vendredi 13 novembre 2020

Alternatives au glyphosate : le fiasco


C'est dans ce contexte que je vous livre cette nouvelle information,
« Alternatives au glyphosate : le fiasco », source communiqué du 13 novembre 2020 de Science-Technologies-Actions qui est un collectif dont le but est de défendre et promouvoir la Science dans le débat public.
Julien Denormandie, troisième Ministre de l’Agriculture en 3 ans, a annoncé le 5 novembre dernier « un budget de 7 millions d’euros supplémentaires à la recherche dans les alternatives au glyphosate ».
Pour qui ? Pour l’INRAE doté d’un budget d’un milliard d’euros dans le but de lancer de nouvelles études ?
Pour quoi? Pour trouver un meilleur herbicide alors que France n’a plus d’industrie phytosanitaire et qu’il faut 200 millions d’euros, 10 ans de recherche pour lancer un nouveau produit phytosanitaire et plus encore pour découvrir de nouveaux modes de lutte contre les « mauvaises herbes »?
A l’évidence, une nouvelle annonce qui traduit l’embarras de nos gouvernants confrontés à la décision du Président Macron du 27 novembre 2017 d’interdire le glyphosate « dès que des alternatives auront été trouvées et au plus tard dans 3 ans ».
Une décision strictement politique précipitée, sans étude d’impact, sans analyse risques/bénéfices dont les conséquences sont vites apparues : impact économique pour les agriculteurs à nouveau pénalisés, impact négatif sur l’environnement et le climat alors que cette décision cherchait à satisfaire les revendications des écologistes !
Pourquoi le cacher ? L’alternative au glyphosate sera le retour du labour et du travail du sol avec ses inconvénients bien connus : dégradation de la fertilité et de la vie biologique des sols, perte de matière organique, davantage d’érosion, de carburant et d’émission de CO2.
Mais surtout, pourquoi interdire un herbicide qui, depuis près d’un demi-siècle de large utilisation dans le monde a fait la preuve de son intérêt agronomique, de sa contribution à la protection des sols, alors que les risques qu’il présente sont infimes aux yeux de toutes les agences sanitaires française, européennes et internationales, à l’exception du CIRC classant le glyphosate « cancérogène probable »? Tout comme la viande rouge!
Quel responsable politique aura le courage d’affronter une opinion publique conditionnée depuis plusieurs années par les militants écolos et les médias, pour enfin éclairer les citoyens sur la réalité et revenir à la raison?
Le Collectif STA composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

Chic, on risque donc fort de revenir à ce que disait Sully en 1638 : « Labourage pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée ».

Autre décision précipitée, celle concernant la politique énergétique de la France,
s'il y en a une, depuis que François Hollande, par pur calcul politique, a décidé de diminuer rapidement la part du nucléaire dans notre électricité. La fermeture de Fesseinheim n'en est que la conséquence.Tout cela est absurde. Je suis très inquiet des conséquences de cette décision. Le nucléaire est l'énergei qui produit le moins de CO2 par unité d'énergie produite. C'est grâce à notre énergie nucléaire que la France est un des pays industrialisés les moins émetteurs de CO2, alors oui il faut prolonger nos centrales nucléaires et en construire de nouvelles, encore plus efficaces et sûres. Au fond, le GIEC ne dit pas autre chose.
Source article de Marc Fontecave, « Le catastrophisme en écologie conduit à l'affaiblissement des volontés », Le Figaro du 13 novembre 2020,
13 novembre 2015 : 130 personnes étaient assassinées au Bataclan, victimes du terrorisme islamique. Ne les oublions pas.

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