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vendredi 15 décembre 2023

2023 : Top 10 de la sécurité des aliments en France

Le blog reprend pour cette année le Top 10 de la sécurité des aliments en France, délaissé depuis 2019. Réalisé sans concertation et totalement subjectif, ce Top 10 entend être néanmoins un reflet de la situation de la sécurité des aliments en France.

1. Le préfet du Val-d'Oise, «la légende du contrôle sanitaire»
Le préfet du 95 a bien mérité haut la main de figurer en tête dans ce top 10 de la sécurité des aliments en France avec un nombre très impressionnant de contrôles sanitaires et de fermetures administratives. Un arbre qui cache le vide dans les autres départements à l’exception de la Seine-Saint-Denis, un peu trop timoré et du Gard en pleine renaissance …
Cette stratégie d’affichage sur les réseaux sociaux est revendiquée par Philippe Court, le préfet du Val-d’Oise. «C’est un enjeu de santé publique, c’est un sujet qui est au cœur des préoccupations quotidiennes de nos concitoyens», soulignait-il la semaine passée, lors d’une présentation du bilan de ces contrôles sanitaires. En 2023, plus de 80 établissements ont fait l’objet d’une fermeture administrative dans le Val d'Oise, qui dit mieux ?

2. Botulisme à Bordeaux
Tout ceci est entre les mains de la justice, mais tout de même 15 cas dont 1 décès à Bordeaux. Cette épidémie a eu un retentissement international important à cette épidémie en raison de la Coupe du monde de Rugby.
Cette épidémie à eu une portée internationale importante, chaque organisme ou agence sanitaire a publié un article à ce sujet de l'Institut Pasteur à l'OMS et bien d'autres ...

3. Intoxication alimentaire collective en France
Ce ne sont pas hélas les cas qui manquent, EHPAD de Pleine-Fougères (40 cas dont 4 décès), CPAM du Morbihan (370 cas), 120 élèves à la cantine de Mondeville, un restaurant du le Val d’Oise et ses 35 cas d’intoxication alimentaire, etc., bref, les toxi-infections alimentaires collectives se portent bien en France, malgré la mention ‘suspicion’ régulièrement mise en avant par nos autorités ...
Cette augmentation était déjà actée en 2022, voir l'article du blog à ce sujet.

4. Agribashing en France
Il n’a pas eu que la non-dissolution du ‘Mouvement des Soulèvements de la Terre’, mais des actions éco-terroristes, un peu partout en France chez nos agriculteurs et éleveurs qui nous nourrissent. Il est vrai qu’en France, avec notre justice et notre administration, «on marche sur la tête» ...

5. Rappels de produits alimentaires
Il n’y a que la myopie du ministère de l’Agriculture pour dire, «Cette visibilité accrue des alertes alimentaires peut laisser penser qu’elles sont plus nombreuses, or ce n’est pas le cas». On devrait avoir autour de 1 890 rappels en 2023, un peu moins qu’en 2022 (2 441), mais toujours beaucoup trop !.
RappelConso, une application qui a changé les choses en matière de rappel de produits alimentaires, c'est notable, mais le site travaille peu le week-end et pas du tout les jours fériés. Des retards sont à mettre au crédit de cette application, voire des retards et des oublis, le blog les signale très régulièrement. A noter que pour des raisons étranges, la DGCCRF ne publie plus les alertes de rappels de produits sur X (ex Twitter). Je crois savoir que c‘est par manque d’argent ou de personnel, ou bien les deux ...

6. Pathogènes alimentaires
Listeria monocytogenes semble être largement en tête des causes de rappel de produits alimentaires en France. Salmonella serait en seconde position, et en France comme Europe, il semble persister, un foyer épidémique à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab). Voir le complément en bas de page.

7. Glyphosate
Le renouvellement du glyphosate a eu lieu, et il faut s’en féliciter.
Parmi tous les articles proposés par le blog, il y a Glyphosate : Le mensonge institutionnalisé par Gérard Kafadaroff. La position de la France sur ce dossier a manqué, hélas, de courage et s’apparente à l’Absurdisthan.

8. Nestlé Buitoni
Après le scandale Buitoni, Nestlé se déleste de ses pizzas surgelées en Europe, et l’une des conséquences est qu’il n’y aura plus de pizzas Buitoni fabriquées sur le site de Caudry (Nord). Gâchi humain avec 59 cas de SHU pédiatriques, gâchi en termes de gestion, bref la fin avec la fermeture de l’usine est assez pitoyable … 
Nestlé a même été exclu en tant que sponsor du prochain congrès européen sur l'obésité. Cette épidémie et ce fiasco resteront un cas d’école.

9. RASFF
Le réseau d'alerte rapide, sensé être rapide, n’en a plus de que le nom. La France se distingue car cette année encore le nombre de notifications au RASFF de l’UE pour les produits d’origine France a augmenté. 
Par ailleurs, tous les rappels à l’étranger pour les produits d’origine France ne font pas l’objet d’une notification. Au moment d’écrire ce top 10, signalons qu’il y a 233 notifications en 2023 versus 222 en 2022. Comme pour les rappels, on va sans doute nous dire, «Cette visibilité accrue des alertes alimentaires peut laisser penser qu’elles sont plus nombreuses, or ce n’est pas le cas».
Enfin, nos autorités nous racontent qu’il existe un partage d’informations entre États membres de l’Union européenne, le blog montre souvent le contraire ...

10. Police sanitaire unique
La police sanitaire unique semble effective depuis le 1er janvier 2023 ; elle regroupe l’ensemble des compétences en sécurité des aliments au sein ministère l’agriculture.
Qu’il y ait ou non une police sanitaire unique, ce qui est souhaité, c’est qu’au plus vite, on atteigne le chiffre de 100 000 inspections en 2024, c’est loin d’être gagné, alors que la Belgique, notre voisin, a atteint ce chiffre en 2022.
La sécurité des aliments vue par le prisme des contrôles ou inspections est un constant défi, songez qu’en 2012, il y avait 86 239 inspections, et on a cassé ce dispositif, pour aujourd’hui, sous nos yeux le reconstruire péniblement.
L’«objectif est une augmentation de 10% des contrôles dès 2024», mais en même temps on nous dit «Ce dispositif, effectif à partir du 1er janvier 2024, vise à augmenter, dès 2024, de 80% le nombre d’inspections en remise directe soit un total de 100 000 contrôles par an.» Hum, Hum, qu'est-ce que cela peut vouloir dire ? Un exemple du «en même temps» ...

Commentaire
C'est à noter, l'Anses n'est pas présente dans le Top 10, la sécurité des aliments n'est qu'une des trop nombreuses priorités de l'agence, dommage, j'aimais bien quand elle ne s'occupait que de sécurité des aliments.

Complément du 17 décembre 2023
Selon ce RappelConso, il y a eu, à ce jour, 99 avis de rappel de fromages pour cause de présence de STEC et 653 avis de rappels (tous produits confondus) pour cause de présence de Listeria monocytogenes ...

samedi 31 décembre 2022

Etats-Unis : Un dernier regard sur le Top 10 de 2022

Voici un regard sur ce qui se passe aux États-Unis, «Un dernier regard sur le Top 10 de 2022», source article de Dan Flynn paru le 31 décembre 2022 dans Food Safety News.

Alors qu'il ne reste que quelques heures, il est temps de revenir sur les événements importants et les tendances en matière de sécurité des aliments en 2022. Bien que les articles de Food Safety News soient la source d'une grande partie de ce qui était important au cours de l'année, nous aimons penser que notre approche est plus significative. que l'approche des «gros titres». Alors, comme le temps presse, commençons par jeter un coup d'œil à certaines des nouvelles de l'année écoulée.

N°1 – Théorie du chaos
Ce fut l'année qui semble prouver ce que beaucoup soupçonnent depuis longtemps. La sécurité des aliments n'est pas organisée et elle n'est pas très respectée. Le Dr Robert Califf a dû aller humblement et respectueusement demander aux Républicains du Sénat les votes dont il avait besoin pour être confirmé en tant que commissaire de la FDA. La pénurie de préparations pour nourrissons a frappé les États-Unis, alors qu'il prenait le relais de la FDA, apparemment ignorant de ce qui se passait dans l'usine critique de Sturgis, Michigan, exploitée par Abbott Nutrition. Si les questions des médias sur tout cela ne suffisaient pas, elles se sont rapidement étendues aux rapports d'investigations et aux groupes de consommateurs soulevant des questions sur les manquements répétés de la FDA à ses obligations en matière de sécurité des aliments. Le commissaire de la FDA a ensuite fait appel à une fondation externe-interne pour étudier les problèmes. Cet examen a essentiellement révélé que les critiques avaient raison sur le «F» dans le problème de la Food and Drug Administration et a laissé à Califf des solutions potentielles. Il a terminé l'année en silence sur ses options et pour le moment, rien n'a changé.

N°2 - Échec de la mission
Le Comité sénatorial à l'agriculture, la nutrition et les forêts a été chargé d'examiner la nomination de Jose Emilio Esteban au poste de sous-secrétaire à la sécurité des aliments de l'USDA le 11 novembre 2021, mais il lui a accordé une audience que le 22 septembre 2022.

Ce retard de 311 jours est inexcusable et c'est la principale raison pour laquelle le sous-secrétaire Esteban a à peine reçu la confirmation avant que le Sénat ne s'ajourne pour l'année. En tant que sous-secrétaire à la sécurité des aliments confirmé par le Sénat, Esteban est le plus haut responsable de la sécurité des aliments au sein du gouvernement fédéral.

Et le poste est resté vacant trop longtemps à cause de l'irresponsabilité du Comité sénatorial de l'agriculture, où la sécurité des aliments n'est pas une priorité.

N°3 - Les épidémies continuent
Le Centers for Disease Control and Prevention a enquêté sur 12 épidémies de maladies d'origine alimentaire dans plusieurs États (la n°12 étant enregistré le 30 décembre), allant de la viande hachée bovine haché aux fraises, et le Coordinated Outbreak Response and Evaluation Network (CORE) de la FDA a enquêté sur 28 épidémies.

Trois de ces investigations de la FDA restent ouvertes au 30 décembre. Pour 14 des investigations de la FDA, une source alimentaire spécifique n'a pas été déterminée. La différence entre les données du CDC et de la FDA est probablement due au fait que le CDC ne publie généralement des avis d'épidémie qu'après qu'une source alimentaire spécifique ait été identifiée.

Le CDC sert également d'entité d'enquête principale uniquement dans les épidémies dans plusieurs États. Pour les épidémies dans un seul État, les agences étatiques et locales sont les enquêteurs, le CDC fournissant parfois une assistance secondaire, ce qui n'entraîne pas la publication par l'agence fédérale d'un avis d'épidémie.

Le nombre différent d'épidémies signalées par la FDA et le CDC est peut-être également responsable du fait que la FDA ne signale pas publiquement où vivent les patients atteints d'épidémie, il n'est donc pas possible pour le public de dire si une épidémie implique plus d'un État. Vraisemblablement, la FDA partage ces informations avec des enquêteurs sur les épidémies du CDC.

Plus de détails sur les épidémies de 2022 ici.

N°4 – Apaisement des inquiétudes
Le 31e rapport annuel sur les résidus de pesticides dans les aliments par l’Agricultural Marketing Service de l'USDA a apaisé certaines inquiétudes.

«En 2021, plus de 99% des échantillons testés avaient des résidus inférieurs aux tolérances établies par l'EPA, 24,0% n'ayant aucun résidu détectable», selon le rapport publié le 26 décembre.

Appelé Pesticide Data Program (PDP), le programme d’analyses a vérifié 10 127 échantillons en 2021. Parmi ces échantillons, 94% étaient des fruits et des des légumes frais et transformés. Les fruits et légumes frais et transformés analysés en 2021 étaient des myrtilles (fraîches et congelés), du brocoli, du melon cantaloup, des carottes, du chou-fleur, du céleri, de l'aubergine, du jus de raisin, des haricots verts, des pêches (fraîches et congelées), des poires, des prunes, des courges d'été, des poivrons doux, des mandarines, de la pastèque et de la courge d'hiver.

Les grains de maïs et le beurre ont également été analysés en 2021, représentant respectivement 4,1 et 1,7% des échantillons prélevés en 2021.

Les échantillons nationaux représentaient 67,8% des échantillons, tandis que 30,8% étaient importés, 0,9% étaient d'origine nationale et 0,5% étaient d'origine inconnue.

Des résidus dépassant la tolérance ont été détectés dans moins de 1 pour cent (0,53) pour cent, soit 54 échantillons sur les 10 127 échantillons totaux analysés. De ces 54 échantillons, 29 étaient nationaux, 24 étaient importés et 1 était d'origine inconnue. Des résidus sans tolérance établie ont été retrouvés dans 3,7%, soit 374 échantillons, sur les 10 127 échantillons analysés. De ces 374 échantillons, 220 étaient domestiques, 150 ont été importés, et 4 étaient d’origine inconnue.

Détails plus complets ici.

N°5 - Le blues de Blue Bell
Un jury texan a dit que Paul Kruse, 68 ans, le président à la retraite de Blue Bell Creameries, affrontera un nouveau jury en avril à Austin.

Une annulation du procès a été déclarée l'été dernier après que le jury a voté 10 contre 2 pour acquitter Krusee des six chefs d'accusation. Le ministère de la Justice a opté pour un deuxième procès, Kruse étant toujours accusé d'un chef de complot et de cinq chefs de fraude électronique.

Les accusations découlent toutes de l'action de Kruse lors de l'épidémie à Listeria en 2015. Lors du premier procès devant jury, le gouvernement a appelé comme témoins un certain nombre de clients institutionnels de Blue Bell qui ont déclaré que Kruse avait été moins que transparent pendant l'épidémie. Cependant, ils ont également témoigné qu'aucun de leurs clients n'avait été malade et qu'ils avaient été entièrement indemnisés pour le produit rappelé.

La société Blue Bell a réglé sa responsabilité pénale avec le gouvernement avec des paiements, laissant Kruse comme la seule personne à faire face à des accusations criminelles lors de l'épidémie de 2015. La société a accepté de payer des sanctions pénales totalisant 17,5 millions de dollars et 2,1 millions de dollars pour résoudre les allégations selon le False Claims Act concernant les produits de crème glacée fabriqués dans des conditions insalubres et vendus à des installations fédérales, y compris l'armée.

Dix personnes ont été malades et trois sont décédées lors de l'épidémie qui s'est étendue sur plusieurs années avant que Blue Bell ne l'apprenne. Lors de la crise de Blue Bell d'environ 60 jours en 2015, Kruse a finalement rappelé tous les produits de son entreprise et fermé temporairement toutes les installations de production au Texas, Oklahoma et Alabama.

N° 6 - Habeas corpus
L'ancienne Common law peut être utilisé pour corriger les violations de la liberté individuelle en dirigeant une enquête judiciaire sur la légalité de la détention.

Stewart et Michael Parnell au cours des deux dernières années ont engagé une procédure fédérale d'habeas corpus, contestant leur emprisonnement fédéral en grande partie au motif d'un avocat inefficace lors de leur procès devant jury en 2014.

L'action la plus récente est celle de Stewart Parnell qui a fait appel du refus de son ordonnance par le juge W. Louis Sands auprès de la Cour d'appel des États-Unis à Atlanta (11e circuit). Sands était le juge de première instance, qui a condamné les frères Parnell, et il est actuellement juge principal au tribunal de district américain du district intermédiaire de Géorgie.

Parnell, l'ancien dirigeant de l'industrie de l'arachide de 68 ans qui, il y a 13 ans, a été surpris en train d'expédier du beurre et de la pâte d’arachide qu'il savait contaminés, ne sortira pas de prison avant 2038, lorsqu'il aura 84 ans. Il purge sa peine à la prison fédérale de haute sécurité d’Hazelton, Virginie Occidentale que les détenus appellent «Misery Mountain».

Sands a confirmé les principales conclusions du juge d'instruction Thomas Q. Langstaff, rejetant la «Motion d'annulation ou de correction de Stewart Parnell de sa peine selon la Motion 2255.»

Parnell, autrefois président de la défunte Peanut Corporation of America, a été inculpé en 2013 de nombreux crimes fédéraux. Toutes les accusations concernaient l'épidémie dans plusieurs États à Salmonella Typhimurium de 2008-2009 qui a rendu des milliers de personnes malades dans au moins 46 États et pourrait avoir contribué à neuf décès dans l'Idaho (1), le Minnesota (3), la Caroline du Nord (1), l'Ohio (2) et la Virginie. (2).

La pétition de Michael Parnell a également été rejetée par Langstaff, mais Sands n'a pas émis son avis à ce sujet.

N°7 – Bébés
Les reportages des médias en 2022 ont souvent décrit la pénurie de préparations pour nourrissons comme étant «temporaire», mais si elle se poursuit en 2023, cela pourrait être une erreur. Le principal fournisseur Abbott Laboratories prévoyant d'ajouter une production majeure sur trois et quatre ans, la reconstruction pourrait prendre plus de temps. Abbott fabrique Similac et d'autres marques populaires.

Le gouvernement, qui n'a guère résolu l'urgence, pourrait aggraver les choses. Les lobbyistes du secteur laitier veulent que les tarifs soient rétablis et que la priorité soit donnée aux producteurs nationaux. Rickett’s North America, un important producteur de formules, prévient déjà des pénuries jusqu’au printemps.

Kroger Company rapporte que la formule de mise en rayon reste un combat. Des parents sur Facebook rapportent toujours que trouver le produit est une lutte. Les parents déclarent toujours utiliser le rationnement et l'ajustement des tétées parmi leurs stratégies de pénurie.

N°8 – Poulet
La guerre contre Salmonella dans le poulet a pris position dans le champ de bataille en 2022. Le Food Safety Inspection Service de l'USDA a dit qu'il déclarerait toutes les souches de Salmonella comme contaminant dans les produits de poulet crus, panés et farcis.

«C'est une étape importante car pour la première fois, nous avons déclaré que Salmonella était un contaminant», a dit Sandra Eskin, sous-secrétaire adjointe à la sécurité des aliments du FSIS, à Food Safety News. «Mais nous ne nous arrêtons pas là. Nous développons une stratégie globale.»

Cette stratégie portera éventuellement sur tous les poulets aux États-Unis, qui relèvent de la compétence du FSIS. Le contrôle proposé pour le poulet cru pané et farci devrait conduire à des contrôles sur Salmonella dans de nombreux produits de poulet lorsqu'ils entrent dans les abattoirs.

L'USDA n'a pas compétence sur la production de volaille avant cette étape.

L'avocat en sécurité des aliments de Seattle, Bill Marler, a dit que l'étape avec les produits de poulet crus, panés et farcis était un début, mais qu'elle aurait dû être entreprise plus rapidement et plus largement.

De nombreux défenseurs de la sécurité des aliments, dont Marler, souhaitent que tous les poulets soient exempts des 31 types de Salmonella qui causent le plus souvent des maladies humaines.

La question est maintenant de savoir si l'USDA et le FSIS continueront à s'orienter vers la déclaration de Salmonella comme contaminant dans de plus en plus de types de poulet.

N°9 – Il vaut mieux tenir que courir (Bird-in-Hand)
Amos Miller a reçu une offre en fin d'année qui pourrait lui permettre d'éviter l'emprisonnement civil et des amendes allant jusqu'à 300 000 dollars.

Un «deuxième décret de consentement» déposé par le nouvel avocat de Miller, Robert E. Barnes, et les avocats du gouvernement travaillant sur l'affaire décrit l'accord. Il s'agit de la dernière tentative visant à faire appliquer l'injonction permanente de la Cour contre Miller et Miller's Organic Farm. L'injonction de 2019 interdit les violations des lois fédérales sur la viande et la volaille.

Le premier décret de consentement a été rendu le 26 avril 2020

Les nouveaux documents de la Cour demandent désormais à Miller de verser 30 000 dollars au greffe de la Cour dans les dix jours suivant la signature du «deuxième décret de consentement». Il dit, sa somme sera utilisée pour rembourser : a) les honoraires et dépenses de M. Lapsley à ce jour, b) les frais/dépenses de l’U.S. Marshall's Service pour avoir accompagné M. Lapsley lors de sa visite du site de la ferme le 17 mars 2022, et c) les frais et dépenses continus de M. Lapsley pour rendre compte du respect de certaines conditions du présent deuxième décret de consentement et de la deuxième ordonnance sur les sanctions pour outrage.»

Lapsley est un expert en agriculture que la Cour a affecté à l'affaire.

Une autre somme de 55 065 dollars que Miller doit au FSIS de l'USDA pour le travail d'enquête de l'agence et qui doit être payé en deux versements. Le premier 27 543 dollars est dû le 15 janvier 2023 et le deuxième paiement de 27 543 dollars doit être remis au bureau du procureur américain avant le 15 avril 2022.

Miiller a «l'occasion de faire preuve de conformité» sous la direction de son nouvel avocat. «Cet accord des parties sur ces montants de paiement est sans préjudice de la capacité des États-Unis, en cas de non-respect futur, de demander à la Cour d'appliquer les montants d'amende coercitive pour outrage civil et de demander des dommages-intérêts civils compensatoires supplémentaires pour outrage», selon le projet de décret.

Miller, souvent dépeint comme un petit agriculteur amish, est la cible d'actions répressives de l'USDA depuis plusieurs années. Il a des exploitations agricoles dans plusieurs États et son club de vente distribue des produits de viande et de volaille à travers les États. Ses produits ne sont pas inspectés comme l'exige la loi.

Miller est basé à Bird-in-Hand, une communauté non constituée en société du comté de Lancaster en Pennsylvanie. La communauté compte une importante population amish et mennonite.

N°10 – L'anniversaire
Le 28 décembre 1992, Lauren Beth Rudolph, six ans, est décédée dans le sud de la Californie des complications d'une infection à E. coli O157:H7. Sa mort marque la date du 30e anniversaire de l'épidémie chez Jack-in-the-Box du mortel et dangereux E. coli O157:H7.

Lauren Beth Rudolph a été le premier décès dans l'épidémie de Jack-in-the-Box. L'événement tragique a également coûté la vie à deux enfants âgés,de deux ans, Michael Nole de Tacoma et Celina Shribbs de Mount Lake Terrace et aussi Riley Detwiler, âgé de 17 mois, de Bellingham.

Des centaines d'enfants ont été rendus malades par des hamburgers insuffisamment cuits contaminés par E. coli. Pour un regard plus long, rendez-vous ici.

dimanche 29 décembre 2019

Top 10 des articles les plus lus en 2019 par les lecteurs du blog


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Comme déjà indiqué précédemment, il n’y aura pas cette année de Top 10 de la sécurité des aliments en France, celui de 2018 étant strictement toujours valable, mais voici un Top 10 des articles les plus lus en 2019 par vous, les lecteurs ...
  1. 19 mai 2019 : La congélation du steak tartare peut réduire les infections à Toxoplasma,selon une étude
  2. 9 juin 2019 : Les bactéries actionnent un interrupteur électrique pour aggraver une intoxication alimentaire
  3. 26 août 2019 : Glyphosate : gaspillage de fonds publics pour justifier une décision politique
  4. 4 mai 2019 : Substituts de viande à base de plantes de Beyond Meat, derrière la morale, le pognon!
  5. 4 juin 2019 : Des scientifiques exhortent l'Administrateur de la santé d’émettre une recommandation concernant les graines de pavot non lavées
  6. 16 oct. 2019 : L'Europe enregistre une baisse des ventes d'antibiotiques vétérinaires
  7. 24 février 2019 : Datura, les fleurs du mal ou de l'utilité des produits phytosanitaires
  8. 22 mars 2019 : Transfert de la DGCCRF au ministère de l’Agriculture, hoax ou réalité ?
  9. 25 juillet 2019 : Teneur élevée en aluminium dans certains échantillons de thé matcha, selon un avis du BfR
  10. 1er avril 2019 : Très nette augmentation des avis de rappels de produits alimentaires en mars 2019, ce n’est pas un poisson d’avril
Ce n’était pas mon choix, personnellement, j’aurais mis en avant, l’article intitulé, Le HACCP nouveau est arrivé !, mais c'est ainsi ...

lundi 23 décembre 2019

Le Top 10 des articles 2019 en sécurité des aliments, selon Food Safety News

Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Je vous avais proposé l’an passé le Top 10 de la sécurité des aliments aux Etats-Unis en 2018 établi par Food Safety News et voici donc pour 2019, « Our world view of 2019’s Top 10 food safety stories ».

J’en profite pour vous informer qu’il n’y aura pas de Top 10 de la sécurité des aliments en France pour 2019, le Top 10 de 2018 m’incite à dire que rien n’a changé, c’est-à-dire qu’à mon sens la situation en sécurité des aliments en France s’est même aggravée …

Note de l'éditeur: Aujourd'hui, Food Safety News revient sur le Top 10 des événements les plus importants de l'actualité de la sécurité des aliments pour 2019. Nous avons diffusé notre classement annuel à nos lecteurs au cours de la dernière décennie. Comme par le passé, notre liste des Top 10 meilleurs pour 2019 n'est pas simplement une liste d'histoires individuelles par des auteurs individuels. Plusieurs rédacteurs pour plusieurs médias aident généralement à déterminer les histoires critiques en matière de sécurité des aliments de l'année. Et comme toujours, les meilleurs articles sur la sécurité des aliments sont choisis uniquement par les auteurs et rédacteurs de Food Safety News.

1. Les responsables fédéraux de la sécurité sanitaire des aliments ont tenu secret une éclosion.
Au début de 2019, des hauts fonctionnaires fédéraux ont promis une sécurité des aliments « plus intelligente » et plus sûre avec une empreinte plus numérique et de traçabilité. Il s'est avéré que tout le discours « plus intelligent » sur la sécurité alimentaire n'était que cela, parler, parler ... Le 1er novembre, Food Safety News a sorti l'histoire n°1 de l'année - la FDA a gardé secrète une éclosion liée à de la laitue romaine pendant plus de six semaines. L'industrie n’a également rien dit.

Beaucoup de gens à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement fédéral étaient au courant de l’épidémie secrète - mais pas le public, ni les médias.

Il n'y a eu aucune explication honnête pour nous dire pourquoi la FDA a gardé cela secret. En effet, les épidémies à E. coli O157:H7 liées à de la laitue romaine au cours de l'année précédente étaient emabarrassantes pour la FDA.

L'épidémie liée à de la laitue romaine que la FDA a gardée secrète pendant plus de six semaines a infecté 23 personnes dans 12 États. Quand cela est finalement devenu évident, Frank Yiannas, sous-commissaire de la FDA pour la politique et la réponse alimentaire, a déclaré que l'agence avait choisi de rendre public « pour aider à assurer une pleine sensibilisation du public et pour souligner l'importance continue des actions de l'industrie pour aider à assurer la sécurité sanitaires des légumes verts à feuilles. »

2. Les épidémies à E. coli liées à de la laitue romaine se poursuivent pour la troisième année.
La laitue romaine liée aux épidémies à E. coli est une histoire qui s’est répétée six fois en trois ans. Cela provoque de nombreuses aigreurs d'estomac aux niveaux les plus élevés de la Food and Drug Administration (FDA).

Le gouvernement et l'industrie travaillent tous les deux sur le problème qui, à la fin, nécessitera probablement de maintenir l'eau propre à proximité et les animaux loin des champs. En attendant, ce que faire la meilleure FDA est de dire aux consommateurs de ne pas manger de laitue romaine dans une zone de culture suspecte ou inconnue.

La laitue romaine a été responsable de cinq décès en 2018, mais aucun en 2019. Ce problème tenace persiste avec ces deux épidémies actives :
  • 102 cas de maladie dans 23 États avec 58 hospitalisations liées à de la laitue romaine de la région de Californie de Salinas.
  • Huit personnes infectées dans 3 États avec trois hospitalisations liées à des préparations de salade de tournesol croquant Fresh Express. La laitue romaine est l'un des ingrédients de la préparation de salade. Cela peut faire partie d’une épidémie plus large liée à de la laitue romaine.
Un seul producteur avec plusieurs champs est à le collimateur des enquêteurs de la FDA alors que l’année se termine. Pendant ce temps, la récolte de laitue romaine a commencé dans la zone de culture de Yuma, Arizona, qui était liée aux épidémies précédentes.

3. Le travail de l'Afrique du Sud sur l'épidémie à Listeria a ont été salué.
Si jamais c’était un test pour la santé publique en dehors des pays occidentaux avancés, c'était bien l'épidémie de listériose en Afrique du Sud en 2017-2018. Les 216 décès sur 1 060 personnes malades ont marqué la pire épidémie de listériose au monde.

En 2019, l'histoire a continué de faire la une des gros titres. Les experts mondiaux de la santé ont pu retracer les étapes et porter des jugements sur le travail accompli par les responsables de la santé publique.

Le Foodborne Pathogens and Disease Journal a donné des notes élevées pour la façon dont le séquençage du génome complet (WGS) et les données épidémiologiques sont remontés jusqu’à la source de l'épidémie avec la viande transformée d'Enterprise Foods, qui appartenait à la multinationale Tiger Brands.

« Le délai de huit mois a été plutôt remarquable, compte tenu du grand nombre de cas impliqués et de la capacité et des ressources limitées disponibles pour les investigations sur les épidémies d'origine alimentaire en Afrique du Sud », a-t-il dit.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a précédemment félicité l'Afrique du Sud pour la façon dont elle avait géré l'épidémie, qui, selon elle, menaçait la sécurité des aliments de nombreux pays d'Afrique australe.

4. Le Canada gère un rappel massif de viande bovine
C'est bien connu: l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) depuis le 3 octobre a géré un rappel massif de viandebovine d'au moins 892 produits à marque, puis a suspendu les licences pour les conditionneurs de viande Ryding-Regency Meat et St.Ann's Foods.

Les activités d’inspection de l’ACIA ont déclenché l’action, qui était fondée sur la crainte d’une contamination par E. coli. L'ACIA a divulgué la liste publique des marques et des produits rappelés dans environ deux douzaines d'avis de rappel distincts.

Aucun cas de maladie n'a été encore associée aux rappels. Le Canada n'a pas fourni de chiffre de tonnage pour les 892 produits rappelés.

L'ACIA a avisé les États-Unis, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, l'Indonésie et la Chine que des produits potentiellement touchés étaient entrés sur leurs marchés.

Le 16 octobre, le Food Safety and Inspection Service de l'USDA a publié une alerte de santé publique pour les États-Unis concernant les produits canadiens.

5. Les serveurs des restaurants sont rattrapés par des épidémie historiques d'hépatite A
Depuis 2016, le Centers for Disease Control and Prevention surveille les éclosions locales et nationales d'hépatite A. Ils en ont accumulé un nombre énorme depuis lors. Jusqu'au 13 décembre 2019, les épidémies d'hépatite A ont rendu 29 171 personnes malades et ont hospitalisé 17 704, soit 61%. L'hépatite A a également tué 298 personnes.

Ces épidémies sont principalement le résultat de la transmission de personne à personne par des personnes sans domicile fixe et/ou utilisant des drogues illicites. Mais c’est également devenu courant pour les responsables de la santé publique de trouver des employés de restaurant qui assurent leur travail alors qu'ils souffrent d'hépatite A et d'infections.

Les restaurants ou les services de santé publique doivent se mobiliser pour vacciner les clients exposés. La plupart des gens ne savent pas que l'hépatite A peut se propager à des niveaux épidémiques dans nos ruelles. Les employés de restaurant infectés sont une mauvaise façon de le découvrir.

6. Le tissu de sécurité des aliments a été déchiré lors de la fermeture partielle (shutdown) du gouvernement.
La fermeture partielle du gouvernement fédéral au début de 2019 a été une perturbation dangereuse pour la sécurité des aliments.

Il a fallu un certain temps pour comprendre comment s'est déroulé cet arrêt partiel. Les inspecteurs de la viande, de la volaille, du poisson-chat et des œufs de l'USDA ont continué à assurer des inspections continues dans plus de 6 200 établissements privés.

En revanche, seulement environ 60 pour cent du personnel d'inspection de la FDA est resté en poste. Mais, le côté médicament assuré par la FDA, qui est soutenu par les frais d'utilisation, a retenu plus l'attention que la sécurité des aliments pendant ce shutdown.

L'USDA a dû reconnaître avoir fermé ses lignes téléphoniques dédiées aux plaintes des consommateurs.

7. Le Congrès commence sa 7e année sans équipe de sécurité alimentaire sur le terrain.
Stephen Michael Hahn, anciennement directeur médical en chef du MD Anderson Cancer Center au Texas, a été nommé par le président et confirmé par le Sénat américain en tant que 24e commissaire de la FDA. Cependant, le gouvernement fédéral entame la septième année sans nommer son équipe complète de chefs de file de la sécurité des aliments.

Mindy Brashears, deux fois nommé par le président comme sous-secrétaire à la sécurité des aliments de l'USDA et recommandé deux fois par le Comité sénatorial de l'agriculture, n'a toujours pas été confirmé par le Sénat américain. Le ministre de l’agriculture, Sonny Perdue, a mis Brashers au travail en attendant avec un titre de « sous-secrétaire adjoint à la sécurité alimentaire ».

Le sous-secrétaire de l'USDA à la sécurité des alimentsest le poste le plus important en matière de sécurité alimentaire au sein du gouvernement fédéral. Il est vacant depuis décembre 2013, date à laquelle la dernière personne à occuper ce poste, la Dr Elisabeth Hagen, a quitté le gouvernement.

En 2019, les principales organisations agricoles ont tenté de persuader le Sénat de confirmer Brashears. Sa nomination est l'une des quelque 100 nominations à la direction de l'administration Trump qui n'ont pas été soumises au vote du Sénat.

8. La cour des compte (GAO) maintient le système fragmenté de sécurité sanitaire des aliments sur la liste haut risque.
Le programme fragmenté du gouvernement fédéral sur la sécurité des aliments n’a pas été retiré de la « liste haut risque » du Government Accountability Office (sorte de cour des comptes) des États-Unis en 2019.

Il figure sur la liste depuis 2007, et la prochaine chance de sortir de la liste ne se présentera qu'en 2021.

La sécurité des aliments au niveau fédéral est un système complexe. Il implique 30 lois fédérales administrées par 15 agences fédérales. Et, selon le GAO, cela met le gouvernement fédéral en danger, ainsi que des domaines de préoccupation tels que le système d'habilitation de sécurité, la cybersécurité et les services de santé des anciens combattants.

Le GAO, dans le passé, a appelé à la consolidation des agences fédérales de sécurité des aliments. Plus récemment, il a demandé au Congrès d'envisager des structures d'organisation « alternatives ».

Parmi les autres lacunes du système fédéral actuel de sécurité des aliments, le GAO affirme que les agences fonctionnent sans plan de rendement à l'échelle du gouvernement; il n'y a pas non plus de contrôle de l'efficacité des programmes de sécurité sanitaire des aliments.

9. Des voix de l'épidémie à Listeria en Afrique du Sud s'expriment.
En février, Food Safety News a envoyé le journaliste Joe Whitworth de son domicile au Royaume-Uni à Johannesburg, Afrique du Sud. Au cours de l'année précédente, la plus grande épidémie de listériose de l'histoire avait dominé les nouvelles en Afrique du Sud.

Début 2019, l'épidémie était terminée et l'Institut national des maladies transmissibles avait enregistré 1060 cas et 216 décès dans l'épidémie liés à la viande transformée produite par Enterprise Foods à Polokwane, Afrique du Sud.

Mais à ce stade, les voix non entendues étaient les victimes sud-africaines de la listériose. Whitworth est allé en Afrique du Sud pour écouter ces histoires et nous les transmettre.

10. Des forces de police d’Interpol et d’Europol saisissent des tonnes d’aliments frauduleux dans 78 pays.
La sécurité des aliments est la première victime de tout stratagème de fraude alimentaire. Ainsi, lorsque des services de police internationaux Interpol et Europol ont saisi en juin dernier 117 millions de dollars d'aliments et de boissons potentiellement dangereux, c'était une histoire de sécurité des aliments.

L’opération dans 78 pays connue sous le nom d'Opération Opson VIII impliquait des aliments avec des dates d'expiration falsifiées sur des fromages et des poulets, des médicaments contrôlés ajoutés aux boissons et de la viande stockée dans des conditions insalubres.

La police, les clients, les autorités alimentaires nationales et le secteur privé ont participé à l'opération qui a duré cinq mois. Elle a abouti à la saisie de 18,7 millions d'articles et à l'arrestation de 672 personnes.

Complément du 27 décembre 2019Ceux qui sont intéressés pourront aussi lire l’article de Dan Flynn paru dans Food Safety News, Top 10 des intoxications alimentaires dans plusieurs Etats des Etats-Unis par nombre de cas de maladie ou 2019’s Top 10 multistate foodborne outbreaks by number of illnesses.