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vendredi 10 juillet 2020

La Chine est toujours à la recherche d'une origine alimentaire du coronavirus


Selon l’Anses, à propos de la transmission potentielle du virus via les aliments, « Dans l’état des connaissances à ce jour, la transmission du virus SARS-CoV-2 par voie digestive directe est écartée. »

Par ailleurs on avait eu aussi connaissance de cette information du blog selon laquelle La FDA des Etats-Unis ‘consciente’ que la Chine analyse des aliments pour détecter le coronavirus.

Mais voici selon Bloomberg du 10 juillet 2020, « La Chine pointe la crevette comme vecteur de virus après le fiasco du saumon ».

Un remake que quand on cherche, on trouve ? -aa

La Chine a dit que des échantillons de crevettes importées étaient positifs pour le coronavirus, ce qui soulève de nouveau la question de savoir si l'agent pathogène peut se propager à travers les aliments ou les produits congelés.

Le virus a été testé positif à l'intérieur et à l'extérieur de l'emballage des crevettes, a dit l'Administration générale des douanes de la Chine. Les échantillons provenaient de trois usines équatoriennes et les importations de ces transformateurs seront interrompues, a-t-elle indiqué.

« Le résultat du test ne signifie pas que le virus est contagieux, mais reflète les lacunes dans les réglementations des entreprises en matière de sécurité aliments », a dit Bi Kexin, directeur du bureau de la sécurité des importations et des exportations alimentaires du département des douanes. « Les douanes renforceront encore le contrôle des origines des aliments importés pour la chaîne du froid. »

Le mois dernier, la Chine a indiqué que le saumon importé était un possible coupable de la nouvelle épidémie de Covid-19 à Pékin, provoquant un boycott du poisson alors que les supermarchés retiraient les produits de leurs rayons. La Chine a également commencé à tester en masse des importations d'aliments réfrigérés et congelés dans les ports et a bloqué des expéditions des usines de viande de l'étranger dont il a été signalé des infections parmi les employés.

Des preuves suggèrent qu'il est extrêmement improbable que le virus soit transmis par les aliments, a dit Gorjan Nikolik, directeur associé des produits de la mer à Rabobank.

« C'est une peur alimentaire typique », a-t-il dit. « Je m'attends à ce que cela  soit de très courte durée. »

Les autorités chinoises ont également convenu avec des experts mondiaux que les aliments importés présentent un faible risque de transmission du virus. Cela a semé la confusion à l'étranger sur les raisons pour lesquelles la Chine continue de tester et d'arrêter les expéditions.

Les tests sont « une mesure importante pour prévenir le risque de transmission du virus par les filières alimentaires importées via la la chaîne du froid », a expliqué Bi. « Il s'agit d'une mesure nécessaire prise pour protéger la santé de la population et n'interrompt pas le commerce international normal. »

Dans certains pays, les employés continuent de travailler même après avoir été infectés par le virus, ce qui augmente le risque de contamination des aliments, a expliqué Bi. Parce qu'il existe des cas groupés épidémiques dans certaines installations à l'étranger, la Chine a suspendu les importations de viande de 23 usines au total, dont le Brésil, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Allemagne, a-t-il dit.

Pour la crevette, la Chine est un acheteur beaucoup plus important que pour le saumon, a dit Nikolik de Rabobank. Les achats chinois sont à la même échelle qu'aux États-Unis et en Europe, et l'Équateur est l'un des principaux fournisseurs, a-t-il dit.

Les autorités douanières chinoises ont également testé un total de 227 934 échantillons et le reste des échantillons était négatif, a-t-il ajouté. Les crevettes testées positives ont été livrées dans les ports de Dalian et Xiamen et ont été détruites, selon le communiqué.

jeudi 9 juillet 2020

A propos de la sécurité sanitaire des aliments en France, qui croire, que croire ?


L'analyse conclut que la France fournit les meilleurs soins de santé généraux, suivie notamment de l'Italie, de l'Espagne, d'Oman, de l'Autriche et du Japon.
On sait ce qu’il en est advenu …

Le ministère de l’agriculture nous informe le 7 juillet 2020 sur « la sécurité sanitaire des aliments ».
La France possède l'un des meilleurs systèmes de sécurité sanitaire des aliments.
Chacun pourra apprécier à sa façon de ce genre d'assertion …

On nous dit,
Avec 500 000 exploitations agricoles et 400 000 restaurants et entreprises agroalimentaires, les contrôles mobilisent plus de 4000 inspecteurs et 14 000 vétérinaires habilités par l'Etat. Le tout pour un coût annuel de 350 millions d'euros.
Dans le bilan 2018 de l’activité de la DGAL, on est toujours en attente de celui de 2019, mais ça ne saurait trop tarder, on apprend,
La DGAL, ce sont 4 800 équivalents temps plein (ETP) auxquels s'ajoutent 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’État, 30 laboratoires nationaux de référence et environ 150 laboratoires d'analyses spécialisés, en majorité départementaux.
Ce qui me fait penser qu’on a peut-être perdu près de 800 postes d’inspections, si je compte bien … mais j’aurais certainement un rectificatif …

Ainsi l’État investit chaque année 350 millions d’euros pour réaliser des contrôles préventifs avec le concours de 4 000 inspecteurs et 14 000 vétérinaires habilités par l’État veillent à la conformité des aliments.
On a donc ‘Plus de 4 000 inspecteurs’, ‘4 800 équivalents temps plein’ ou ‘4 000 inspecteurs’, quel est le bon chiffre ?

Par ailleurs, l’idée qu’un restaurant ou une entreprise agroalimentaire ne soit pas contrôlé très souvent vient du fait que l’on a d’un côté 400 000 entités pour 4 000 inspecteurs, soit près de 100 inspections par an … très difficilement envisageable …

Je crois fortement à l'idée selon laquelle « Aucun maillon de la chaîne alimentaire n'échappe à l'inspection sanitaire » :
. A la production, des contrôles sont effectués chez les agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs ;. A la transformation, ils concernent les coopératives, les industries agroalimentaires et les abattoirs ;. A la distribution, ce sont les transports, les entrepôts, la restauration collective et les commerces qui passent au crible des inspecteurs ;. Aux frontières, les animaux, les végétaux ainsi que toutes les denrées importées ou exportées sont systématiquement inspectés.
On nous dit aussi,
Des prélèvements sont réalisés pour détecter la présence de contaminants (dans les denrées animales ou végétales). Au total, plus de 800 000 analyses sont réalisées chaque année par un réseau de laboratoires agréés.
Le bilan 2018 de l’activité de la DGAL ne fait pas mention de ce chiffre de 800 000 analyses réalisée chaque année …


Il y est indiqué,
En 2018, le Service Commun de Laboratoires a rendu 320 000 résultats d’analyses pour la DGCCRF et plus de 800 000 résultats d’analyses ont été émis par le réseau de laboratoires agréés de la DGAL.
Cela étant dans le bilan 2018 en bref de l’activité de la DGAL, on peut y lire,
Au total 60 000 analyses programmées sur des denrées alimentaires dans le cadre du programme annuel de surveillance de la contamination des productions primaires, des denrées et des aliments pour animaux.
Qui croire, que croire ?

Choses lues sur ce qu’on trouve dans l’air et dans les eaux usées, ici et là ...


Selon l’Anses, à propos de la présence de pesticides dans l’air, « A terme, les résultats de cette campagne contribueront à définir une stratégie nationale de surveillance des pesticides dans l’air extérieur. »

Le communiqué de l’Anses du 2 juillet 2020 nous dit « Pesticides dans l’air extérieur : l’Anses identifie les substances nécessitant une évaluation approfondie ».

On lira cela avec intérêt … car selon l’Anses, « La campagne exploratoire a permis de mesurer 75 substances sur 50 sites pendant un an. »
Elle constitue une photographie nationale inédite des substances présentes dans l’air extérieur.
La France est un des seuls pays en Europe (avec la Belgique) à avoir engagé ce type de campagne pour mesurer les pesticides dans l’air extérieur à l’échelle nationale.
Autres analyses, dans les eaux usées, il a été retrouvé « De nouvelles traces de Covid-19 dans les eaux usées de Paris »
La surveillance des eaux usées à Paris et dans certains départements d'Ile-de-France confirme le retour de traces minimes de Covid-19, pouvant annoncer un possible rebond du virus.
C’est bien, mais n’est-ce pas déjà le cas ? Pourquoi n’a-t-on pas de données quotidiennes ? Pourquoi ne rend-on pas ces données publiques ? On ne sait pas !

Mais où sont passés les 500 000 à 700 000 tests par semaine dans la population promis par l’ancien Premier ministre, puisqu’on nous annonce comme inévitable une seconde vague …

Et l’Académie nationale de médecine de proposer une « surveillance de la circulation du SARS-Cov-2 dans les eaux usées, indicateur simple de suivi de la pandémie de Covid-19 »

L’Académie nationale de médecine recommande :
  • de suivre la circulation du SARS-Cov-2 dans la population par l’analyse microbiologique des eaux usées des stations d’épuration ;
  • de rendre systématique cette surveillance virologique par des tests quantitatifs utilisant une méthodologie rigoureuse, tant que le virus circulera dans la population.
  • d’étendre cette surveillance systématique à d’autres virus (myxovirus, rotavirus, virus respiratoire syncytial…).
  • de constituer une banque de prélèvements permettant rétrospectivement de détecter tout nouveau virus ou agent pathogène qui apparaîtrait dans la population en fixant ainsi le début de l’épidémie.
Pendant ces temps de Covid-19, à Helsinki, en Finlande, on a d’autres préoccupations …

En effet, là-bas, on apprend par l’Institut finlandais de la santé et du bien-être (THL) que dans les eaux usées, « l'utilisation d'amphétamines a continué d'augmenter dans la région d'Helsinki dans des circonstances exceptionnelles - l'augmentation est également visible en ville. »
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cela a même atteint des records, avant l'arrivée du Covid-19, sans compter la cocaïne et l’ecstazy …

jeudi 18 juin 2020

La FDA des Etats-Unis ‘consciente’ que la Chine analyse des aliments pour détecter le coronavirus


« La FDA des Etats-Unis ‘consciente’ que la Chine analyse des aliments pour détecter le coronavirus », source article de Joe Whitworth paru le 18 juin 2020 dans Food Safety News.

La Food and Drug Administration des États-Unis a déclaré être au courant de rapports selon lesquels la Chine commencerait à analyser des aliments pour détecter le coronavirus.

Frank Yiannas, sous-commissaire de la politique alimentaire et de la réponse à la FDA, a écrit sur Twitter qu'il n'y a actuellement aucune preuve de transmission du COVID-19 par les aliments et aucun cas connu ou suspecté lié aux aliments.

« La FDA est au courant de rapports selon lesquels la Chine commencera à tester des produits alimentaires particuliers, des fruits de mer et de la viande pour le COVID-19. Nous continuons de passer en revue toutes les données scientifiques disponibles quand nous évaluons le virus qui cause COVID-19. Suivre les pratiques d'hygiène standard, la manipulation sûre des aliments et l'utilisation de pratiques de cuisson qui nous protègent contre les maladies d'origine alimentaire restent importants », a-t-il dit.

Yiannas a dirigé les personnes vers la page des questions fréquemment posées par la FDA sur les aliments pour plus d'informations.

Lien avec le saumon importé rejeté
Pékin a signalé plus de 100 cas de coronavirus au cours de la semaine écoulée après avoir passé près de deux mois sans cas d’infection. Le pic aurait commencé à Xinfadi, l'un des plus grands marchés alimentaires de gros d'Asie.

À la suite des nouveaux cas de COVID-19, certains rapports ont établi un lien avec le saumon importé et les résultats sur une planche à découper, censée être utilisée pour préparer le poisson dans un marché de gros. Sur 40 échantillons positifs provenant des tests des employés et de l'environnement sur le marché, un a été prélevé sur une planche à découper utilisée pour le filetage du saumon.

Le Norwegian Seafood Council a rassuré les consommateurs et les acheteurs de produits de la mer norvégiens sur la sécurité sanitaire de ces produits après ce qu'il a appelé des «rumeurs non fondées» sur l’origine de l'infection.

«Notre compréhension est qu'un contrôle complet des aliments frais a été introduit pour toutes les marchandises entrant à Pékin. Bien sûr, les liens établis dans certains médias entre le saumon et l'épidémie de virus sont regrettables. Nous avons besoin de faits, et l'OMS, la FAO et l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments sont claires dans leur communication à ce sujet», a dit Anders Nordøy Snellingen, directeur des opérations mondiales du Norwegian Seafood Council.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont publié des lignes directrices indiquant qu’il n’existe aucune preuve d’aliments ou d’emballages associés à la transmission du COVID-19 et une section de questions et réponses sur l’impact sur la pêche et l'aquaculture est proposée.

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) signale qu'il n'y a aucun cas connu d'infection par des aliments contaminés, des aliments importés ou de l'eau, de sorte que le poisson et les fruits de mer de Norvège sont sûrs à consommer.

Analyses de Hong Kong sur le saumon importé négative
On ne sait pas combien de temps le virus qui cause le COVID-19 survit sur les surfaces. La recherche indique que tous les coronavirus peuvent survivre sur des surfaces de quelques heures à plusieurs jours. Cela variera dans différentes conditions, telles que le type de surface, la température, la lumière du soleil et l'humidité de l'air, selon l'Institut norvégien de santé publique (FHI).

La Global Salmon Initiative (GSI) a déclaré que les produits de la mer, comme d'autres surfaces, peuvent devenir contaminés si des mesures adéquates de manipulation et d'assainissement des aliments ne sont pas en place, ou lorsqu'elles sont manipulées par une personne infectée. Tout lien avec le saumon peut résulter d'une contamination croisée. Les membres du GSI comprennent Bakkafrost, Grieg Seafood, Huon Aquaculture, Lerøy Seafood Group, Marine Harvest, New Zealand King Salmon, Norway Royal Salmon, SalMar, The Scottish Salmon Company et Ventisqueros.

Le Center for Food Safety (CFS) du Département de l'hygiène alimentaire et environnementale de Hong Kong a testé cette semaine 16 échantillons de saumon de Norvège, du Chili, d'Irlande, d'Islande et du Danemark et tous étaient négatifs pour le coronavirus.

L'agence a déclaré qu'au vu des récents rapports des médias selon lesquels un coronavirus avait été détecté sur des planches à découper utilisées pour couper le saumon lors d'une enquête sur un cas de COVID-19 à Pékin, elle avait prélevé des échantillons des niveaux d'importation et de gros de différents pays.

Prolongation des règles provisoires
Parallèlement, les règles temporaires visant à lutter contre les perturbations des systèmes de contrôle officiels en Europe en raison de la pandémie de coronavirus ont été étendues.

Au total, 19 pays appliquent les mesures du règlement d'exécution (UE) 2020/714 qui a modifié le règlement d'exécution 2020/466. Il autorise les contrôles officiels et autres activités sur les certificats et attestations officiels par une copie électronique, sous conditions.

La Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l'Allemagne, la Grèce, l'Estonie, la Finlande, la France, l'Italie, l'Irlande, Chypre, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède ont choisi cette option.

La législation de l'UE sur la santé humaine, animale et végétale et le bien-être animal donne aux nations plus de flexibilité dans les contrôles officiels de la chaîne d'approvisionnement.

Certains États membres ont déclaré à la Commission et à d'autres pays que les graves perturbations dans le fonctionnement des systèmes de contrôle dues à la crise du COVID-19 et les difficultés les contrôles et autres activités officielles dureront au-delà du 1er juin 2020. La date à laquelle la flexibilité temporaire devait initialement expirer.

Pour remédier à ces perturbations et aider à la planification et à l'exécution des contrôles officiels et d'autres activités pendant la pandémie, les règles ont été prorogées jusqu'au 1er août 2020, avec la nécessité d'une nouvelle extension à examiner en juillet.

mardi 26 mai 2020

Un document identifie les difficultés à prévenir la fraude alimentaire au Royaume-Uni


« Un document identifie les difficultés à prévenir la fraude alimentaire au Royaume-Uni », source article de Joe Whitworth paru le 26 mai 2020 dans Food Safety News.

Selon des experts, les obstacles à la lutte contre la fraude alimentaire comprennent le coût et la capacité des tests d'authenticité, un mode de fonctionnement en évolution et un système réglementaire complexe.

Les contributeurs à un aperçu de la fraude alimentaire ont déclaré que les preuves suggèrent que cela continue d'être un problème dans la chaîne d'approvisionnement mondiale. Les stratégies de prévention comprennent une analyse scientifique pour tester l'authenticité des aliments, une évaluation des risques de la chaîne d'approvisionnement et des stratégies fondées sur des données telles que la collecte de renseignements.

L’Office parlementaire des sciences et de la technologie (POST pour Parliamentary Office of Science and Technology) est la source interne d’informations scientifiques du Parlement britannique. Pour produire des POSTnotes, des conseillers et des scientifiques discutent avec des parties prenantes de l'industrie, du gouvernement et du monde universitaire. L'objectif est de fournir aux députés et aux pairs un aperçu de la fraude alimentaire, y compris des impacts potentiels au Royaume-Uni.

Le document a été rédigé par des représentants de la Food Standards Agency, de Fera Science, de l'Université de Manchester et du Government Chemist, LGC ainsi que par le Dr John Spink de la Michigan State University et le professeur Chris Elliott de la Queen’s University de Belfast.

S'attaquer au problème et aux risques pour la santé publique
Des exemples de cas très médiatisés incluent l'ajout de la viande de cheval non déclarée à une variété de produits de bœuf au Royaume-Uni et en Europe en 2013, et la présence d'ingrédients tels que des feuilles d'olivier ou de myrte dans environ un échantillon d'origan sur quatre au Royaume-Uni en 2016.

Les obstacles à la lutte contre le problème comprennent l'absence d'une définition convenue au niveau mondial, ce qui rend difficile l'évaluation de l'ampleur du problème et la production de statistiques sur son impact.

De nombreuses méthodes de test d'authenticité nécessitent une instrumentation et des compétences spécialisées, ce qui peut être coûteux pour l'industrie et les autorités locales et le système d'application des lois sur les aliments est réparti entre plusieurs organismes, y compris les autorités locales et les services réglementaires.

Bien que la fraude alimentaire ait un impact financier et sur la réputation des entreprises, elle peut également poser un risque pour la santé en exposant les consommateurs à des produits chimiques toxiques, des bactéries pathogènes ou des allergènes mal étiquetés. Un exemple cité dans le briefing vient de 2016 lorsqu'un propriétaire de restaurant a été envoyé en prison après avoir substitué de la poudre d'amande à une poudre de noix mélangée contenant des arachides, entraînant la mort d'un client.

Les défis de la détection
Les aliments souvent dénaturés sont les herbes et les épices, le café, les fruits de mer, le miel et l'huile d'olive. Cependant, il est à craindre que les fraudeurs ciblent les aliments soumis à des contrôles moins rigoureux, ce qui rend la fraude plus difficile à détecter.

Entre avril 2018 et mars 2019, 4 996 prélèvements d'aliments ont été analysés pour la composition ou l'étiquetage pour le compte des autorités locales en Angleterre, contre 24 855 prélèvements analysés pour l'hygiène.

La fraude alimentaire implique généralement la substitution, l'ajout, la falsification ou la fausse représentation d'aliments, d'ingrédients ou d'emballages alimentaires. Elle affecte le choix et la confiance des consommateurs et pourrait conduire à la consommation d'aliments normalement restreints pour des raisons éthiques ou religieuses.

Il est souvent indétectable sauf par l'analyse scientifique. Les tests peuvent être ciblés, où l'analyse recherche une caractéristique prédéfinie, comme un adultérant ou une section d'ADN spécifique, ou non ciblé lorsque plusieurs mesures d'un échantillon sont prises en utilisant une variété de techniques pour obtenir l'empreinte chimique d'un échantillon.

Quitter l'UE et accords commerciaux
Chaque entreprise alimentaire a sa propre approche pour tester l'authenticité des produits. Les distributeurs ont souvent des accords contractuels avec des fournisseurs qui les obligent à effectuer des tests d'authenticité de leurs ingrédients. Les grands distributeurs, tels que les supermarchés, ont généralement des programmes de surveillance de routine. L'essor des achats en ligne a également rendu plus difficile la traçabilité des chaînes d'approvisionnement alimentaire.

La FSA a dit qu'il n'y avait aucune preuve suggérant que le Royaume-Uni serait plus à risque de criminalité alimentaire après avoir quitté l'Union européenne. Cependant, certains experts ont déclaré que la sortie de l'UE pourrait avoir une incidence sur la vulnérabilité du Royaume-Uni à la fraude alimentaire et constituer un risque pour la sécurité sanitaire et la sûreté de l'approvisionnement alimentaire.

Des préoccupations concernent les contrôles des importations de denrées alimentaires, la capacité de contrôle des aliments du Royaume-Uni et l’étendue de l’accès aux réseaux européens de renseignement sur la fraude alimentaire. Après la période de transition, les aliments importés au Royaume-Uni devront être contrôlés et transformés à la frontière.

Les futurs accords commerciaux pourraient nécessiter l'adoption de nouveaux tests et normes pour les aliments et les boissons. Le Brexit peut également provoquer des augmentations soudaines des prix et la volatilité de l'offre, créant des vulnérabilités à la fraude.

Le nombre de laboratoires officiels pour les tests a diminué au Royaume-Uni au cours des 10 dernières années et les parties prenantes se sont demandé si le Royaume-Uni aurait le même niveau d'accès aux laboratoires de l'UE pour les tests spécialisés.

mercredi 20 mai 2020

Allemagne: Le BVL appelle l'industrie à intensifier les contrôles sur les épices


« Le BVL appelle l'industrie à intensifier les contrôles sur les épices », source communiqué du BVL du 5 mai 2020.

En raison de leur méthode de fabrication, de transformation et de stockage, les épices telles que la poudre de chili, le poivre ou le paprika contiennent relativement souvent des toxines de moisissures, des résidus de pesticides ou des métaux lourds. Comme l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) à Berlin, les bureaux d'enquête des États fédéraux ont analysé à plusieurs reprises des échantillons au cours des dernières années lorsque les niveaux maximaux légaux ont été dépassés. Le BVLinvite donc les importateurs et les fabricants à renforcer leurs propres contrôles. Étant donné que les épices ne sont utilisées qu'en petites quantités, il n'y a généralement pas de risque immédiat pour la santé des consommateurs.

Dans le cas des épices, l'intoxication par des moisissures (mycotoxines) comme les aflatoxines ou l'ochratoxine A (OTA). Par exemple, en 2018 et 2019, le système européen d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) il y a eu respectivement 16 et 13 notifications pour la présence de mycotoxines dans du paprika et de la poudre de chili. Cela correspond à 41% de toutes les notifications sur les mycotoxines dans les herbes et épices de l’UE en 2019.

La Commission surveille régulièrement les alertes rapides avec les États membres, par exemple sur l'augmentation des niveaux de mycotoxines dans les piments de pays tiers. En cas d'anomalies persistantes, des contrôles renforcés de marchandises concernées en provenance de certains pays tiers sont imposés vers l’UE. Si les limites maximales légales ne sont pas respectées, la marchandise peut ne pas être importée dans l’UE et est généralement détruite aux frais de l'importateur.

En 2018, 144 échantillons de paprika en poudre ont été analysés pour les aflatoxines et l’OTA dans le cadre de la surveillance nationae. Par rapport à une étude comparable en 2012, les niveaux d'aflatoxine étaient légèrement inférieurs. L'ochratoxine A dans la poudre de paprika était significativement plus élevée en 2018 que pour les autres produits examinés.

En 2017, des études ciblées ont également porté sur les mycotoxines dans les épices. Dans l'enquête sur le poivre noir (représentatif dans la surveillance des aflatoxines et de l'ochratoxine A) ainsi que sur le piment et le paprika (axés sur les risques dans le cadre du plan national de surveillance pour l'ochratoxine A), les niveaux mesurés étaient globalement à un niveau faible. Cela montre que l'exposition des aliments aux mycotoxines peut varier d'une année à l'autre en raison des conditions météorologiques. Les épices peuvent également devenir moisies à la maison si elles ne sont pas stockées correctement. Elles doivent donc être conservés au sec et au frais.

Métaux lourds et aluminium
La présence d'éléments indésirables tels que les métaux lourds est également régulièrement vérifiée par les laboratoires de recherche officiels des États fédéraux. Par exemple, la poudre de paprika a été examinée lors du suivi de 2018. Par rapport aux autres denrées alimentaires examinées, l'exposition au plomb, au cuivre, au chrome et à l'aluminium était plus élevée. Le niveau de cuivre maximum légal de 40 mg/kg n'a été dépassé dans aucun des échantillons examinés. Des niveaux relativement élevés de plomb, d'aluminium, de nickel, de chrome et de thallium ont également été retrouvés pour le poivre noir lors de la surveillance de 2017.

Les éléments chimiques tels que les métaux lourds peuvent pénétrer dans les aliments par l'air, l'eau et le sol, par exemple. Ce qui suit s'applique également aux métaux lourds: l'absorption par les épices est relativement faible, car ils ne sont consommés qu'en petites quantités. Cependant, les niveaux maximaux de résidus ne doivent pas être dépassés. Par conséquent, les fabricants devraient vérifier si la teneur en métal des épices peut être réduite en utilisant des techniques de transformation améliorées.

Résidus de pesticides
Dans le passé, les bureaux d'enquête des États fédéraux ont souvent retrouvé des résidus excessifs de pesticides dans les épices. Alors que le poivre noir est régulièrement surveillé depuis des années, en 2017, 54 échantillons de paprika (poudre) et 23 échantillons de piment (poudre) ont été examinés pour les résidus dans un projet de surveillance.

Des résidus de plusieurs substances actives ont été retrouvés dans de nombreux échantillons, par exemple dans 70% des échantillons de poudre de chili. Près d'un quart dépassait les limites maximales de résidus.

Au total, 13% des 54 échantillons de poudre de paprika avaient également des résidus au-dessus de la limite. En comparaison, en 2018, seulement 2,9% des 137 échantillons de poudre de paprika ont dépassé les limites maximales de résidus.

Selon le BVL, une raison possible du dépassement des niveaux maximaux de résidus pour le piment séché et la poudre de paprika est une concentration de résidus pendant la phase de séchage des produits frais traités avec des pesticides.

lundi 6 avril 2020

Coronavirus, comment s’informer ?


J’emprunte ce titre à un article du 6 avril 2020 de l’Afis, Association française pour l’information scientifique, « Coronavirus – comment s’informer ? »
En cette période de pandémie due au Sars-CoV-2, coronavirus responsable de la maladie infectieuse émergente Covid-19, de nombreuses informations circulent. La connaissance scientifique progresse rapidement, mais elle comporte encore de nombreuses inconnues.
L’Afis invite toutes les personnes qui veulent se forger une opinion sur les éléments scientifiques de la crise en cours à remonter aux sources des informations pour démêler les faits scientifiques des rumeurs infondées et pour comprendre où sont les connaissances établies et où sont les incertitudes.
Afin d’aider ses lecteurs, l’Afis a ouvert le 22 mars 2020 cette page de son site inventoriant une liste de ressources qu’il semble pertinent de consulter pour être le mieux informé possible. Cette page est régulièrement actualisée.

Sommaire

Comme le note fort justement un forum, « Pour les anxiogènes patentés mais pas que », 
C'est intéressant de remarquer comme le relève Philippe Stoop que ce sont les spécialistes financiers qui décodent le plus finement des données et statistiques épidémiques de façon bien plus pragmatique que les anxiogéniologues patentés. La technocratie Francilienne est bien partie pour le podium des pires gestionnaires de crise.

Il est ici question du site du Financial Times, dont je vous ai déjà parlé, site qui n’est pas cité par l’Afis, c'est dommage, car la dernière situation est plus qu’intéressante, jugez plutôt avec une des courbes proposées ...
J’emprunte les observations qui suivent à un article de labs.itk.fr, pour qui il s’agit de la meilleure représentation « grand public ».
Cliquez sur l'image pour l'agrandir, Source FT.
Les comparaisons entre pays paraissent, dans ce graphe, plus cohérentes parce que ce graphe traite du nombre de décès, et non du nombre de cas. Les cas identifiés ne sont pas comparables d’un pays à l’autre, car trop dépendants des politiques de dépistage nationales. Même s’il reste sans doute des biais nationaux sur les statistiques à propos des décès, en particulier pour les décès hors hôpital, ils sont probablement beaucoup plus faibles que pour le nombre de cas. 
Les courbes de chaque pays sont recalées par rapport à une même origine (en nombre de jours depuis le 10e décès), ce qui élimine les biais liés aux aléas sur l’espacement des tout premiers cas.
On peut noter qu’avec ce graphique, l’« exception allemande », sur laquelle certains journalistes s’interrogent, disparaît complètement : sa courbe des décès est identique à celle de la France et de l’Italie. La faible mortalité apparente est simplement due à sa politique de dépistage massif : à nombre de cas réels égal, les médecins allemands diagnostiquent beaucoup plus de cas confirmés.   
 Pour ma part, je continue de recommander les trois sites étrangers suivants :
Voici, selon ces trois sites, la situation en France au 6 avril 2020 à 15h30:

Site Internet
Nombre de cas
Nombre de décès
South China Morning Post
90 864
8 078
CEBM de l’Université d’Oxford
92 839
8 078
Université John Hopkins
93 780
8 093


Dans un entretien avec Figaro Vox, Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences, estime que le débat démocratique doit être préservé à tout prix, sans pour autant que l’avis des experts ne soit dilué au milieu d’opinions non fondées sur la raison. Médias et réseaux sociaux ont une responsabilité cruciale.

dimanche 29 mars 2020

L'Italie révèle les résultats des contrôles alimentaires de 2018


« L'Italie révèle les résultats des contrôles des aliments et des boissons », source Food Safety News. Quelques compléments pour la France ont été ajoutés à cet article -aa.

La plupart des problèmes avec les aliments et les boissons en Italie concernaient des produits d'origine animale et étaient microbiologiques, selon un récent rapport des autorités.

En 2018, près de 50 000 échantillons de produits alimentaires ont été prélevés à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement et près de 130 000 analyses ont été réalisées dans le cadre des contrôles officiels. De ces vérifications analytiques, près de 1 500 ont eu des problèmes, révélant un taux de non-conformité de 1,14%.

Plus de 78 000 contrôles ont été effectués pour des raisons microbiologiques, principalement pour Salmonella, suivis de Listeria et E. coli, y compris E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Vibrio, Campylobacter, norovirus, Yersinia enterocolitica et Cronobacter sakazakii faisaient également partie des analyses. Les activités ont été coordonnées par le ministère de la santé (Ministero Della Salute).

Au total, 1 314 non-conformités ont été constatées principalement pour E. coli, y compris les STEC, suivi de Campylobacter, Listeria et Salmonella.

Types de problèmes détectés
Le pourcentage le plus élevé d'irrégularités concernait des problèmes microbiologiques dans la viande, le poisson et les produits laitiers. La deuxième catégorie pour les irrégularités microbiologiques était d'autres produits alimentaires tels que les plats composites, dont des plats cuisinés.

Sur 2 342 contrôles d'allergènes, 39 ont montré une non-conformité.
Nature des non-conformités retrouvés
Les catégories d'aliments présentant le plus grand non-respect sont les viandes et produits dérivés, les céréales, les plats composites, les produits de confiserie et les épices.

La plupart des analyses pour les éléments chimiques concernaient les métaux lourds avec 59 analyses sur 21 518 irrégulières. Pour les contaminants organiques tels que les dioxines, les PCBs, le 3-MCPD et autres, sur 20 161 tests analytiques, 29 n'étaient pas conformes.

Près de 160 000 lots d'importation ont été soumis à des contrôles officiels, dont environ les deux tiers étaient des denrées alimentaires d'origine non animale. Pour ce type de denrées alimentaires, qui concernait 106 116 envois, 3 781 échantillons ont été prélevés et 214 ont été rejetés. À partir de ces échantillons, 5 204 analyses ont été effectuées pour Salmonella, aflatoxines et pesticides.

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Les contrôles du commerce des produits d'origine animale ont conduit au rejet de 49 articles sur 7 658 lots contrôlés. Les rejets concernent principalement les mollusques bivalves pour norovirus, les produits de la pêche pour la présence de parasites, des métaux lourds ou des micro-organismes pathogènes et la volaille pour Salmonella.

Opérations NAS et Guardia di Finanza
Les 38 unités de la NAS (Nucleo Antisofisticazioni e Sanità) Carabinieri ont effectué plus de 50 000 contrôles. Ils ont constaté des non-conformités dans les secteurs de la restauration, de la farine, du pain et des pâtes et des produits laitiers.

Les enquêtes ont abouti à l'arrestation de 13 personnes pour des délits dont la vente d'aliments nocifs dangereux pour la santé publique ou en mauvais état. Près de 24 millions de kg et litres d’aliments et de boissons ont été saisis.

Les unités locales de la NAS faisaient également partie d'un certain nombre d'opérations impliquant le vin, les aliments biologiques et les fruits et légumes.

En janvier 2018, la NAS de Florence a arrêté cinq personnes responsables de la commercialisation du vin contrefait en y ajoutant de l'eau avec plus de 800 bouteilles saisies. Un mois plus tard, la NAS de Lecce a interrompu une opération de falsification de vin qui consistait à ajouter du sucre et d'autres additifs interdits au vin.

En mai, la NAS de Bologne a saisi 7 000 kg de matières premières et de compléments alimentaires, dont certains avaient expiré, d'une valeur de 200 000 euros. D'autres articles, tels que des légumes, ont été saisis faute d'informations sur la traçabilité ou d'étiquetage qui ont induit le consommateur en erreur sur le lieu d'origine. En novembre, la NAS d’Alexandrie a lancé une opération dans le secteur biologique qui utilisait des produits phytosanitaires et des pesticides interdits.

La Guardia di Finanza, une unité chargée d'enquêter sur les délits financiers et la contrebande, a également saisi plus de 1 384 tonnes de produits agroalimentaires et 207 000 litres de liquides en 2018. Les produits confisqués comprenaient des raisins partiellement fermentés, du vin et du vin mousseux, alcoolisés et non boissons alcoolisées et fruits.

Une opération a consisté à saisir 13 812 bouteilles de prosecco portant de fausses étiquettes d'origine. Le chargement, retrouvé à l'intérieur d'un camion en provenance de Grèce et à destination de la France, portait les mots « Produit d'Italie » sur l'emballage ainsi que « Vin d'Italie » et « Produit d'Italie » sur les bouteilles. Des vérifications documentaires ont révélé que toutes les marchandises transportées avaient été produites avec des raisins cultivés en Bulgarie.

Un autre opération a retrouvé une grande quantité d'huile avec une fausse indication d'origine en mars 2018. La cargaison saisie était constituée de 18 000 packs d'huile de tournesol, soit 22 880 litres, qui a été produite en Bulgarie mais avait deux drapeaux italiens sur l’étiquette des bouteilles.

Niveau élevé de botulisme
L'Italie a envoyé 398 notifications via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux en 2018 (versus 42 pour la France -aa). Les produits d'origine Italie ont été impliqués dans 156 alertes (215 pour les produits d’origine France -aa) et 86 d'entre elles ont été signalées par un autre pays (126 notifications pour les produits d’origine France -aa).
Les non-conformités concernaient principalement les aliments pour animaux, les fruits et légumes, la viande à l'exclusion de la volaille et les céréales. Celles-ci étaient principalement dues à une contamination microbiologique, telle que Salmonella, Listeria et E. coli, mais aussi à des allergènes et à des corps étrangers.

Au total, 209 rappels d'aliments italiens (332 rappels ont eu lieu en France, selon Oulah! - aa)ont été publiés sur le site internet du ministère de la santé en 2018.

En attendant, l'Italie est le pays européen avec le plus grand nombre de cas de botulisme, selon le Centre national de référence pour le botulisme (CNRB).

De 1986 à juin 2019, 342 rapports de botulisme confirmés en laboratoire impliquant 501 personnes ont été enregistrés sur la base de données récemment publiées.

Le botulisme est une maladie rare mais mortelle causée par des toxines produites par la bactérie Clostridium botulinum. Dans le cas du botulisme d'origine alimentaire, les symptômes commencent généralement 18 à 36 heures après avoir mangé un aliment contaminé. Cependant, ils peuvent commencer dès six heures après ou jusqu'à 10 jours plus tard.

Il peut provoquer des symptômes tels qu'une faiblesse générale, des étourdissements, une vision double, des troubles de la parole ou de la déglutition et une paralysie des muscles respiratoires. Des difficultés respiratoires, une faiblesse des autres muscles, une distension abdominale et une constipation peuvent également survenir. Les personnes confrontées à ces problèmes doivent consulter immédiatement un médecin.

Complément.
Il est très difficile de faire une comparaison avec la France. Nous avons, à mon sens, deux sources de données et voici quelques éléments :
La présence de contaminants dans les denrées animales, végétales et aliments pour animaux en réalisant des prélèvements qui sont réalisés par un réseau de laboratoires agréés et 30 laboratoires nationaux de référence. Plus de 800 résultats d’analyses sont ainsi obtenus ;
Chaque année, environ 60 000 prélèvements sont effectués dans le cadre de ces PSPC, donnant lieu à plus de 800 000 résultats d'analyses effectuées par des laboratoires agrées, encadrés par des laboratoires de référence.
Mais en lisant le bilan 2018 des PSPC, on apprend :
En 2018, 17 plans ont été mis en œuvre, répartis sur toutes les filières et aux différentes étapes de la chaîne alimentaire, de la production à la mise sur le marché, dans le champ de compétences de la Direction générale de l’alimentation. 60 661 prélèvements ont été effectués.