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lundi 31 juillet 2023

Angleterre : une agence portuaire de la santé arrête une importation de poulet d'Ukraine contaminé par Salmonella

«Angleterre : une agence portuaire de la santé arrête une importation de poulet contaminé par Salmonella», source article de Food Safety News du  31 juillet 2023.

«Des responsables de l’agence portuaire de la santé en Angleterre ont empêché une cargaison de poulet cuit d'entrer dans le pays parce qu'elle était contaminée par Salmonella.

La Suffolk Coastal Port Health Authority (SCPHA), qui fait partie du East Suffolk Council, a récemment découvert Salmonella Mbandaka dans 21,8 tonnes de poulet cuit importé vers le port de Felixstowe.

L'agence, qui inspecte les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et les produits d'origine animale importés, a dit qu'il était très inhabituel de trouver Salmonella dans du poulet précuit, car la bactérie doit être détruite lors d'un traitement thermique. Cela implique que le poulet n'a pas été cuit correctement ou qu'il a été contaminé par la suite. Salmonella se trouve parfois dans le poulet cru, mais on s'attend à ce que les consommateurs la cuisent avant de la consommer.

José Arruga, vétérinaire officiel de la SCPHA qui a découvert le problème, a dit : «Contrairement au poulet cru, tout poulet précuit doit être totalement dépourvu de Salmonella selon la législation britannique, car les consommateurs ne sont pas censés le cuire aussi soigneusement. Nous avons donc ordonné la destruction de cet envoi et augmenté nos contrôles pour éradiquer d'autres cas de Salmonella Mbandaka. »

La SCPHA avait trouvé Salmonella dans une précédente importation de poulet de la même usine dans le cadre de contrôles de routine, ce qui a incité à intensifier les contrôles pour toutes les importations futures.

Arruga a prélevé la prochaine exportation de l'usine vers Felixstowe et le prélèvement a été retrouvé positif pour Salmonella Mbandaka après analyse en laboratoire.

«Conformément aux directives de la Food Standards Agency (FSA), jusqu'à 30 importations de ce produit depuis le lieu en question doivent être exemptes de toute contamination avant que nous puissions reprendre les contrôles de routine. La cause pourrait être quelque chose d'aussi simple qu'un équipement contaminé à l'usine ou un problème plus large», a-t-il dit.

Epidémie liée à du poulet d'Ukraine

Au Royaume-Uni, plus de 130 personnes sont atteintes par Salmonella Mbandaka après avoir mangé des produits de poulet en provenance d'Ukraine. Quatre patients ont été hospitalisés et une personne est décédée.

Les contrôles officiels intensifiés ont commencé en avril. Cela incluait une exigence selon laquelle les 10 prochains envois importés de l'établissement concerné seraient soumis à des inspections supplémentaires.

En raison des non-conformités persistantes des exigences en matière de sécurité des aliments, les contrôles ont été intensifiés en mai. Ces inspections physiques, documentaires et d'essais resteront en place jusqu'à ce qu'un minimum de 30 résultats favorables consécutifs soient obtenus. Une investigation menée par les autorités ukrainiennes a abouti à la prise de mesures dans les installations du fabricant.

Fin 2022, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a signalé que la Finlande comptait 89 cas tandis que quelques patients vivaient également en République tchèque, en Estonie, en France, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas et en Israël. Il y a eu en tout 196 cas d'infection.

Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a dit : «Nous nous félicitons de l'interception réussie de l'envoi de poulet cuit infecté, et nous félicitons la Suffolk Coastal Port Health Authority pour l'avoir fait. Cette affaire met en lumière l'importance de contrôles et d'inspections à l'importation de haute qualité dans les ports du pays. Les mesures prises par des agents dévoués de la SCPHA ont contribué à assurer la sécurité sanitaire des consommateurs britanniques.»

NB : Photo de la Suffolk Coastal Port Health Authority

lundi 30 janvier 2023

La Norvège invitée à renforcer les contrôles après des audits

«La Norvège invitée à renforcer les contrôles après des audits», source article de Joe Whitworth paru le 30 janvier 2023 dans Food Safety News.

Des domaines d'amélioration ont été notés dans les contrôles officiels effectués par la Norvège dans deux secteurs.

Un audit en juin 2022 a porté sur les produits de viande de volaille. Une autre en septembre concernait les importations de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux d'origine non animale.

La Norvège fait partie de l'Association européenne de libre-échange (AELE ou EFTA pour European Free Trade Association). L'Autorité de surveillance AELE (ESA pour EFTA Surveillance Authority) surveille la manière dont le pays applique les règles de l'Espace économique européen (EEE) en matière de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ainsi qu'en matière de santé et de bien-être des animaux.

L'audit sur les denrées alimentaires d'origine non animale (DAONA) a révélé que le système norvégien est basé sur des contrôles documentaires, d'identité et physiques adéquats effectués par un personnel compétent et expérimenté. Les DAONA sont des produits comme les fruits à coque, les fruits, les légumes et les épices.

Deux des postes de contrôle frontaliers (PCF) visités disposaient de locaux et d'installations non conformes à la nature et au volume de certaines marchandises traitées. Cela a entraîné la réalisation de contrôles officiels ailleurs. Les sites utilisés pour la réalisation d'activités, dont l'échantillonnage, ne répondaient pas aux exigences minimales, ce qui pourrait compromettre l'intégrité des échantillons, ont écrit les auditeurs.

Problèmes mineurs retrouvés
La coopération entre l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) et les douanes norvégiennes garantit que les DAONA faisant l'objet d'un renforcement temporaire des contrôles officiels ou de mesures d'urgence sont identifiés et soumis aux contrôles appropriés.

Il a été prouvé que les opérateurs informent généralement le PCF de l'importation bien avant l'arrivée. Dans les cas où les opérateurs ne le font pas, Mattilsynet leur écrit. Le personnel des PCF visités a dit qu'il est rare que l'arrivée des envois ne soit pas pré-notifiée.

Au port d'Oslo, 14 envois avaient été rejetés en 2021 contre huit en 2020. À l'aéroport d'Oslo, 19 envois ont été rejetés en 2021 contre 11 en 2020, principalement en raison de problèmes de documentation.

Des procédures documentées étaient disponibles, même si dans certains cas elles n'étaient pas à jour, ne couvraient pas tous les contrôles officiels et n'étaient pas suivies de manière cohérente. Cela pourrait conduire à une application incohérente des exigences réglementaires, ont écrit les auditeurs.

Les auditeurs ont rencontré le personnel d'un laboratoire privé sous contrat qui fait office de laboratoire officiel pour l'analyse des aflatoxines, de l'ochratoxine A et de l'oxyde d'éthylène. Le laboratoire envoie des échantillons à un sous-traitant dans un autre pays, qui n'a pas été désigné comme laboratoire officiel par Mattilsynet (Autorité de sécurité des aliments de Norvège). Cependant, il est répertorié comme laboratoire officiel par l'autorité du pays où il se trouve. Le Laboratoire national de référence (LNR) a dit que l'accréditation pour les aflatoxines et l'ochratoxine A n'est pas attendue avant 2023.

Un manque d'accréditation au LNR peut compromettre l'assurance que seules des DAONA sûrs entrent en Norvège depuis d'autres pays et sont mises sur le marché, ont écrit les auditeurs.

Problèmes dliés aux volailles
Le deuxième audit a révélé qu'un système de contrôles officiels fondés sur les risques dans l'abattage des volailles et sur les sites de transformation est toujours en cours d'élaboration. L'utilisation du modèle fondé sur les risques n'est pas obligatoire.

L'équipe d'audit a vu des exemples de réduction de la fréquence des contrôles au niveau régional et le personnel local a attribué cela à des contraintes de ressources.

Les contrôles ne garantissent pas que la législation en matière d'hygiène est respectée chez les transformateurs de volaille, car toutes les non-conformités liées aux problèmes d'hygiène générale, aux infrastructures et aux sous-produits animaux ne sont pas détectées, ont constaté les auditeurs. Cela peut augmenter la possibilité que des produits dangereux entrent dans la chaîne alimentaire humaine.

L'équipe d'audit a vu des exemples de mauvais contrôle des eaux usées dans les zones de transformation, des problèmes de nettoyage insuffisant des locaux, des problèmes d'infrastructure tels que des panneaux manquants sur les murs et de la peinture écaillée et des problèmes d'hygiène personnelle tels que des vêtements extérieurs non entièrement couverts par des vêtements de protection individuelle dans les zones de production.

Les non-conformités liées aux sous-produits animaux comprenaient les sous-produits animaux stockés dans le même réfrigérateur que les aliments destinés à la consommation humaine ou conservés à découvert à l'extérieur, aucune distinction entre les articles utilisés pour stocker les sous-produits animaux et les aliments destinés à la consommation humaine dans les zones de transformation et l'absence d'étiquettes attachées aux emballages ou conteneurs contenant des sous-produits animaux.

Le personnel des abattoirs effectue des inspections post-mortem dans la plupart des sites avicoles sous la supervision de vétérinaires officiels et d'auxiliaires officiels. Les employés ne font pas d'autres tâches de contrôle officiels comme les prélèvements.

La fréquence des prélèvements de Salmonella et Campylobacter dans les abattoirs a été réduite grâce à la mise en place d'un programme national de contrôle. Cependant, les autorités ne vérifient pas que les abattoirs respectent les exigences des critères d'hygiène des procédés pour Campylobacter sur les carcasses de poulets de chair.

Des orientations ont été élaborées au niveau du département, mais tendent à être incomplètes ou incohérentes d'une région à l'autre. Cela affaiblit la qualité et la cohérence des contrôles officiels, ont écrit les auditeurs.

Mattilsynet a dit que de nouvelles directives et formations sur l'hygiène d'abattage pour la viande blanche arriveront en 2023. Cependant, les travaux de mise à niveau et de réorganisation ont entraîné des retards.

«Nous avons plusieurs initiatives en cours qui contribueront à assurer l'efficacité des contrôles officiels. Cette année, nous avons alloué des ressources pour collecter, analyser et utiliser les données d'une meilleure façon de travailler avec efficacité sur les contrôles officiels. Espérons que nous aurons mis en place des procédures et des dispositions pour garantir l'efficacité du contrôle officiel à compter de 2024.»

lundi 7 février 2022

A propos des contrôles aux frontières de l'UE, le curieux cas du riz basmati

Photo d'illustration
On nous dit que les contrôles aux frontières de l’UE sont fiables, pourquoi en douter ?
Qu’est-ce qui pourrait nous faire douter de l’efficacité de ces contrôles ?
Voici un exemple assez démonstratif me semble-t’il …

Une notification au RASFF de l’UE par les Pays-Bas a eu lieu le 7 février 2022 concernant du riz basmati du Pakistan contaminé par des aflatoxines, selon un autocontrôle de la société. Le produit a été distribué en Finlande et France. Rien que de bien particulier, et pourtant …

La notification rapporte que les quatre analyses microbiologiques réalisées afin d’identifier un danger potentiel ont été réalisées en juillet et septembre 2021. Elles sont toutes supérieures aux limites maximales.

Prélèvements

Dangers

Categorie

Résultats analytiques

Maximum

30 juillet 2021

Aflatoxine B1

Mycotoxines

13 µg/kg - ppb

2 µg/kg - ppb

30 juillet 2021

Aflatoxines totales

Mycotoxines

15 µg/kg - ppb

4 µg/kg - ppb

15 sept2021

Aflatoxine B1

Mycotoxines

8 µg/kg - ppb

2 µg/kg - ppb

15 sept 2021

Aflatoxines totales

Mycotoxines

8.5 µg/kg - ppb

4 µg/kg - ppb

La question que l’on doit se poser est celle-ci, comment se fait-il qu’il ait fallu un temps de réponse aussi long après les résulats d’analyses, près de 5 à 6 mois …

Alors bien entendu, tout va être fait dans les règles et le produit sera sans aucun doute rappelé dans les pays où le riz basmati a été distribué, mais n’aurait-on dû agir autrement ?

Pour mémoire, depuis le 1er avril 2021, nous en sommes au 10e rappel de riz en France.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mardi 6 avril 2021

Le risque pour le Royaume-Uni n'a pas augmenté, mais les retards liés aux contrôles alimentaires de l'UE posent des défis, selon la FSA

Mauvais joueur l'UE, comme souvent et comme l'indique cet article de Joe Whitworth paru le 6 avril 2021 dans Food Safety News, «Le risque pour le Royaume-Uni n'a pas augmenté, mais les retards liés aux contrôles alimentaires de l'UE posent des défis, selon la FSA».

Le risque global pour la sécurité des aliments n'a pas augmenté du fait de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, selon la Food Standards Agency (FSA).

Les responsables de l'autorité ont également dit que l'agence n'avait vu aucune preuve suggérant qu'il y avait plus de risque de crime alimentaire ou de fraude alimentaire.

Toutefois, le calendrier révisé d’introduction des contrôles à l’importation pourrait réduire la capacité de la FSA à tracer ces envois et à contrôler les produits problématiques à la frontière. Actuellement, l'UE vérifie les exportations de viande et de poisson du Royaume-Uni, mais le Royaume-Uni ne regarde pas ces importations de l'UE.

Problèmes de retard

Un délai de six mois pour la notification préalable des denrées alimentaires et aliments pour animaux à haut risque en provenance des pays de l'UE signifie que les problèmes peuvent ne pas être accumulés à la frontière et devront être traités plus loin le long de la chaîne alimentaire, a dit la FSA.

Bien que l'agence pense que tout retard supplémentaire présentera des «défis», le régulateur a ajouté que cela laisse plus de temps pour soutenir la préparation des commerçants et le respect des nouvelles exigences d'importation.

À partir d'octobre 2021, des exigences de pré-notification seront nécessaires pour les produits d'origine animale tels que le miel, la viande et les produits laitiers, les aliments à haut risque non d'origine animale et certains sous-produits animaux entrant au Royaume-Uni en provenance de l'UE. Des certificats sanitaires seront également exigés pour les produits d'origine animale et certains sous-produits animaux.

À partir de janvier 2022, des contrôles physiques des produits d'origine animale, de certains sous-produits animaux, des aliments à haut risque non d'origine animale et des végétaux à haut risque auront lieu aux postes de contrôle frontaliers. Des exigences de notification préalable et des contrôles documentaires, y compris des certificats phytosanitaires, seront introduits pour les végétaux et produits végétaux à faible risque. À partir de mars, des contrôles aux postes de contrôle frontaliers auront lieu sur les animaux vivants, les végétaux à faible risque et les produits végétaux.

Maintenant que la FSA a perdu l'accès complet au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), elle souhaite introduire la pré-notification pour toutes les denrées alimentaires et aliments pour animaux à haut risque importés, et pas seulement ceux provenant de pays tiers. Cela permet d'identifier les produits qui entrent en Grande-Bretagne et leur destination au Royaume-Uni, ainsi que d'aider à tracer le produit jusqu'à son origine.

Trichinella, encre et coquillages

Des observations ont été formulées dans des preuves écrites soumises à la commission de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales dans le cadre d'une enquête sur les exportations de produits de la mer et de viande vers l'UE.

Il y a eu un vote positif sur la demande du Royaume-Uni à la Commission européenne en février de supprimer l'exigence de dépistage de Trichinella sur tous les produits de porc non congelés certifiés comme provenant de conditions contrôlées de logement. Ce règlement sera mis en œuvre le 21 avril, selon le ministère de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (Defra).

L'UE n'autorise pas non plus l'importation de mollusques bivalves vivants provenant d'eaux de classe B à des fins de purification. Les zones de production sont classées comme A, B ou C, avec A comme le moins contaminé et C comme le plus contaminé.

L'un des problèmes était que certains postes de contrôle frontaliers demandant des certificats sanitaires d'exportation (CSE) étaient signés et tamponnés dans une couleur d'encre particulière. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une certaine couleur, mais elle doit différer de celle du certificat imprimé.

Le Chartered Institute of Environmental Health (CIEH), l'Association of Independent Meat Suppliers, le National Farmers Union, le British Poultry Council et la British Meat Processors Association font partie des plus de 30 groupes à avoir soumis des preuves écrites à l'enquête.

Crime alimentaire et approche fondée sur les risques

Le comité a également tenu trois séances de témoignages oraux. S'exprimant lors de l'une de ces réunions à la mi-mars, Gary McFarlane, directeur du CIEH en Irlande du Nord, a déclaré que la crime alimentaire était toujours un risque.

«Tous ces risques ne posent pas nécessairement des risques pour la santé publique, mais bon nombre d'entre eux pourraient potentiellement le faire, en particulier lorsque nous entrons dans des domaines tels que les réactions allergiques et l'étiquetage erroné des produits. La réponse courte, à mon avis professionnel, est que, oui, il y a des risques pour la santé publique de retarder l'introduction des contrôles», a-t-il dit.

«Ce n'est pas la grande majorité des opérateurs diligents et des entreprises alimentaires légitimes dont nous devons nous préoccuper ici. Ce sont ceux qui vont tenter de déjouer les contrôles et les vérifications que le système met en place.»

S'exprimant lors d'une autre session plus tard en mars, le secrétaire à l'environnement, George Eustice, a dit que l'Union européenne ne regardait pas les risques et uniquement ses règles.

«Pour dire les choses franchement, les contrôles que l'UE effectue sur les exportations britanniques sont totalement vains. Les produits que nous avons maintenant sont aussi sûrs qu'ils l'étaient il y a trois mois, lorsqu'ils pouvaient voyager sans paperasse. Nous avons choisi de le reconnaître et d’être pragmatiques dans la manière dont nous avons mis en place des contrôles. L’UE n’a pas vraiment abordé cette question sur la base d’une approche fondée sur les risques. Les marchandises en provenance de l'UE ne représentent fondamentalement pas plus de menace aujourd'hui qu'elles ne l'étaient il y a trois mois. Pour cette raison, nous ne pensons pas qu’il existe un risque pour la santé publique.»

Eustice a dit que le Royaume-Uni peut avoir une approche plus basée sur les risques pour les contrôles aux frontières maintenant qu'il est hors de l'UE.

«Plutôt que d'avoir simplement des pourcentages de contrôles prescrits par la loi, ce qui est le système de l'UE, nous pouvons avoir une approche beaucoup plus dynamique où vous identifiez les risques émergents en temps réel et concentrez vos énergies pour essayer d'intercepter des problèmes particuliers de n'importe où. ils pourraient venir dans le monde», a-t-il dit.