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mardi 24 octobre 2023

La Food Standards Agency met à jour ses conseils aux consommateurs concernant le CBD

«La Food Standards Agency et Food Standards Scotland mettent à jour les conseils aux consommateurs concernant le CBD», source Food Standards Agency (FSA) du 12 octobre 2023.

Les services réglemntaires alimentaires recommandent aux adultes en bonne santé de ne pas consommer plus de 10 mg de cannabidiol (CBD) par jour.

La Food Standards Agency (FSA) a publié de nouveaux conseils de précaution concernant le CBD, recommandant aux adultes en bonne santé de limiter leur consommation de CBD provenant des aliments à 10 mg par jour, soit environ 4 à 5 gouttes d’huile de CBD à 5%.

Ce changement d'avis est basé sur de nouvelles preuves de l'industrie et des conseils mis à jour de notre comité scientifique indépendant publiés.

Nous continuons de conseiller que le CBD ne soit pas pris par les personnes appartenant à des groupes vulnérables, notamment les enfants, les personnes prenant des médicaments (qui n'ont pas consulté un professionnel de la santé) et celles qui sont enceintes ou qui allaitent et celles qui tentent de concevoir.

Les conseils mis à jour sont basés sur l’exposition moyenne au cours de la vie à des produits alimentaires contenant du CBD, tels que des boissons, des huiles, des bonbons, des produits de boulangerie ou des gouttes. Certains produits disponibles sur le marché contiennent une dose de CBD par portion supérieure à 10 mg par jour. Les consommateurs doivent donc vérifier les étiquettes et considérer leur apport quotidien à la lumière de ces conseils mis à jour.

Le statut de nouvel aliment des extraits de CBD a été confirmé en janvier 2019 et tous les produits alimentaires à base de CBD doivent demander une autorisation avant de pouvoir être vendus légalement en Grande-Bretagne.

Tous les produits en attente d'autorisation, qui ont une demande crédible auprès de la FSA, peuvent être consultés sur la liste publique de la FSA. Il n’existe actuellement aucun extrait ou isolat de CBD autorisé sur le marché.

NB : Ceci n'est qu'un extrait du communiqué de la FSA, merci de lire intégralement pour avoir la justification scientifique liée à la consomamtion de CBD.

Mise à jour du 25 octobre 2023

Rappel en France le 15 octobre 2023 de potion au CBD mangue exotique 350mg car la valeur maximale conseillée de CBD par jour est de 50 mg/jour et non 350 mg/jour comme indiqué sur la bouteille de sirop de mangue.

jeudi 20 juillet 2023

Mise à jour des données sur les feuilles de chanvre

«Mise à jour des données sur les feuilles de chanvre», source Autorité de la sécurité alimentaire du Luxembourg du 19/07/2023.

Il s’agit de denrées alimentaires à base de chanvre (Cannabis sativa L., Hanf (DE), hemp (EN) ou à base d’extrait de chanvre «CBD».

La Commission européenne a mis à jour les données disponibles sur l’historique de consommation des infusions de feuilles de chanvre (non accompagnées de fleurs). En revanche, les fleurs de chanvre ne disposant pas de cet historique de consommation sont interdites à la vente en tant que denrées alimentaires.

Historique

Dans le Novel Food Catalogue, l’entrée de «Cannabis sativa L.» a été mise à jour en juin 2023 par la Commission européenne.

Les graines de chanvre industriel et les produits dérivés tels que l’huile de graines de chanvre sont connus comme denrée alimentaire. Ces produits ne contiennent pas de cannabinoïdes, si ce n’est des traces considérées comme contaminant.

Pour les infusions aqueuses de feuilles de chanvre (non accompagnées des sommités fleuries/fleurs) un historique de consommation dans l’Union européenne avant 1997 a pu être établi pour une utilisation comme telle.

Novel Food

De cette mise à jour par la Commission européenne, il en sort que pour les sommités fleuries/fleurs de chanvre aucun historique de consommation n’existe quant à leur utilisation comme tisane/infusion. D'un autre côté, pour des raisons de risque pour la santé humaine, les fleurs de chanvre sont listées dans différents Etats membres sur des listes de plantes interdites comme denrées alimentaires ou dans les infusions.

Par ailleurs, les extraits de chanvre, produits à partir des fleurs et/ou des feuilles, et concentrés en cannabinoïdes dont cannabidiol (CBD) sont considérés comme denrées alimentaires sans historique de consommation avant le 15/05/1997 dans l’Union européenne.

Ces extraits de CBD, appelés également huile CBD ou isolat CBD, sont classés comme «Novel Food» et nécessitent une autorisation pour leur commercialisation comme denrée alimentaire.

Note : Suite au jugement du 19/11/20 dans l’affaire C-663/18 où la Cour de justice de l’Union européenne conclue que le CBD, connu comme non-psychoactif, ne constitue pas un stupéfiant au sens de la Convention unique, la Commission européenne considère que le CBD extrait de toute partie de la plante de chanvre peut être considéré comme denrée alimentaire et faire ainsi l’objet d’une évaluation comme nouvel aliment «Novel Food».

Depuis janvier 2019, de nombreuses demandes d’autorisation Novel Food ont été introduites auprès de la Commission. Or, faute d’études scientifiques complètes et concluantes, l’EFSA, chargée et responsable pour l’évaluation du risque, n’a actuellement pas publié d’avis scientifique sur le CBD.

En revanche, l’EFSA a publié en juin 2022 un ‘statement’ sur les lacunes et les incertitudes concernant les données sur le CBD. Un statement’ de la Commission européenne et approuvé par les Etats membres sur la situation actuelle du CBD a été publié en février 2023.

Dès lors, sans autorisation de mise sur le marché selon le règlement Novel Food (UE) 2015/2283, toute commercialisation de denrées alimentaires contenant du CBD reste strictement interdite au Luxembourg et en Europe en raison de son statut «Novel Food» non autorisé.

Remarque : les produits à base de cannabis, CBD et/ou THC peuvent également rentrer dans le champs d'application d’autres réglementations applicables au Luxembourg (médicaments, cosmétiques, e-liquides, tabac, …). La Direction de la santé a réédité en 2022 son document de synthèse «Produits dérivés du cannabis et du chanvre» qui reprend les différentes réglementations applicables au Luxembourg.

Mise en garde et rappel

S’il est vrai que les extraits sont exclusivement produits à partir du chanvre industriel, il s’en suit néanmoins que parmi tous les cannabinoïdes présents dans le chanvre, la présence de THC dans l’extrait et au final dans le produit peut être plus ou moins importante. Or, une consommation journalière de THC supérieure à la référence toxicologique (ARfD, dose de référence aiguë) définie comme étant 1μg THC/kg de masse corporelle peut présenter un risque pour la santé humaine (EFSA, 2015 et avis BfR,2021).

Rappelons également une valeur qui est souvent mal interprétée et qui prête à confusion. En effet, la valeur maximale en THC de 0.3 % est une valeur de référence pour la teneur en THC de la plante de chanvre sur les champs de culture, afin de la différencier d’autres variétés de cannabis, considérées comme drogues. Ces valeurs ne s’appliquent pas aux denrées alimentaires où, en l’absence de valeurs limites, l’évaluation du risque doit se faire au cas par cas sur base de la dose de référence aiguë, ARfD du THC (EFSA, 2015 et avis BfR, 2021).

Autrement dit, à partir de 2 gouttes (de 25 mg/goutte) d’une huile CBD à 0.2 % en THC la dose de référence aiguë est dépassée ! Dès lors, la consommation d’une telle huile CBD présente un risque pour la santé d’un adulte.

Depuis le 1er janvier 2023, des limites maximales en THC sont applicables, pour les denrées alimentaires légalement sur le marché (règlement (UE) 2022/1393 modifiant le règlement (CE) n°1881/2006, abrogé par le règlement (UE) 2023/915).

samedi 11 février 2023

Les insectes comme denrée alimentaire, c'est possible mais il faut une autorisation

Nos amis suisses de l’OASV nous expliquent ce qu’il en est dans un document du 27 janvier 2023 : «Les insectes comme denrée alimentaire».

Dans certaines cultures, la consommation d’insectes est autorisée. En Suisse, les insectes sont considérés comme des nouvelles sortes de denrées alimentaires. Quelques espèces sont commercialisées depuis 2017 mais leur mise sur le marché doit respecter des exigences spécifiques.

Mise sur le marché de la poudre de grillon domestique partiellement dégraissée
Le 3 janvier 2023, l'Union Européenne a autorisé la mise sur le marché de la poudre partiellement dégraissée d'Acheta domesticus (grillon domestique) en tant que nouvel aliment (novel food). Cela signifie que cette poudre d’insectes peut être utilisée dans la fabrication de certaines denrées alimentaires commercialisées en Suisse.

Voici quelques précisions en lien avec cette autorisation :
- La poudre partiellement dégraissée d'Acheta domesticus a été autorisée car son évaluation a démontré qu’elle ne présentait aucun risque pour la santé humaine.
- La poudre d’insectes autorisée peut seulement être utilisée pour les catégories de denrées alimentaires autorisées et en quantité limitée.
- Si la poudre d'insectes est utilisée dans la fabrication d’une denrée alimentaire, la liste d’ingrédients doit mentionner : «Poudre partiellement dégraissée d'Acheta domesticus (grillon domestique)».
- L'étiquette doit indiquer clairement que cet ingrédient peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes allergiques aux crustacés, aux coquillages et à leurs produits, ainsi qu'aux acariens.
- Les insectes étant considérés comme des aliments d'origine animale, une denrée alimentaire qui contient de la poudre d'insectes ne peut pas porter l'indication vegan, végétalien, ni même végétarien.

Vous trouverez dans le doument intégral de plus amples informations sur les espèces d'insectes autorisées en Suisse et sur les exigences relatives à leur commercialisation en tant que nouvel aliment.

Insectes, des «novel food»
Les insectes sont considérés comme des nouvelles sortes de denrées alimentaires et leur commercialisation est soumise aux mêmes exigences que celles-ci. C'est-à dire que pour pouvoir être commercialisés, ils doivent être autorisés.

jeudi 10 novembre 2022

Faible risque pour la sécurité sanitaire pour les insectes comestibles, selon la Food Standards Agency

«Faible risque pour la sécurité sanitaire pour les insectes comestibles, selon la FSA», source article de Joe Whitworth paru le 10 novembre 2022 dans Food Safety News.

Les insectes comestibles vendus au Royaume-Uni présentent un faible risque pour le public, selon une évaluation de la Food Standards Agency (FSA), «Risk profile on edible insects».

L'évaluation des risques a examiné la contamination par les allergènes, la contamination microbienne et la présence de métaux lourds chez sept insectes comestibles actuellement sur le marché britannique.

Ces insectes sont le petit ver de farine, le grillon domestique, le ver de farine jaune , le grillon bagué, le criquet pèlerin, le criquet migrateur et la mouche soldat noire. Une évaluation complète de l'exposition n'a pas été réalisée en raison d'un manque de données sur la consommation d'insectes comestibles au Royaume-Uni.

La fréquence des réactions allergiques aux insectes comestibles est estimée être très faible tant que les produits sont correctement étiquetés. La gravité de la maladie signalée par les consommateurs est généralement faible avec une maladie bénigne qui est normalement de courte durée.

Cependant, pour certaines personnes ayant de fortes réactions allergiques aux coquillages, en particulier les crustacés et les acariens, la gravité de la maladie peut être élevée et provoquer un choc anaphylactique. On s'attend à ce que les consommateurs allergiques aux mollusques et crustacés minimisent leur contact avec ces aliments, même s'ils sont étiquetés.

Une publication de 2021 de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a donné un aperçu des divers problèmes de sécurité des aliments qui pourraient être associés aux insectes comestibles.

Faible risque liés aux contrôles en place
La fréquence d'exposition à des micro-organismes dangereux ou à des métaux lourds a été prédite par la FSA comme étant très faible.

La gravité des maladies causées par des insectes comestibles contaminés par des micro-organismes ou des métaux lourds est faible. Cependant, la maladie due à l'exposition à Salmonella et à d'autres agents pathogènes peut varier de l'asymptomatique à la mort dans les cas graves.

Il n'y a pas de données sur la contamination microbienne des produits comestibles à base d'insectes au Royaume-Uni, en raison de la durée limitée de leur mise en vente.

Les preuves des profils de risque de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de la FSA ont montré que les métaux lourds, en particulier le cadmium et l'arsenic, sont très susceptibles de s'accumuler dans les insectes comestibles lorsqu'ils sont nourris avec des substrats contaminés. Le potentiel d'accumulation dépend également de l'espèce.

Les niveaux de risque estimés supposent que des mesures de maîtrise appropriées pour réduire les contaminants microbiens et chimiques ont été appliquées, telles que le traitement thermique ou l'étiquetage.

Des produits chimiques toxiques peuvent s'accumuler dans les insectes comestibles à partir du substrat sur lequel ils se nourrissent ou par contact direct avec des contaminants pendant l'élevage. Ces produits chimiques peuvent également se former lors de la transformation après la récolte.

Les dangers physiques, tels que les parties particulièrement dures ou volumineuses du corps de l'insecte, peuvent être gérés en enlevant ces parties.

Bien que cela ne soit pas couvert dans le rapport, la FSA a dit qu'il était important de prendre en compte l'acceptation des consommateurs, le bien-être des animaux et le commerce dans un travail plus large sur la réglementation des insectes comestibles et l'impact sur la sécurité alimentaire.

Plans législatifs
Les plans établis par la FSA seront poursuivis après une période de commentaires du public.

Un amendement proposé permettra aux insectes comestibles de rester sur le marché en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles où ils font l'objet d'une demande de nouvel aliment déposée auprès des autorités de Grande-Bretagne avant le 31 décembre 2023. Si le Parlement l'accepte, les changements juridiques interviendront avant le 31 décembre 2022.

Ils seraient autorisés à être vendus jusqu'à ce que les ministres décident de l'autorisation, ou jusqu'à ce que le processus se termine d'une autre manière, par exemple, il est retiré par le demandeur. Les demandes peuvent prendre jusqu'à 17 mois pour être traitées.

Au total, 315 réponses ont été reçues pendant la période de commentaires. Ceux-ci provenaient de sept entreprises alimentaires et de deux organisations représentant l'industrie des insectes comestibles et des protéines alternatives, de deux collectivités locales, de deux autres groupes et de 51 personnes ou entreprises non liées. Ils comprenaient la Plateforme internationale des insectes pour l'alimentation humaine et animale (IPIFF pour International Platform of Insects for Food and Feed) et Allergy UK.

D'autres entreprises, organisations et membres du public ont exprimé des préoccupations en matière de sécurité sanitaire, notamment la toxicité, la contamination bactérienne et parasitaire, les risques d'allergènes potentiels et un étiquetage clair pour le choix du consommateur. Ce sont des facteurs qui seront examinés dans le cadre du processus d'examen des demandes d'autorisations de nouveaux aliments, a dii la FSA.

mardi 15 mars 2022

Larves séchées de ver de farine, criquet migrateur et grillon domestique comme denrée alimentaire. Bon appétit !

«Larves séchées de Tenebrio molitor et autres insectes comme denrée alimentaire», source communiqué des autorités sanitaires du Luxembourg du 15 mars 2022.

«Après les larves séchées de Tenebrio molitor (ver de farine), le criquet migrateur (Locusta migratoria) et le grillon domestique (Acheta domesticus) rejoignent la liste des insectes autorisés comme Novel Food».

Après l’évaluation des données de sécurité par l’EFSA en janvier 2021, le ver de farine a été autorisé pour la mise sur le marché à partir de juin 2021 conformément au règlement (UE) 2015/2283. Depuis lors d’autres évaluations ont été publiées par l’EFSA et des autorisations par le règlement «Novel Food» (UE) 2015/2283 ont été données pour d’autres insectes.

Les règlements d’exécution (UE) reprennent la spécification du Novel Food autorisé et précisent les conditions d’utilisation comme denrée alimentaire, de même que les exigences en matière d’étiquetage spécifique supplémentaire et les autres exigences. La «liste de l’Union» (règlement d’exécution (UE) 2017/2470) reprend tous les Novel Food autorisés.

Par ailleurs, comme il existait une incertitude juridique sur la question des insectes entiers sous l’ancienne réglementation Novel Food (règlement (CE) n°258/97), la Cour de justice de l’Union européenne a été saisie et a donné son avis en octobre 2020 (arrêt sur l’affaire C-526/19). Depuis lors, les mesures transitoires (pour la commercialisation) établies dans le règlement (UE) 2015/2283 sont d’application au Luxembourg, comme dans les autres Etats membres, pour le ver de farine et quelques autres insectes entiers.

Rappelons que les conditions d’utilisation des insectes tombant sous cette période transitoire peuvent évoluer au fur et à mesure de l’avancement des dossiers soumis pour autorisation.

Recommandation
Les autorités compétentes recommandent de consommer les produits «insectes» avec modération.
Les personnes qui sont allergiques aux crustacés et produits à base de crustacés et/ou aux acariens peuvent avoir une réaction allergique lorsqu'elles mangent des insectes (voir exigences en matière d’étiquetage spécifique supplémentaire dans l’autorisation des larves séchées du ver de farine).
Les réactions allergiques peuvent être causées par la sensibilité d’un individu aux protéines d’insectes, par une réactivité croisée avec d’autres allergènes ou par des allergènes résiduels provenant d’aliments pour insectes, par exemple céréales contenant du gluten.

En France, peu ou pas d’information as usual, on doit certainement se demander quel est le Nutri-Score des insectes ...

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