La société LES CRUDETTES procède au rappel de pâtes & salades poulet crudités 250 g de marque Auchan, suite à une inversion d’étiquette, l’allergène «œuf» n’est pas déclaré sur le lot BE 84.
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
lundi 11 décembre 2023
Un avis de rappel 'oublié' par RappelConso en France mais pas par le Luxembourg, étonnant, non ?
samedi 9 décembre 2023
Rappel de pâtes & salades poulet crudités de marque Auchan en raison de la non déclaration d'un allergène
La société LES CRUDETTES procède au rappel de pâtes & salades poulet crudités 250 g de marque Auchan, suite à une inversion d’étiquette, l’allergène «œuf» n’est pas déclaré sur le lot BE 84.
mardi 5 décembre 2023
Deux rappels de produits alimentaires non encore signalés par RappelConso
Le blog pallie momentanément au retard de publication par RappelConso en ce lundi 5 décembre 2023.
mercredi 27 septembre 2023
Sécurité sanitaire des aliments en France : Rappel de produit alimentaire toujours oublié par RappelConso
En effet, la société BARADAT procède au rappel de la vente d’un lot de «pâté bio au piment d’Espelette 180g» de marque Carrefour bio. Le produit contient l’allergène œuf déclaré mais non mis en évidence (non souligné) dans la liste des ingrédients.
mardi 26 septembre 2023
Les rappels, aujourd’hui peut-être ou alors demain …
Il n’y a pas de logique dans la publication des avis de rappels.
Voici donc un avis de rappel qui a été publié le 26 septembre 2023 sur le site de Carrefour, mais qui n’a pas encore été publié chez RappelConso ou alors demain …
En effet, la société BARADAT procède au rappel de la vente d’un lot de «pâté bio au piment d’Espelette 180g» de marque Carrefour bio. Le produit contient l’allergène œuf déclaré mais non mis en évidence (non souligné) dans la liste des ingrédients.
Par ailleurs, j’ai présenté dans un autre article récent un cas inverse où une entreprise alimentaire avait tardé à informer Carrefour du rappel d’un produit alimentaire, 4 à 5 jours jours après la publication du rappel par RappelConso.
jeudi 31 août 2023
De la notification au RASFF de l’UE jusqu’au rappel auprès des consommateurs, il peut s’en passer du temps ...
Et oui, mais cela peut aussi fonctionner dans l’autre sens, un rappel auprès des consommateurs de l’UE peut être suivi par une notification au RASFF de l’UE.
Voici donc une nouvelle fois illustrée le réseau dit d’alerte rapide de l’UE …
Une notification au RASFF de l’UE du 17 août 2023 est publiée par la France pour la présence de Listeria monocytogenes dans des camemberts de France.
12 jours après, nous alllons en entendre parler en France, une première fois le 29 août 2023 avec un rappel, puis une seconde fois, le 30 août 2023 avec un nouveau rappel.
Enfin, le 31 août 2023, c’est l'Allemagne qui rappelle des camemberts de France fabriqués par la même entreprise que les deux précédents rappels en France.
Tout va donc bien pour les alertes rapides de l’UE et en France sauf quand cela a lieu en plein été …
Rappelons que notre application RappelConso a semble-t-il fait le pont du 15 août 2023 !
Complément
mercredi 5 juillet 2023
C’est l’histoire d’un rappel de Douceurs au fromage blanc «nature au sucre de canne» de marque Blédina, deux mois et demi après le début de sa commercialisation
Le produit était commercialisé depuis le 20 avril 2023/
Par mesure de précaution, rappel d'un lot Douceurs au fromage blanc «nature au sucre de canne», lot 299867 - DDM 13/02/2024, ces produits présentant des défauts d’aspect, de goût et d’odeur qui les rendent impropres à la consommation.
Risques encourus par le consommateur : Défaut de fabrication, défaut d'étanchéité (ex: micro fuites, thermoscellage défectueux) ou anomalies de conditionnementDescription complémentaire du risque : L’investigation a démontré que ces défauts proviennent d'un sous-dosage ponctuel de deux ingrédients dans ce lot, ce qui ne permet pas d’assurer la bonne conservation du produit dans la durée.Conduite à tenir par le consommateur : Ne plus consommer. Rapporter le produit au point de vente. Contacter le service consommateurPréconisation sanitaire : Ces produits ont été fabriqués et/ou conservés dans des conditions ne permettant pas d'apporter de garanties sanitaires satisfaisantes. Ces produits sont donc susceptibles de présenter un danger pour la santé des consommateurs.Numéro de contact : 0800003798Modalités de compensation : Remboursement - Echange
Commentaire
Tout d’abord qu’il a fallu du temps pour que ce rappel arrive, pensez donc, un délai de 2 mois de demi pour se rendre compte du problème susceptible de présenter un danger pour la santé des consommateurs. Il était commercialisé depuis le 20 avril 2023.
Le rapporter au point de vente est, comme souvent, assez comique et totalement infaisable pour ceux qui ont étrenné le produit le 20 avril 2023 et les jours suivants ...
Les autocontrôles dans cette société sont certainement à améliorer compte du sous-dosage ponctuel de deux ingrédients dans ce lot.
Mais, last but not the least, on apprend en lisant l’avis de rappel diffusé par Carrefour, dans la rubrique, c’est pas moi, c’est l’autre, Il est écrit, «Suite à un problème rencontré chez un de nos fournisseurs ...» Par ailleurs, il n’est pas noté la date de début de commarcialisation.
Il faut en lire des affichettes de rappel pour être complètement informé !
jeudi 6 avril 2023
Des scientifiques continuent de débattre des origines du SARS-CoV-2 après la publication d'une nouvelle étude dans Nature
«Avec une nouvelle étude publiée dans Nature, des scientifiques continuent de débattre des origines du SARS-CoV-2 », source article de Mary Van Beusekom paru le 5 avril 2023 dans CIDRAP News.
Des chercheurs chinois qui ont isolé trois virus SARS-CoV-2 vivants et de l'ADN viral à partir d'échantillons environnementaux au marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan, Chine, disent que les résultats ne montrent pas définitivement que la pandémie s'est propagée aux humains à partir d'animaux, selon une étude publié dans Nature.
L'étude est initialement apparue sur un serveur de prépublication en février 2022. Cependant, avant la publication dans Nature, des séquences précédemment non divulguées sont récemment apparues dans la base de données de l'Initiative mondiale sur le partage des données sur la grippe aviaire (GISAID pour Global Initiative in Sharing Avian Influenza Data), qui a attiré l'attention de chercheurs internationaux qui ont signalé leur conclusions à l'Organisation mondiale de la santé.
Sur le serveur de préimpression Zenodo, le groupe a publié sa propre analyse des séquences, qui, selon lui, soutiennent, mais ne prouvent pas définitivement, que le virus est probablement passé des animaux (par exemple, le chien viverrin) aux personnes du marché.
Tout en reconnaissant que les données n'étaient pas définitives, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a ensuite appelé la Chine à partager immédiatement toutes ces informations avec la communauté scientifique internationale. «Ces données auraient pu - et auraient dû - être partagées il y a 3 ans», a-t-il déclaré.
La RT-PCR a révélé des preuves de SARS-CoV-2, dont trois virus vivants, dans 73 échantillons environnementaux (7,9%) qui correspondaient au virus de type sauvage isolé chez l'homme avec une précision supérieure à 99,99%.
La plupart des 64 échantillons positifs (87,5%) ont été prélevés dans la zone ouest du marché, dont une partie était soupçonnée d'impliquer des ventes d'animaux sauvages, et dans les égouts et les collecteurs d’eaux usées.
Des preuves du variant SARS-CoV-2 Alpha ont également été retrouvées dans un échantillon environnemental. Le séquençage de l'ARN des échantillons environnementaux positifs et négatifs a montré la présence «d'une abondance» d'animaux différents. Aucune preuve du virus n'a été détectée dans les échantillons d'animaux.
Les chercheurs ont dit que si les preuves génétiques suggèrent que des chauves-souris, des chiens viverrins et des furets, des espèces hôtes potentielles du SRAS-CoV-2, étaient présents sur le marché, les preuves ont été collectées principalement dans des échantillons environnementaux négatifs.
«L'origine du virus ne peut pas être déterminée à partir de toutes les analyses disponibles jusqu'à présent», ont-ils écrit. «Il reste possible que le marché ait [agi] comme un amplificateur de transmission en raison du nombre élevé de visiteurs chaque jour, provoquant de nombreux clusters d'infection initialement identifiés aux premiers stades de l'épidémie.»
Mais, ont dit les chercheurs dans Nature, «même si les animaux étaient infectés, notre étude n'exclut pas qu'une transmission interhumaine se soit produite, étant donné que le moment de l'échantillonnage était postérieur à l'infection humaine sur le marché, comme indiqué rétrospectivement. Ainsi, la possibilité l'introduction potentielle du virus sur le marché par l'intermédiaire d'humains infectés ou de produits de la chaîne du froid ne peut pas encore être exclue.»
«Même si les animaux étaient infectés, notre étude n'exclut pas la possibilité d'une transmission d'homme à animal.»
Ils ont appelé à une recherche coordonnée au niveau international pour enquêter sur l'origine potentielle du SRAS-CoV-2. «La surveillance des animaux sauvages devrait être renforcée pour explorer les hôtes naturels et intermédiaires potentiels du SRAS-CoV-2, le cas échéant, ce qui aiderait à prévenir de futures pandémies causées par des virus d'origine animale», ont-ils conclu.