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mardi 14 juin 2022

Il paraît qu'il y a une nouvelle directrice générale de l'alimentation ...

L’excellent blog notes d’Olivier Masbou nous signale dans ses nouvelles fraîches, «Maud Faipoux, nouvelle DGAL».

Conseillère agriculture du président de la République et du Premier ministre depuis janvier 2021, Maud Faipoux vient d’être nommée directrice générale de l’alimentation. Elle était auparavant «conseillère filières végétales, sortie de la dépendance aux produits phytosanitaires» du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie entre juillet 2020 et janvier 2021. Elle succède à Bruno Ferreira qui va prendre la direction de la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, Auvergne-Rhône-Alpes.

Commentaire
Dont acte, espérons que cela ne sera pas aussi pire qu'avec son prédécesseur, et que la sécurité des aliments ne sera pas l’oubliée de la DGAL, du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et du gouvernement, un sursaut s’impose; mais ne rêvons pas, le titre même des anciennes fonctions de la nouvelle DGAL, à savoir sur la «sortie de la dépendance aux produits phytosanitaires» en dit long sur sa démarche plus politique que scientifique ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

mardi 17 mai 2022

La création d'une «police unique» de l’alimentation est tout sauf une surprise !

Dans son excellent blog-notes, Olivier Masbou nous rappelle qu’une «police unique» de l’alimentation est tout sauf une surprise ...

Le 6 mai 2019, Olivier Masbou dans son blog-notes écrivait, «DGAL-DGCCRF: lancement d’une mission sur l’organisation du contrôle de la sécurité sanitaire des aliments»

Les ministres de la Santé, de l’Economie, de l’Intérieur, et de l’Agriculture, ont missionné les inspections générales de leurs ministères pour améliorer l’organisation du contrôle de la sécurité sanitaire des aliments. «La sécurité sanitaire des aliments fait intervenir de nombreux acteurs» comme la DGAL et la DGCCRF écrivent les ministres. «L’organisation de cette mission pouvait être encore améliorée». Cette mission doit rechercher les moyens «d’améliorer l’organisation du contrôle de la sécurité sanitaire». Elle doit rendre son rapport à l’été.

Le blog-notes du 16 mai 2022 rapporte, «Alimentation: une «police unique» rue de Varenne».

A quelques heures du changement de Gouvernement, Julien Denormandie vient de remporter un ultime (s’il n’est pas reconduit à ce poste) et important arbitrage. A partir du 1er janvier 2023, le ministère de l’Agriculture va prendre la tête d’une «police unique», en récupérant des agents de la DGCCRF. «Le cabinet du Premier ministre a acté la création d’une police unique en charge de la sécurité sanitaire des aliments par le transfert de compétences du ministère de l’Économie et des finances» vers celui de l’Agriculture écrit la DGCCRF dans un courrier cité par l’AFP et la presse régionale. Cela devrait se traduire par le «transfert de 60 emplois de la DGCCRF vers la direction générale de l’Alimentation (DGAL)». Cette décision vient clore une ancienne querelle de compétences entre les deux directions des deux ministères. Une mission sur ce sujet avait été lancée en mai 2019.

A suivre ...

Complément. On lira l'article paru dans la revue 60 Millions de consommateurs«Sécurité sanitaire des aliments: une réforme qui inquiète». C’est normal que cela inquiète, les associations de consommateurs, deven

vendredi 13 mai 2022

La DGCCRF et la sécurité des aliments en France, c'est fini !

J'avais écrit en avril 2021 un article intitulé Lente décomposition de la DGCCRF. Et voici, comme l'a annoncé un commentaire d'un article sur le blog, la sécurité des aliments et la DGCCRF, c'est désormais fini ! 

On lira le communiqué de Solidaires CCRF et SCL, Scandales alimentaires : le gouvernement sacrifie la DGCCRF ! 

«Affaire Buitoni: Bercy abandonne les contrôles de sécurité alimentaire au ministère de l'Agriculture», source RMC.

À partir du 1er janvier 2023, les controles de sécurité sanitaire des aliments réalisés aujourd'hui par la répression des fraudes seront abandonnés au ministère de l'agriculture. Le principal syndicat de la répression des fraudes (DGCCRF), dénonce un «coup de tonnerre» et pointe des «risques de conflits d'intérêts».

C'est une décision qui fait grincer des dents. Les agents de la répression des fraudes (DGCCRF) ont appris mercredi soir, dans un mail de la directrice générale, Virginie Beaumeunier, que le ministère de l’Economie abandonnait les contrôles relevant de la sécurité des aliments au ministère de l'Agriculture.

Dans ce mail, que RMC a pu consulter, on apprend que la décision a été prise suite à une «réunion interministérielle» qui s’est tenue «très récemment» avec le cabinet du Premier ministre. Il a été acté la création d’une «police unique en charge de la sécurité sanitaire des aliments» avec un objectif affiché «de renforcement des contrôles liés à la sécurité sanitaire des aliments».

La DGCCRF resterait pleinement compétente sur tous les aspects de loyauté et de lutte contre les fraudes, mais la Direction générale de l'Alimentation (DGAl), relevant du ministère de l'Agriculture, aura en charge l’ensemble des contrôles liés à la sécurité sanitaire. Un transfert de compétence qui serait pleinement effectif à partir du 1er janvier 2023, avec le transfert de 60 emplois de la DGCCRF vers la DGAl.

Commentaire
Et on ose parler «de renforcement des contrôles liés à la sécurité sanitaire des aliments» avec le transfert de 60 agents, c’est dérisoire ...

Complément. «La DGCCRF va perdre une partie de ses compétences au profit du ministère de l’Agriculture», source Acteurs Publics du 13 mai 2022.
Émoi à Bercy. Le gouvernement vient d’acter le transfert des compétences en matière de sécurité alimentaire de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), rattachée à Bercy, vers la direction générale de l’alimentation (DGAL), rattachée au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Un chantier sensible qui, déjà, avait fait l’objet d’une guerre des chapelles ministérielles en 2019.
Mise à jour du 17 mai 2022. On lira l'article paru dans la revue 60 Millions de consommateurs«Sécurité sanitaire des aliments: une réforme qui inquiète». C’est normal que cela inquiète, les associations de consommateurs, devenues pour la plupart des ONG, ont toujours été très proches des chevaliers blancs de la consommation, alias la DGCCRF ...

Aux lecteurs du blog
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vendredi 1 avril 2022

Sécurité des aliments en France: la direction générale de l'Alimentation fait appel à vous !

 Voici le texte de l'appel de la direction générale de l'Alimentation,
En attendant, vous pourrez aussi lire l'enquête de l'utilisateur de l'AFSCA chez nos amis belges, qui m'a fourni cette idée pour la France, un 1er avril peut en cacher un autre, le réveil, qui sait ?

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dimanche 20 mars 2022

France: A la recherche de Escherichia coli O26:H11

Demande aux services déconcentrés d’obtenir auprès des laboratoires l’ensemble des résultats d’analyse montrant l’isolement de souches E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) de type O26:H11 stx2 (ou stx: si type 1 ou 2 non déterminé lors de l’analyse).
Résumé
Dans le cadre de l’enquête épidémiologique mise en œuvre suite à l’épidémie en cours de syndromes hémolytiques et urémiques sur le territoire national métropolitain liés à des infections humaines par des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) de type O26:H11 stx2 depuis la mi-janvier 2022, la DGAL demande aux services de l’ensemble des DD(ETS)PP d’obtenir des laboratoires d’analyses (publics et privés) situés dans leurs départements respectifs la transmission de l’ensemble de leurs résultats d’analyse obtenus depuis le 1er septembre 2021 montrant l’isolement d’une souche E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) du type O26:H11 stx2 (ou stx s’il n’a pas été caractérisée si elle est stx1 ou stx2) dès lors que la souche a été isolée d’une matrice alimentaire autre qu’un lait cru ou un fromage au lait cru.

Selon le code rural, article R201-11,
Les propriétaires et détenteurs d'animaux ou de denrées alimentaires d'origine animale concernés par l'enquête épidémiologique consécutive à une toxi-infection alimentaire, à un cas humain de maladie zoonotique ou à un foyer de maladie réglementée au sens de l'article D. 221-2 tiennent à la disposition de l'autorité administrative mentionnée à l'article R. 201-5, dès qu'ils en sont informés, tout échantillon et résultat d'analyse utile à l'enquête. Ils font parvenir au laboratoire désigné par l'autorité administrative qui en fait la demande les analytes isolés dans le cadre de leurs autocontrôles. Ils veillent à ce que les conditions de conservation des échantillons et analytes ne gênent pas l'interprétation d'analyses de laboratoire ultérieures et en préservent la traçabilité. De plus, ils n'entreprennent aucune mesure susceptible de gêner le déroulement de l'enquête sans l'autorisation de l'autorité administrative.
La note précise,
Les responsables de laboratoires concernés par une enquête épidémiologique mentionnée à l'alinéa précédent tiennent à la disposition de l'autorité administrative, dès qu'ils en sont informés, tout échantillon, analyte isolé et résultat d'analyse utile à l'enquête.

On apprend par cette note de la DGAL que suite aux «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant», les aspects suivants,

À ce stade des investigations, une contamination environnementale commune (eaux de baignade, eaux de consommation, contacts avec les mêmes animaux excréteurs…) parait très peu probable. La piste principale est donc celle d’une origine alimentaire. La DGAL et la DGCCRF sont fortement mobilisées pour les investigations alimentaires : mise en analyse d’aliments prélevés aux domiciles des cas, enquête de traçabilité autour des aliments consommés ou susceptibles d’avoir été consommés par les patients afin de rechercher un facteur commun à un nombre significatif des cas humains du cluster. Certaines DD(ETS)PP ont été déjà sollicitées dans ce cadre. Jusqu’ici, les investigations n’ont pas abouti. Vu la gravité de la situation, toutes les sources d’information doivent être exploitées. C’est dans ce contexte que je vous sollicite. 

Apparemment, et il faut l’espérer, que l’ensemble des investigations ont commencer à donner des résultats, suite au «retrait - rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26».

A suivre …

ComplémentDouze régions concernées par 58 cas de SHU.
«Ces 58 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (13 cas), Nouvelle Aquitaine (9 cas), Pays de la Loire (9 cas), Bretagne (6 cas), Ile-de-France (6 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (3 cas)  Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas) Normandie (1 cas), Occitanie (1 cas) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) ».

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jeudi 10 mars 2022

Rapport d'activité 2021 de la DGAL. La DGAL se dit dans l'action, mais avec toujours pas beaucoup de moyens humains

Faute de moyens humains suffisants, et donc de contrôles en sécurité des aliments, comme l’Anses, la DGAL se veut ‘en action’, pourquoi pas, voici donc «DGAL : le rapport d'activité 2021».
On nous dit et on ne demande qu’à y croire,

La DGAL veille à la sécurité et à la qualité des aliments à tous les niveaux de la chaîne alimentaire, ainsi qu’à la santé et à la protection des animaux et des végétaux, en concertation avec les différents acteurs concernés : agences d’évaluation du risque, professionnels du monde agricole et agro-alimentaire, consommateurs, vétérinaires, associations, … Elle agit en élaborant la réglementation relative à ses missions et ses services en département et région en contrôlent le respect. Elle agit également de manière incitative en impulsant et pilotant plusieurs politiques publiques mises en œuvre en réseau. 

«Une fois de plus, notre collectif a su répondre en 2021 aux attentes fortes qui étaient placées en lui, au service de la sécurité sanitaire de tous, d’une alimentation durable et de qualité et de la transition agro-écologique de notre agriculture.», selon le directeur de la DGAL.

Comme je ne sais pas ce que sont «une alimentation durable et de qualité et de la transition agro-écologique de notre agriculture», je m’intéresserais donc qu’à la «sécurité sanitaire de tous». Ainsi, en quoi le plan de relance du gouvernement a-t-il favoriser la sécurité des aliments, idem pour la présidence française de l’UE ...

En revanche, si vous chezchez le terme 'oxyde d'éthlène', c'est inconnu au bataillon DGAL, prière de s'adresser à la DGCCRF ! Idem pour le terme 'transparence', vocabulaire inconnu à la DGAL Le terme 'consommateur' quant à lui n'est cité que deux fois, étonnant, non ?

Rien de tel que «show me the data» pour estimer les contrôles et inspections en sécurité des aliments en France, et là, curieusement les données nevont pas dans le bon sesns sont à la baisse jugez plutôt …

Alertes gérées la mission d'urgences sanitaires
Les fidèles lecteurs du blog savent que c'est l'explosion au niveau des rappels depuis 2020, oxyde d'éthylène oblige, mais aussi avec les rappels liés aux pathogènes, Listeria, Salmonella, STEC et norovirus.
2 360 signalements reçus par la mission des urgences sanitaires en 2021 (les données 2020 ne sont pas détaillés dans le rapport de l’activité de la DGAL) dans les proportions ci-dessous:
Contrôles en sécurité sanitaire des aliments
Voici un récapitulatif instructif entre ce qui a été et ce qui est aujourd'hui. Il s'agit du nombre d’inspections en sécurité des aliments en France, vu par le prisme des rapports de la DGAL, de 2012 à 2021,
- 2012 : 86 239
- 2013 : 82 729
- 2014 : 78 000
- 2015 : 76 000
- 2016 : 55 000
- 2017 : 54 000
- 2018 : 57 500
- 2019 : 58 200
- 2020 : 41 600
- 2021 : 48 775

Les contrôles en sécurité sanitaire des aliments pour 2021 (ci-dessous) sont un peu plus élevé que ceux de 2020.
Dans le volet effectif, «Inspections, contrôles, alertes : La DGAL en chiffres», on apprend,
2019: Le plafond d’emplois pour le programme 206 s’élevait à 4 695 «équivalents temps plein» (ETP).
2020: près de 5 006 équivalents temps plein (ETP) auxquels s’ajoutent 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’État, 30 laboratoires nationaux de référence et environ 150 laboratoires d’analyses spécialisés, en majorité départementaux.
2021: environ 4 800 équivalents temps plein (ETP) auxquels s’ajoutent 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’État, 30 laboratoires nationaux de référence et environ 150 laboratoires d’analyses spécialisés, en majorité départementaux.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

dimanche 19 décembre 2021

Campylobacter, le lait cru et la DGAL

Ce plan exploratoire est un nouveau plan pour la campagne 2022 des PSPC (plan de surveillance – plan de contrôle) et à pour objectif de collecter des données sur la contamination par Campylobacter sur une nouvelle matrice, le lait cru de vache à la production, afin d'en évaluer la prévalence. 400 échantillons d'une unité (n=1) seront prélevés à la production, sur le lait de tank. Neuf des 13 régions métropolitaines sont concernées par ces prélèvements. Les résultats sont communiqués par les laboratoires agréés au Laboratoire National de Référence (LNR) à chaque fin de semestre.  

Toujours soucieux d’aider la DGAL dans ses missions, le blog rapporte ce qu’en dit le rapport 2020 de l’EFSA sur les zoonoses, dans lequel j’ai extrait les données suivantes :

En 2020, Campylobacter était la quatrième cause la plus fréquente de foyers d’intoxications d'origine alimentaire signalés par 17 États membres au niveau de l'UE. Au total, 317 foyers d’intoxications d'origine alimentaire causées par Campylobacter ont été signalées à l'EFSA, dont 1 319 cas de maladie, 112 hospitalisations et aucun décès. Onze foyers d’intoxications alimentaires ont été signalées avec des preuves solides et 306 avec des preuves faibles. Comme les années précédentes, les vecteurs alimentaires les plus courants pour les épidémies d'origine alimentaire de campylobactériose étaient la ‘viande de poulet de chair’ et le ‘lait cru’.

Au cours de la période 2016-2019, pour les aliments prêts à consommer, le pourcentage d'unités prélevées positives pour Campylobacter était faible, inférieur à 1% pour toutes les catégories. Sur l'ensemble de la période, le pourcentage le plus élevé d'unités positives pour Campylobacter concernait le ‘lait cru’: huit positifs sur 801 (1%) unités de prélèvements testés.

Un autre source citant le rapport 2018 de l’EFSA sur les zoonoses indique que Campylobacter peut se retrouver dans le lait cru (0,6% des échantillons).

A noter que parmi les TIACs déclarées aux ARS et/ou aux DD(CS)PP en France en 2019, il y a eu 55 foyers de TIACs à Campylobacter et 241 malades; Campylobacter a été suspecté dans 6 TIACs et 38 malades..

Nous verrons donc ce que cela va donner, mais on a déjà une idée vers quoi on devrait tendre. En attendant, il nous faudra patienter un temps certain ...

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mercredi 8 décembre 2021

Bilan 2020 des plans de surveillance et des plans de contrôle en France: le nombre de prélèvements est en baisse par rapport à 2019

Dans le cadre de la surveillance sanitaire des denrées animales et végétales et des aliments pour animaux, la DGAL présente le 7 décembre 2021 le Bilan 2020 Plans de surveillance et plans de contrôle (180 pages).

A la question quelle utilisation des résultats, il est répondu:

Les plans de surveillance et les plans de contrôle constituent un outil essentiel de préservation de la santé publique des citoyens et contribuent dans le même temps à la valorisation des produits agricoles et agroalimentaires français à l’exportation.

Peu explicite, cela étant, il est constaté une baisse des prélèvements par rapport à 2019, est-ce la crise sanitaire qui en est responsable ?

En 2019, 17 plans ont été mis en œuvre et 68 549 prélèvements ont été effectués:

67 145 produits prélevés sur le territoire national et 1 404 prélevés à l’importation.
49 776 produits prélevés pour les plans de contrôle, 17 396 prélevés pour les plans de surveillance.

En 2020, 16 plans de surveillance ou plans de contrôle ont été réalisés et 58 031 prélèvements ont été effectués:

57 360 produits prélevés sur le territoire national et 671 prélevés à l’importation.
46 216 produits prélevés pour les plans de contrôle, 11 144 produits prélevés pour les plans de surveillance.

Deux points ont retenu mon attetion.

Bilan de la surveillance de la contamination des produits de la pêche fumés et crustacés cuits par Listeria monocytogenes au stade de la distribution

158 alertes portant sur des produits de la pêche et mollusques bivalves vivants sur 680 alertes nationales enregistrées. Sur ces 158 alertes,14% correspondaient à des alertes Listeria monocytogenes.

680 alertes nationales dont on ne sait rien, transparence oblige !

À titre comparatif en 2019, 12% des alertes portant sur des produits de la pêche et des mollusques bivalves concernaient des alertes Listeria monocytogenes.

On progresse donc dans l’absence de maîtrise de Listeria monocytogenes.

Sur la base des résultats du présent plan de surveillance, il a été observé la présence de Listeria monocytogenes dans six prélèvements de saumons fumés. Parmi ces prélèvements contaminés, 5 présentaient une teneur <100 ufc/g. Il est à noter que les alertes nationales concernaient plutôt des crustacés cuits pré-emballés.

Il s’agit de ce qu’on appelle des aliments prêts à être consommés.

Bilan de la surveillance de la contamination des sandwichs et salades composées par Listeria monocytogenes au stade de la production et de la distribution

Le danger Listeria est présent sur les produits prêts à être consommés qui ne passent pas par une étape de réchauffage ou de cuisson par le consommateur final.

Sur la base des résultats du présent plan de surveillance, il a été observé la présence de Listeria monocytogenes dans 1 prélèvement de salade composée avec denrée animale au stade de la production correspondant à 1 prélèvement non conforme.

Deux prélèvements de salades composées et 1 prélèvement de sandwich à la distribution présentaient une teneur inférieure à 10 ufc/g, correspondant à des prélèvements conformes car en fin de durée de vie.

Afin de mieux suivre cette filière des produits prêts à être consommés, le renouvellement de ce plan est prévu pour 2023, en tenant compte des mesures de gestion, notamment avec la remontée à l’établissement de production des cas détectés au niveau de la distribution.

Face au danger Listeria ces résultats soulignent l’importance des actions à mettre en place au niveau de l’environnement de travail pour éviter les contaminations croisées pour ce type de produit d’assemblage.

Au stade de la production, il est apparu un pourcentage de non-conformités liées à Listeria monocytogenes de 8,3% mais seulement avec 12 prélèvements réalisés, soit 60 % du taux de réalisation.

Par ailleurs, il est à noter que la DGAL prévoit une instruction technique spécifique relative aux produits prêts à être consommés pour début 2022 qui sera centrée sur Listeria monocytogenes

On va donc s’orienter vers l’absence de Listeria sp. dans l’environnement des ateliers de production ...

Enfin, selon RappelConso, il y a eu, depuis le 1er avril 2021, 253 produits alimentaires rappelés pour cause de présence de Listeria monocytogenes !

Mise à jour du 14 décembre 2021. La com du ministère de l'agriculture et de l'alimentation annonce le 14 décembre 2021 la publication des plans de surveillance et de contrôle (PSPC). 


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samedi 23 octobre 2021

Irlande: Rapport 2020 de l'agence de sécurité des aliments. Une comparaison avec la France est-elle possible ?

Oui, mais parfois, on envie un peu les autres pays. Travers bien français ? Certes oui, mais au moins nous avons des données et on en vient à se demander, c’est comment chez nous, chut, c’est un secret défense !

Voici donc «L'agence alimentaire irlandaise, la FSAI, détaille les importants défis auxquels elle a dû faire face en 2020», source article de Joe Whitworth paru le 22 octobre 2021 dans Food Safety News.

La pandémie de coronavirus, le Brexit et les problèmes de ressources ont gravement mis à l'épreuve la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2020, selon le rapport annuel de l'agence (124 pages versus 48 pages pour le rapport 2020 de la DGAL)

Les inspections des aliments, l'échantillonnage et les ordonnances d'exécution ont tous diminué, mais les alertes sur les aliments et les allergènes ont augmenté par rapport à 2019.

C’est aussi le cas chez nous en France; en 2020, il y a eu 41 600 inspections versus 58 200 en 2019. On se rappellera qu’il n’en pas étét toujours ainsi avec les bonnes années, 2012 et 2013, où il y avait eu respectivement, 86 239 et 82 729 inspections ensécurité des aliments.

Les rappels des produits alimentaires ont très sensiblement augmenté pour ne pas dire explosé en 2020: 997 rappels, dont 373 rappels liés à la présence d’oxyde d’éthylène versus 367 en 2019 et 332 en 2018.

En Irlande, les inspecteurs ont signifié aux entreprises 31 ordonnances de fermeture, deux ordonnances d'amélioration et neuf ordonnances d'interdiction, et ont engagé cinq poursuites contre des entreprises.

Les 42 ordonnances d'exécution représentaient une diminution de 67% par rapport aux 125 adréssées en 2019, reflétant l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur le secteur de la restauration. Cependant, le nombre de poursuites est passé de deux à cinq.

Aucune donnée de ce type pour la France, à ma connaissance.

Les types de problèmes qui ont conduit à une action sont le mauvais nettoyage et la désinfection des locaux, une mauvaise hygiène personnelle; le manque d'eau courante; les installations de lavage des mains inadéquates, le stockage incorrect des aliments, l'absence ou l'inefficacité d'un programme de lutte contre les nuisibles, des problèmes structurels dus à un manque d'entretien continu et l'absence ou l'insuffisance de système de management de la sécurité des aliments.

La pandémie et les restrictions associées ont également affecté le système de contrôle officiel. Il n'a pas été possible d'inspecter certaines entreprises avec des consommateurs ou des résidents vulnérables, comme les maisons de santé.

Les préparatifs du Brexit, en particulier pour le renforcement des contrôles à l'importation au port de Dublin et à l'europort de Rosslare, ont présenté des défis pratiques pour assurer des niveaux normaux de contrôles officiels.

Des ressources réduites ont pû avoir un impact sur la santé publique

De nombreux agents de santé environnementale ont été détournés vers un travail de recherche des contacts pour soutenir le contrôle de la pandémie. Un certain nombre de laboratoires de prélèvements pour le virus de la COVID-19, réduisant leur capacité de contrôles alimentaires officiels. Un laboratoire a vu son accréditation suspendue en raison de la réduction de l'échantillonnage des aliments à la suite de la pandémie.

Les contrats de service et les relations avec d'autres agences aident la FSAI à prioriser ses ressources limitées dans les domaines les plus à risque pour le consommateur. Cependant, toute nouvelle réduction mettra «sérieusement en cause» la capacité de protéger la santé publique. Cela a été particulièrement évident en 2020 et dans les discussions de financement avec le service vétérinaire de l'autorité locale avant qu'un accord sur un budget 2021 ne soit trouvé, selon le rapport.

Comme on la vu plus haut, en France, cela fait des années que la baisse des inspections est continue ...

En 2020, le financement fourni par la FSAI aux autorités locales pour effectuer des contrôles officiels était inférieur au montant demandé. La FSAI n'a pas été en mesure de financer le recrutement des personnes pour des postes vacants.

En 2020, 50 044 entreprises alimentaires étaient sous tutelle d'agences ayant des contrats de service avec la FSAI. Il s'agit d'une légère augmentation par rapport à 2019. Parmi les entreprises enregistrées, près de 92% sont inspectées par les services de la santé environnementale; 6% par l'Autorité de protection des pêches maritimes, 2% par ministère de l’agriculture, de l’alimentation et d ela marine et 1% par les autorités locales.

Il y a eu une baisse de 2015 à 2020 des inspections de près de 58 500 à près de 33 500. En 2020, 50 261 échantillons ont été prélevés, soit une baisse de 11,4 % par rapport à 2019.

Comme évoqué plus haut, la baisse constant des inspections a commencé sous l’ère du ministre de l’agriculture, M. Le Foll pendant les cinq années à sonministère. Vous aurez aussi noté, j'en suis certain, que le nombre d'inspections en sécurité des aliments Irlande est pratiquement le même qu'en France pour l'année 2019 ...

Alertes alimentaires en hausse mais plaintes en baisse

En 2020, l'autorité a émis 112 alertes alimentaires et 55 alertes allergènes, soit une augmentation de 56% par rapport à 2019. Elle a également traité 661 incidents alimentaires contre 679 en 2019. Au total, 159 évaluations des risques ont été réalisées, dont 108 dans le domaine de la sécurité chimique.

Le nombre de plaintes des consommateurs concernant les aliments ou les locaux alimentaires, l'étiquetage et les allergènes était inférieur à 2 272 par rapport aux années précédentes, contre 3 460 en 2019.

Un tiers des plaintes concernaient des aliments insalubres et 30% des mauvaises règles d'hygiène. La réduction reflète l'impact de la pandémie, car de nombreuses entreprises de restauration ont été temporairement fermées pendant des périodes tout au long de l'année.

Le plan de prélèvements de coquillages a détecté la saxitoxine (une toxine associée à l'empoisonnement paralysant des coquillages) dans une zone de production du sud-ouest de l'Irlande. Cela a été trouvé dans une zone qui n'avait pas de tels problèmes auparavant. Elle a été fermée à la récolte commerciale lorsque les résultats enregistrés ont dépassé les niveaux prévus par la législation. L'analyse des échantillons a montré que la toxine a culminé à plus de trois fois la limite réglementaire.

En 2020, les agents de la FSAI ont participé à 95 enquêtes visant à déterminer la nature et l'étendue du non-respect de la législation alimentaire et des infractions liées à la fraude alimentaire. Plus de 24 tonnes d'aliments d'origine animale et non animale ont été retirées du marché à la suite de ces enquêtes.

L'Irlande a publié 11 cas dans le système d'assistance administrative et de coopération et du réseau de fraude alimentaire de la Commission européenne concernant la viande, l'alcool et les compléments alimentaires prétendant traiter, guérir et/ou prévenir l'infection à la COVID-19 et a traité 25 notifications.

Les saisies effectuées dans le cadre de l’oparation Opson IX d’Europol et Interpol comprenaient des aliments d'origine animale tels que de la viande et des produits laitiers, ainsi que de l'eau en bouteille et de l'alcool de contrefaçon.

En 2020, le RASFF a traité 3 862 notifications dont 58 notifiées par l'Irlande. Il y a eu 27 notifications pour des denrées alimentaires originaires du pays tandis que 216 concernaient des produits distribués en Irlande.

En 2020, il y a eu 240 notifications pour des produits d’origine France (212 pour 2021) et il y a eu 221 notifications (206 pour 2021) par la France au RASFF de l’UE.


Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

samedi 21 août 2021

Les bilans des alertes «produits» en 2018 et 2019, des alertes et des rappels par centaines

Mieux vaut tard que jamais, la note de service DGAL/MUS/2021-625 du 12/08/2021 (31 pages) traite des «Bilans des alertes «produits» 2018 et 2019».

Cette note établit le bilan des alertes des denrées alimentaires et aliments pour animaux gérées en 2018 et 2019 par la mission des urgences sanitaires en liaison avec les DdecPP (services déconcentrés) et les acteurs de santé publique (DGS et Santé publique France).

Est paru aussi pou
r l
es amateurs des notes de services de la DGAL, le 13 août 2021, une note au titre énigmatique, Bilan 2020 du dialogue de gestion du programme 206 «Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation». Cette note s’adresse à l'ensemble de la communauté de travail de l'organisme DGAL.

Revenons aux bilans des alertes produits 2018 et 2019, plusieurs pages de préambules et de définitions pour arriver aux précautions sur l’interprétation du bilan et clef de lecture des données. On apprend donc,

Ces données ne permettent ni de tirer des conclusions sur la qualité sanitaire des produits mis sur le marché en France, ni d’effectuer des comparaisons avec celles d’autres pays ou avec celles du RASFF (rapid alert system for feed and food).

Le présent bilan présente les grandes tendances sur les alertes enregistrées à la Mission des urgences sanitaires mais n’a pas vocation à être exhaustif et n’est pas un outil de surveillance de la chaîne alimentaire.

Cela n’a pas vocation à être exhaustif car il y a toutes denrés alimentaires et produits gérés relevant de la DGCCRF. Nous voilà prévenus et pourtant,

Le nombre annuel d'alertes nationales a augmenté de 22% entre 2017 et 2018. Une assez forte augmentation du nombre des alertes portant sur des «produits» (essentiellement sur des denrées alimentaires) est donc identifiée en 2018.

On note d’ailleurs une stabilisation en 2019 voire une légère diminution.

En effet, quelle que soit l’année de référence, les alertes gérées en France sont avant tout détectées par des actions menées en France qu’il s’agisse d’autocontrôles, de contrôles officiels dont les plans de contrôles et les plans de surveillance, de contrôles aux frontières ou enfin d’enquête sur plainte de consommateurs.

Il vous faut savoir que «la grande majorité des alertes sont déclenchées par les signaux de surveillance collectés par les opérateurs.»

2018

1 273 alertes ont été déclenchées.

70% des alertes surviennent en 2018 à l’issue d’un autocontrôle et 12% des alertes des plans de surveillance ou plan de contrôle officiels conduits par la DGAL.

En 2018, Listeria monocytogenes (409 sur 1 273) constitue le danger le plus fréquent (32% des alertes), suivi par Salmonella (23% des alertes, 287 sur 1 273). Il va sans rappeler que l’on «ne trouve que ce que l’on cherche» et que cette omniprésence témoigne moins d’un problème massif de contamination que d’une pression d’autocontrôle pour ces dangers.

Les problématiques les plus fréquentes sont des contaminations bactériennes sur les produits carnés, soit 605 alertes : 236 alertes dues à Salmonella (soit une augmentation de 47%), 205 alertes dues à Listeria (171 en 2017 soit une augmentation de 20%).

Retraits-Rappels

348 rappels ont été effectués sur des denrées alimentaires, ce qui correspond à 27% des alertes.

Des communiqués de presse ont été publiés pour 16 alertes, soit pour 1,2% des alertes avec rappel. L'administration a pris en charge la publication du communiqué de presse dans 6 cas.

Nombre d’alertes ayant entraîné des rappels de produits en 2018, par contaminant (N=348). cliquez sur l'image pour l'agrandir.

2019

1 032 alertes ont été déclenchées (dont 666 alertes grâce aux autocontrôles) et une très large majorité des alertes gérées en France (909 alertes) sont aussi détectées à l’origine (et déclenchées) en France, qui est donc alors le lieu d’identification de la non-conformité sur un produit. Notons que 87 signaux d’alerte ont été déclanchés sur plainte du consommateur, bien avant les plans de contrôles et les plans de surveillance de la DGAL.

Les constats sur les dangers en 2019 corroborent les conclusions générales et celles également tirées en 2018.

Retraits-Rappels

En 2019, 599 retraits ont été mis en oeuvre ; 310 rappels ont été effectués sur des denrées alimentaires, ce qui correspond à 30% des alertes.

En 2019, la nature des dangers identifiés dans les 909 alertes produits est la suivante: Listeria monocytogenes, 319; Salmonella spp. et Salmonella Enteritidis ou Typhimurium, 219.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le site indépendant Oulah!, en 2019, avait répertorié le rappel de 367 produits alimentaires, mieux que les données de la DGAL avec 310 rappels. Listeria monocytogenes représentait 26,43% des rappels.

L’avenir reste bien sombre en terme de rappels de produits alimentaires. Si l’on en croit toujours  le site Oulah!, pour 2020, il y aurait eu 1 105 produits alimentaires rappelés !

Last but not the least, la note de service signale que depuis 1er avril 2021, les rappels de produits alimentaires sont signalés sur le sur le site RappelConso.

On attend avec impatience le plan d'amélioration ...