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jeudi 24 juin 2021

Larves séchées de Tenebrio molitor et autres insectes comme denrée alimentaire

Les autorités sanitaires du Luxembourg proposent un conseil de consommation au sujet du «Ver de farine, Tenebrio molitor larva, premier insecte autorisé comme Novel Food»

Introduction/ Résumé

Après l’évaluation des données de sécurité par l’EFSA (janvier 2021), le ver de farine est autorisé pour la mise sur le marché à partir du 21 juin 2021 conformément au règlement (UE) 2015/2283.

Le règlement d’exécution (UE) 2021/882 reprend la spécification du Novel Food autorisé «larves séchées de Tenebrio molitor» et précise ses conditions d’utilisation comme denrée alimentaire, de même que les exigences en matière d’étiquetage spécifique supplémentaire et les autres exigences.

Par ailleurs, comme il existait une incertitude juridique sur la question des insectes entiers sous l’ancienne réglementation Novel Food (règlement (CE) n°258/97), la Cour de justice de l’Union européenne a été saisie et a donné son avis en octobre 2020 (arrêt sur l’affaire C-526/19, Arrêt de la Cour du 1er octobre 2020, Entoma SAS contre Ministre de l’Économie et des Finances et Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation). Depuis lors, les mesures transitoires (pour la commercialisation) établies dans le règlement (UE) 2015/2283 sont d’application au Luxembourg, comme dans les autres Etats membres, pour le ver de farine et quelques autres insectes entiers.

Rappelons que les conditions d’utilisation des insectes tombant sous cette période transitoire peuvent évoluer au fur et à mesure de l’avancement des dossiers soumis pour autorisation.

Recommandation

Les autorités compétentes recommandent de consommer les produits « insectes » avec modération. Les personnes qui sont allergiques aux crustacés et produits à base de crustacés et/ou aux acariens peuvent avoir une réaction allergique lorsqu'elles mangent des insectes (voir exigences en matière d’étiquetage spécifique supplémentaire dans l’autorisation des larves séchées du ver de farine). Les réactions allergiques peuvent être causées par la sensibilité d’un individu aux protéines d’insectes, par une réactivité croisée avec d’autres allergènes ou par des allergènes résiduels provenant d’aliments pour insectes, par exemple céréales contenant du gluten.

Liens

Approval of first insect as Novel Food :

Commentaire. Il me semble que ce nouvel aliment ne sera pas bien accueilli en France ...

vendredi 21 mai 2021

La déclaration des allergènes pour les professionnels

La déclaration des allergènes, source Sécurité Alimentaire Luxembourg du 19 mai 2021.

Le règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires oblige les exploitants alimentaires à déclarer la présence de quatorze groupes d’ingrédients.

Tous les exploitants du secteur alimentaire sont donc dans l’obligation d’informer le consommateur sur les ingrédients allergènes dans leurs produits.

Le consommateur allergique ou intolérant doit à tout moment pouvoir choisir des aliments qui conviennent à son régime alimentaire. L’information sur les allergènes est ainsi obligatoire pour tous les produits alimentaires, que ce soit pour les produits préemballés, les produits emballés sur demande, les produits sans étiquetage voire les plats vendus en vrac (p.ex.: carte apéritif, boissons, desserts, plat du jour,..).

Bien qu’il existe d’autres aliments pouvant déclencher une réaction allergique chez les personnes sensibles (P.ex. : le kiwi, les pignons de pin, les pois, la viande poulet, etc.), seule la déclaration des allergènes repris dans la liste officielle ci-dessous est actuellement exigée en Europe. Ces derniers sont responsables de la majorité des réactions allergiques en Europe. Cette liste pourra éventuellement changer dans le futur.

Questions – réponses sur la déclaration d’allergène

Les réponses aux questions suivantes sont également expliquées dans ce document.

Informations complémentaires

mercredi 10 février 2021

Gestion des allergies alimentaires dans les services d'éducation et d'accueil pour enfants, selon le Luxembourg

Les autorités sanitaires du Luxembourg annoncent dans un communiqué du 2 février 2021 la parution d’un guide sur la «Gestion des allergies alimentaires dans les services d'éducation et d'accueil pour enfants».

Dans le cadre de son guide de bonnes pratiques d'hygiène alimentaire, la FEDAS (Fédération des acteurs du secteur social au Luxembourg ) a compilé une Annexe pour la gestion des allergies alimentaires dans les services d'éducation et d'accueil pour enfants.

L'annexe a été validée par la Ministre de la protection des consommateurs.

Cette annexe intitulée «Bonnes pratiques pour la gestion des allergies alimentaires dans les services d'éducation et d'accueil» donne des informations générales sur ce genre d’allergies et présente le projet d’accueil individualisé ou «PAI - allergies alimentaires». Elle introduit et explique avant tout les consignes pour l’application d’une «éviction simple» ou d’une «éviction stricte» des aliments auxquels un enfant a développé des allergies. L’intention est de fournir aux gestionnaires et essentiellement aux professionnels en contact journalier avec les enfants concernés, les notions et outils nécessaires pour que le séjour à la crèche ou à la maison relais se passe en toute sécurité en matière de repas.

Pour mémoire, voici la liste des substances pouvant provoquer des allergies alimentaires
Actuellement, l’Annexe II du Règlement UE n°1169/2011 énumère 14 substances ou produits provoquant des allergies ou intolérances : (22.11.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 304/43).

  1. Céréales contenant du gluten, à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées et produits à base de ces céréales.
  2. Crustacés et produits à base de crustacés.
  3. Œufs et produits à base d’œufs.
  4. Poissons et produits à base de poissons.
  5. Arachides et produits à base d’arachides.
  6. Soja et produits à base de soja.
  7. Lait et produits à base de lait (y compris le lactose).
  8. Fruits à coque, à savoir: amandes, noisettes, noix, noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de Macadamia et produits à base de ces fruits.
  9. Céleri et produits à base de céleri.
  10. Moutarde et produits à base de moutarde.
  11. Graines de sésame et produits à base de graines de sésame.
  12. Anhydride sulfureux et sulfites en concentrations de plus de 10 mg/kg ou 10 mg/litre en termes de SO2.
  13. Lupin et produits à base de lupin.
  14. Mollusques et produits à base de mollusques.
Cette liste n’est pas fixe, il est donc possible qu’elle soit complétée par la commission européenne si cela s’avérerait nécessaire.

vendredi 9 octobre 2020

Rappels dans plusieurs pays européens dont la France de graines de sésame contaminées par des résidus de produits phytopharmaceutiques

Exemple de pain au sésame


Voici qu'un communiqué par le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire du Luxembourg rapporte le 9 octobre 2020, « Graines de sésame contaminées par des résidus de produits phytopharmaceutiques ».
Suite à de nombreux rappels de produits fabriqués avec des graines de sésame (céréales et produits de boulangerie, par exemple farine, bagels, baguettes, pain, …) contaminées par de l’oxyde d’éthylène, les autorités de sécurité alimentaire du Luxembourg ont compilé une liste des produits concernés (voir le communiqué).
Cette liste sera actualisée régulièrement sur le site de la sécurité alimentaire.
Les consommateurs qui ont acheté des céréales ou des produits de boulangerie peuvent consulter cette liste pour vérifier s'ils détiennent un produit concerné par le rappel.
Les autorités de sécurité alimentaire du Luxembourg recommandent de ne plus consommer les produits contaminés.
Description du danger : L'oxyde d'éthylène est une substance cancérogène génotoxique (CIRC I) et pourrait poser un problème lors d’une consommation régulière.
Merci aux autorités sanitaires du Luxembourg, et l'on reste dans l'attente d'une information complète en France, qui sait ?

En France, à ce jour, selon mon décompte, les produits suivants ont été rappelés :
  • 21 septembre 2020 : rappel de All-in Pain Low Carb 2,5kg et All-in Pain aux graines 2,5kg de marque Soezie, pour cause de présence de d’oxyde d’éthylène pure dans la matière première. Source DGCCRF. Notons que l’AFSCA de Belgique a rappelé ces produits dès le 10 septembre 2020, soit 11 jours plus tôt, doit-on dire merci à la DFCCRF ?
  • 23 septembre 2020 : La coopérative U Enseigne procède à un rappel de bagels sésame U, 4 x 85 g, en raison d’une teneur trop élevée en résidus d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame. Source Système U
  • 23 septembre 2020 : rappel de bagels sésame Auchan en raison d’une teneur trop élevée en résidus d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame. Source Auchan et DGCCRF.
  • 24 septembre 2020. rappel par la société Neuhauser de baguette céréales 230g cuite sur place chez Lidl, en raison d'une teneur élevée d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit, suite à un contrôle des autorités belges.
  • 6 octobre 2020 : rappel par la société CMD de graines de sésame en provenance d’Inde en raison d’une présence d’oxyde d'éthylène dans le produit, pot de sésame blanc de 100 g. Source Auchan.
  • 6 octobre 2020 : rappel de bâtard aux céréales 380 g cru surgelé de chez Neuhauser, en raison d'une teneur supérieure à la réglementation en oxyde d’éthylène (pesticide) dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit. Source Oulah.
  • 6 octobre 2020 : rappel de baguette Sezanette 250g cru surgelé de chez Neuhauser, en raison d'une teneur supérieure à la réglementation en oxyde d’éthylène (pesticides) dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit. Source Oulah.
  • 8 octobre 2020: rappel de graines de sésame 1Kg de marque FRUIBON par la société Daco France pour cause de présence d’oxyde d’éthylène à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire. Source DGCCRF.
NB : La présence de graines de sésame contaminées par de l'oxyde d'éthylène a été notifiée par la Belgique au RASFF de l'UE le 9 septembre 2020, où il avait été retrouvé plus de 186 mg/kg d'oxyde d'éthylène dans des graines de sésame d'Inde.

Mise à jour du 12 octobre 2020

Tout arrive, un mois après la Belgique, la France vient de notifier au RASFF de l'UE le 9 octobre 2020, référence 2020.4201, la présence d'oxyde d'éthylène (9,1 mg/kg) dans des graines de sésame d'Allemagne.

Bien entendu, les graines de sésame ne viennent pas d'Allemagne mais d'Inde. Le fabriquant des produits quant à lui se trouve bien en Allemagne.

Complément du 15 novembre 2020. Le Centre for Food Safety (CFS) de Hong Kong exhorte le public à ne pas consommer plusieurs types de produits de boulangerie en provenance de France avec une présence possible d'oxyde d'éthylène.
Le CFS a exhorté aujourd'hui (13 novembre) le public à ne pas consommer plusieurs types de produits de boulangerie importés de France car les graines de sésame utilisées ont été retrouvées plus tôt avec une possible substance cancérigène, l'oxyde d'éthylène . Le commerce doit cesser immédiatement d'utiliser ou de vendre les produits concernés s'il les possède.

lundi 5 octobre 2020

A propos des «traces» d'allergènes

La Division de la sécurité alimentaire du Luxembourg a publié un nouveau conseil de consommation concernant les
traces d'allergènes.

Cette nouvelle fiche explique la mention de «traces», ainsi que l'étiquetage de précaution («peut contenir des traces de...») et donne des recommandations au consommateur allergique pour affronter cette particularité d'étiquetage.

Etiquetage de précaution
Pourtant, en lisant les étiquettes, on s’aperçoit que nombreuses d’entre elles disposent d’une mention supplémentaire, parlant d’une présence éventuelle de «traces» d’allergènes du groupe des quatorze. On parle alors d’un étiquetage de précaution. En voici quelques exemples :
  • « Peut contenir des traces de… » ;
  • « Fabriqué dans un atelier qui utilise... » ;
  • « Traces possibles de... »
Qu’en est-il donc des traces ?
On parle de «traces» lorsqu'une substance est présente involontairement, en très faible quantité dans un produit en raison par exemple d'une contamination croisée au cours du processus de fabrication. On fait la distinction avec l’ingrédient qui est par définition un « produit qui entre dans la composition d'un mélange ». Un ingrédient est donc un composé volontairement introduit dans un produit.

A la différence des ingrédients, l’étiquetage de précaution n'est actuellement pas réglementé au niveau européen et il n’existe donc aucune obligation d’indiquer les «traces» sur l’étiquetage. Par contre, les exploitants alimentaires sont dans l’obligation de mettre en place des mesures afin de gérer le risque d’une contamination croisée et de le réduire autant que possible.

A partir d'un exemple sur 17 tablettes de chocolat au lait qui ont été analysées sur la présence de traces de noisettes, on se rend compte ce qui suit à propos des traces de noisettes :
Les différentes mentions qui renseignent sur la présence éventuelle de traces d'aliments ne révèlent donc pas si celles-ci sont réellement présentes dans le produit fini, ni en quelle quantité. De même, l'absence d'un étiquetage de précaution ne signifie pas que le produit est garanti exempt de traces. Il est ainsi difficile pour une personne allergique aux traces d’allergènes, d’évaluer le risque pris en consommant le produit.
Recommandations
Quelques recommandations aux personnes sensibles aux traces d'allergènes :
  • Ne pas consommer les produits avec un étiquetage de précaution qui mentionne l’allergène auquel vous êtes sensible ;
  • Rester méfiant envers les produits similaires sans étiquetage de précaution ;
  • Opter pour les produits les moins travaillés, avec peu d’ingrédients.
En cas de doute sur la présence ou non d’une trace d’allergène alimentaire dans un aliment :
  • Essayer de communiquer avec le fabricant ou
  • Ne pas consommer le produit en question.
La fiche est disponible dans la rubrique pour consommateurs et professionnels.

mardi 4 août 2020

A propos de la situation légale des produits de cannabis à la suite de la conclusion préliminaire de la Commission européenne


Les autorités du Luxembourg nous proposent le 4 août 2020 de faire le point à propos de la « situation légale des produits de cannabis » à la suite de la Conclusion préliminaire de la Commission Européenne (juillet 2020).

En juillet 2020, la Commission Européenne a informé  toutes les parties ayant soumis une demande d’autorisation « novel food » pour un produit contenant du CBD (cannabis) obtenu par une extraction des sommités fleuries et fructifères de la plante de chanvre (Cannabis sativa L.) que ces derniers peuvent être qualifiés d'extrait de cannabis relevant de la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961, et ne peuvent donc pas être considérés comme denrée alimentaire.

Par contre la Commission est d'avis que le CBD synthétique n'entre pas dans le champ d'application de la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961 et qu'il peut donc être qualifié d'« aliment » et doit suivre la procédure d’autorisation selon l’article 10 du règlement (EU) 2015/2283 sur les nouveaux aliments.

Dès lors toute commercialisation de produits contenant du CBD reste strictement interdite au Luxembourg et en Europe.

Situation légale des produits à base de chanvre (Cannabis sativa L.)
Concernant la plante de chanvre industriel (Cannabis sativa L. issu d’une variété de chanvre autorisée et avec une teneur en delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) inférieure à 0,3 %), il faut faire la différence entre les différentes parties de plante utilisées.
En effet, les graines de chanvre industriel et les produits dérivés tels que l’huile de graines de chanvre sont connus comme denrée alimentaire.

Les feuilles de chanvre et, en moindre mesure, les fleurs* semblent être connues pour leur utilisation comme infusion.

*Bien que les tisanes de fleurs de chanvre soient sur le marché européen, il y a actuellement des discussions au niveau du groupe des experts de la Commission s’il ne faudrait pas classer les nouvelles variétés, qui malgré qu’elles soient conformes en THC ont des concentrations de plus en plus élevées en d’autres cannabinoïdes, notamment en cannabidiol (CBD), comme denrées alimentaires sans historique de consommation avant le 15/05/1997 dans l’Union Européenne, donc comme nouvel aliment « Novel Food ».)

Dès lors, toute commercialisation de ces produits (comme aliment ou complément alimentaire) contenant du CBD synthétique sans autorisation de mise sur le marché selon le règlement (UE) 2015/2283 précité n’est ni permise au Luxembourg, ni en Europe.

Enfin, les produits à base de cannabis, CBD et/ou THC peuvent également rentrer dans le champs d'application d’autres réglementations applicables au Luxembourg (médicaments, cosmétiques, e-liquides, tabac, …).

De plus amples informations se trouvent sur le portail de la sante.lu.

La Direction de la santé a rédigé un document de synthèse qui reprend les différentes réglementations applicables, ici ou en cliquant sur l’image proposée dans l’article.

Pour en savoir plus
Produits dérivés du cannabis et du chanvre. Réglementation applicable au Luxembourg
Document de synthèse de la situation légale des produits à base de CBD

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous !

vendredi 10 juillet 2020

Quiz sur la sécurité alimentaire


Les autorités du Luxembourg mettent en ligne un « quiz sur la sécurité alimentaire » avec les questions et les réponses …
A l'occasion de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments (7 juin 2020), le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire ensemble avec le Ministère de la Protection des consommateurs et l'EFSA ont  proposé un quiz afin de transmettre les messages-clé de la sécurité alimentaire aux consommateurs.
Cette année, hélas, en France, la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments n’a même pas eu droit à un mot sur les sites des autorités et agences sanitaires, ministère de l’agriculture, DGCCRF, ministère de la santé, Anses …

Les solutions au quiz sur la sécurité alimentaire sont ici.

mercredi 8 juillet 2020

Aliments ou ingrédients: à propos des allégations de santé liées au coronavirus, selon le Luxembourg


Un communiqué du 7 juillet des autorités du Luxembourg nous informe à propos des Allégations de santé liées au coronavirus.
A ce jour, aucun ingrédient ou aliment ne permet de prévenir, de réduire ou de guérir l’infection au Coronavirus. En plus, la législation européenne interdit pour les denrées alimentaires toute référence à la prévention et à la guérison de maladies humaines. Il en est de même pour les allégations faisant référence aux virus pathogènes pour l'homme.
La Division de la sécurité alimentaire a publié le suivi de sa campagne de contrôle relative aux allégations de santé liées au Coronavirus.
Au cours des dernières semaines, certains produits alimentaires mettant en avant de telles propriétés sont apparus sur le marché. Au niveau européen, il a été décidé de rechercher activement les allégations en relation avec le Coronavirus pour retirer ces produits du marché.
Au Luxembourg, la Division de la sécurité alimentaire a effectué:
  • une recherche par mots-clés liés au Coronavirus au niveau des compléments alimentaires vendus au Luxembourg,
  • une recherche systématique des exploitations luxembourgeoises vendant des compléments alimentaires via leurs sites internet.
Toutes les informations sur cette campagne de contrôle sont disponible dans les communications saisonnières de avril 2020, mai 2020 et juin 2020.
Conclusions:
Peu de non-conformités en relation directe avec le Coronavirus ont été relevées pour les exploitations luxembourgeoises.
Par contre, cette recherche a permis de relever d’autres non-conformités sur des allégations non-autorisées. Il n’est pas exclu que de nouveaux articles sur le Coronavirus vont apparaître ou que certains sites internet ou blogs n’ont pas encore été contrôlés.
Les recherches généralisées avec des mots clés continuent pour le moment.
Les non-conformités en relation avec le Coronavirus au Luxembourg restent faibles.
Même s’il n’est toujours pas exclu que certains sites internet ou blogs n’ont pas été contrôlés, il est peu probable que de nouveaux articles sur le Coronavirus apparaissent.
Cependant, les recherches généralisées continuent à fréquence régulière.
Les recherches généralisées avec des mots clés continuent pour le moment.
Pour le mois de juin, quelques non-conformités ont pu être constatées pour des sites internet appartenant à des exploitations luxembourgeoises.
Même s’il n’est toujours pas exclu que certains sites internet ou blogs n’ont pas été contrôlés, il est peu probable que de nouveaux articles sur le Coronavirus apparaissent.
Cependant, les recherches généralisées continuent à fréquence régulière.

Commentaire. Hélas, rien de tel ni en Europe, ni France, on pourrait presque croire que tout ce petit monde est toujours confiné ...

jeudi 18 juin 2020

Allégations santé et COVID-19, un exemple au Luxembourg. Quid de la France ?



Voici un exemple de ce qu'a entrepris le Luxembourg … à propos des Allégations de santé liées au coronavirus.

A ce jour, aucun ingrédient ou aliment ne permet de prévenir, de réduire ou de guérir l’infection au Coronavirus. En plus, la législation européenne interdit pour les denrées alimentaires toute référence à la prévention et à la guérison de maladies humaines. Il en est de même pour les allégations faisant référence aux virus pathogènes pour l'homme.
La Division de la sécurité alimentaire a publié le suivi de sa campagne de contrôle relative aux allégations de santé liées au Coronavirus.

Au cours des dernières semaines, certains produits alimentaires mettant en avant de telles propriétés sont apparus sur le marché. Au niveau européen, il a été décidé de rechercher activement les allégations en relation avec le Coronavirus pour retirer ces produits du marché.

Au Luxembourg, la Division de la sécurité alimentaire a effectué:
  1. une recherche par mots-clés liés au Coronavirus au niveau des compléments alimentaires vendus au Luxembourg,
  2. une recherche systématique des exploitations luxembourgeoises vendant des compléments alimentaires via leurs sites internet.
Les premiers résultats de cette campagne de contrôle (avril 2020) permettent de conclure que peu de non-conformités en relation directe avec le Coronavirus ont été relevées pour les exploitations luxembourgeoises.  Par contre, cette recherche a permis de relever d’autres non-conformités sur des allégations non-autorisées.

Pour le suivi de cette campagne de contrôle (mai 2020), il a été conclu que les non-conformités en relation avec le Coronavirus au Luxembourg restent faibles. Même s’il n’est toujours pas exclu que certains sites internet ou blogs n’ont pas été contrôlés, il est peu probable que de nouveaux articles sur le Coronavirus apparaissent. Cependant, les recherches généralisées continuent à fréquence régulière.

Plus de détails de cette campagne de contrôle sont disponible dans la communication saisonnière: allégations de santé liées au Coronavirus de avril 2020 et mai 2020.  

Pour en savoir plus

mercredi 3 juin 2020

7 juin 2020: Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments


Le 7 juin 2019, le ministère de l'agriculture et de l'alimentation avait célébré la Première Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments

Qu'en sera-t-il en 2020 ? Nous le verrons bien …

L'an passé, j'avais signalé l'initiative de l'OSAV de Suisse, ici, aujourd'hui, je voudrais signaler avec un peu d'avance celle du ministère de la protection des consommateurs du Luxembourg

Le 7 juin sera célébré la deuxième édition du « World Food Safety Day » proclamé par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2018.

Cet événement annuel qui a connu son inauguration en 2019 est destiné à attirer l’attention sur le sujet de la sécurité alimentaire et souligner que toutes les personnes impliquées dans les systèmes alimentaires ont un rôle à jouer pour prévenir, détecter et gérer les dangers liés aux denrées alimentaires.

Des responsabilités partagées entre producteurs, consommateurs et gouvernements pour garantir la sécurité des denrées alimentaires que nous consommons.
Au niveau européen, les différents maillons de la chaîne alimentaire ont été responsabilisés depuis le début des années 2000 et ont contribué ainsi à la création au sein de l’Union européenne d’un des standards de sécurité alimentaire les plus élevés à travers le monde. Ainsi, l’EFSA - l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA – European Food Safety Authority) en charge d’élaborer des avis et rapports scientifiques se fonde explicitement sur le concept d’une santé pour tous, basée sur la santé humaine ainsi que celle des animaux et des plantes.

La toute nouvelle stratégie de la Commission européenne « de la ferme à la table » proposée dans le cadre du Green Deal met également en exergue l’importance des multiples liens et responsabilités entre parties prenantes des systèmes alimentaires pour notamment garantir une alimentation saine, équitable et respectueuse de l’environnement.

Au niveau national, le contrôle de la sécurité alimentaire est coordonné par le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire. Le portail de la Sécurité alimentaire informe et sensibilise aussi bien les producteurs que les consommateurs aux actualités en relation avec la sécurité sanitaire des aliments.

D’autre part, les consommateurs et les professionnels ont également la possibilité de s’abonner à une newsletter relative aux rappels de produits et aux avertissements sur la présence non déclarée d’allergènes de façon à leur permettre de disposer en temps réel de toutes les informations pertinentes.

Les résultats de l’Eurobaromètre de 2019 analysant les préoccupations des Européens face à l’alimentation ont montré que 2 sur 5 citoyens européens ont changé leur mode de consommation au moins une fois dans leur vie suite à des informations concernant la sécurité alimentaire. Ces conclusions soutiennent donc l’importance de maintenir une sensibilisation régulière des consommateurs.

Un quiz grand public pour l’édition 2020
Pour profiter de l’occasion de cette journée internationale et transmettre les messages-clé de la sécurité alimentaire tout en s’alignant au contexte de la pandémie actuelle, le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire ensemble avec le Ministère de la Protection des consommateurs ont décidé de proposer une solution inédite constituée par la mise en ligne d’un quiz grand public ludique et instructif.

Pour célébrer ce World Food Safety Day 2020, le jeu est disponible sur www.secheriessen.lu ainsi qu’à travers le compte Facebook du Ministère de la Protection des consommateurs du 3 au 14 juin. Il donne aux participants la possibilité de tester leurs connaissances en la matière tout en se familiarisant avec les bons réflexes leur permettant d’assurer eux-mêmes la sécurité alimentaire en relation avec leur alimentation. Ainsi, le participant est guidé à travers différents blocs de questions qui portent sur des sujets actuels et transversaux tout en lui expliquant le bien-fondé des réponses.

NB: Bien entendu, je ne suis pas d'accord avec le 'Green Deal' de la Commission européenne, qui a oublié en cours de route les agriculteurs, mais ça les lecteurs du blog le savaient déjà …

Ils ont de la chance, les consommateurs du Luxembourg de pouvoir recevoir une newsletter relative aux rappels de produits et aux avertissements sur la présence non déclarée d’allergènes …, cela n'existe pas sur les sites officiels en France, sauf en allant sur le site privé Oulah! afin de s'abonner à une lettre d'informations sur les rappels en France ...

Mise à jour du 8 juin 2020. On lira les articles de Gil Rivière-Wekstein, Le Green Deal européen, c’est plus de bio et moins de production agricole et Un Green Deal marqué par la décroissance.

samedi 30 mai 2020

Ustensiles et emballages en aluminium

Il s’agit d’une nouvelle publication du 19 mai 2020 d'un conseil de consommation de la part des autorités du Luxembourg.
La Division de la sécurité alimentaire a émis une nouvelle fiche sur les ustensiles et emballages en aluminium.
La publication traite la source de contamination par l'aluminium ainsi que la toxicologie pour le corps humain et les conditions de la migration de l'aluminium dans les denrées alimentaires.
Des recommandations sont émises pour les consommateurs finaux et les professionels.

Source de contamination
L’aluminium est naturellement présent dans certaines denrées alimentaires comme des feuilles de thé, des céréales et des aliments à base de céréales comme du pain et des pâtisseries, certains fruits et légumes, la poudre de cacao ou du chocolat.
D’autres sources d’aluminium sont : 
  • les ustensiles et emballages en aluminium sans revêtement protecteur comme des feuilles d’aluminium, des barquettes de menu ou de BBQ, de la vaisselle de camping, des cannettes de boissons, du carton laminé, des autocuiseurs ou des casseroles, des capsules d’expresso, des thermos et des cafetières italiennes,
  • les produits de traitement des eaux d’alimentation comme les agents floculant et clarifiant,
  • les additifs alimentaires comme des colorants,
  • des médicaments comme les antiacides,
  • les produits cosmétiques comme les anti-transpirants.
A noter que l’utilisation des additifs alimentaires contenant de l’aluminium a été limitée dans les denrées alimentaires par le règlement (UE) n°380/2012.

Recommandation pour le consommateur final

Il est recommandé : 
De ne pas utiliser des barquettes d’aluminium ou des feuilles d’aluminium sans revêtement protecteur pour le stockage, le maintien au chaud ou le chauffage des aliments acides, alcalins et salés. 
De consulter et respecter les instructions d’utilisation du fabricant indiquées sur l’emballage. En cas de doute utiliser un matériau alternatif.
Il faudrait éviter la conservation des aliments acides comme des jus de fruits, des tranches de pommes ou de tomates, des aliments basiques (exemple les bretzels) ou des aliments salés comme du jambon fortement salé dans des ustensiles en aluminium ou des feuilles d’aluminium sans revêtement protecteur.
A noter que les canettes de boissons acides ou le couvercle des pots de yaourt sont en général revêtus d’une couche protectrice pour éviter la libération d’aluminium vers la denrée alimentaire.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le document questions-réponses du BfR, ici.