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mercredi 27 décembre 2023

La curieuse com de Santé publique France sur «Comment éviter les intoxications alimentaires pendant les fêtes. Quelques conseils simples»

La communication de Santé publique France n’est pas formidable. Elle indique, voir le tweet ci-dessous, «Comment éviter les intoxications alimentaires pendant les fêtes. Quelques conseils simples».

Oui mais voilà, si l’on clique sur l’image, on arrive sur une page appelée Toxi-infections alimentaires collectives, qui renvoie en bas de page à un lien de l’Anses sur Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques.

A propos des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC), il est indiqué qu’il y a depuis 2012 entre 1200 et 1800 TIAC par an.

Cela étant, tout évolue, et selon le rapport 2022 de l’EFSA-ECDC, la France a signalé en 2022, 1 861 foyers de TIAC, soit +30% (1 309 en 2021), affectant 16 102 personnes (11 056 en 2021). Il me semble que 2023 devrait suivre la tendance. On a vraiment besoin qu'un peu plus que des conseils ...

mardi 28 novembre 2023

Allemagne : Conseils sur la cuisson du rôti de Noël par l’Office fédéral pour la protection des consommateurs et la sécurité sanitaire des aliments

«Des germes dans le rôti de Noël ? Ne consommez de la viande de canard que lorsqu'elle est bien cuite», source BVL du 28 novembre 2023. L'Office fédéral pour la protection des consommateurs et la sécurité sanitaire des aliments (BVL) est une autorité fédérale supérieure indépendante relevant du Ministère fédéral allemand de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL).

Lors de la surveillance des zoonoses de 2022, les bactéries Salmonella et Campylobacter ont été détectées beaucoup plus fréquemment chez les canards gras que chez les poulets de chair. Ce qui était particulièrement frappant était la contamination fréquente des carcasses de canards gras. Mais il a également été trouvé beaucoup plus de Campylobacter dans la viande fraîche de canard que dans la viande fraîche de poulet. Les résultats montrent clairement que la viande de canard - comme la viande d'autres types de volaille - ne doit être consommée que bien cuite et qu'une hygiène de cuisine stricte doit être respectée lors de la préparation.

Pour la première fois en 2022, les canards gras ont également été examinés dans le cadre de la surveillance des zoonoses. La proportion d'échantillons de peau de cou provenant de carcasses de canards gras présentant un dénombrement bactérien de Campylobacter était supérieure à 1 000 UFC/g (unités formant colonie par g) à 70,9% et donc nettement supérieur aux résultats pour les poulets de chair (18,4%). Avec 60,6% d'échantillons positifs, la viande fraîche de canard présentait également un taux de détection de Campylobacter significativement plus élevé que la viande fraîche de poulet (46,0%). Le taux de contamination de la peau du cou des carcasses de canards gras par Salmonella était de 28,6%, ce qui est également nettement supérieur au taux de détection chez les poulets de chair (5,5% d'échantillons de peau du cou positifs). Lors des tests de dépistage de Salmonella, le taux de contamination de la viande fraîche de canard était de 5,1%, similaire à celui de la viande de poulet.

Informations complémentaires

jeudi 16 novembre 2023

A l'approche du black friday, l'AFSCA de Belgique met en garde contre les compléments alimentaires dangereux qui sont en vente en ligne

On ne compte plus les les mises en garde de l’Anses à propos des compléments alimentaires, en voici une sélection,

L’AFSCA de Belgique aussi met en garde en rapportant, «A l'approche du Black Friday, l'AFSCA met en garde contre les compléments alimentaires dangereux qui sont en vente en ligne»

Après analyse, 1 complément alimentaire sur 2 envoyé par la poste, s'avère non conforme. Grâce à ces 7 conseils de l'AFSCA, vous vous assurez d'effectuer un achat en toute sécurité !

Les jours sont de plus en plus froids et sombres et nombreux sont ceux qui pensent que leur système immunitaire a besoin d'un coup de pouce. A l'approche du Black Friday - le jour où les acheteurs en ligne peuvent faire de bonnes affaires - l'AFSCA met en garde et rappelle que les compléments alimentaires qui peuvent être achetés en ligne ne sont pas tous sûrs. Dès le moment où vous naviguez sur le web en tant que consommateur, il est important d'être sur vos gardes.

En Belgique, l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) veille à ce que les vendeurs en ligne de denrées et de compléments alimentaires respectent les règles du jeu.

- D’une part, une cellule spécialisée écume le web et examine les différents sites et boutiques en ligne qui proposent des denrées alimentaires et des compléments alimentaires aux consommateurs belges. En 2022, la cellule-commerce a contrôlé 262 boutiques en ligne, dont 86 dans le secteur des compléments alimentaires.

- D’autre part, l'AFSCA, en collaboration avec la Douane, effectue des contrôles sur l'importation de colis postaux, et notamment de compléments alimentaires achetés sur internet. En 2022, 14.945 petits envois ont été contrôlés, dont 2.195 (14%) étaient non conformes. 58 analyses ont été faites sur des compléments alimentaires et 32 d’entre elles ont donné un résultat non conforme. Les substances médicamenteuses les plus fréquemment trouvées sont le sildénafil et la sibutramine. Pourtant, la loi est claire à ce sujet : aucune substance médicamenteuse ne peut faire partie de la composition d’un complément alimentaire.

Que pouvez-vous faire en tant que consommateur ?

Les contrôleurs de l'AFSCA mettent tout en oeuvre pour assurer la sécurité du marché en ligne, mais il est évidemment impossible de fouiller internet de fond en comble. C’est pourquoi, en tant que consommateur, il est également important de ne pas faire une confiance aveugle à tous les vendeurs en ligne. Les conseils ci-dessous vous aideront à reconnaître une entreprise fiable.

Conseil n°1. Vérifiez si les produits sont connus en Belgique

Conseil n°2. Méfiez-vous des remèdes miracles
Conseil n°3. Faites confiance à l’avis de votre médecin ou pharmacien
Conseil n°4 : Vous devez également pouvoir trouver des informations sur les produits sur le site web.
Conseil n°5 : Lisez attentivement les avis
Conseil n°6 : Recherchez des informations sur l’entreprise
Conseil n°7 : Méfiez-vous si un vendeur ne veut communiquer que par des canaux privés

ImportantUne notification au RASFF de l’UE par la France le 16 novembre 2023 rapporte des effets secondaires importants chez quatre personnes en France liés au sibultramine en gélules. Les symptômes sont palpitations, brûlures d’estomac, nausées/

mardi 24 octobre 2023

La Food Standards Agency met à jour ses conseils aux consommateurs concernant le CBD

«La Food Standards Agency et Food Standards Scotland mettent à jour les conseils aux consommateurs concernant le CBD», source Food Standards Agency (FSA) du 12 octobre 2023.

Les services réglemntaires alimentaires recommandent aux adultes en bonne santé de ne pas consommer plus de 10 mg de cannabidiol (CBD) par jour.

La Food Standards Agency (FSA) a publié de nouveaux conseils de précaution concernant le CBD, recommandant aux adultes en bonne santé de limiter leur consommation de CBD provenant des aliments à 10 mg par jour, soit environ 4 à 5 gouttes d’huile de CBD à 5%.

Ce changement d'avis est basé sur de nouvelles preuves de l'industrie et des conseils mis à jour de notre comité scientifique indépendant publiés.

Nous continuons de conseiller que le CBD ne soit pas pris par les personnes appartenant à des groupes vulnérables, notamment les enfants, les personnes prenant des médicaments (qui n'ont pas consulté un professionnel de la santé) et celles qui sont enceintes ou qui allaitent et celles qui tentent de concevoir.

Les conseils mis à jour sont basés sur l’exposition moyenne au cours de la vie à des produits alimentaires contenant du CBD, tels que des boissons, des huiles, des bonbons, des produits de boulangerie ou des gouttes. Certains produits disponibles sur le marché contiennent une dose de CBD par portion supérieure à 10 mg par jour. Les consommateurs doivent donc vérifier les étiquettes et considérer leur apport quotidien à la lumière de ces conseils mis à jour.

Le statut de nouvel aliment des extraits de CBD a été confirmé en janvier 2019 et tous les produits alimentaires à base de CBD doivent demander une autorisation avant de pouvoir être vendus légalement en Grande-Bretagne.

Tous les produits en attente d'autorisation, qui ont une demande crédible auprès de la FSA, peuvent être consultés sur la liste publique de la FSA. Il n’existe actuellement aucun extrait ou isolat de CBD autorisé sur le marché.

NB : Ceci n'est qu'un extrait du communiqué de la FSA, merci de lire intégralement pour avoir la justification scientifique liée à la consomamtion de CBD.

Mise à jour du 25 octobre 2023

Rappel en France le 15 octobre 2023 de potion au CBD mangue exotique 350mg car la valeur maximale conseillée de CBD par jour est de 50 mg/jour et non 350 mg/jour comme indiqué sur la bouteille de sirop de mangue.

mercredi 20 septembre 2023

Quand l’OMS s’intéresse aux cas de botulime en France

Botulisme en France, source communiqué de l’OMS du 20 September 2023

Situation en un coup d'œil

Le 12 septembre 2023, les autorités locales de santé publique en France ont identifié un groupe de 10 cas suspects de botulisme, dont un décès. Au 14 septembre 2023, le National IHR (International Health Regulations) Focal Point pour la France a notifié à l'OMS un total de 15 cas suspects de botulisme, dont un décès, signalés à Bordeaux et en Ile-de-France.

Les investigations épidémiologiques ont indiqué que la source de l'infection est la consommation de sardines en conserve faites maison, à différentes dates, dans le même restaurant de Bordeaux au cours de la semaine du 4 au 10 septembre 2023. L'aliment a été fabriqué au restaurant pour être consommé sur place.

En raison de la période d'incubation pouvant aller jusqu'à huit jours et du fait que le restaurant attire des visiteurs internationaux pendant la Coupe du Monde de Rugby, il est possible que des cas supplémentaires parmi les visiteurs internationaux soient signalés en France, ou éventuellement hors de France lorsque les voyageurs rentrent chez eux, jusqu'au 18 septembre. .

Description de la situation

Le 12 septembre 2023, les autorités locales de santé publique en France ont identifié un groupe de 10 cas suspectés de botulisme, dont un décès.

Au 14 septembre 2023, le National IHR Focal Point pour la France a notifié au total 15 cas de suspicion de botulisme, dont un décès, signalés à Bordeaux et en Ile-de-France. Sur ces 15 cas, 10 ont été hospitalisés, et huit patients ont été admis dans une unité de soins intensifs. Quatorze cas sur quinze sont signalés parmi des ressortissants étrangers identifiés dans six pays en plus de la France. Il s’agit notamment du Canada, de l’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de la Grèce, de l’Irlande, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.

Tous les cas suspects ont consommé le même produit (sardines en bocaux) à des dates différentes dans le même restaurant bordelais au cours de la semaine du 4 au 10 septembre 2023. Les investigations épidémiologiques ont indiqué que la source de l'infection est la consommation de sardines en conserve faites maison. Le produit alimentaire a été produit et servi au restaurant.

Epidémiologie du botulisme

Le botulisme est une maladie neurologique grave causée par une toxine très puissante produite par la bactérie Clostridium botulinum. Elle se développe particulièrement dans les aliments mal conservés. Le botulisme humain peut faire référence au botulisme d'origine alimentaire, au botulisme infantile, au botulisme par plaie et au botulisme par inhalation ou à d'autres types d'intoxication.

Le botulisme d'origine alimentaire est une maladie grave, potentiellement mortelle. Il s’agit d’une intoxication causée par l’ingestion de puissantes neurotoxines – les toxines botuliques – formées dans les aliments contaminés. La transmission du botulisme de personne à personne ne se produit pas. Les manifestations, ou symptômes, de l’intoxication peuvent varier et se caractérisent par une paralysie flasque descendante pouvant entraîner une insuffisance respiratoire. Les premiers symptômes comprennent une fatigue marquée, une faiblesse et des vertiges, généralement suivis d'une vision floue, d'une bouche sèche et de difficultés à avaler et à parler. Des vomissements, de la diarrhée, de la constipation et un gonflement abdominal peuvent également survenir. La maladie peut évoluer vers une faiblesse du cou et des bras, après quoi les muscles respiratoires et les muscles du bas du corps sont touchés. Il n’y a ni fièvre ni perte de conscience. Les symptômes apparaissent généralement plusieurs heures à huit jours après la consommation d’aliments contaminés.

Bien que les épidémies de botulisme soient relativement rares, elles sont considérées comme des urgences de santé publique qui nécessitent une reconnaissance rapide pour identifier la source de la maladie, distinguer les types d’épidémies (naturelles, accidentelles ou délibérées), prévenir des cas supplémentaires et administrer efficacement un traitement aux patients affectés. Le succès du traitement dépend dans une large mesure d’un diagnostic précoce, de l’administration rapide de l’antitoxine botulique et de soins respiratoires intensifs.

L'incidence du botulisme est faible, mais le taux de mortalité est élevé si un diagnostic rapide et un traitement approprié et immédiat ne sont pas administrés. La maladie peut être mortelle dans 5 à 10% des cas.

Réponse de santé publique

Le 11 septembre, des prélèvements alimentaires et de sérum ont été expédiés au Centre national de référence des bactéries anaérobies et du botulisme, Institut Pasteur de Paris, et la toxine botulique a été confirmée dans des prélèvements de sérum et dans un prélèvement alimentaire (sardines) le 14 septembre 2023.

Les autorités sanitaires locales ont inspecté le restaurant et tous les produits préparés par le restaurant ont été rappelés. Le 13 septembre, les autorités sanitaires locales ont tenu une conférence de presse et ont informé les professionnels de santé locaux.

Les autorités sanitaires nationales ont publié des conseils de communication sur les risques pour sensibiliser les agents de santé à la symptomatologie et au traitement.

Les informations sur les cas signalés parmi les citoyens de pays étrangers ont été partagées avec les autorités sanitaires compétentes de ces pays.

Évaluation des risques par l'OMS

Les investigations locales ont identifié environ 25 personnes grâce à des reçus de carte de crédit qui ont été exposées (c'est-à-dire qui ont probablement consommé l'aliment suspect). L'exposition s'est produite au niveau local et des mesures ont été mises en œuvre pour éliminer la source de infection, y compris le retrait de l'aliment suspecté, qui n'a pas été distribué à l'extérieur du lieu. Cependant, compte tenu de la durée d'incubation du botulisme qui peut aller jusqu'à huit jours et du fait que tous les clients du restaurant bordelais n'ont peut-être pas été identifiés malgré les efforts déployés, d'autres cas liés à cet événement pourraient encore survenir. Cette épidémie s'est produite en même temps que la Coupe du monde de rugby qui s'est déroulée dans la semaine du 4 septembre 2023, attirant des supporters et des équipes de rugby du monde entier.

En raison de la période d'incubation pouvant aller jusqu'à huit jours et du fait que le restaurant attire des visiteurs internationaux, il est possible que des cas supplémentaires parmi les visiteurs internationaux soient signalés en provenance de France ou à l'étranger jusqu'au 18 septembre.

Conseils de l'OMS

La prévention du botulisme alimentaire repose sur les bonnes pratiques de préparation des aliments, notamment lors du chauffage/stérilisation et de l'hygiène. Le botulisme d'origine alimentaire peut être prévenu par l'inactivation de la bactérie et de ses spores dans les produits stérilisés à la chaleur (par exemple, en autoclave) ou en conserve, ou en inhibant la croissance bactérienne et la production de toxines dans d'autres produits. Les formes végétatives des bactéries peuvent être détruites par ébullition, mais les spores peuvent rester viables après ébullition, même pendant plusieurs heures. Cependant, les spores peuvent être tuées par des traitements à très haute température tels que la mise en conserve (commerciale).

La pasteurisation thermique commerciale (y compris les produits pasteurisés conditionnés sous-vide et les produits fumés à chaud) peut ne pas suffire à tuer toutes les spores et la sécurité sanitaire de ces produits doit donc reposer sur la prévention de la croissance bactérienne et de la production de toxines. Les températures de réfrigération combinées à la teneur en sel et/ou aux conditions acides empêcheront la croissance des bactéries et la formation de toxines.

Les neurotoxines elles-mêmes sont thermolabiles et seront détruites en quelques minutes à des températures supérieures à 80°C ; par conséquent, seuls les aliments mal transformés dans lesquels les bactéries ou les spores survivent présentent un risque.

Les cinq clés de l'OMS pour des aliments plus sûrs servent de base aux programmes éducatifs visant à former les manipulateurs d'aliments et à éduquer les consommateurs. Ils sont particulièrement importants pour prévenir les intoxications alimentaires.

Les cinq clés sont :

- Prenez l’habitude de la propreté;
- Séparez les aliments crus des aliments cuits;
- Faîtes bien cuire les aliments;
- Maintenez les aliments à bonne température
- Utilisez de l’eau et des produits sûrs.

NB : Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cette information.

Mise à jour du 12 octobre 2023

On lira l’étude, «Food-borne botulism outbreak during the Rugby World Cup linked to marinated sardines in Bordeaux, France, September 2023», parue le 12 octobre dans Eurosurveillance.

Complément bis
On lira ce document de l’Anses du 26 octobre 2023, «Le botulisme : de quoi s’agit-il et comment s’en prémunir ?» 

mardi 22 août 2023

Conseils pour conserver vos aliments réfrigérés et sains, selon OMS Europe

Suivez ces conseils d'OMS Europe
Saviez-vous qu'avec le temps, même les aliments réfrigérés peuvent s’altérer ? Une bonne conservation des aliments est essentielle pour une cuisine saine. Suivez ces conseils pour conserver vos aliments réfrigérés et sains !  

vendredi 28 juillet 2023

Royaume-Uni : Mise à jour des conseils sur le poisson fumé pour les groupes fragiles

«Mise à jour des conseils sur le poisson fumé au milieu d'une éclosion à Listeria», source article de Food Safety News paru le 28 juillet 2023, adapté par mes soins -aa.

Il a été déconseillé aux femmes enceintes et aux personnes dont le système immunitaire est affaibli de manger du poisson prêt à consommer fumé à froid ou salé.

L'avis provient d'une évaluation des risques par la Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS), «Risk assessment: The risk to vulnerable consumers from Listeria monocytogenes in ready-to-eat smoked fish», qui montre que ces groupes courent un risque plus élevé de maladie grave due à la listériose. L'évaluation des risques a été déclenchée par une éclosion d'infections à Listeria liées au poisson fumé à froid prêt à consommer.

Les avis antérieurs mentionnaient le poisson fumé comme un aliment préoccupant avec la recommandation de faire attention pendant la grossesse et de ne le consommer qu'après avoir été bien cuit par les groupes fragiles.

La FSA, la FSS et l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) enquêtent sur l'épidémie en cours depuis octobre 2020. Il y a eu 19 cas liés de listériose en Angleterre et en Écosse et quatre personnes sont décédées, ce qui représente une augmentation par rapport aux 15 cas et trois décès signalés, il y a plusieurs mois. La plupart des patients ont plus de 65 ans, mais l'un d'entre eux était une femme enceinte.

En décembre 2022, Lidl a rappelé Deluxe Oak Smoked Scottish Louch Trout et Lighthouse Bay Smoked Trout Trimmings, produits par St James Smokehouse. Les analyses des produits ont retrouvé Listeria monocytogenes qui correspondait à la souche de l'éclosion, mais les niveaux étaient inférieurs aux limites autorisées.

Potentiel de maladie grave

Dans les aliments prêts à consommer qui peuvent favoriser la croissance de Listeria, y compris le poisson fumé, la bactérie ne doit pas être présente dans 25 grammes prélevés à la sortie des usines de production, ou les entreprises doivent montrer que les produits ne dépasseront pas la limite de 100 unités formant colonie par gramme (UFC/g) pendant leur durée de conservation.

Comme le risque de maladie grave due à la listériose augmente avec l'âge, la FSA et la FSS conseillent également aux personnes de plus de 65 ans d'être conscientes du danger potentiel posé par des produits tels que le saumon fumé ou la truite fumé et le saumon ou la truite gravlax. Ni le processus de fumage à froid, ni la réfrigération ne tuent Listeria.

L'évaluation a révélé que même si le risque de contracter la listériose chez les personnes à haut risque à partir de poisson fumé à froid est faible, la gravité de la maladie est élevée. Cela signifie qu'il existe un risque de maladie grave, d'hospitalisation et de décès parmi les groupes à haut risque.

Les incertitudes comprenaient la difficulté d'estimer la dose infectieuse de Listeria monocytogenes et la façon dont elle varie entre les différents groupes fragiles; la longue période d'incubation qui peut rendre difficile l'attribution à un véhicule alimentaire ; le niveau initial de contamination et comment il se multiplie tout au long de la chaîne alimentaire et le comportement des consommateurs concernant les dates limites de consommation et les abus de température.

Le professeur Robin May, conseiller scientifique en chef à la FSA, a déclaré: «Notre évaluation des risques montre qu'il existe toujours un risque pour la santé associé à la consommation de poisson fumé à froid pour des groupes spécifiques de personnes fragiles, y compris les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. À la lumière de l'évaluation des risques, nous conseillons à ces consommateurs d'éviter les produits de poisson fumés à froid et saumurés prêts à consommer.»

Ceux dont le système immunitaire est affaibli sont des personnes atteintes de certaines conditions sous-jacentes telles que le cancer, le diabète ou les maladies du foie et des reins.

Détails de la transformation du poisson

Les poissons fumés à froid comme le saumon fumé ou la truite fumé, et les poissons salés comme le gravlax, n'ont pas été entièrement cuits pendant le processus de production pour tuer toute Listeria qui pourrait être présente. Le poisson fumé à froid est normalement étiqueté comme poisson fumé sur l'emballage, de sorte que le type de transformation n'est pas clair. Le poisson fumé à froid prêt à consommer se présente généralement en fines tranches et peut être consommé froid. On le retrouve également dans les sushis.

Les produits de poisson fumé qui ont subi un traitement thermique pendant la production, tels que le poisson fumé en conserve, peuvent être consommés sans autre cuisson. Ces produits sont soumis à une température élevée pendant le traitement, ce qui est suffisant pour tuer Listeria.

Gauri Godbole, microbiologiste consultant à l'UKHSA, a déclaré: «Bien que le poisson fumé présente un risque plus élevé d'être porteur de Listeria, le risque global pour la population est très faible. Cependant, certaines personnes sont plus susceptibles de contracter une infection grave, notamment les femmes enceintes et celles dont le système immunitaire est affaibli. Le risque augmente également avec l'âge. Les personnes les plus fragiles peuvent être exposées à des maladies graves telles que la méningite et une septicémie potentiellement mortelle. La listériose pendant la grossesse peut causer des maladies très graves chez les mères et leurs bébés.

L'UKHSA a identifié 31 patients ayant des liens microbiologiques et épidémiologiques avec huit incidents de poisson fumé entre 2015 et juin 2023, avec huit décès et trois patientes associées à une grossesse.

Commentaire

En France, la listériose est la deuxième cause de mortalité d’origine alimentaire et plus de 80% des cas surviennent chez des personnes fragiles : femmes enceinte et leurs nouveau-nés, personnes âgées de +65 ans, personnes immunodéprimées. Source Santé publique France.

jeudi 23 mars 2023

Irlande : Les plaintes des consommateurs auprès de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022

«Irlande : Les plaintes sur la ligne de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 20 mars 2023.

Au total, 7 363 requêtes et plaintes ont été traitées par la ligne de conseil (Advice Line) de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2022. Annonçant les détails des plaintes et des requêtes l'année dernière, la FSAI a dit qu'il y avait eu 4 058 plaintes de consommateurs, avec 31% des plaintes relatives à des aliments impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble, les plaintes de 2022 ont connu une augmentation de 18,9% par rapport aux chiffres de 2021, poursuivant une tendance générale à la hausse au cours de la dernière décennie.

La contamination par des corps étrangers des aliments a été fréquemment signalée en 2022. Les objets couramment signalés dans les aliments comprenaient : des morceaux de verre, du bois, du plastique, du papier, du métal, des cheveux, des petites pierres, des comprimés de médicaments et les insectes. Les exemples incluent : un escargot vivant dans un paquet d'épinards, des asticots vivants dans du poulet frit, un morceau d'un gant jetable dans un biscuit Rocky Road, un pansement sale et peut-être sanglant dans un curry, un faux ongle dans des chips au fromage à l'ail, un morceau de verre dans des grains de café et des copeaux de métal dans les ailes de poulet. Les plaintes concernant des aliments impropres citent les viandes non cuites complètement, des moisissures trouvées sur les produits alimentaires, des aliments en vente après leur DLC et des aliments servis froids au lieu d’être chauds.

Le deuxième sujet le plus fréquemment rapporté concernait les mauvaises règles d'hygiène. Les problèmes d'hygiène signalés comprenaient : les livraisons de poisson laissées dehors au soleil, des mouches excessives et des locaux commerciaux alimentaires sales dans l'ensemble, des excréments de rongeurs repérés, des toilettes sans savon et le personnel qui ne se lave pas les mains et d'autres mauvaises habitudes d'hygiène du personnel.

Outre les aliments impropres et les mauvaises règles d'hygiène, les autres plaintes des consommateurs allaient des signalements d'intoxication alimentaire présumée à l'absence d'affichage des informations sur les allergènes. La répartition des plaintes est la suivante :

- Nourriture impropre : 1 258
- Règles d'hygiène : 1 124
- Intoxication alimentaire suspectée : 1 122
- Étiquetage : 150
- Informations sur les allergènes : 127
- Entreprise alimentaire non enregistrée : 63
- Autres : 214

Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2022 ont fait l'objet d'un suivi et d'une enquête par les inspecteurs des aliments dans tout le pays. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des questions telles que la façon de déterminer la durée de conservation d'un produit, comment la déclarer sur un étiquetage, comment développer et mettre en œuvre un système de management de la sécurité des aliments et comment se conformer aux critères microbiologiques pour s'assurer que les aliments sont de qualité acceptable. Ceux qui envisagent de démarrer une entreprise alimentaire peuvent également trouver des ressources et des formations sur le site Internet de la FSAI.

La ligne de conseil de la FSAI propose également des conseils et des informations et en 2022, il y a eu 3 305 demandes de renseignements sur la sécurité des aliments de la part de personnes travaillant dans le secteur de la restauration commerciale, des fabricants, des détaillants, distributeurs, des chercheurs, des consultants et des consommateurs. Les sujets les plus populaires comprenaient : les meilleures pratiques dans les entreprises alimentaires et la législation sur la sécurité des aliments , la législation sur les compléments alimentaires, les demandes de publications de la FSAI, les importations/exportations et plusieurs autres sujets. [Cette ligne de conseils n’existe pas en France -aa]

La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a déclaré que le signalement des problèmes de sécurité des aliments joue un rôle essentiel en complément du travail de l'inspection en sécurité des aliments.

«Nous félicitons les membres du public, ainsi que l'industrie alimentaire pour avoir signalé les problèmes de sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires ont l'obligation légale de fournir des aliments sains et les personnes qui font des remarques et nous contactent sont d'un grand intérêt pour les agents de la santé environnementale, les inspecteurs vétérinaires et agricoles, les agents d'inspection des pêches maritimes et les laboratoires. Alors qu'ils effectuent des inspections de routine dans tout le pays et analysent des échantillons d'aliments, les plaintes aident à cibler un problème et garantissent que les menaces possibles pour la santé publique sont traitées rapidement. L'augmentation des plaintes est une indication positive de la prise de conscience accrue des personnes de leur droit d'attendre des règles élevées d'hygiène et de sécurité des aliments en ce qui concerne les aliments. En 2022, la FSAI a mené une campagne de communication digitale intitulée See Something, Say Something (voir la vidéo ci-dessous) qui visait à sensibiliser les consommateurs à notre service de réclamation en ligne. Nous encourageons toute personne confrontée à des règles d'hygiène ou de sécurité des aliments déficientes dans une entreprise alimentaire à signaler le problème à la FSAI, afin qu'elle puisse faire l'objet d'une enquête par l'inspection compétente de la sécurité des alimentaire», a déclaré la Dr Byrne.

 
Commentaire
Il a également été récemment signalé que le point de contact consommateurs de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) avait reçu 5 000 plaintes et 6 600 questions en 2022.

Un pic de demandes d'informations a été observé lors de la crainte de la contamination par Salmonella à la chocolaterie belge Ferrero. Plus de 2 000 questions sont arrivées juste avant les vacances de Pâques, suite au rappel de différents produits Kinder.

Les autorités belges ont également enregistré 240 plaintes en 2022 concernant la vente de produits alimentaires en ligne. Source article de Joe Whitworth de Food Safety News.

J’indiquais qu’en France, SignalConso serait probablement ce qui se rapproche le plus des points de contact de l’AFSCA. En 2022, par exemple, il y a eu 1 454 contacts pour une suspicion d’intoxication alimentaire, et il y aurait eu 295 contacts en 2023 (chiffres au 15 mars).

lundi 26 décembre 2022

Prévention des intoxications alimentaires. Quelques conseils avant les fêtes. A propos de la communication de Santé publique France

Dans ce tweet de Santé publique France du 23 décembre 2022, il va être question de la «Prévention des intoxications alimentaires. Quelques conseils avant les fêtes.»

J’ai écrit, il va être question, mais en fait, en cliquant sur l’image, on arrive sur une page Internet dédiée aux toxi-infections alimentaires collectives en France.

Après un long laïus sur le sujet, on arrive enfin à la prévention avec Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques, qui renvoient au site Internet de l’Anses.

En termes de communication, je suggèrerai bien à Santé publique France de simplement relayer l’information de l'Anses, sans baratin supplémentaire, c’est plus efficace, mais je doute que cette agence sache le faire …

Ne cherchez pas ces précieux conseils de prévention sur la page d'accueil du site de Santé publique France, c'est inutile, c'est uniquement réservé à twitter ...

Rappelons que ceux qui voudraient connaître les données des toxi-infections alimentaires collectives en France en 2021, avant la publication officielle par Santé publique France (quand ?), le blog vous les a proposées dans Aperçu des toxi-infections alimentaires collectives en France et au sein de l'UE en 2021, selon l'EFSA et l'ECDC.

lundi 28 novembre 2022

Nouveaux conseils nutritionnels au Danemark, il paraît qu'il faut manger sain et en respectant le climat ...

Selon le ministère de
l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche du Danemark, «Le CO2 doit baisser avec de nouveaux conseils diététiques officiels»

Pour la toute première fois, les directives diététiques officielles du Danemark guident non seulement les Danois vers une santé plus saine, mais aussi vers une planète plus saine. Le ministre de l'Alimentation et du Climat qualifie le lien d'évident.

Les conseils diététiques officiels – bons pour la santé et le climat
- Mangez du végétal, varié
- Mangez plus de légumes et de fruits
- Mangez moins de viande – choisissez des légumineuses et du poisson
- Mangez des aliments avec des grains entiers
- Privilégiez les huiles végétales et les produits laitiers allégés
- Mangez moins d'aliments sucrés, salés et gras
- Étanchez votre soif d'eau

Les conseils diététiques doivent aller jusque dans les cuisines des consommateurs. C'est pourquoi l'administration vétérinaire et alimentaire danoise lance maintenant le cercle des directives diététiques - un guide visuel des directives diététiques officielles, qui permet de voir plus facilement, par exemple, comment les légumineuses sont nourrissantes par rapport à la viande, si vous voulez manger sain et respectueux du climat.

Nous le savons bien. Il faut manger plus de légumes, moins de viande, et il faut se souvenir des légumineuses ! Mais quelle place, la viande doit-elle avoir par rapport aux légumes ? Et que représentent réellement les légumineuses dans une alimentation saine et respectueuse du climat ?

Il peut être difficile d'évaluer si vous préparez vos aliments de manière saine et respectueuse du climat. C'est pourquoi l'Agence danoise de l'alimentation lance le cercle des directives diététiques, qui aide les consommateurs à voir combien les différents aliments prennent les uns par rapport aux autres lorsqu'ils veulent manger selon les directives diététiques officielles.

Par exemple, le cercle indique la quantité de légumes et de fruits que vous devez consommer par rapport à la viande, aux céréales et aux légumineuses.

Le cercle de conseils diététiques est un guide visuel sur la façon dont vous pouvez élaborer votre régime alimentaire sur une période de, par ex. quelques semaines, explique Anne Pøhl Enevoldsen, chef d'unité à l'administration vétérinaire et alimentaire danoise :

«Nous souhaitons rendre les conseils diététiques les plus concrets possibles pour le consommateur, afin qu'il soit facile de les suivre. C'est un long et difficile mouvement pour changer une culture alimentaire. J'espère que le Diet Advice Circle trouvera sa place dans de nombreux foyers danois et qu'il inspirera comment mettre en place une alimentation saine et respectueuse du climat», dit-elle. Source Administration vétérinaire et alimentaire danoise (Fødevarestyrelsen)

Commentaire
Ce sera bien entendu sans moi ! 
Ce régime alimentaire triste sera effectif jusqu'à ce que le taux de CO2 ait significativement baissé au Danemark ...
Du Danemark, je préfère retenir ce film dont voici un extrait ...

mardi 30 août 2022

Les 5 échecs en sécurité des aliments qui peuvent ruiner votre entreprise

«Les 5 échecs en sécurité des aliments qui peuvent ruiner votre entreprise», source article de Shawn Stevens paru le 29 août 2022 sur son blog dans Meatingplace, Legally Speaking. L’auteur est membre de Food Industry Counsel LLC.

Il existe, malheureusement, d'énormes risques associés à la production et à la distribution d'ingrédients alimentaires et de produits finis. Même les entreprises les meilleures et les plus prospères peuvent se retrouver du mauvais côté d'un rappel émergent, d'une épidémie ou d'une investigation gouvernementale intense. Notamment, lorsque des problèmes surviennent, ils sont souvent déclenchés par certains événements ou défaillances discrets et évitables que nous voyons régulièrement se reproduire dans l'industrie.

Le premier d'entre eux, dont j'ai parlé dans mon dernier article, est l'échec d'une entreprise à investir dans un leadership qualifié et compétent en matière de sécurité des aliments. Si les responsables de la sécurité des aliments au sein d'une entreprise n'ont pas les compétences ou l'expérience appropriées, l'échec sera plus susceptible de se produire. Ainsi, la chose la plus importante qu'une entreprise alimentaire puisse faire pour se protéger elle-même est d'investir puis de le soutenir son management de la sécurité des aliments,.

À leur tour, les responsables de la sécurité des aliments dûment qualifiés et expérimentés insisteront sur le développement, la mise en œuvre et la bonne exécution d'un programme de surveillance environnementale robuste pour les agents pathogènes. Notamment, la majorité des rappels de produits alimentaires qui sont annoncés pour la présence d'agents pathogènes impliquent désormais de grandes quantités de produits fabriqués au cours de plusieurs jours, semaines, mois et parfois années de production. Cela signifie que de nombreuses entreprises se retrouvent régulièrement aux prises avec des souches persistantes tout en ne parvenant pas à les éliminer complètement et de manière appropriée.

Cela nous amène à notre troisième échec, l'absence de réponse appropriée aux découvertes positives dans l'environnement. Bien trop souvent, une entreprise alimentaire identifiera une tendance de résultats environnementaux positifs et ne prendra pas les mesures appropriées pour éliminer le danger. Alors que la plupart des entreprises nettoieront, désinfecteront et réanalyseront de manière agressive une zone testée positive, la plupart ne parviennent pas à initier, mener ou exécuter de manière appropriée une véritable investigation sur la «source racine». Lorsque ces tendances sont autorisées à persister, l'histoire a enseigné que ces agents pathogènes finiront par se frayer un chemin dans les produits alimentaires.

Le quatrième domaine dans lequel les entreprises alimentaires commettent régulièrement des erreurs est le fait de ne pas répondre de manière appropriée à un avis d'application prévue de le formulaire FDA 483 ou de l’USDA Notice of Intended Enforcement (NOIE), qui sont parfois émis à la suite de la conclusion d'une inspection ou d'une évaluation complète de la sécurité des aliments. Lorsqu'un 483 ou un NOIE est émis par une agence, la réponse doit être bien documentée et bien étayée par des preuves démontrant la réalisation de toute action corrective. En l'absence d'une réponse appropriée avec un soutien approprié, la FDA ou l'USDA pourraient initier une action réglementaire renforcée supplémentaire, ce qui pourrait menacer de fermer l'entreprise.

Le dernier échec en matière de sécurité des aliments de nombreuses entreprises peuvent commettre et commettent souvent est l’échec de souscrire à une assurance rappel appropriée. Lorsqu'une entreprise s'appuie sur un responsable de la sécurité des aliments non qualifié, n'a pas de programme de surveillance environnementale solide et/ou ne répond pas de manière adéquate aux positifs environnementaux (en trouvant la source racine), soit la FDA ou l'USDA trouveront probablement le problème. lors du prochain contrôle. Lorsqu'ils le font, ils peuvent également déterminer qu'un rappel est, en fait, justifié.

La meilleure façon de se protéger contre les coûts élevés associés à un rappel à grande échelle est de souscrire une assurance rappel. Qu'ils soient déclenchés par une inspection gouvernementale, une découverte positive d'agents pathogènes dans un produit fini au détail ou un groupe de maladies présumées chez des consommateurs, les rappels peuvent être extrêmement coûteux. Ainsi, avoir un niveau d'assurance approprié pourrait faire la différence entre une entreprise qui continue d'exister ou qui doit fermer ses portes.

Notablement, cependant, si une entreprise alimentaire investit dans un leadership solide en matière de sécurité des aliments, soutient ce leadership, adopte des programmes robustes de surveillance environnementale et réagit de manière appropriée et agressive aux effets des tests positifs dans l'environnement, la probabilité d'être associée à une épidémie, d'avoir un rappel ou d'avoir besoin l'assurance-rappel sera considérablement réduite.

Ainsi, même si un vœu pieux n'est jamais une bonne stratégie, prendre les décisions qui amélioreront la sécurité des aliments et assurera la survie à long terme de l'entreprise, cela l'est certainement.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 10 août 2022

Conseils clés aux entreprises alimentaires confrontées à ces températures élevées, selon l'AFSCA de Belgique

Le ministère de la Santé et l’Anses donnent des conseils d’hygiène aux particuliers, c’est bien, mais qui pense en France aux entreprises alimentaires ?

«Vague de chaleur – l’AFSCA réitère ses conseils clés aux entreprises alimentaires confrontées à ces températures élevées», source communiqué de presse de l’AFSCA du 10 août 2022.

«L’été s’ra chaud»... et très chaud même ! Les températures tropicales, you hate it or you love it, mais l’AFSCA veille à ce que cette chaleur n’ouvre pas la voie aux bactéries néfastes pour la santé.

Chaque été, l'AFSCA reçoit davantage de notifications de consommateurs qui pensent être tombés malades après avoir consommé des aliments. Au cours des mois de juin et juillet de cette année, ces notifications ont doublé et ce n'est pas surprenant : les événements se multiplient, les bars pop-up ouvrent leurs portes, les gens se retrouvent autour d'un barbecue chaleureux,... Comme toujours - et certainement maintenant en pleine vague de chaleur - l'AFSCA aide les entreprises alimentaires à garder la tête froide … tout comme leurs produits !

Conseil 1 : vérifiez les températures de vos produits à la réception
Conseil 2 : gardez un œil sur le thermomètre
Conseil 3 : baissez temporairement la température du réfrigérateur ou du congélateur
Conseil 4 : ne remplissez pas complètement vos buffets mais réapprovisionnez-les petit à petit
Conseil 5 : protégez vos produits du rayonnement direct du soleil
Conseil 6 : dégivrez lentement…ou très rapidement !
Conseil 7 : gérez adéquatement les produits invendus

 Lire aussi : 7 conseils alimentaires de l'AFSCA à des températures élevées.

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