuisson, garantissent l’hygiène et la sécurité alimentaire de nos pizzas.». Il faut croire que cela n'a pas été suffisant. Sur le mode d'emploi, il est précisé, «A cuire avant de consommer.»

Rappelons aussi que parmi les recommandations de Santé publique de France dans un précédent communiqué du 18 mars 2022, il était noté, à mon sens pour la première fois,

La transmission de E. coli responsables du SHU peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées et d’indiquerles préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites. 

A noter que le communiqué de Santé publique de France est repris par la DGCCRF, mais pas par la DGAL, chacun son job, étonnant pays, non ? 

A suivre ... 

Complément du 21 mars 2022Douze régions concernées par 58 cas
«Ces 58 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (13 cas), Nouvelle Aquitaine (9 cas), Pays de la Loire (9 cas), Bretagne (6 cas), Ile-de-France (6 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (3 cas)  Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas) Normandie (1 cas), Occitanie (1 cas) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) ».

Complément du 24 mars 2022Selon 60 millions de consommateurs,
Interrogée par 60 Millions de consommateurs, l’entreprise explique que cette pizza a été retrouvée par les autorités dans le congélateur d’une famille ayant eu un cas d’infection. C’est dans cette pizza – qui n’avait été ni consommée ni cuite – que les enquêteurs ont détecté des «traces» du colibacille.
Fraîch’Up est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par Buitoni. Elle se caractérise par une pâte épaisse, qui lève en cuisant. Or, ce type de pizza demande une cuisson beaucoup plus longue qu’une pizza surgelée classique: au four traditionnel, il faut compter de 17 à 19 minutes à 240°C; et, en chaleur tournante, de 16 à 18 minutes à 230°C.

Aux lecteurs du blog
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