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dimanche 10 février 2019

Présence de larves d'Anisakis dans du poisson et information du consommateur

Le Progrès.fr du 10 février 2019 rapporte, « Sainte-Sigolène : il trouve un ver parasite dans son poisson ».
Le jeune homme s’était fendu d’un post « sous le coup de la colère  », après avoir trouvé un ver dans un filet de poisson acheté à l’Intermarché sigolénois. 
Samedi 2 février, le jeune homme achète un filet de poisson au rayon pêche du magasin. Au moment de le préparer, il se rend compte de la présence d’un « invité » remuant. 
 « Sous le coup de la colère », il poste sur le réseau social. Les partages s’enchaînent, ainsi que les commentaires.


Dans le même temps il s’est renseigné auprès de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations). « Je ne voulais pas faire de la mauvaise pub au magasin, mais simplement être entendu ».

Il l’a visiblement été, puisqu’il a obtenu un rendez-vous avec la direction du magasin, vendredi après-midi. 
« Le directeur a été à l’écoute et compréhensif. Il m’a expliqué les méthodes de l’enseigne. Il m’a également informé que ce ver, qui était bien un anisakis, existe et qu’ils s’en débarrassent en travaillant le poisson. Il arrive qu’à la découpe, si la chair est épaisse, on puisse passer à côté. Rien à voir avec l’hygiène. »

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Heuh, un peu quand même... car Intermarché est responsable de la qualité sanitaire des produits vendus. Selon Synhorcat,
Ils ne doivent pas contenir de parasites. En conséquence, ce danger doit être pris en compte dans votre plan de maîtrise sanitaire. La réglementation actuelle du paquet d’hygiène (particulièrement les règlements CE n°178/2002, 853/2004 et 2074/2005) prévoient les notamment les obligations suivantes :


- contrôles visuels pour s’assurer de l’absence d’infestation visible par des parasites, 

- traitement par la congélation -20°C pendant au moins 24 heures pour les produits à risque. 
Si la congélation est uniquement utilisée dans un but d’assainissement du produit en garantissant pendant 24 heurs une température à cœur de -20°C, 

- vous n’êtes pas obligés de préciser « denrées congelée » pour la présentation au consommateur, mais vous ne pouvez plus faire mention de l’état frais de vos produits,

- vous devez toutefois informer vos clients professionnels par écrit de la réalisation de ce traitement assainissant. 
Le non respect de la réglementation vous expose à des sanctions pénales dans le cadre d’un contrôle sanitaire relevant la constitution d’une infraction à la législation par vos soins.

C'est donc un peu plus compliqué qu'un simple « panneau d'information » tel que cela est relaté dans ce média ci-après :
Les enseignes préciseront désormais les risques
Le loup soulevé par le jeune homme auprès de la DDCSPP a également eu les conséquences positives attendues. « La DDCSPP m’a informé que l’enseigne était obligé de donner les indications aux consommateurs, chose qu’ils n’avaient pas faite. Désormais, l’enseigne ainsi que l’ensemble des magasins Intermarché préciseront le risque de vers et les conditions à respecter pour ne pas être victime de ce parasite : cuire ou congeler le poisson avant consommation. » 
Des panneaux seront affichés dans les magasins Intermarché.

Recommandations aux opérateurs


«La cuisson (60°C à cœur) et la congélation telle que décrite dans le règlement (CE) n°853/2004 du 29 avril 2004, dans des conditions de temps et températures précises (- 20°C en tous points du produit pendant au moins 24 heures), sont les traitements les plus efficaces pour tuer les larves d’Anisakis et de Pseudoterranova. Cependant, aucune mesure de maîtrise n’est disponible à ce jour pour lutter contre le risque d’allergie, y compris les allergies cutanées. La migration éventuelle des larves en direction des tissus avoisinants (filets) doit être évitée par réfrigération et éviscération le plus rapidement possible des poissons fraîchement pêchés (cela permet de réduire le risque mais ne l’élimine pas car des larves peuvent être présentes et encapsulées dans le muscle du poisson vivant). Le parage des filets est recommandé.
Recommandations aux consommateurs


L’inactivation des larves d’Anisakidae est assurée par :

une congélation pendant sept jours dans un congélateur domestique, une cuisson à cœur (un minute minimum à 60°C à cœur). Une cuisson rose à l’arête est insuffisante pour inactiver les larves potentiellement présentes. 
Une éviscération rapide du poisson pêché ou acheté entier est conseillée. La découpe en tranches fines (carpaccio) plutôt qu’en tranches épaisses ou en cubes permet souvent de détecter la présence de parasite. Une larve d’Anisakis coupée en deux morceaux reste capable de pénétrer dans la paroi du tube digestif. Il n’existe pas de mesure permettant d’éviter le risque allergique, seule l’éviction est recommandée en cas d’allergie.

Deux soucis sont donc à pendre en compte les larves d'Anisakis mais aussi le risque allergène … en souhaitant qu'Intermarché et les autres distributeurs puissent ben intégrer tous ces éléments ...

samedi 21 septembre 2019

Anisakis et information du consommateur ... en Espagne


Le blog a écrit plusieurs articles sur Anisakis, ce nématode que l'on peut retrouver dans certains poissons …


La note de service rappelle :
L’interdiction de mise sur le marché de produits de la pêche manifestement parasités s’entend donc, pour chaque opérateur, comme la recherche et l’élimination des parasites visibles mis en évidence à son niveau au cours de ses manipulations, avant que la denrée ne soit prise en charge par l’opérateur suivant ou soit délivrée au consommateur.
Il s’agit ainsi d’une chaîne de contrôles et de responsabilités, qui doit aboutir à un produit final manifestement non parasité livré au consommateur.

En effet, ce n’est pas toujours le cas comme on a pu le voir dans Présence de larves d'Anisakis dans du poisson et information du consommateur.

L’Anses dans sa vidéo sur Manger du poisson en parle, c’est dire l’importance du sujet …

En effet, en 2018, il y a eu 8 notifications au RASFF de l’UE pour la présence d’Anisakis dans des poissons de France. Depuis le début de l’année 2019, nous en sommes déjà à 15 notifications, c’est dire l’utilité de la note de service de la DGAL précitée.

Pourtant, selon Synhorcat,
Ils ne doivent pas contenir le de parasites. En conséquence, ce danger doit être pris en compte dans votre plan de maîtrise sanitaire. La réglementation actuelle du paquet d’hygiène (particulièrement les règlements CE n°178/2002, 853/2004 et 2074/2005) prévoient les notamment les obligations suivantes :
  • contrôles visuels pour s’-assurer de l’absence d’infestation visible par des parasites, 
  • traitement par la congélation -20°C pendant au moins 24 heures pour les produits à risque. 
Si la congélation est uniquement utilisée dans un but d’assainissement du produit en garantissant pendant 24 heurs une température à cœur de -20°C, 
  • vous n’êtes pas obligés de préciser « denrées congelée » pour la présentation au consommateur, mais vous ne pouvez plus faire mention de l’état frais de vos produits, vous devez toutefois informer vos clients professionnels par écrit de la réalisation de ce traitement assainissant. 
Le non respect de la réglementation vous expose à des sanctions pénales dans le cadre d’un contrôle sanitaire relevant la constitution d’une infraction à la législation par vos soins.
L’information du consommateur est ce qui a motivé cet affichage en Espagne (photo en haut, à droite), où ce restaurant indique ce qu’il a entrepris pour la maîtrise de la présence d’Anisakis … comme d’ailleurs l’affichage des allergènes ... exemple à suivre ...

lundi 23 mars 2020

Des scientifiques trouvent des preuves d'une énorme augmentation des vers parasites retrouvés dans les produits de la mer crus


« Les ‘parasites du sushi’ ont été multipliés par 283 au cours des 40 dernières années », selon un communiqué de l’Université de Washington.

La prochaine fois que vous mangerez du sashimi, du nigiri ou d'autres formes de poisson cru, vous devriez envisager de vérifier rapidement les vers, selon une équipe de chercheurs.

Une nouvelle étude dirigée par des scientifiques de l'Université de Washington (UW) a révélé « une augmentation spectaculaire de l'abondance d'un ver qui peut être transmis aux humains qui mangent des produits de la mer crus ou insuffisamment cuits. »

« Son augmentation de 283 fois en abondance depuis les années 1970 pourrait avoir des implications pour la santé des humains et des mammifères marins, qui peuvent tous deux manger le ver par inadvertance », selon un article sur les travaux des scientifiques. Ils ont regardé un ver parasite, connu sous le nom de Anisakis ou « ver de hareng ».

C'est la première étude à combiner les résultats de recherches antérieures pour étudier comment l'abondance mondiale de ces vers a changé au fil du temps. Les résultats ont été publiés le 19 mars dans la revue Global Change Biology.

« Cette étude exploite la puissance de nombreuses études ensemble pour montrer une image globale du changement sur une période de près de quatre décennies », a déclaré l'auteur correspondant Chelsea Wood, professeur adjoint à la UW School of Aquatic and Fishery Sciences.

« C'est intéressant parce qu'il montre comment les risques pour les humains et les mammifères marins évoluent avec le temps. C'est important à savoir du point de vue de la santé publique et pour comprendre ce qui se passe avec les populations de mammifères marins qui ne prospèrent pas. »

Malgré leur nom, les vers du hareng peuvent être retrouvés dans une variété d'espèces de poissons marins et de calmars. Lorsque des personnes mangent des vers du hareng vivants, le parasite peut envahir la paroi intestinale et provoquer des symptômes qui imitent ceux de l'intoxication alimentaire, tels que nausées, vomissements et diarrhée. Dans la plupart des cas, le ver meurt après quelques jours et les symptômes disparaissent. Cette maladie, appelée anisakiase ou anisakidose, est rarement diagnostiquée car la plupart des gens supposent qu'ils ont simplement souffert d'un mauvais cas d'intoxication alimentaire, a expliqué Wood.

Après l'éclosion des vers dans l'océan, ils infectent d'abord les petits crustacés, comme les crevettes vivant au fond ou les copépodes. Lorsque de petits poissons mangent les crustacés infectés, les vers se transfèrent ensuite vers leur corps, et cela continue tandis que les gros poissons mangent des poissons infectés plus petits.

Les humains et les mammifères marins sont infectés lorsqu'ils consomment un poisson qui contient des vers. Les vers ne peuvent pas se reproduire ou vivre plus de quelques jours dans l'intestin d'un être humain, mais ils peuvent persister et se reproduire chez les mammifères marins.

Les transformateurs de produits de la mer et les chefs sushi sont bien entraînés à repérer les vers dans le poisson et à les prendre avant qu'ils n'atteignent les clients dans les supermarchés, les marchés de produits de la mer ou les restaurants à sushi, a expliqué Wood. Les vers peuvent mesurer jusqu'à 2 centimètres de long, soit environ la taille d'une pièce américaine de 5 cents.

« À chaque étape de la transformation des fruits de mer et de la préparation des sushis, des personnes savent bien trouver des vers et les retirer du poisson », a déclaré Wood.

Certains vers peuvent franchir ces étapes de dépistage. Pourtant, Wood - qui étudie une série de parasites marins - a déclaré qu'elle aime manger régulièrement des sushis. Pour les consommateurs de sushis qui restent préoccupés par ces vers, elle recommande de couper chaque pièce en deux et de rechercher des vers avant de les manger.

Pour l'analyse, les auteurs de l'étude ont recherché dans la littérature publiée archivée en ligne toutes les mentions de vers Anisakis, ainsi qu'un autre ver parasite appelé Pseudoterranova, ou « ver de morue » (autre nom du ver du hareng qui est en fait Anisakis spp.). Ils ont réduit les études sur la base de critères définis, ne conservant finalement que les études qui présentaient des estimations de l'abondance de chaque ver dans le poisson à un moment donné. Alors que les vers Anisakis ont été multipliés par 283 au cours de la période d'étude de 1978 à 2015, l'abondance des vers Pseudoterranova n'a pas changé.

Bien que les risques pour la santé de ces vers marins soient assez faibles pour les humains, les scientifiques pensent qu'ils peuvent avoir un impact important sur les mammifères marins tels que les dauphins, les baleines et les phoques. Les vers se reproduisent réellement dans les intestins de ces animaux et sont libérés dans l'océan via les excréments des mammifères marins. Bien que les scientifiques ne connaissent pas encore les impacts physiologiques de ces parasites sur les mammifères marins, les parasites peuvent vivre dans le corps des mammifères pendant des années, ce qui pourrait avoir des effets néfastes, a déclaré Wood.

« L'une des implications importantes de cette étude est que nous savons maintenant qu'il existe un risque sanitaire massif et croissant pour les mammifères marins », a déclaré Wood. « On ne considère pas souvent que les parasites pourraient être la raison pour laquelle certaines populations de mammifères marins ne parviennent pas à rebondir. J'espère que cette étude va encourager les personnes à considérer les parasites intestinaux comme un plafond potentiel à la croissance démographique des mammifères marins en voie de disparition et menacés. »

Les auteurs ne savent pas ce qui a causé la forte augmentation des vers Anisakis au cours des dernières décennies, mais le changement climatique, plus de nutriments provenant des engrais et du ruissellement et une augmentation des populations de mammifères marins au cours de la même période pourraient être des raisons potentielles, ont-ils déclaré.

jeudi 11 février 2021

Des scientifiques appellent à un changement des règles de l'UE sur les parasites dans les poissons

Cycle biologique des Anisakidae (Source Efsa, 2010).

«Des scientifiques appellent à un changement des règles de l'UE sur les parasites dans les poissons» source article de Joe Whitworth paru le 11 février 2021 dans Food Safety News.

Les résultats d'une étude sur les parasites dans les poissons soutiennent une modification de la réglementation européenne, selon des chercheurs.

Leurs travaux ont révélé un faible risque d'infection des larves d'Anisakis dans les produits de la pêche issus des activités maricoles européennes. La mariculture, un type d'aquaculture, implique la production d'aliments destinés à la consommation humaine en milieu marin.

Selon les auteurs de l’étude, la demande croissante de produits de la pêche crus ou insuffisamment cuits, fournis par l’aquaculture et la pêche, suscite des inquiétudes quant au risque de parasites zoonotiques des poissons. L'anisakiase, qui est causée par des larves de nématodes appartenant au genre Anisakis dans le milieu marin, est considérée comme la principale menace pour la santé humaine.

Règles actuelles de l'UE

La réglementation européenne stipule qu'il est obligatoire d'appliquer un traitement de congélation des produits de la pêche destinés à être consommés crus ou insuffisamment cuits mais exclut le saumon atlantique d'élevage. Cette exemption est basée sur un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de 2010.

Les chercheurs de la revue Eurosurveillance ont déclaré que la dorade royale d'élevage, le bar européen, le turbot et la truite arc-en-ciel marine devraient également bénéficier de l'exemption du traitement par congélation.

De 2016 à 2018, une enquête a été menée sur 6 549 poissons d'élevage, dont 2 753 dorade royale, 2 761 bar européen et 1 035 turbot provenant de 14 fermes aquacoles en Italie, Espagne et Grèce. Ces trois espèces représentent 95% de la production maricole de l'UE à l'exclusion du saumon atlantique.

Deux cents truites arc-en-ciel en cage au Danemark, 352 dorades et 290 bars importés en Italie et en Espagne d'autres pays ont été examinés dans le cadre du projet ParaFishControl financé par l'UE qui s'est terminé en mars 2020. Aucun parasite zoonotique n'a été retrouvé dans aucun de ces poissons.

La découverte d'une larve du type Raphidascaris dans un bar européen d'une ferme aquacole italienne au cours de l'étude, a conduit à une enquête plus approfondie sur le site pour ce type de parasite qui, bien que non zoonotique, montre des voies de transmission similaires aux nématodes Anisakis. Plus de bar européens de la même ferme ont été analysées et jugées négatifs, de sorte que les chercheurs ont supposé que sa présence était accidentelle.

Surveillance et contrôles internes

Comme la transmission des larves d'Anisakis se produit tout au long de la chaîne, les principaux risques à surveiller sont liés à une bonne gestion de la ferme piscicole, en se concentrant principalement sur la mise en œuvre de protocoles d'alimentation corrects et une gestion appropriée des classes de taille des poissons.

L'approche de l'étude jette également les bases de la planification des activités de surveillance dans les systèmes de pisciculture de l'UE. Les méthodes de diagnostic peuvent être utilisées comme un outil dans un type de système HACCP.

Un tel système aiderait à identifier les points critiques à surveiller pendant la pisciculture et à documenter la surveillance parasitologique des parasites zoonotiques le long de la chaîne de production aquacole au fil du temps. Ce système de contrôle interne devrait garantir de meilleurs prix de marché pour les produits de la pêche à haut niveau de sécurité sanitaire et une modification progressive des plans d'échantillonnage de surveillance avec un nombre plus faible de poissons à examiner en interne, selon les chercheurs.

Avec la mise en œuvre d'un système de contrôle volontaire au niveau des exploitations, une surveillance épidémiologique à long terme sera utile pour surveiller le risque et garantir la sécurité alimentaire des produits aquacoles européens.

mercredi 10 mars 2021

Seismo, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments, édition de mars 2021

Source OSAV
L’OSAV compile presque chaque mois les informations les plus importantes sur la sécurité des aliments. Surveiller les développements dans le domaine de la sécurité des aliments est une tâche indispensable de la détection précoce. C’est pourquoi l’OSAV résume et évalue l’essentiel dans le Seismo Info.

Voici donc le Seismo info 03/2021. Toutes mes excuses aux lecteurs du blog, je me suis paerçu que je n'avais pas mentionné le Seismo de février 2021 ...

Pour retrouver les précédents Seismo Info sur le blog, voir ici. Les archives du Seismo Info sont ici. Le blog ne vous propose qu'une sélection des articles parus, sachant que plusieurs informations diffusées sur Seismo Info sont d'ores et déjà présentes sur le blog.

Nouvelles tendances alimentaires

Parasites alimentaires: Selon une étude récemment publiée, il n'existe pas de programmes de surveillance adéquats pour la plupart des parasites d'origine alimentaire en Europe. Les chercheurs ont constaté que, bien que des données humaines et animales soient disponibles pour cinq parasites sélectionnés, les exigences en matière de surveillance et de notification varient entre les régions et les pays et au sein de ceux-ci, ainsi qu'entre les experts nationaux et les organismes européens. Food Safety News, 2 pages. (20.02.2020). Publication originale: Parasite Epidemiology and Control.
Aliment ultra-transformés: Une nouvelle étude anglaise a démontré qu'un régime alimentaire riche en aliments ultra-transformés est associé à un risque accru de diabète de type 2. Les auteurs relèvent qu’il est urgent d’identifier et de mettre en œuvre des actions de santé publique efficaces pour réduire la consommation d’aliments ultra-transformés. Cli Nutr, 7 pages. (28.12.2020).
Alimentation pendant Covid-19: Afin de mieux comprendre la manière dont les comportements alimentaires des gens ont changé à la suite de la pandémie de Covid-19, et d’identifier les défis et opportunités futurs pour le système alimentaire, un consortium d’universités en Europe, dirigé par L'université d'Aarhus, au Danemark, a mené une enquête auprès de 5’000 consommateurs dans dix pays européens. Le rapport de cette recherche a été publié. EIT, 7 pages. (2020).
Médias sociaux: La Food Standards Agency, l’agence de sécurité alimentaire au Royaume-Uni constate une augmentation «préoccupante» d’entreprises alimentaires opérant depuis des cuisines privées, qui vendent des repas par le biais des médias sociaux. Nombre d’entre-elles ne sont pas enregistrées en tant qu'entreprises alimentaires, ce qui signifie que leurs dispositions en matière d'hygiène ne sont pas contrôlées par les autorités locales. Mais même celles qui sont enregistrées ne sont souvent pas inspectées, bien que les nouvelles entreprises soient généralement prioritaires, car le système a du mal à suivre le rythme de la pandémie. BBC News, 3 pages. (15.02.2020). Ces préoccupations sont partagées par une organisation anglaise, la Fondation Natasha. La fondatrice de l’organisation a déclaré que l'émergence de dizaines de milliers de cuisines fantômes et à domicile pendant la pandémie Covid-19 suscite des craintes quant à la sécurité alimentaire, en particulier pour les plus de deux millions de personnes au Royaume-Uni qui souffrent d'allergies alimentaires. Food Safety News, 2 pages. (19.02.2021).
Véganisme: Des chercheurs font état d'une étude sur les effets métaboliques du régime végétalien sur les jeunes enfants. L'étude révèle que les enfants végétaliens ont un métabolisme remarquablement altéré et un statut en vitamines A et D inférieur à celui des enfants qui ne suivent pas de régime spécial. Science Daily, 2 pages. (21.01.2021). Publication originale : EMBO Molecular Medicine. Une autre étude, menée à l'université d'Helsinki, a conclu que la formation et la résorption osseuses augmentaient lorsqu'une partie des protéines animales du régime alimentaire était remplacée par des protéines végétales, ce qui peut à long terme être préjudiciable à la santé des os. Les chercheurs suggèrent que les changements dans le métabolisme osseux ainsi que les apports en calcium et en vitamine D sont probablement dus à la faible quantité de produits laitiers. EurekAlert!, 1 page. (10.02.2021). Publication originale: Journal of Nutrition.
Champignons: De nouvelles recherches ont montré que l'ajout d'une portion de champignons au régime alimentaire augmentait l'apport de plusieurs micronutriments, y compris les nutriments déficitaires tels que la vitamine D, sans aucune augmentation des calories, du sodium ou des graisses. EurekAlert!, 2 pages. (01.02.2021). Publication originale: Food Science and Nutrition.

Toxi-infections alimentaires : foyers inhabituels
Avocats: Pour déterminer si les avocats ont été une source de listériose, des chercheurs américains ont examiné rétrospectivement les données épidémiologiques d’isolats cliniques de Listeria monocytogenes génétiquement liés à des isolats d'avocats. Les résultats de l’étude suggèrent que les avocats pourraient être une source de listériose aux États-Unis. J. Food Protection, 1 page (résumé). (16.02.2021).
Escherichia coli O121: En 2018, au Canada, une épidémie à Escherichia coli O121 producteurs de shigatoxines a été associée à du fromage au lait cru de type Gouda produit au Canada. L’épidémie a touché sept personnes. Les résultats de l'enquête épidémiologique ainsi que des recommandations pour des mesures de contrôle plus strictes ont été publiées par les autorités canadiennes. CCDR, 1 page. (09.02.2021).
Escherichia coli O157:H7: La FDA a publié les résultats de son enquête sur l'épidémie à Escherichia coli O157:H7 de 2020 liée aux légumes verts à feuilles. L’enquête a révélé que le bétail paissant sur des terres proches des champs de légumes verts à feuilles pourrait avoir augmenté le risque de contamination du produit. Food Safety Magazine, 1 page. (28.01.2021). Publication originale : FDA. Aux Etats-Unis encore, une nouvelle flambée d'infections à Escherichia coli O157:H7 est sous enquête par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ainsi que les agences de santé fédérales et étatiques. Présente dans plusieurs États, l’épidémie a causé, au 1er février, un total de 16 personnes infectées, dont 3 ont développé le syndrome hémolytique et urémique (SHU) ; un décès a été signalé. La source alimentaire liée à l'épidémie fait toujours l'objet d'une enquête. Outbreak News Today, 1 page (03.02.2021). Publication originale : CDC.

Sécurité alimentaire
Allergènes: Les chimistes cantonaux de Suisse ont contrôlé près de 500 denrées alimentaires pour la présence éventuelle de lait et d'arachide non déclarée. Cinq denrées contenant du lait non déclaré ont été retirées de la vente. Aucun cas de présence d'arachide non déclarée n’a été mis en évidence. Le faible taux d'échantillons non-conformes montre que la sécurité des consommateurs allergiques est généralement garantie en Suisse. Association Chimistes Cantonaux, 2 pages. (03.02.2021).
Covid-19: Selon diverses autorités américaines (le ministère de l'agriculture américain, la Food and Drug Administration et les Centers for Disease Control and Prevention), il n'existe aucune preuve crédible que des aliments ou des emballages alimentaires soient associés à la transmission virale du SARS-CoV-2, le virus à l'origine du Covid-19, ou en soient une source probable. Food Safety News, 2 pages. (22.02.2021).
Covid-19: Au cours de la phase initiale de la pandémie, plusieurs grandes flambées de coronavirus 2019 se sont produites dans des usines de fabrication de produits alimentaires. Des chercheurs américains ont analysé des échantillons environnementaux entre mars et septembre 2020, et ont déterminé que 1,23 % des échantillons étaient positifs pour le SARS-CoV-2. La contamination par le virus a été couramment constatée sur des surfaces fréquemment touchées telles que les poignées de porte, les poignées, les surfaces de table et les distributeurs de désinfectant. Journal of Food Protection, 7 pages. (18.01.2021).
Vibrio parahaemolyticus: Des scientifiques anglais ont découvert comment certaines bactéries peuvent entrer en dormance puis "se réveiller". Vibrio parahaemolyticus est une bactérie marine qui peut provoquer une gastro-entérite lorsque des mollusques (huitres, moules) contaminés crus ou insuffisamment cuits sont consommés. Elle est capable de se mettre en dormance lorsque les conditions de croissance sont mauvaises (comme des températures froides), et peut rester en état d'hibernation pendant de longues périodes avant de se réanimer. Les résultats de l’étude ont des implications pour la sécurité des fruits de mer, car les cellules dormantes ne sont pas détectables à l'aide des tests de dépistage microbiologique de routine, et la véritable charge bactérienne pourrait être sousestimée. Food Safety News, 2 pages. (01.02.2021). Publication originale: PLOS Pathogens.
Emballages et nanoparticules: Des emballages antimicrobiens sont en cours de développement pour prolonger la durée de conservation et la sécurité des aliments et des boissons. Cependant, le transfert de matériaux potentiellement dangereux, tels que les nanoparticules d'argent, de ces types de récipients vers les aliments suscite des inquiétudes. Des chercheurs ont montré que l'argent incorporé dans un plastique antimicrobien peut quitter le matériau et former des nanoparticules dans les aliments et les boissons, en particulier dans les aliments sucrés. Science Daily, 1 page. (03.02.2021). Publication originale : ACS Appl Mater Interfaces.
E. coli ST 131: Sous mandat de l’OSAV, l’université zurichoise de sciences appliquées (ZHAV), a publié les résultats d’une étude de prévalence E. coli ST 131 dans les poulets suisses. Au total, 200 échantillons ont été achetés pendant l’été 2020 ; 25 (12,5 %) ont été testés positifs. Les échantillons de poulet de production biologiques étaient positifs dans 12 cas (20 % des échantillons), alors que les échantillons de poulet de production conventionnelle se sont révélés positifs dans 13 cas (9,2 % des échantillons). OSAV, 10 pages. (11.02.2021).
Mycotoxines: Les résultats d’analyses de grain et de paille d'orge suisses pour détection de métabolites fongiques, y compris les mycotoxines, ont été publiés. Au total, 253 échantillons de grains ont été analysés ; 87 métabolites fongiques ont été détectés. Aucun des échantillons de céréales n'a dépassé les limites autorisées de mycotoxines fixées par la Commission européenne. Les auteurs concluent que les études futures devraient se concentrer sur la toxicologie des métabolites fongiques détectés à des concentrations élevées, ainsi que sur l'impact sur la santé de la co-occurrence des métabolites. Food Control, 30 pages. (02.02.2021).
Aliments pour bébés: Selon un rapport issu par la Chambre des représentants américaine, les aliments commerciaux pour bébés commercialisés aux États-Unis seraient contaminés par des niveaux importants de métaux lourds toxiques, y compris l'arsenic, le plomb, le cadmium et le mercure. US House of Representatives, 59 pages. (04.02.2021). L’administration américaine pour la sécurité alimentaire, la FDA, a réagi à la publication de ce rapport par une réponse officielle sur leur site internet. FDA, 2 pages. (16.02.2021).
Anisakis dans les calmars: La présence et le site d'infection de larves d’Anisakis dans Todarodes sagittatus, un calmar, ont été étudiés. Plus d'un tiers des calmars (37 %) contenaient des larves d’Anisakis dans le manteau. Les auteurs concluent que le risque d’anisakidose associé à la consommation de calmar cru ou insuffisamment cuit doit être pris en compte. Int. J. Food Microbiology, 7 pages. (02.02.2021).
Anisakis en mariculture: Une étude a révélé un faible risque d'infection par les larves d'Anisakis dans les produits de la pêche issus des activités maricoles européennes. Les règles actuelles de l'Union Européenne stipulent qu'il est obligatoire de congeler les produits de la pêche destinés à être consommés crus ou peu cuits, mais exclut le saumon atlantique d'élevage. Les auteurs de l’étude considèrent que, sur la base de leurs résultats, la dorade royale d'élevage, le bar européen, le turbot et la truite arc-en-ciel marine devraient également bénéficier de l'exemption de traitement de congélation. Food Safety News, 2 pages. (11.02.2021). Publication originale: Eurosurveillance.
Hepatite E dans le porc: Des chercheurs ont analysé de la viande de porc hachée et du foie de porc pour présence d'ARN du virus de l’hépatite E (VEH). Quinze des 119 échantillons de porc haché ont été testés positifs; 25 des 56 échantillons de foie de porc étaient positifs. Les résultats indiquent que le porc haché et le foie de porc sont une source potentielle de VEH. Int. J. Food Microbiology, 6 pages. (02.02.2021).
Salmonella Typhi ultrarésistante: Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aux États-Unis, ont émis un avis officiel concernant la recrudescence d’infections à Salmonella Typhi ultrarésistante (XDR) chez des résidents américains n’ayant pas effectué de voyage international. L’infection, transmise par les aliments ou l’eau, a un taux de mortalité de 12 à 30% en l’absence de traitement médical approprié. Food Safety News, 2 pages. (17.02.2021). Publication originale: CDC.
Hygiène en cuisine: Une enquête a été réalisée afin de déterminer si les pratiques d'hygiène dans les émissions de cuisine à la télévision influencent l'hygiène en cuisine des téléspectateurs. Les participants ayant regardé une vidéo de cuisine avec des pratiques d'hygiène correctes ont commis significativement moins de manquements à l'hygiène que ceux qui avaient regardé une vidéo avec de mauvaises pratiques d'hygiène. Les auteurs concluent que les émissions de cuisine sont bien placées pour transmettre à un large public des connaissances sur les pratiques d'hygiène essentielles lors de la préparation des aliments. Risk Analysis, 10 pages. (2021).
Salmonella enteritidis: Les données de tous les foyers de toxi-infections à Salmonella enteritidis signalés aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) de 1990 à 2015 ont été analysées afin d’évaluer le rôle des œufs et d'autres vecteurs alimentaires en tant que facteurs de risque. L’analyse a conclu qu’une proportion significative des foyers de toxi-infections à Salmonella enteritidis était attribuable à des aliments autres que les œufs. International Journal of Infectious Diseases, 37 pages. (10.02.2021).
Alcaloïdes pyrrolizidiniques: En Autriche, 49 échantillons de thés et tisanes ont été analysés afin d’obtenir un aperçu de la contamination par des alcaloïdes pyrrolizidiniques (AP). Douze échantillons ont montré une teneur accrue en AP. Un risque pour la santé est faible, mais, selon les auteurs, ne peut être totalement exclu. AGES, 3 pages. (18.01.2021).

Fraudes alimentaires
Éco-blanchiment: Selon une enquête du Réseau international pour l'application des lois sur la protection des consommateurs, 40 % des déclarations environnementales des entreprises pourraient être trompeuses. Quatre sites web sur dix semblent utiliser des tactiques d'"éco-blanchiment" qui pourraient être considérées comme trompeuses et donc potentiellement contraires au droit de la consommation. Food Naviagator, 1 page. (05.02.2021).
Covid-19 et fraude alimentaire: Des rapports récents suggèrent que la pandémie de Covid-19 pourrait accroître la fraude dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire mondiales. Le Food Authenticity Network (FAN) et Mérieux Nutrisciences ont collaboré pour entreprendre une évaluation détaillée des données afin d'établir si les incidents de fraude alimentaire sont effectivement en augmentation. Gov. UK, 10 pages. (08.02.2021).

Sous la loupe
Covid-19 et toxi-infections alimentaires: En 2020, le nombre de cas de toxi-infections alimentaires a été le plus bas jamais enregistré en Corée, la pandémie Covid-19 ayant obligé les cafétérias à fermer et mis l'accent sur l'hygiène personnelle. Selon le ministère de la sécurité alimentaire et pharmaceutique coréen, le nombre de cas signalés a atteint 178, soit une baisse de 52 % par rapport à la moyenne de 343 cas par an depuis 2015. The Korea Herald, 1 page. (07.02.2021). Un constat similaire peut être dressé en France pour divers virus saisonniers, dont ceux de la gastro-entérite (rotavirus, norovirus, entérovirus, sapovirus). Aux États-Unis, une étude a confirmé que les mesures sanitaires prises dans les neuf Etats américains étudiés ont réduit la circulation des norovirus de 61 %. Le Monde, 3 pages (07.02.2021). En Allemagne, une étude réalisée par le Robert Koch Institute arrive à des conclusions similaires, concluant que les maladies infectieuses à notification obligatoire, y compris les infections d'origine alimentaire, ont diminué après l'introduction de mesures de santé publique en raison de la pandémie. Food Safety News, 2 pages (16.02.2021).
Yersinia enterocolitica: Les autorités sanitaires suédoises ont signalé une augmentation des infections à Yersinia au cours des dernières semaines. Depuis la deuxième semaine de janvier, plus de deux fois plus de personnes sont tombées malades de la yersiniose par rapport à la même période les années précédentes. Folkhälsomyndigheten, l'Agence suédoise de santé publique, et les unités locales de contrôle des infections dans les régions touchées tentent d'identifier la source de l'infection. Food Safety News, 2 pages. (06.02.2021).
Campylobacter: En 2006, la Nouvelle-Zélande avait l'un des taux de campylobactériose les plus élevés au monde, avec 379 cas pour 100’000 personnes. Depuis, la stratégie de gestion néozelandaise a permis de réduire, dès 2019, l’incidence à 126.1 cas pour 100’000 personnes, le plus bas depuis 1992. En 2020, le ministère néozélandais de la sécurité alimentaire s'est fixé pour objectif de réduire de 20% les cas de campylobactériose d'origine alimentaire dans le pays d'ici à la fin de l'année 2025. Food Safety News, 2 pages (03.02.2021). Publications originales : Ministry for Primary Industries. Stratégie 2017-2020. Plan d’action 2020-2021. 2 pages. (03.02.2021). En France, les données publiées par Sante Publique France sur la présence de Campylobacter en 2019 montrent une légère augmentation par rapport à l'année précédente. Au total, 8’309 souches de Campylobacter et de bactéries apparentées ont été déclarées. Campylobacter jejuni a été le plus souvent identifié (6’526 fois), suivi de C. coli (1'061 fois) et de C. fœtus (75 fois). Une recrudescence saisonnière a été observée pendant la période estivale, avec un pic en août. Food Safety News, 2 pages. (07.02.2021). Publication originale : Santé Publique de France. Une nouvelle étude décrit comment l’utilisation de séquences du génome entier (WGS) et la mise en œuvre de multiples algorithmes d'apprentissage machine («machine learning») ont permis une attribution plus précise de la source d’infection à Campylobacter. BioRXiv, 31 pages. (23.02.2021).
Vitamine D: Des scientifiques ont calculé que si tous les allemands de plus de 50 ans prenaient des suppléments de vitamine D, il serait possible d’éviter jusqu'à 30’000 décès par cancer par an et gagner plus de 300’000 années de vie - en outre, les coûts des soins de santé pourraient être économisés. Science Daily, 2 pages. (10.02.2021). Publication originale: Molecular Oncology.
Ionisation: La Commission Européenne a publié un rapport sur les contrôles relatifs à l’ionisation, traitement physique qui permet de réduire le nombre de micro-organismes dans certains aliments. Les contrôles se portent d’une part sur le bon fonctionnement des unités agréés, et d’autre part sur les denrées alimentaires traitées par ce procédé. Eur-Lex, 7 pages. (24.02.2021).
Legionella bozemanii: En Italie, des souches de Legionella bozemanii ont été détectées en 2020 dans des échantillons d'eau prélevés par les autorités sanitaires dans des établissements liés à des cas de légionellose. L. bozemanii est similaire à Legionella pneumophila, plus répandue, et comparable à celle-ci en termes de pathogénicité. Dans la région concernée (Friuli Venezia Giulia), cette espèce de legionelles n'avait pas encore été identifiée, à l'exception d'un isolement enregistré en 2019. SNPAmbiente, 1 page. (08.02.2021).
Campylobacter: Une nouvelle recherche de l'Université d'État de Caroline du Nord a révélé que les Campylobacter persistent dans toute la production de volaille - de la ferme aux rayons des épiceries - et que deux des souches les plus courantes échangent du matériel génétique, ce qui pourrait donner des souches de Campylobacter plus résistantes aux antibiotiques, et plus infectieuses. Science Daily, 2 pages. (16.02.2021). Publication originale: NC State University.
Staphylococcus saprophyticus: Staphylococcus saprophyticus est l’une des principales causes d'infections urinaires chez les jeunes femmes, mais les caractéristiques fondamentales de son épidémiologie moléculaire sont indéterminées. Des chercheurs ont effectué une analyse phylogénomique d’isolats provenant d'infections urinaires ainsi que d’isolats provenant de la chaîne de transformation du porc. La chaîne de production de la viande semble être une source majeure de S. saprophyticus provoquant des infections urinaires chez l’humain. Emerging Infectious Diseases, 14 pages. (03.2021).
Allergies: Une étude anglaise a analysé les admissions dans les hôpitaux britanniques pour anaphylaxie d'origine alimentaire entre 1998 et 2018, et leur comparaison avec les cas d'anaphylaxie mortels. Les résultats indiquent que les décès dus à des réactions allergiques graves ont diminué au cours des 20 dernières années, et ce malgré une augmentation des admissions à l'hôpital pour anaphylaxie d'origine alimentaire au cours de la même période. Imperial College London, 2 pages. (17.02.2021). Publication originale: BMJ.
Alimentation: Une étude a examiné l'impact de la préparation passive des aliments (observer quelqu'un d'autre cuisiner) et de la préparation active des aliments (cuisiner soi-même) sur le comportement alimentaire. Les auteurs ont constaté que les participants qui avaient observé quelqu’un cuisiner ainsi que ceux qui avaient cuisiné eux-mêmes ont mangé 14% et 11 % de plus, respectivement, que ceux qui avaient fait une activité non reliée à la cuisine. The Conversation, 2 pages. (19.02.2021). Publication originale: Appetite.