Je ne suis pas un
spécialiste du glyphosate, loin s’en faut, mais tout de même, je me pose des
questions à propos du récent communiqué de l’Anses du 29 novembre 2018, « Glyphosate : l’Anses lance une évaluation
comparative avec les alternatives disponibles ».
En effet, je trouve assez comique ce qui va être réalisé par
l’Anses, qui sait bien que le glyphosate est autorisé en Europe, mais l’Anses tente
ainsi de ne pas trop heurter la susceptibilité gouvernementale française, même si
par ailleurs, l’avis
de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate est, à
mon sens, favorable au glyphosate.
On a donc :
Suite à la réapprobation pour cinq ans de la substance active au niveau européen en décembre 2017, l’Anses réévalue les autorisations de mise sur le marché des produits à base de glyphosate. Pour les produits pour lesquels une demande d’autorisation ou de réautorisation a été déposée, l’Agence effectuera une évaluation comparative avec les alternatives disponibles. Pour chaque produit à base de glyphosate, les usages pour lesquels il existe une alternative répondant aux critères de substitution seront donc interdits. L’Agence vient par ailleurs de notifier aux industriels la fin des autorisations de mise sur le marché de 132 préparations n’ayant pas fait l’objet de demande de renouvellement.
L’Agence vient de lancer l’évaluation de ces demandes sur la base d’une évaluation comparative des produits.
En s’appuyant sur les éléments qui lui seront fournis sur les alternatives disponibles et d’usage courant en France, notamment par l’INRA, l’Anses comparera, pour chaque usage, les produits à base de glyphosate avec les méthodes non chimiques de prévention ou de lutte disponibles. Pour chaque produit à base de glyphosate, les usages pour lesquels il existe une alternative répondant aux critères de substitution seront donc interdits.
Rappelons quelques éléments :
« Pas de solution dans les 3 ans pour toute l’agriculture française », source La France Agricole du 7 juin 2018.
Dans le but d’aider l’Anses, j’ai procédé à une très rapide revue des alternatives disponibles et voici quelles sont mes conclusions :
« Pas de solution dans les 3 ans pour toute l’agriculture française », source La France Agricole du 7 juin 2018.
« Je le redis comme je l’ai dit à l’Assemblée nationale, il ne faut pas se bercer d’illusion, lance Philippe Mauguin, le PDG de l’Inra auditionné le 6 juin 2018 par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat. Je ne vais pas vous raconter d’histoires, et lever toute ambiguïté, s’il y en avait. On ne va pas trouver une solution qui s’appliquerait à toute l’agriculture française dans les 3 ans. »On lira surtout, Alternative au glyphosate… ah bon?
Dans le but d’aider l’Anses, j’ai procédé à une très rapide revue des alternatives disponibles et voici quelles sont mes conclusions :
- Comment
s'y prendre pour désherber sans glyphosate : Désherbage thermique,
herbicides « bio », binage et paillage sont les quatre solutions
alternatives à l'emploi du glyphosate.
. Les bonnes vieilles recettes de grand-mère
. Les désherbants thermiques
. Le retroussage de manches
. Les BRF, cartons et autres couvertures du sol (BRF = Bois
raméal fragmenté)
. Les désherbants biologiques
- Quelles
sont les alternatives au glyphosate ? Les alternatives aujourd’hui sont des
techniques manuelles ou mécaniques. Mais un herbicide « naturel » est
en développement en France.
- Se passer
du glyphosate ? C’est possible :
1. « Plusieurs produits différents et augmenter les
doses »
2. Allonger les cycles de rotation des cultures
3. « Changer sa façon de penser »
La note de l'ANSE date du 29 novembre, et pas du 29 décembre ;-)
RépondreSupprimerMerci, je corrige.
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