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jeudi 21 septembre 2023

La Commission européenne propose de renouveler le glyphosate pour dix ans

«La Commission européenne propose de renouveler le glyphosate pour dix ans», source La France Agricole.

La Commission européenne a publié un projet de règlement qui sera très prochainement discuté avec les États membres. Outre le sujet de la période de renouvellement, plusieurs conditions et restrictions d’utilisation sont évoquées.

Dans un projet de règlement publié le 19 septembre 2023, la Commission européenne propose un renouvellement du glyphosate, dont l’approbation actuelle prend fin le 15 décembre prochain, pour une durée de dix ans.

La Commission estime en effet «qu’on ne peut s’attendre, à court terme, à obtenir suffisamment de nouvelles informations pour aboutir à un résultat différent» des études menées depuis 2012 sur la matière active. Elle signale néanmoins qu’avec «l’intensification des recherches sur le glyphosate ces dernières années», il est possible que de «nouvelles connaissances» sur la matière active «apparaissent». Un renouvellement sur dix ans permet donc, selon Bruxelles, de prendre en compte ces deux aspects.

Cette proposition sera discutée avec les États membres lors la prochaine réunion du comité permanent des végétaux (Scopaff), le vendredi 22 septembre 2023, sans qu’il n’y ait de «vote à ce stade», a précisé les services du ministère de l’Agriculture, en réaction à la communication de la Commission.

L’Etat français non satisfait

«Aujourd’hui, les autorités françaises ne sont pas satisfaites de cette proposition», ont réagi les services du ministère de l’Agriculture. La France souhaite en effet que l’approche à la française, à savoir «la recherche d’alternatives pour ne laisser aucun agriculteur sans solution», puisse être harmonisée au niveau européen et approfondie. «La France demandera également […] d’accélérer la mise au point de méthodes d’évaluation des risques pour la biodiversité», a précisé le ministère.

Commentaire

La France est à la recherche d’alternatives comme certains sont à la recherche du dahu, mais depuis le temps, elles sont où ces alternatives ?

lundi 26 juin 2023

Potentiel thérapeutique des lysines de phages de Bacillus cereus dans les infections oculaires

Les lysines de phage
s
sont une alternative très tendance aux antibiotiques généraux. Dans mSphere, «Therapeutic potential of Bacillus phage lysin PlyB in ocular infections», des chercheurs démontrent que la lysine de phages, PlyB, est une option thérapeutique prometteuse pour les infections oculaires à Bacillus cereus.

Résumé

Les enzymes lytiques des bactériophages (c'est-à-dire les lysines de phages) sont une alternative tendance aux antibiotiques généraux pour lutter contre la résistance croissante aux antimicrobiens. Bacillus cereus, bactérie Gram positif, provoque l'une des formes les plus graves d'infection intraoculaire, entraînant souvent une perte de vision complète. Il s'agit d'un micro-organisme intrinsèquement résistant aux β-lactamases qui est hautement inflammogène dans l'œil, et les antibiotiques ne sont souvent pas bénéfiques comme seule option thérapeutique pour ces infections cécitantes.

L'utilisation de lysines de phages comme traitement de l'infection oculaire à B. cereus n'a jamais été testée, ni rapportée. Dans cette étude, le phage lysine PlyB a été testé in vitro, démontrant la destruction rapide de B. cereus végétatif mais pas de ses spores.

PlyB était également hautement spécifique au groupe et tuait efficacement les bactéries dans diverses conditions de croissance bactérienne, y compris le corps vitreux du lapin (Vit) ex vivo. De plus, PlyB n'a démontré aucune activité cytotoxique ou hémolytique envers les cellules rétiniennes humaines ou les érythrocytes et n'a pas déclenché d'activation innée. Dans des expériences thérapeutiques in vivo, PlyB était efficace pour tuer B. cereus lorsqu'il était administré par voie intravitréenne dans un modèle expérimental d'endophtalmie et par voie topique dans un modèle expérimental de kératite. Dans les deux modèles d'infection oculaire, la propriété bactéricide efficace de PlyB a empêché les dommages pathologiques aux tissus oculaires. Ainsi, PlyB s'est avéré sûr et efficace pour tuer B. cereus dans l'œil, améliorant considérablement un résultat autrement dévastateur. Dans l'ensemble, cette étude démontre que PlyB est une option thérapeutique prometteuse pour les infections oculaires à B. cereus.

Importance

Les infections oculaires causées par Bacillus cereus résistant aux antibiotiques sont dévastatrices et peuvent entraîner la cécité avec peu d'options de traitement disponibles. Les lysines de bactériophages sont une alternative aux antibiotiques conventionnels avec le potentiel de contrôler les bactéries résistantes aux antibiotiques. Cette étude démontre qu'une lysine appelée PlyB peut tuer efficacement B. cereus dans deux modèles d'infections oculaires à B. cereus, traitant et prévenant ainsi les effets aveuglants de ces infections.

NB : L’image proposée est une illustration issue du site CRIOAc (Centre de Référence des Infections Ostéo‑Articulaires complexes) de Lyon sur les lysines de bacétriophages.

jeudi 30 décembre 2021

Quand la SNCF choisit une molécule plus toxique que le glyphosate pour désherber ses voies

Meilleurs voeux à tous les lecteurs et merci à vous d’agir pour le rétablissement de l'accès aux anciens articles du blog ...
Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

samedi 29 mai 2021

Alternatives aux pailles en plastique: quels matériaux conviennent, selon le BfR

Pas facile de trouver des «Alternatives aux pailles en plastique: quels matériaux conviennent?», source Communication n°016/2021 du BfR du 27 mai 2021.

Les pailles à boire sont des produits en plastique à usage unique qui feront l'objet d'une interdiction à la vente à l'échelle européenne partir de 2021. Ceci est indiqué dans la directive UE 2019/904 du 5 juin 2019.

Par conséquent, des matériaux alternatifs doivent être mis en place pour la production de pailles à boire ainsi que d'autres produits fréquemment utilisés qui étaient jusqu'à présent principalement en plastique.

Comme indiqué dans le règlement-cadre de l'UE pour les matériaux en contact avec les denrées alimentaires (règlement (CE) n°1935/2004), les objets qui entrent en contact direct avec les aliments doivent être sûrs. L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) a évalué la paille, le silicone, le métal, le papier et le carton, le blé dur et le verre pour leur aptitude à remplacer le plastique dans la production de pailles à boire.

Si elles sont fréquemment utilisées, les pailles en silicone, en acier inoxydable ou en verre sont, de l'avis du BfR, une alternative appropriée aux pailles en plastique. Le silicone convient comme matériau de contact alimentaire (MCA) à condition que sa fabrication soit conforme aux spécifications de la recommandation BfR n°XV. Les métaux et les alliages (par exemple l'acier inoxydable) sont également appropriés en tant que MCA, à condition que les spécifications de la résolution du Conseil de l'Europe concernant les métaux et alliages soient respectées.

Le verre convient également au contact alimentaire. Cependant, il existe un risque de rupture. En conséquence, des fragments de verre peuvent pénétrer dans la nourriture ou la boisson et en cas d'ingestion des blessures dangereuses peuvent survenir. Cela étant, il existe des pailles à boire en verre particulièrement résistantes.

En cas d'utilisation unique, le blé dur (par exemple les nouilles de macaroni crues) est un matériau approprié pour boire avec des pailles d'un point de vue sanitaire. Cependant, les nouilles peuvent se décomposer, en particulier dans les boissons chaudes et chaudes, ou sur une période de temps plus longue, et devenir inutiles en conséquence. De plus, ils peuvent modifier la consistance et le goût de la boisson.

Les pailles en papier et en carton ne sont utiles que si des substances sont ajoutées qui empêchent le papier de se ramollir. Ces composés sont également connus sous le nom d'auxiliaires de résistance à l'humidité. Certains résidus de ces produits, en particulier les chloropropanols, peuvent migrer dans les aliments. Si les spécifications de la recommandation BfR n°XXXVI sont respectés, aucun risque sanitaire n'est actuellement constaté avec l'utilisation de pailles à boire en papier et en carton.

Il n'y a actuellement aucune évaluation des risques concernant l'utilisation de pailles à boire en paille. Le BfR recommande de ne pas utiliser de paille à cette fin en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé résultant de bactéries, mycotoxines ou autres substances indésirables.

Quel que soit le matériau, les pailles utilisées plus d'une fois doivent être soigneusement nettoyées à chaque fois avant utilisation. Si un nettoyage en profondeur des pailles à boire ne peut être garanti, le BfR recommande de ne pas utiliser de telles pailles à usage multiple pour des raisons d'hygiène.

De plus, elles ne doivent pas avoir d'arêtes vives et doivent également être remplacées en cas de signes de dommages matériels (signes d'usure).

NB : On lira aussi cet article du 5 mai 2021 de la DGCCRF qui fait bien le point, Quels produits en plastique à usage unique sont désormais interdits ?

Afin de lutter contre le gaspillage et la pollution de l'environnement, les produits en plastique à usage unique sont progressivement interdits.

Mise à jour du 16 juin 2021. L'AFSCA de Belgique signale un rappel de pailles en papier en raison d'un dépassement possible de la limite de migration pour le plomb.

vendredi 13 novembre 2020

Alternatives au glyphosate : le fiasco


C'est dans ce contexte que je vous livre cette nouvelle information,
« Alternatives au glyphosate : le fiasco », source communiqué du 13 novembre 2020 de Science-Technologies-Actions qui est un collectif dont le but est de défendre et promouvoir la Science dans le débat public.
Julien Denormandie, troisième Ministre de l’Agriculture en 3 ans, a annoncé le 5 novembre dernier « un budget de 7 millions d’euros supplémentaires à la recherche dans les alternatives au glyphosate ».
Pour qui ? Pour l’INRAE doté d’un budget d’un milliard d’euros dans le but de lancer de nouvelles études ?
Pour quoi? Pour trouver un meilleur herbicide alors que France n’a plus d’industrie phytosanitaire et qu’il faut 200 millions d’euros, 10 ans de recherche pour lancer un nouveau produit phytosanitaire et plus encore pour découvrir de nouveaux modes de lutte contre les « mauvaises herbes »?
A l’évidence, une nouvelle annonce qui traduit l’embarras de nos gouvernants confrontés à la décision du Président Macron du 27 novembre 2017 d’interdire le glyphosate « dès que des alternatives auront été trouvées et au plus tard dans 3 ans ».
Une décision strictement politique précipitée, sans étude d’impact, sans analyse risques/bénéfices dont les conséquences sont vites apparues : impact économique pour les agriculteurs à nouveau pénalisés, impact négatif sur l’environnement et le climat alors que cette décision cherchait à satisfaire les revendications des écologistes !
Pourquoi le cacher ? L’alternative au glyphosate sera le retour du labour et du travail du sol avec ses inconvénients bien connus : dégradation de la fertilité et de la vie biologique des sols, perte de matière organique, davantage d’érosion, de carburant et d’émission de CO2.
Mais surtout, pourquoi interdire un herbicide qui, depuis près d’un demi-siècle de large utilisation dans le monde a fait la preuve de son intérêt agronomique, de sa contribution à la protection des sols, alors que les risques qu’il présente sont infimes aux yeux de toutes les agences sanitaires française, européennes et internationales, à l’exception du CIRC classant le glyphosate « cancérogène probable »? Tout comme la viande rouge!
Quel responsable politique aura le courage d’affronter une opinion publique conditionnée depuis plusieurs années par les militants écolos et les médias, pour enfin éclairer les citoyens sur la réalité et revenir à la raison?
Le Collectif STA composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

Chic, on risque donc fort de revenir à ce que disait Sully en 1638 : « Labourage pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée ».

Autre décision précipitée, celle concernant la politique énergétique de la France,
s'il y en a une, depuis que François Hollande, par pur calcul politique, a décidé de diminuer rapidement la part du nucléaire dans notre électricité. La fermeture de Fesseinheim n'en est que la conséquence.Tout cela est absurde. Je suis très inquiet des conséquences de cette décision. Le nucléaire est l'énergei qui produit le moins de CO2 par unité d'énergie produite. C'est grâce à notre énergie nucléaire que la France est un des pays industrialisés les moins émetteurs de CO2, alors oui il faut prolonger nos centrales nucléaires et en construire de nouvelles, encore plus efficaces et sûres. Au fond, le GIEC ne dit pas autre chose.
Source article de Marc Fontecave, « Le catastrophisme en écologie conduit à l'affaiblissement des volontés », Le Figaro du 13 novembre 2020,
13 novembre 2015 : 130 personnes étaient assassinées au Bataclan, victimes du terrorisme islamique. Ne les oublions pas.

dimanche 8 mars 2020

Les alternatives au glyphosate existent, une édition à Perpignan !


J'indiquais dans un article de décembre 2019, « L’Anses lance une évaluation comparative du glyphosate avec les alternatives disponibles « L’huile de coude bio est-elle un sérieux candidat ? »

J'avoue que je n'ai pas suivi cette évaluation comparative mais à Perpignan, c'est déjà le cas, comme le montre ce tweet ...
Mauvaises herbes détruites au lance-flamme à Perpignan pic.twitter.com/2aOPuqqVGt
— Eddy Fougier (@eddyfougier) February 28, 2020
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
N'étant pas un spécialiste du sujet, je me contenterais de dire qu'on marche sur la tête ...

mercredi 18 décembre 2019

Les alternatives au glyphosate existeront … en 2050


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Alors que le dernier opus de Star Wars sort sur les écrans, voici une alternative au glyphosate  pour 2050 ..., mais ce n'est pas encore D2-R2 ou C3-PO ...


Voici donc des robots sensés remplacer l'huile de coude bio ou la poudre de perlinpinpin bio dans un avenir très proche ...
A terme, il s’agira de proposer des solutions pour diminuer l’usage des produits chimiques comme le glyphosate, le plan Ecophyto II prévoyant la diminution de 50% des produits phytopharmaceutiques d’ici 2050.

Il ne s’agit pas du plan Ecophyto II, mais du plan Ecophyto II+, nuance de taille ...
Concrètement, les robots doivent éliminer les adventices (les plantes indésirables) dans des rangées de cultures légumières. Pour cela on fait appel à l’intelligence artificielle pour identifier et trier les plans, un long apprentissage qui mêle reconnaissance visuelle et informatique. Chaque consortium alliant chercheurs et industriels a ses propres solutions. Pour l’arrachage aussi, l’innovation est de mise : porté par le tracteur électrique développé en Auvergne, PEAD mise sur la reconnaissance des plantes à garder pour éliminer toutes les autres ; Bipbip griffe la terre entre les plants ; la solution Roseau élaborée en région nantaise travaille sur la synchronisation des outils avec l'avancement du robot et enfin Weedelect balance des décharges électriques sur les plants de moutarde qui n'ont rien à faire ici. 
Le tout se fait dans le département de la Drôme, département du ministre de l'agriculture ... 

Mise à jour du 19 décembre 2019. A lire dans Alerte Environnement, Glyphosate: le pouvoir manipule l’ANSES. 

mardi 2 juillet 2019

A la recherche du temps et de l'argent où il y aura des solutions possibles alternatives aux pesticides …


Photo issue du film d'Alfred Hichcock, La mort aux trousses.
Dans un article intitulé, « L’Anses lance une évaluation comparative du glyphosate avec les alternatives disponibles : L’huile de coude bio est-elle un sérieux candidat ? », j’avais tenté d’être constructif et cet article avait été le plus lu parmi ceux qui sont parus sur ce blog, très étonnant ?

Toujours dans le but d’aider l’Anses, voici une proposition de nos amis suisses qui se sont penchés sur le sujet, nul doute que l’agence en tiendra le plus grand compte …

Selon l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) Suisse, s’agissant des pesticides: seules les solutions systémiques mènent à une issue.

Voici le bilan en quatre points, étayé par les chiffres et les travaux de recherche les plus récents:

Premièrement, « Le potentiel de réduction des pesticides chimiques de synthèse est fort ».
Des étapes partielles sont immédiatement réalisables. Les pratiques et recherches en agriculture biologique montrent que les herbicides peuvent être complètement remplacés grâce aux machines les plus modernes, aux cultures associées et aux couverts végétaux. « Agriculture suisse sans herbicides » serait une vision intéressante pour la pratique, l’exclusivité sur le marché et la politique agricole.
Deuxièmement, « Des solutions praticables et durables sont des solutions au sein du système ».
Une protection préventive des plantes n’est pas praticable sans des effets systémiques obtenus grâce aux rotations des cultures diversifiées, cultures associées, jachères fleuries et haies, bandes fleuries ou populations résiduelles d’adventices n’ayant pas d’incidence sur le rendement. Ce sens des réalités agronomiques doit remplacer les promesses de solutions faciles basées sur des pesticides.
Troisièmement, « Sans le choix de variétés adaptées au site et la sélection de nouvelles variétés, on ne peut faire face à des problèmes phytosanitaires plus complexes, en particulier en cultures spéciales ».
L’obtention de nouvelles variétés nécessite du temps et de l’argent. C’est aussi le cas pour les projets de sélection réalisés par le FiBL, par exemple ceux qui portent sur une meilleure résistance des pommes aux maladies ou sur la tolérance du coton à l’égard des Hepialidae et des insectes suceurs, grâce à la sélection participative en Inde.
Quatrièmement, « Le développement de mesures directes, alternatives et sans produits chimiques est particulièrement coûteux ».
En Suisse, aussi bien le FiBL qu’Agroscope mènent depuis 30 ans des recherches sur la protection directe des plantes sans pesticides chimiques de synthèse. Il existe une multitude de solutions possibles, comme par exemple les ennemis naturels (insectes, virus, nématodes), les extraits de plantes ou les matériaux naturels (minéraux argileux, extraits de lait, etc.). En faire des produits phytosanitaires standardisés coûte extrêmement cher.
Et le communiqué d’ajouter que le débat public sur les pesticides donne ses premiers résultats et que, désormais, dans l’Union européenne, la moitié des demandes d’autorisations pour de nouvelles matières actives concernent des produits phytosanitaires biologiques. « Le développement de méthodes préventives et directes de protection des plantes est urgent pour pouvoir compenser les diminutions de rendement dues au renoncement aux pesticides. Le financement des travaux de recherche et de développement au FiBL – rendu possible grâce à des mandats des gouvernements suisse, autrichien, allemand et de l’Union européenne ainsi que de fondations d’utilité publique et d’entreprises innovantes – apporte une amélioration permanente de la sécurité du rendement en agriculture, de l’environnement et de la qualité des aliments », insiste le communiqué qui souligne l’importance de développer une collaboration avec des partenaires de l’industrie.

A suivre ... mais il faudrait aussi que l'agriculture biologique se débarrasse de ses propres pesticides ... mais ceci est une tout autre histoire ...